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7 juin 2025
Par Ibou FALL
LA SEMAINE OÙ LA PAROLE DU PRÉSIDENT CONTREDIT SA SIGNATURE
Le chef de l’Etat mériterait presque qu’on lui tire le chapeau bien bas, s’il n’avait pas fixé par écrit, avec sa signature en bas de page, la date de la Déclaration de politique générale au 13 septembre 2024
Le bras de fer entre le Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar et l’Exécutif n’en finit pas de nous épater. Après la journée des longs couteaux au terme de laquelle les députés, d’une courte majorité, renvoient au président de la République sa copie en ne votant pas la dissolution du Conseil économique et du Haut-conseil des collectivités, ne pas s’attendre à des représailles relève de la naïveté : on se vexerait comme un pou pour moins que ça.
Et donc, sans surprise, Bassirou Diomaye Faye sort le sabre et décapite les deux institutions, en attendant de les dissoudre dans un décret acide. Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo ont beau se faire tout petits pour qu’on les oublie, le chef de l’Etat les envoie tout de même au chômage.
Ça, c’est fait
Jusque-là sur la défensive, mais ragaillardi par le camouflet administré au patron de l’Exécutif, le Groupe Bby, depuis le pupitre de l’Assemblée nationale, par la voix de son président Abdou Mbow, passe à l’offensive ; comprenez une motion de censure pour faire tomber le gouvernement Sonko. Lequel a l’outrecuidance de les snober depuis sa nomination. Il n’envisage pas de se présenter devant cette Assemblée-là pour sa Déclaration de politique générale. D’abord, parce que son Règlement intérieur ne lui convient pas ; ensuite, parce qu’il n’a sans doute pas envie de faire face à Coura Macky, par exemple, qui pourrait lui poser des questions désobligeantes sur sa santé précaire, entre autres soucis strictement privés.
Alors que l’on s’achemine vers une sanglante guerre des tranchées, ne voilà-t-il pas que le président de la République saisit l’Assemblée pour examiner quelques sujets à controverses dont, ô divine surprise, la fameuse Déclaration de politique générale…
Les députés, tout guillerets, s’empressent de lui en fixer la date, le 11 septembre 2024. C’est vrai que cette Dpg et les débats qui s’ensuivront pourraient se comparer à une attaque terroriste sur les tours Pastef. Les honorables conspirationnistes viennent surtout de pêcher une information fraîche comme un poisson du jour : le Conseil constitutionnel autorise le président de la République à dissoudre l’Assemblée nationale dès les premières lueurs du 12 septembre 2024.
Curieusement, le président Bassirou Diomaye Faye fixe la date de cette Dpg, qui nous fait passer par toutes les émotions, au vendredi 13 septembre 2024.
A croire qu’ils ne sont pas superstitieux, ces bons messieurs de l’Exécutif…
Et donc, comme il fallait ne pas s’y attendre, le 12 septembre 2024, soirée inoubliable, dans son adresse à la Nation, le président de la République annonce froidement la dissolution de l’Assemblée nationale. Bien entendu, ce qui reste des 54% de l’électorat de mars 2024 exécute des sauts de cabri à l’annonce de la bonne nouvelle.
Il faut dire que cette quatorzième législature, qui démarre en septembre 2022 sur les chapeaux de roue, est un p’tit bijou d’hérésie démocratique. Ça monte sur les tables, exhibe son caleçon en public, confisque des urnes en plein vote, bastonne des femmes enceintes, pleurniche pour des voitures…
Bref, Bassirou Diomaye Faye siffle la fin de la récréation pour cette garderie d’adultes qui nagent béatement en pleine immunité parlementaire.
Le chef de l’Etat mériterait presque qu’on lui tire le chapeau bien bas, s’il n’avait pas fixé par écrit, avec sa signature en bas de page, la date de la Déclaration de politique générale au 13 septembre 2024. Récapitulons : dans son courrier, le chef de l’Etat annonce la tenue de la Dpg, et dans son discours, il l’efface du programme. La parole présidentielle qui contredit sa signature, ce sont les fondements de la République qui en tremblent encore.
