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7 juin 2025
ALI BONGO RENONCE A LA POLITIQUE ET DEMANDE LA LIBERATION DE SA FAMILLE
Placé en résidence surveillée depuis son renversement il y a un peu plus d’un an, Ali Bongo Ondimba annonce son « retrait de la vie politique » et sollicite la libération de son épouse Sylvia et de son fils Noureddin.
Placé en résidence surveillée depuis son renversement il y a un peu plus d’un an, Ali Bongo Ondimba annonce son « retrait de la vie politique » et sollicite la libération de son épouse Sylvia et de son fils Noureddin.
L’ancien président gabonais est placé en détention depuis le coup d’Etat d’août 2023, en plus de son épouse et son fils poursuivis pour des faits de haute trahison et de détournement de fonds publics.
Placé en résidence surveillée, Ali Bongo Ondimba s’est adressé, dans une lettre diffusée mercredi, à ses compatriotes. L’ancien chef d’État a notamment réclamé aux nouveaux dirigeants militaires la libération de son épouse Sylvia et de son fils Noureddin, réaffirmant son « retrait de la vie politique » et son « renoncement définitif à toute ambition nationale » dans un pays qu’il a dirigé pendant treize ans.
« L’idée que je me fais de mon devoir est de dire avec sincérité et honneur que je ne souhaiterai jamais constituer, pour le Gabon, un risque de menace, de trouble et de déstabilisation dans ce moment de reconstruction », a déclaré l’ex-chef de l’Etat dans une requête authentifiée par ses avocats.
Ces derniers sont poursuivis par la justice gabonaise pour plusieurs chefs d’accusation graves, allant de la haute trahison contre les institutions de l’Etat aux détournements massifs de fonds publics, en passant par des malversations financières internationales en bande organisée. Leurs avocats réclament cependant de meilleures conditions de détention pour leurs deux clients, qu’Ali Bongo exonère entièrement de toute responsabilité dans la gestion du Gabon.
« Je suis pleinement conscient de ce qui a été accompli sous ma présidence, comme également des insuffisances dont j’assume seul la responsabilité, tant sur le plan social que s’agissant du fonctionnement de nos institutions », a déclaré l’ancien dirigeant de 65 ans, qui a succédé à son défunt père, Omar Bongo, à la tête du pays en 2009 alors que les dernières années de sa présidence ont été marquées par sa santé déclinante, notamment après un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2018.
Aujourd’hui, la transition au Gabon est dirigée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui semble vouloir s’inscrire dans la durée. Son prédécesseur ne sera pas un obstacle à ses ambitions politiques, puisqu’Ali Bongo, qui demeure privé de sa liberté de mouvement et « soumis à une surveillance quotidienne », malgré son état de santé, affirme renoncer définitivement à toute ambition nationale, ce qui « vaut également pour Sylvia et Noureddin».
Par Assane Guèye
TOUT DONNER A LA JEUNESSE
Comment comprendre que ce pays qui fait partie des plus stables au monde voie une bonne partie de sa jeunesse désirer le quitter ? Quelque chose ou beaucoup de choses d’ailleurs ne tournent pas rond.
Comment comprendre que ce pays qui fait partie des plus stables au monde voie une bonne partie de sa jeunesse désirer le quitter ? Quelque chose ou beaucoup de choses d’ailleurs ne tournent pas rond. Les derniers chiffres du recensement général de la population ont parlé comme des lanceurs d’alerte. Les moins de 35 ans constituent les 3/4 avec un âge médian de 19 ans. Ce ne sont pas que de simples statistiques. Face à une telle mutation démographique, il faut être totalement irresponsable pour faire le mort ou détourner le regard. Le nouveau pouvoir s’est appuyé sur la jeunesse pour en arriver là. Mais depuis son installation, rien n’est clair dans ce qu’il dit ou propose à cette catégorie de la population. Il est vrai, personne n’a le don de prestidigitation pour changer la réalité du tac au tac. Mais on pouvait s’attendre au moins à un discours de charme qui fasse rêver. La tragédie de la ruée vers l’eau est simplement un aveu d’impuissance et d’échec de gouvernants successifs dont le dispositif le plus éclatant est le sommeil sans rêves. Les dérivatifs comme la DER et autres écrans de fumée s’inscrivent dans une sorte de changement dans la continuité. Les nouveaux responsables aux manettes tout comme les anciens ne montrent pas assez de génie. Dans une période aussi complexe et changeante, se montrer génial revient à faire de la jeunesse une cause nationale. Pas seulement avec des mots mais en inventant quelque chose de plus concret. Il faudra tout lui donner si on ne veut pas que l’avantage d’hier soit le pire cauchemar d’aujourd’hui. Après avoir mis en place les mécanismes, chaque centime destiné aux projets et emplois-jeunes doit arriver à bon port. C’est justement à ce niveau que se trouve l’autre équation.
Le pays-pilote a tout l’air d’un avion sans pilote
Les mauvaises pratiques font office de bombe atomique partout où elles essaiment. Les tiques se nourrissent du chien. Plus de 60 ans de gabegie et de kleptocratie ont fait que le pays-pilote a tout l’air d’un avion sans pilote. La corruption qui déstructure l’éducation, la santé, l’assainissement, la sécurité routière et alimentaire n’est certainement pas le fait des plus jeunes. Ces derniers sont les enfants de la crise dont les anciens sont responsables. N’ayant point travaillé pour la génération qui vient, ils lui ont plutôt laissé un champ de ruines en lieu et place de la terre d’opportunités et de débouchés. Le fait que la jeunesse sénégalaise se sente si malheureuse a bien des origines endogènes. Pour avoir étrillé l’intérêt général, bien des compatriotes ont fait la preuve qu’ils n’aiment pas le Sénégal. Sans une once de patriotisme, ils s’en servent éhontément sans le sens du service encore moins de l’État. Dans cette atmosphère de mesquinerie, ceux qui commencent à peine dans la vie ont subitement l’air de jeunes-vieux.
Non-assistance à personne en danger
Le parquet financier avec ses 27 magistrats promet de débusquer les paquets empoisonnés en évitant d’accréditer la thèse de la justice des vainqueurs. Il sera d’autant plus utile s’il parvient à prévenir et dissuader les pots-de-vin. Car le plus étonnant pour nos pays est cette facilité déconcertante avec laquelle les boucheries financières sont opérées. Aucun État n’est ignifugé contre ce fléau. Mais les degrés de prévarication ne sont pas les mêmes. Les adultes ne sont plus adulés. Les jeunes ne sont pas non plus exempts de reproches. On les infantilise en les ménageant. Le respect de l’autorité, le goût de l’effort et de la discipline, la docilité sont le cadet de leurs soucis. Dans «Le monde s’effondre», Chinua Achebe a fait observer que les oreilles des jeunes étaient devenues des ornements qui ne servent pas à entendre. Il a imputé cet état de fait à la colonisation. Comme quoi, le fardeau du dehors et celui du dedans s’entrechoquent. Insupportables pour nos bouts de bois de Dieu. Il faut voler à leur secours sinon ce sera de la non-assistance à personne en danger.
VERS L’INTRODUCTION DE L’ENSEIGNEMENT DE L’ANGLAIS A L’ELEMENTAIRE
L’introduction de l’anglais à l’Elémentaire notamment au niveau du CM1 et du CM2 sera effective à la rentrée des classes prochaine pour une phase expérimentale, a annoncé, jeudi, le Secrétaire général du gouvernement.
Dakar, 19 sept (APS) – L’introduction de l’anglais à l’Elémentaire notamment au niveau du CM1 et du CM2 sera effective à la rentrée des classes prochaine pour une phase expérimentale, a annoncé, jeudi, le Secrétaire général du gouvernement.
”Le Premier ministre demande au ministre de l’éducation de veiller, en ce qui concerne l’introduction de l’Anglais, aussi bien pour la phase expérimentale que pour le déploiement, à l’élaboration d’une feuille de route précise et réaliste en veillant à l’égalité d’accès des apprenants ainsi que l’adéquation avec les besoins de production et du monde travail’’, a indiqué Ahmadou Al Aminou Lo.
Lisant les recommandations du Conseil interministériel sur la rentrée 2024 -2025, présidée par le Premier ministre, Ousmane Sonko, M. Lo a annoncé à cet effet que ”les ministres chargés de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, en rapport avec toutes les parties prenantes, engageront dès cette année, la refonte profonde des curricula de l’Education et de la Formation, selon la Vision du Projet”.
Il a rappelé que cette vision est axée sur la souveraineté nationale, la promotion des valeurs et de la citoyenneté, de l’histoire authentique et des langues nationales, des sciences, des techniques et du numérique, de la sécurité routière, de l’éducation environnementale et du développement durable.
Concernant les langues nationales, le Premier ministre a émis le souhait de faire le bilan des initiatives en cours et de lui soumettre les résultats, a t-il rapporté.
Parmi toujours les réformes, ‘’les ministres chargés de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, en rapport avec toutes les parties prenantes, engageront dès cette année, la réforme du système d’évaluation certificative (CFEE, BFEM, BAC) en lien avec la refonte des curricula’’, a fait savoir le Secrétaire général du gouvernement.
Il a indiqué par ailleurs que ”le ministre de l’Education nationale devra prendre les dispositions idoines pour mettre en œuvre la Stratégie numérique pour l’Éducation, avec notamment la création, dès la rentrée scolaire, d’une filière numérique et le démarrage de son expérimentation au sein des Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE) et de certains lycées d’excellence’’.
Le ministre de l’Enseignement supérieur est invité, en rapport avec le ministre des Finances et du Budget, à ‘’veiller à la finalisation des chantiers en cours dans les campus pédagogiques et sociaux’’.
Le ministre de l’Education nationale est invité ‘’à déployer la Nouvelle Initiative pour la Transformation Humaniste de l’Éducation (NITHÉ) pour la promotion des valeurs et de la citoyenneté’’.
L’ALLIANCE DE L’OPPOSITION POUR LES LEGISLATIVES A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce vendredi se préoccupent de l’alliance mise sur pied par l’opposition en direction des législatives du 17 novembre prochain
Dakar, 20 sept (APS) – L’alliance mise sur pied par l’opposition en direction des législatives du 17 novembre prochain suscite l’intérêt de la plupart des quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
“L’opposition se gonfle et engage le combat” contre le pouvoir, en mettant en place une plateforme dénommée Alliance pour la transparence des élections (ATEL), annonce le quotidien Les Echos. Les membres de cette nouvelle plateforme “accusent le pouvoir de ‘préparer un putsch électoral”‘, relève Vox Populi.
Tribune rapporte à ce sujet que “110 partis et mouvements politiques lancent un bouclier pour la transparence”. Les formations concernées “exigent la tenue immédiate d’une véritable concertation […]” sur ces législatives anticipées convoquées à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, écrit le journal.