Autre souci : par le même discours, le président de la République envoie son dauphin constitutionnel au chômage… Rien ne nous indique, à présent, en noir sur blanc, qui prend sa place dans le dispositif républicain. En clair, si demain le président Bassirou Diomaye Faye est empêché, la République ne peut désigner personne de légitime pour lui succéder dans l’immédiat.
On voit mal des gens sérieux tirer de sa grasse matinée un nouveau chômeur pour l’installer à la présidence et lui demander d’organiser en soixante jours une présidentielle. Le temps qu'Amadou Mame Diop se brosse les dents et débarbouille le visage, enfile son pantalon, sa chemise et sa veste avant de nouer cravate, on sera soit en 2029, soit dans un autre monde tout à fait inédit.
Bien sûr, il y aura toujours quelque personnage à la science infuse pour interpréter, péremptoire, les textes de la Loi fondamentale. Certes, mais le flou artistique autorise également tout et n’importe quoi.
Je me pose sans doute trop de questions, mais il y a un souci, contraire à l’esprit de la République, dans la non-conformité entre la parole et la signature présidentielles.
Vous l’aurez deviné : la colle est posée à l’intention du Conseil constitutionnel.
Durant cette semaine décidément pas comme les autres, également, Bby constate la montée en puissance de Mimi Touré ; cette fois-ci, elle émerge du côté de Bassirou Diomaye Faye dont elle est le dernier Haut-représentant.
Dans son style inimitable, Mimi crache le feu sur ses nouveaux ennemis, ses anciens compagnons de bamboula. Ils seraient des «Adou Kalpé» qu’il faut traquer sans répit ni pitié.
En un mot comme en cent, le défunt régime de Macky Sall est une association de malfaiteurs qui fait ripaille, douze interminables années, sur le dos du contribuable. La figure de proue de cette innommable fiesta serait Amadou Bâ qui, précise-t-elle, a été son ministre des Finances.
Problème : Mimi Touré, dès la Présidentielle de 2012, est des Vip de la République…
Directrice de campagne victorieuse, elle passe ministre de la Justice et traque impitoyablement les prédateurs du régime Wade, sous l’œil bienveillant de Macky Sall qui en aura grassement bénéficié. Mais lui, il n’est pas comme les autres : c’est un repenti…
En dépit de son zèle à pourchasser du malfrat, son butin est maigrichon : il n’y a que Karim Wade à attendre son destin sur la paille humide d’un cachot. Pour la récompenser de tant d’abnégation, Macky Sall en fait son Premier ministre en remplacement de ce mollasson de Abdoul Mbaye.
Un faux pas aux locales met un terme prématuré à son ascension. Qu’à cela ne tienne, Mimi Touré ne manque pas de ressort et de coffre. Sa traversée du désert finit avec un retour dans le giron présidentiel comme une sorte de madame sait-tout-faire. Ensuite, la revoilà aux premières loges, comme directrice de campagne de Macky Sall pour le second braquage de la République en 2019.
Rebelote : son candidat passe encore les doigts dans le nez.
Pour ses bons et loyaux services, Mimi Touré atterrit à la présidence du Cese. Son passage à la tête de cette institution, devenue entre-temps inutile et budgétivore aux yeux de ses nouveaux patrons, hérisserait le poil des sourcilleux agents de l’Ige, lesquels ont le mauvais goût d’aller y fouiller ses états de service.
Virée pour céder la place à Idrissa Seck, elle n’a pas le temps de bouder longtemps que Macky Sall, qui sait parler aux femmes, la ramène sous sa coupe avec pour mission la conquête du Parlement. Mimi déploie alors son zèle habituel à passer à la moulinette ses adversaires dont Ousmane Sonko, auquel elle précise en public que les rendez-vous à Sweet Beauté ne relèvent pas de ses attributions.