Selon le quotidien L’info, les animateurs de cette nouvelle plateforme promettent “de faire face et de recourir à tous les moyens légaux” pour faire aboutir leurs revendications.
“Pour la première fois depuis 1993, soutiennent-ils dans de propos rapportés par le quotidien 24 Heures, des élections sont organisées au Sénégal en excluant les partis d’opposition de toute forme de participation à l’élaboration du processus” électoral.
Les membres de cette alliance projettent par exemple de tenir “un vaste rassemblement” à la place de la nation, ex-Obélisque, à Dakar, le 27 septembre prochain, rapporte plusieurs quotidiens, dont Les Echos. “Atel affûte ses armes”, fait observer Bès Bi Le Jour au sujet de ce rassemblement.
Une concertation “exigée” pour “un scrutin sans suspicion”
L’alliance mise sur pied dénonce “les décisions unilatérales” du président de la République sur le processus électoral et “n’exclut pas de saisir la Cour de justice de la Cédéao”, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ajoute Bès Bi Le Jour.
La manifestation projetée place de la nation vise aussi à “matérialiser le soutien populaire aux revendications de transparence du scrutin” du 17 novembre prochain, note Vox Populi. Le quotidien L’As, de son côté, fait savoir que l’objectif de ce rassemblement est d’exiger du gouvernement “une concertation inclusive pour aboutir à un scrutin sans suspicion le 17 novembre prochain”.
Seulement, indique Walfquotidien, avant de “croiser le fer avec l’opposition, la mouvance présidentielle gagnerait à atténuer les difficultés des populations confrontées aux dégâts des inondations, du chômage, de la vie chère, etc.”
“Ces questions risquent, en attendant des solutions avant le démarrage de la campagne, de constituer de redoutables adversaires de Ousmane Sonko et Cie aux prochaines législatives”, ajoute Walfquotidien.
En attendant, Bougane Guèye Dany et l’ancien Premier ministre Amadou Ba, candidat malheureux à la présidentielle de mars dernier, semble être des adversaires désignés du pouvoir. MM. Guèye et Ba font la une des quotidiens Yoor-Yoor et L’Observateur.
Le premier des deux revient sur la conférence de presse animée par Me Ngagne Demba Touré, leader de la Jeunesse patriotique du Sénégal, mouvement affilié au parti Pastef (pouvoir), une occasion pour lui de réagir aux critiques dont le nouveau pouvoir fait l’objet.
“Ngagne Demba Touré pulvérise Bougane Guèye Dany”, affiche Yoor-Yoor, sachant que ce dernier celui qui s’est le plus fait remarquer par ses critiques appuyées contre le pouvoir incarné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.
Accorder les règlements intérieurs des écoles à la Constitution
Mais selon L’Observateur, les responsables du nouveau régime font surtout de l’ancien Premier ministre Amadou Ba “leur principale cible, qu’ils attaquent à tout-va”. Le journal a sollicité les éclairages de spécialistes qui estiment que le dernier chef de gouvernement de l’ancien président Macky Sall “constitue une réelle menace pour le pouvoir en place”.
La prochaine rentrée des classes est un sujet intéressant beaucoup les quotidiens, qui se sont fait l’écho de la réunion interministérielle tenue mercredi sur cette question.
Le Soleil rapporte qu’à l’occasion de cette rencontre présidée jeudi par le Premier ministre, Ousmane Sonko, des ”mesures phares [ont été annoncées] pour une transformation systémique de l’éducation nationale”.
”Le gouvernement du Sénégal est à pied d’oeuvre pour une rentrée scolaire 2024-2025 dans les meilleures conditions […]”, affirme Sud Quotidien. “Dans ce cadre, ajoute le journal, “30 mesures visant à assurer le bon déroulement de la prochaine rentrée scolaire ont été prises”.
Libération aborde ce sujet, sous l’angle du port vestimentaire à l’école, renvoyant implicitement à la question du voile. Son constat est que ”Ousmane Sonko met au pas les établissements scolaires”.
Le journal annonce dans la foulée qu’un arrêté ”invitant les établissements scolaires à conformer leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution” sera soumis au Premier ministre ”au plus tard ce 27 septembre 2024”.
”Sonko s’attaque à la discrimination en milieu scolaire”, estime L’Observateur. Le Premier ministre assure que “les écoles étrangères appliqueront ce que le Sénégal aura décidé”, selon cette publication.
Le journal Le Quotidien signale que le ministre de l’Education ”doit soumettre un arrêté qui met en conformité les règlements intérieurs des établissements à la Constitution”. ”L’Etat remet le voile”, titre-t-il sur ce sujet.
KEEMTAAN Gi - COMME ILS SE RETROUVENT…
On vous l’a toujours remâché. Et à l’envi… Elle est charmante la scène politique de Galsen avec ses acteurs burlesques et tortueux. C’est fantastique comme les ennemis d’hier peuvent se faire de chaleureuses étreintes aujourd’hui. De farouches opposants de l’ex-Chef se sont ainsi retrouvés avec leurs tortionnaires. Ces méchants qui leur balançaient, il y a quelques mois à peine, des gaz lacrymogènes en plus de tenter de les humilier en les embarquant comme des malpropres à l’intérieur des fourgonnettes de la police ou de la gendarmerie. Des gens que tout divisait qui pensent déjà que ceux qui sont au pouvoir veulent leur faire un enfant dans le dos. Quelles disgracieuses images que de les voir papoter avec les ennemis d’hier… Ceux-là mêmes qu’ils combattaient et qui s’amusaient avec les libertés collectives et individuelles. Et ce sont d’anciens opposants qui dénonçaient leur gestion scabreuse et calamiteuse qui se mettent avec eux pour un combat d’arrière-garde se résumant à une supposée lutte pour un processus électoral équitable. Autrement dit, un front anti-fraude. Rien que ça ! Elles sont une centaine de personnalités politiques à vouloir guerroyer avec les nouveaux maitres du pays coupables de tarder à placer certains de leurs proches (de ces personnalités s’entend) dans les positions stratégiques de l’Etat. Ce conglomérat de déçus et les vaincus de mars dernier ont ainsi décidé d’organiser un grand rassemblement pour s’opposer farouchement au pouvoir dans sa « volonté de frauder ». Pourquoi pouffez-vous de rire comme ça ? Mais voilà, le combat que mènent ces messieurs et dames pour une élection sans fraude nous parait bien superfétatoire. On pourrait se demander comment des néophytes — comme on le leur reproche — pourraient réussir à commettre une fraude à grande échelle en quelques semaines. A ces vaincus et aux déjà aigris, on leur conseillerait volontiers d’aller à la reconquête des voix plutôt que de polluer un environnement politique qui a réussi une alternance sans contestation. Personne ne pouvant plus escamoter des élections dans ce pays. A preuve par la maestria avec laquelle l’inspecteur général d’Etat Mouhamadou Makhtar Cissé a organisé la présidentielle de mars dernier à l’issue de laquelle le pouvoir qu’il a servi a été battu. Et le candidat de l’ex-majorité a félicité son vainqueur aux yeux du monde entier admiratif. Opposants lilliputiens, aux urnes, et cessez d’amuser la galerie avec vos fausses jérémiades ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
INTERDICTION DE SORTIE «LE TEMOIN » PERSISTE ET SIGNE !
Dans son édition d’avant-hier, « Le Témoin » a publié en exclusivité un extrait de la longue liste d’anciens dignitaires du président Macky Sall interdits de sortie du territoire national. Dès la parution de notre article, des cancres aux cerveaux très limités se sont levés pour tenter de « déchirer » cette liste sans aucun argument valable. D’abord, nous tenons à préciser que l’Etat n’a rendu publique aucune liste. Par contre, c’est « Le Témoin » qui a réussi à traquer cette liste discrètement remise à la Police des frontières pour y débusquer une dizaine d’anciens dignitaires interdits de quitter le pays. « Le Témoin » persiste fermement et signe que les gens mentionnés dans son article font tous bel et bien l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national. Tous sans exception. Par ailleurs, nous avons vu et entendu le nommé Samuel Sarr s’auto-glorifier d’avoir quitté le pays sans expliquer quand et comment ? En tout cas, il n’est pas étonnant de voir de richissimes voleurs à col blanc négocier leur « culpabilité » pour sortir du pays afin de pouvoir aller s’approvisionner en liquidité dans les paradis fiscaux. Ou alors passer par la Mauritanie ou la Gambie ? Nous, en tant que journalistes, notre job c’est de dire qu’il y a une liste transmise à la DPAF et que telle et telle personnes y figurent. Maintenant, que des personnes faisant l’objet d’une interdiction de sortie se retrouvent quand même à l’étranger, ce n’est pas notre tasse de thé !
SORTIE DE SERIGNE MOUSTAPHA SY UN PR WADE PEUT EN CACHER UN AUTRE !
Pour devoir de vérité, « Le Témoin » quotidien avait fait une objection sur la sortie de Serigne Moustapha Sy à propos de l’ancien directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, feu Pr Boubacar Wade. Hier, un très proche talibé de Serigne-Bi a frappé à la porte de notre rédaction pour apporter des précisions suivantes : « Comme l’a bien souligné « Le Témoin », le médecin-général Boubacar Wade est décédé en août 2020 c’est-à-dire trois (03) ans avant l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko en juillet 2023. Et lors de sa conférence de Gamou à Tivaouane, le guide religieux des Moustarchidines Serigne Moustapha Sy voulait faire allusion au Professeur Khalifa Ababacar Wade qui fut chef du département d’anesthésie réanimation et devenu aujourd’hui le médecin personnel du président de la République Bassirou Diomaye Faye en remplacement du général de brigade Mouhamadou Mbengue. Et lorsque l’opposant Ousmane Sonko était interné à la Réanimation, c’est le Pr Khalifa Ababacar Wade qui était son médecin-réanimateur. Et non le médecin-général Boubacar Wade effectivement décédé avant la survenue de tous ces faits » a tenu à préciser notre hôte, histoire de conforter Serigne Moustapha Sy dans ses déclarations. Comme quoi, un Professeur Wade peut en cacher un autre. Dont acte, Serigne Bi !
LEGISLATIVES LE DG DES ELECTIONS CARBURE A 200% ET PREND SIX ARRETES
S’il y a un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur qui ne dort plus et qui carbure à…200%, c’est bien le directeur des Elections Birane Sène. Depuis l’annonce de la tenue des législatives le 17 novembre prochain, le patron de la DGE sait que la réussite de scrutin dépend uniquement, ou en tout cas grandement, de lui. Alors connaissant parfaitement les rouages de la Direction des Elections puisqu’il y occupait avant sa nomination comme DGe le poste directeur de la Communication avant de succéder au commissaire Thiendella Fall, le magistrat Birane Sène ne perd du temps. L’illustration parfaite est à voir dans les actes pris ce jeudi 19 septembre. Six arrêtés portant d’abord sur le montant de la caution et le nombre de documents de propagande pris en charge par l’Etat pour chaque liste de candidats. Ensuite sur l’organisation technique de l’impression des bulletins de vote. Puis celui fixant le format et la couleur des enveloppes de vote. Il y a aussi l’arrêté fixant les modèles de déclaration d’investiture et de candidature. On retiendra aussi celui instituant la Commission de réception des dossiers de déclaration de candidatures et enfin l’arrêté portant composition, organisation et fonctionnement de la Commission de réception et d’instruction des dossiers de demande d’accréditation des missions d’observation électorale. Pour vous dire que, tout simplement, le magistrat Birane Sene et ses équipes ne chôment pas. Ils portent une lourde responsabilité sur leurs épaules.