La coalition qu’elle mène tambour-battant arrive en tête aux Législatives, mais n’a cependant pas la majorité absolue.
Dilemme…
Amadou Mame Diop hérite du perchoir de l’indéboulonnable Moustapha Niasse et Mimi Touré claque la porte en rappelant à Macky Sall qu’il ne peut pas briguer un troisième mandat. Ça tombe bien, le Président sortant renonce officiellement à sa candidature. Ça ne calme pas Mimi Touré qui en fait tant que Bby et Wallu, les obligés de… Karim Wade, la virent comme une malpropre du Parlement.
Voilà pourquoi c’est avec un plaisir gourmand qu’elle salue la dissolution de l’Assemblée nationale, qui serait une honte démocratique.
Ce n’est qu’un début : elle va déployer tous ses talents et toute l’énergie des néo-convertis pour faire jeter en prison tous les prédateurs de nos maigres richesses, qui ont l’honneur d’être ses compagnons de fortune de 2012 à 2023.
La mémoire courte et l’indignation sélective sont sans doute le secret de ses sept vies…
Plus marrante est la sortie du ministre en charge de l’Assainissement, qui explique les inondations et la détresse des sinistrés par ce que cet hivernage figure au passif du défunt régime. Traduction : selon la météo, l’hivernage estampillé «Projet, jub, jubal, jubanti» est prévu pour août prochain.
On ne s’ennuiera pas durant les cinq prochaines années…
Mon indécrottable sens de l’humour n’empêche pas une légitime inquiétude au sujet de notre très colorée ministre des Affaires étrangères dont la fracassante sortie en Russie, géant mondial du blé, sur l’amour immodéré des Sénégalais pour le pain, me fait craindre le pire à l’avenir. Il ne faudrait pas envoyer Madame Yassine Fall dans les pays gros producteurs d’hévéa, l’arbre à caoutchouc, tels que le Brésil ou le Liberia : elle serait capable de déclarer devant la presse étrangère son soulagement de signer des accords d’importation directe du latex parce que les Sénégalais, ces polygames dératés, abusent du préservatif.
LES DENONCIATEURS DE DETOURNEMENTS DE DENIERS PUBLICS CRIENT AU MUSELLEMENT ET INTERPELLENT DIOMAYE FAYE
La communauté des karatékas du Sénégal a adressé une lettre ouverte au président de la République pour dénoncer certaines pratiques au sein de Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA)
Un groupe de Grands Maîtres du karaté sénégalais et des représentants de plus des deux tiers des acteurs de la communauté des karatékas du Sénégal, ont adressé une lettre ouverte au président de la République pour dénoncer certaines pratiques au sein de Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA). Selon ces derniers, il s’agit de signaler au président Diomaye Faye un abus de pouvoir au sein de la FSKDA visant à réprimer les dénonciateurs de détournements de deniers publics.
«Nous tenons à exprimer notre soutien indéfectible à vos efforts constants pour faire du Sénégal un modèle de justice, de prospérité et de bonne gouvernance. Votre engagement dans la lutte contre les détournements de fonds publics et la corruption ainsi que votre attachement à la transparence sont pour nous une source d’inspiration. Dans cet esprit, nous souhaitons attirer votre attention sur les actions courageuses des Présidents des Ligues Régionales de Karaté de Dakar et de Diourbel, qui ont exigé la transparence au sein de la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA)», lit-on dans la correspondance rendue publique. Les membres informent qu’ en effet, Bescaye Diop, Président de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar, a déposé une plainte auprès de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour dénoncer des pratiques de détournement de fonds publics, de corruption, de népotisme et de conflits d’intérêts. Hélas, ils soulignent qu’au lieu d’apporter une réponse responsable et transparente, la Fédération a décidé de suspendre les présidents des ligues de Dakar et de Diourbel à compter du 11 septembre 2024 jusqu’à la prochaine assemblée générale, sous des prétextes fallacieux, tentant ainsi de réduire au silence des voix courageuses, dignes, sincères et intègres.