ATEL : ME ELHADJI DIOUF TITILLE KHALIFA SALL
Lors de la rencontre de l’Alliance pour la transparence des élections législative (ATEL), Maitre El Hadji Diouf, fidèle à son tempérament, a interrompu Khalifa Sall, président de la coalition Taxawu Sénégal, alors qu’il déclinait le programme du jour. Il a proposé de transformer la plateforme de lutte en une grande coalition. « Nous devons évoluer vers un vaste mouvement politique. Nous ne devons pas chercher à combattre qui que ce soit ou à obtenir des postes. Organisons-nous en coalition et déposons nos listes aujourd’hui », a-t-il proposé. Sa proposition a toutefois été rejetée par une grande partie des opposants présents. Khalifa Sall n’a pas hésité à remettre Maitre El Hadji à sa place : « Ce n’est pas à l’ordre du jour. Ce qui nous intéresse, c’est de mettre en place une structure de lutte avec pour objectif de faire face au régime actuel. L’heure est à la vigilance pour empêcher toute fraude lors du scrutin législatif du 17 novembre prochain » a recadré l’ancien maire de Dakar.
DOUANES SAISIE DE MEDICAMENTS D’UNE CONTREVALEUR DE 620 MILLIONS DE FRS
La Douane a réalisé trois opérations de saisie de médicaments et de devises d’une contrevaleur de 620millions de frs. D’abord, ce mardi 17 septembre, des médicaments d’une contrevaleur de 455millions CFA ont été interceptés en haute mer La Brigade maritime des Douanes de Mbour, Subdivision du Littoral Sud, Direction régionale des Unités maritimes était à la manoeuvre. Les médicaments saisis sont essentiellement des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antipyrétiques et des aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. Quatre individus ont été arrêtés au cours de l’opération. Ensuite à Birkelane, 226 kg de médicaments ont saisis. Selon la Division Communication de la Douane, c’est suite à l’exploitation judicieuse d’un renseignement que la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine, Subdivision de Kaffrine, Direction régionale des Douanes du Centre, a filé et immobilisé une berline de type Peugeot 504 remplie de faux médicaments. L’opération a eu lieu le mercredi 18 septembre 2024 aux environs de 6h 30mn entre Mbéné Mamour et Loumène dans la commune de Ndiognick, département de Birkilane. La cargaison saisie est composée de centaines de cartons de DYCLOSA 50 d’un poids total de 226 kg. La contrevaleur des médicaments est estimée à près de 80 millions de francs CFA. Enfin à Kidira, une saisie de médicaments d’une contrevaleur de 21 millions CFA a été effectuée. La saisie fait suite à un renseignement qui a permis de découvrir la marchandise frauduleuse le mercredi 04 septembre, vers 19h, dans une cabane de fortune non loin de la localité de Sinthiou Diohé à quelques encablures de Kidira.
… ET DE 64 MILLIONS DE FRS DE NICHES SOUS LES HABITS D’UN PASSAGER
Toujours avec la Douane. Dans le cadre de la lutte contre le faux monnayage et le trafic de devises, les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, Subdivision de Tambacounda, Région douanière du Sud-est ont, lors d’un service de contrôle de véhicules de transport en commun, interpelé le dimanche 15 septembre 2024, un individu au comportement suspect et dont l’accoutrement recommandait une fouille corporelle. Les soupçons des agents allaient se confirmer car la personne avait dissimulé des billets de banque sous ses vêtements. Pour un total de 64 612 368 francs CFA.
LES FAMILLES DES VICTIMES DU NAUFRAGE DU JOOLA INSATISFAITES MALGRE LES TRAVAUX DU MEMORIAL-MUSEE
Le comité d’Initiative pour l’érection d’un mémorial musée le « Joola », a tenu une conférence de presse hier, jeudi 19 septembre, pour porter ses doléances à quelques jours du souvenir de ce drame
Les familles des victimes du naufrage du bateau le Joola du 26 septembre 2022 marqueront le souvenir de leurs disparus avec une empreinte de doléances non satisfaites malgré les travaux du mémorial musée. Il est conçu, selon elles, sans la prise en compte de leurs avis. Le comité d’initiative pour l’érection du mémorial musée le « Joola » a tenu une conférence de presse hier, jeudi 19 septembre.
Le 26 septembre prochain, marquera la 22éme anniversaire du naufrage du bateau le Joola. Le comité d’Initiative pour l’érection d’un mémorial musée le « Joola », a tenu une conférence de presse hier, jeudi 19 septembre, pour porter ses doléances à quelques jours du souvenir de ce drame.
Malgré l’érection d’un musée mémorial le « Joola » à Ziguinchor, les familles ne décolèrent pas. « Des discussions, parfois très passionnées, des concessions souvent accompagnées d’autoritarisme, ont abouti au compromis avec l’Etat de réaliser un mémorial musée à Ziguinchor, avec une réplique à Dakar.
Le lancement des activités du Mémorial musée Le Joola de Ziguinchor pourrait laisser penser que « tout est bien qui finit bien », alors que le plus difficile reste à venir », a soutenu le coordonnateur du collectif Chamsidine Aïdara. Pour lui, « le projet mémorial, c’est-à-dire le contenu, et sa réplique à Dakar, restent à faire ». Chamsidine Aïdara trouve que « les familles des victimes sont exclues de la Commission Scientifique sous le faux prétexte qu’elles réagissent avec de l’émotion et la demande de leur intégration n’a pas reçu de réponse ».
Le collectif juge par ailleurs que « le mémorial, à l’instar de ceux qui existent à travers le monde, doit s’insérer dans un cadre plus vaste comprenant un musée et un centre de recherche sur la sécurité humaine, sur la prévention des risques et catastrophes ».
En outre, « il doit permettre de célébrer l’avenir en se souvenant des pans importants de sa propre histoire, mais également il doit être centre de réflexion et de prospective pour un véritable changement de comportement en prenant également en charge le défi sécuritaire ». Les familles des victimes veulent aussi l’insertion de tous les orphelins du Joola. Les familles réclament toujours justice en refusant que la responsabilité du naufrage soit imputée exclusivement au capitaine du navire. Les familles des victimes disent aussi être préoccupées par la réforme de la justice. Elles se demandent si elle peut contribuer à avoir la justice qu’elles réclament depuis plus de vingt ans.
Le collectif dénonce aussi la persistance des mauvais comportements qui ont été à l’origine du naufrage du bateau. « L’incivisme, l’indiscipline et la corruption sont devenus des règles, des normes sociales, les risques dans les services de transport sont toujours très élevés, ceux qui sont chargés de veiller à la sécurité des populations ne sont pas encore en mesure d’endiguer le fléau. Les évènements tragiques sur nos routes impliquant des véhicules de transport en commun au cours de ces trois dernières années sont là pour l’illustrer, signe que les leçons du naufrage de 2002 n’ont toujours pas été tirées ». Enfin, les familles exigent toujours le renflouement de l’épave du bateau pour une « justice sociale ».
PLAIDOYER POUR OPTIMISER L’EXPLOITATION DES INFRASTRUCTURES DU POLE
Dame Mbodj, DG de la SOGIP, a mis en avant l'importance des nouvelles infrastructures au Sénégal, notamment la gare des Gros porteurs, Dakar Arena, le Centre des Expositions et le Stade Abdoulaye Wade.
M Dame Mbodj, Directeur de la Société de gestion des Infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP), a appelé à l'optimisation des nouvelles infrastructures nationales pour le développement, lors de sa conférence de presse organisée, mercredi dernier, dans les pôles urbains de Diamniadio.
Dame Mbodj, DG de la SOGIP, a mis en avant l'importance des nouvelles infrastructures au Sénégal, notamment la gare des Gros porteurs, Dakar Arena, le Centre des Expositions et le Stade Abdoulaye Wade. Selon lui, ces infrastructures visent à résoudre plusieurs problèmes majeurs, tels que les embouteillages et le désordre en centre-ville, tout en contribuant au développement économique national. Dame Mbodj a d'abord évoqué la gare des Gros porteurs, qui peut accueillirjusqu'à 210 marchands, et joue un rôle crucial dans la réorganisation urbaine en facilitant l'approvisionnement des détaillants et en réduisant la congestion dans la capitale. Il a également souligné que ces infrastructures sont gérées par des entités nationales comme la SIP et la SOGIP. Ensuite, il a détaillé les atouts de Dakar Arena, une salle multifonctionnelle d’une capacité modulable allant de 15 149 à 18 000 places, qui peut accueillir des événements culturels et sportifs de grande envergure. De nombreux événements y ont déjà été organisés, comme des cérémonies de graduation, des concerts et des rencontres sportives. Mbodj a même suggéré que le concours général puisse être déplacé à Dakar Arena pour bénéficier de sa plus grande capacité par rapport au Grand Théâtre.
Il a abordé également le Centre des Expositions, qui offre un espace total de 21 000 m², avec des salles modulables pouvant accueillir divers événements nationaux et internationaux. Le centre a déjà été utilisé pour des événements majeurs comme le Forum de l'eau et la prestation de serment de deux présidents du Sénégal. Enfin, le Dg de la Sogip a mis en lumière le stade Abdoulaye Wade, une infrastructure polyvalente de 50 000 places, adaptée non seulement aux événements sportifs, mais aussi aux concerts, séminaires, et autres événements professionnels. Mbodj a remercié les entreprises et ministères qui ont déjà utilisé ces infrastructures, comme Dangote et le ministère des Infrastructures et des Transports. Il a conclu en encourageant les institutions publiques et privées, ainsi que les Sénégalais, à profiter de ces infrastructures modernes, soulignant leur coût abordable et leur potentiel pour soutenir le développement économique et social du pays.
DIAMNIADIO, LE RÊVE INACHEVÉ
Malgré des installations comme le Stade Abdoulaye Wade et le Dakar Arena, la ville nouvelle fait face à des défis d'exploitation et de rentabilité. Le constat sur place révèle un écart flagrant entre les aspirations du projet et sa réalité
Diamniadio, situé à quelques dizaines de kilomètres de Dakar, est un projet ambitieux qui vise à transformer l’économie sénégalaise. Ce pôle urbain en pleine expansion accueille des infrastructures majeures telles que le Marché d’Intérêt National (MIN), la Gare des Gros Porteurs, le Stade Abdoulaye Wade et le Dakar Arena, ainsi que le Centre des Expositions. Ces infrastructures sont censées jouer un rôle clé dans le développement du Sénégal. Cependant, plusieurs d'entre elles restent sous-exploitées en raison de problèmes d'accessibilité et de mobilité.