Ces acteurs des arts martiaux, convaincus que les principes de gouvernance du Chef de l’Etat ne sauraient tolérer une telle situation, ont décidé d’entreprendre des actions courageuses visant à soutenir les sieurs Bescaye Diop et Assane Diop qui ont permis de révéler des pratiques compromettant l’intégrité de la discipline. «Ces leaders que sont Bescaye Diop et Assane Diop, par leur engagement, incarnent les valeurs fondamentales du karaté : dignité, respect, honneur et droiture. Et malheureusement, leur quête de transparence et leur désir de justice ont été perçus comme des menaces, entraînant des abus de pouvoir à leur encontre» ont-ils dénoncé.
Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye interpelé à mettre de l’ordre !
Ces karatékas sollicitent du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, un rappel à l’ordre pour mettre fin à ces abus de pouvoir et que les dénonciateurs des malversations financières et de la corruption soient protégés», comme c’est le cas d’après eux, de ces deux Présidents de Ligue et plusieurs membres du comité directeur de la Fédération, également exclus pour avoir exigé la transparence. «Encore plus inquiétant, le problème, qui traîne depuis 2021, reste toujours non résolu malgré les nombreux courriers envoyés aux différents ministres des Sports qui se sont succédé (Matar Ba, Amadou Ba, Lat Diop, jusqu’au ministre actuel). Aucune de nos tentatives, via ces correspondances officielles, n’a reçu de réponse. Ce silence est, à bien des égards, totalement incompréhensible», dénoncent-ils avant d’espérer que la situation que traverse la FSKDA sera décantée par le président. «Votre détermination à éradiquer la corruption et les détournements de fonds publics est un espoir pour tous ceux qui aspirent à un avenir meilleur pour notre nation, en particulier pour les jeunes. Nous avons confiance en votre capacité à inspirer les réformes nécessaires pour renforcer la gouvernance de nos institutions sportives, afin qu’elles reflètent les valeurs de justice et d’intégrité que vous incarnez», ont-ils conclu dans leur communiqué
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
METTRE FIN AU CIRQUE
Allez, c’est parti ! Le 17 novembre, c’est déjà maintenant. L’Assemblée nationale qui sortira de ces consultations devra incarner la vraie rupture.
Allez, c’est parti ! Le 17 novembre, c’est déjà maintenant. L’Assemblée nationale qui sortira de ces consultations devra incarner la vraie rupture.
Il s’agira impérieusement de revenir aux fondamentaux qui avaient cours avant que Père Wade ne vienne tout brouiller. Quant à l’ex-Chef, il avait perfidement réussi la clochardisation de cette institution en envoyant y siéger des individus qui n’auraient jamais dû y mettre les pieds.
Des députés d’une sidérante vacuité intellectuelle en plus de leur manque de tenue et de retenue. Des mégères aux comportements dignes de vieilles catins des faubourgs de Paris — ou, plus simplement, de nos bornes-fontaines — y faisaient le spectacle.
Le Parlement qui a été dissous, il y a quelques jours, était affligeant par la qualité de ses membres. Des personnages du genre d’une Coura Macky avaient réussi à en faire une sorte de basse-cour avec des disputes de femmes au puits voire des attaques en dessous de la ceinture. Sa dissolution était devenue une exigence de salubrité publique.
Cette Assemblée procédait de la volonté de l’ex-Chef qui choisissait lui-même « ses » députés qui lui devaient respect et obéissance en plus de voter sans récriminations ni murmures ses lois les plus scélérates. Une Chambre d’enregistrement à la majorité mécanique dont le président a été installé sous forte protection de la gendarmerie. Un président choisi également pour sa docilité et servilité à la famille de celle qui était considérée comme la vice-présidente de la République.