En visite diligentée par la Sogip (Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac rose) mercredi, les professionnels des médias ont eu droit à se familiariser, dès le début, avec le Marché d’Intérêt National (MIN) de Diamniadio, conçu pour structurer la distribution des produits agroalimentaires au Sénégal. Inspiré du célèbre marché de Rungis en France, cet espace impressionnant comprend des chambres froides, des magasins et des espaces de stockage modernes. Cependant, malgré ces infrastructures de pointe, une partie du marché reste vide et sous-utilisée. M. Osem Diallo, le directeur d’exploitation et des partenariats du MIN, souligne que le potentiel du marché est encore loin d’être atteint. « Nous avons de grandes capacités de stockage, mais l’affluence n’est pas encore à la hauteur de nos attentes. Il est crucial d'améliorer l'accès pour attirer davantage de commerçants".
Les problèmes de décontamination représentent des enjeux majeurs pouvant impacter l'économie d'un pays. Pour cette raison, un laboratoire a été mis en place pour assurer des analyses efficaces et des résultats rapides. Ce laboratoire peut traiter jusqu'à 90 échantillons alimentaires par jour, ce qui représente 450 échantillons par semaine, 1 800 par mois, et environ 21 000 par an. Cela revêt une importance capitale pour le contrôle des produits alimentaires au niveau national. Le laboratoire a été conçu pour éviter toute contamination entre les produits entrants, en respectant le concept de "la marche en avant".
Monsieur Touré, responsable de l'infrastructure, explique : « Différentes salles sont dédiées à divers types d'échantillons. Ces échantillons doivent être conservés dans des conditions idéales afin d'éviter leur détérioration. Certaines salles sont spécialisées dans la décontamination des produits avant qu'ils ne soient éliminés. D'autres salles, comme celles de biologie moléculaire, permettent de détecter des bactéries via des équipements sophistiqués tels que des spectromètres. Le laboratoire s'intéresse également à la chimie, la microbiologie et le phytosanitaire, afin de garantir la maturité des produits testés ».
Le marché d’intérêt national a été construit selon une forme en U, inspirée du modèle français du marché international de Rungis, avec pour objectif d’organiser la distribution des produits agroalimentaires et de décongestionner Dakar. Le gouverneur de Dakar a récemment pris un arrêté (02-144) fixant le marché d’intérêt national comme site exclusif de déchargement et de stationnement des véhicules transportant des fruits et légumes vers la capitale.
Le marché dispose de plusieurs types de magasins de stockage : 45 magasins de 150 m², avec mezzanine de 75 m² et chambres froides de 35 m² ; des magasins modulables de 150 m², sans chambre froide ; 72 magasins de 75 m² destinés au stockage de produits secs ; deux grandes chambres froides de 350 m², chacune capable de stocker 400 tonnes de marchandises. « Ces infrastructures permettent de mieux organiser la distribution des produits agroalimentaires à Dakar, en optimisant le stockage, la conservation, et la commercialisation des marchandises », a révélé le directeur des exploitations et des partenariats.
Juste à côté du marché, on trouve la Gare des Gros Porteurs qui vise à fluidifier la circulation des camions transportant des marchandises à grande échelle. Cependant, elle connaît également des difficultés. Tous les responsables sur place semblent déplorer la lenteur des travaux d’infrastructure. « Le concept de cette gare est bon, mais tant que les routes ne sont pas terminées, il sera difficile d’atteindre une pleine exploitation de cet espace », relève-t-on.
Stade Abdoulaye Wade et Dakar arena, deux infrastructures emblématiques
Diamniadio abrite également des infrastructures sportives emblématiques: le Stade Abdoulaye Wade et le Dakar Arena. Le stade, qui peut accueillir plus de 50 000 spectateurs, est un joyau de l'architecture sportive sénégalaise. Cependant, il reste souvent vide, en dehors des grands événements sportifs. « Le coût d'entretien est élevé, et nous devons organiser davantage d'événements diversifiés comme des concerts et des expositions pour rentabiliser ces infrastructures », explique la directrice des exploitations de la Sogip, Mme Diop Tabara Diallo. Le Dakar Arena, quant à lui, est un espace moderne dédié aux sports en salle et aux spectacles. Il a une capacité de 15000 places modulables et est polyvalent. Il répond aux normes internationales les plus exigeantes. Ses équipements de dernière génération permettent d’accueillir des événements sportifs et culturels avec la même efficacité en compétition nationale et internationale de basket Ball, boxe, judo entre autres, a révélé la Directrice des exploitations Mme Tabara Diallo. Tout comme le stade, il fait face à des défis similaires liés à son accessibilité.
Le Centre des Expositions, l’avant-dernière étape de la visite des journalistes, est conçu pour devenir un carrefour des échanges internationaux. Il a été pensé pour accueillir des foires, des salons et des événements commerciaux de grande envergure. Pourtant, le centre n'est pas encore pleinement opérationnel en raison des routes non terminées et du manque de transports publics dans la zone. « Les infrastructures sont là, mais sans accès facile. Elles ne pourront jamais être exploitées pleinement », affirment les responsables. La visite du pôle de Diamniadio met en lumière les défis auxquels ces infrastructures sont confrontées. La plupart des routes sont inachevées, et les embouteillages autour des principaux points d'intérêt, comme le MIN et la Gare des Gros Porteurs, limitent leur exploitation. Le gouvernement doit impérativement accélérer les travaux routiers et améliorer les transports publics pour garantir une rentabilité optimale.
LA JUSTICE S'EMPARE DE L'ÉPINEUSE QUESTION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L'ASSEMBLÉE
La Section de recherches de la Gendarmerie nationale a entamé son enquête, auditionnant les députés Mamadou Lamine Diallo et Abass Fall, à l'origine de la plainte
La machine judiciaire s’emballe dans l’affaire de falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. La Section de recherches de la Gendarmerie nationale basée à Colobane qui a hérité de cette affaire a commencé le travail.
Hier, jeudi 19 septembre, Mamadou Lamine Diallo, septième vice-président dans le précédant bureau de l’Assemblée nationale qui a été dissout le 12 septembre par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et son collègue député, Abass Fall membre du groupe parlementaire Yewwi askan wi, co-auteurs de la plainte à l’origine de cette affaire ont été entendus.
Dans un court message posté sur son profil Meta (ex Facebook) hier, jeudi 19 septembre, le député membre du groupe parlementaire : Liberté, démocratie et changement de la coalition Wallu Sénégal initiée par le Pds, lors des dernières législatives, a annoncé avoir été entendu par les éléments de la Section de Recherches de la gendarmerie dans le cadre de cette affaire dans la matinée.
Pour rappel, c’est le 9 septembre dernier que les deux parlementaires avaient déposé leur plainte auprès du Procureur de la République pour faux, usage de faux et falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette saisine de la justice sur cette question de faux Règlement intérieur de l’Assemblée nationale fait suite à une campagne de dénonciation menée par le député Mamadou Lamine Diallo depuis l’installation de la 14e législature contre cette version de la charte fondamentale de la deuxième institution de la République distribuée aux députés alors que cette dernière n’a pas fait objet d’approbation de la plénière comme le recommande la procédure. « Nous avons déposé aujourd’hui, le président Mamadou Lamine Diallo et moi-même, une plainte auprès du Procureur de la République pour faux, usage de faux et falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette plainte vise tout simplement à situer les responsabilités sur les graves retouches faites sur le règlement intérieur sans que les députés ne soient au courant. Plus jamais ça à l’Assemblée nationale ! » avait pour sa part annoncé le député Abass Fall.
MABOUBA DIAGNE INVITE LES PAYSANS A ELABORER LEUR PLAN D’AFFAIRE
A pas de charge et dans les vastes étendues de parcelles de Séfa tout comme à Touba Fall dans le Bogal et à Kandialon, le ministre et toute la forte délégation qui l’accompagne ont posé le regard sur la bonne levée végétative des cultures
Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage a effectué une visite de travail de quelques heures dans le département de Sédhiou et de Bounkiling et fera l’étape de Goudomp aujourd’hui, vendredi. Mabouba Diagne exprime sa satisfaction de constater une bonne levée végétative des cultures et s’engage à mieux accompagner les producteurs. Il leur demande d’élaborer un plan d’affaire pour optimiser leurs rendements suivant une bonne planification.
A pas de charge et dans les vastes étendues de parcelles de Séfa tout comme à Touba Fall dans le Bogal et à Kandialon, le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage et toute la forte délégation qui l’accompagne ont posé le regard sur la bonne levée végétative des cultures. « C’est avec une satisfaction totale que j’ai visité les périmètres agricoles de Sédhiou. C’est la cinquième station agricole avec des spéculations comme le maïs, le sorgho, le mil, le riz. Et si nous formons ces jeunes, ces femmes et ces populations, ils vont faire le travail attendu », dixit le ministre Mabouba Diagne.
Une pluviométrie abondante et la situation phytosanitaire calme ont été constatées : « c’est une situation phytosanitaire calme. Aucune attaque n’a été constatée. Il suffit juste de poser le regard sur ces cultures-là pour s’en rendre compte ».
A Séfa, le jeune Jean Mendy chef des ouvriers agricoles déclare au ministre qu’avec un peu de soutien et d’encadrement technique, le chemin de la migration irrégulière ne va plus enchanter les jeunes. « Nous avons dit au ministre que nous avons une bonne disponibilité des terres ici et avec un accompagnement de qualité, nous, jeunes, n’aurons plu le goût de risquer nos vies dans des embarcations de fortunes », explique le jeune homme manifestement très averti.
Dans les domaines agricoles communautaires (DAC) de Séfa, le ministre a fait beaucoup de recommandations dans le sens de l’amélioration des productions en vue d’une autosuffisance alimentaire. Partout où est passé la délégation du ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, la satisfaction est grande de voir la tutelle à côté sans toutefois inhiber les doléances ici relevées par le ministre Mabouba Diagne. « Ils demandent d’être accompagnés, d’être formés, d’être financés, de disposer des équipements agricoles et des engrais dès le mois de décembre ou janvier et des semences certifiées pour faire le job », rappelle-t-il. Et de s’engager à les accompagner : « il y a 557 communes au Sénégal, dites-nous le nombre de tracteurs et de semoirs que vous voulez et nous, Etat, avec un plan d’affaire à l’appui, cela va nous aider dans la planification ». Le ministre et sa délégation ont pris la direction de Ziguinchor et feront l’étape du département de Goudomp ce vendredi dans l’extrême sud de Sédhiou.