Le 17 novembre prochain, les députés élus devront être des hommes et femmes détachés de la servitude du Prince pour être de vrais représentants d’un peuple souvent dégoûté par le comportement peu digne de ceux qui étaient censés le représenter. Il faudra à la 15ème législature des femmes et hommes rompus à la tâche et qui pourront lire et décortiquer les textes de lois et autres documents budgétaires pour ne pas voter aveuglement tout ce qu’on leur présentera.
Au soir du 17 novembre, il faudra surtout mettre fin au verbiage stérile de néo-opposants sans aucune consistance électorale et qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, pérorant sur tous les sujets en dévoilant leur indigence intellectuelle. Bref que les électeurs fassent en sorte que ceux qui se donnent le droit de l’ouvrir à tout propos sans disposer d’un quelconque poids électoral la ferment définitivement !
Secours et solidarité nationale pour les populations sinistrées
Le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes au gouvernement pour la prise en charge des sinistrés des inondations. En conseil des ministres, Bassirou Diomaye Faye a présenté d’abord les condoléances de la nation aux familles éplorées avant d’exhorter le gouvernement à prendre toutes les mesures urgentes en vue d’organiser les secours et de déployer la solidarité nationale pour les populations sinistrées sur l’étendue du territoire national.
Anniversaire du naufrage du bateau le Joola
Le drame maritime qui a battu le record mondial sera commémoré par le gouvernement. Le chef de l’Etat a évoqué hier en conseil des ministres le 22e anniversaire du naufrage du bateau le Joola prévu le 26 septembre 2024 à Ziguinchor et à Dakar. Le président de la République a rappelé qu’il constitue la plus grande tragédie qu’a connue notre pays. A cet effet, le Président Diomaye a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions pour la commémoration de cet événement douloureux, de concert avec les familles des victimes.
Trois suspects du cambriolage d'une boutique à Sangalkam arrêtés
Suite au cambriolage perpétré dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024 dans une boutique de transfert d'argent à Sangalkam, le Haut-commandement de la Gendarmerie a aussitôt ouvert une enquête. Les investigations menées par la Compagnie de Rufisque, appuyée par la Section de recherches de Dakar, ont abouti à l'interpellation, ce 17 septembre vers 03 heures, de trois (03) suspects présentant des indices graves et concordants qui présument de leur participation à ce cambriolage. Selon la gendarmerie, l'enquête se poursuit. Les malfaiteurs encagoulés, à bord d'un véhicule Pick-up, armés de fusils de chasse, auraient emporté une forte somme d'argent estimée à 20 millions de francs CFA et des téléphones portables
Un militaire ouvre le feu sur un individu à Bounkiling
Un soldat de l’armée a abattu hier un individu armé qui fonçait sur lui. Selon la Dirpa, lors d'une patrouille régulière de sécurisation le 16 septembre 2024, les militaires déployés dans le secteur de Kandion Mangana ont été alertés vers 11h00, à 2 km environ du village de Diam Weli Samba Ba, dans la commune de Bounkiling, par le chef dudit village leur demandant de porter secours à des habitants menacés par un individu armé d'une machette et d'un couteau. D’après un communiqué de la Dirpa, arrivés sur les lieux, les militaires lui demandent de déposer ses armes, ce qu'il a catégoriquement refusé. Au cours des échanges visant à le raisonner, renseigne la même source, l'individu a brusquement foncé sur l'un des éléments de la patrouille. C'est dans ce contexte que ce dernier a ouvert le feu, le touchant mortellement. La Gendarmerie nationale a ouvert une enquête qui permettra d'établir les circonstances exactes de ce malheureux incident. En tout état de cause, précise la Dirpa, cet événement tragique survient dans le cadre d'une intervention visant à sécuriser les populations, dans une région où les armées sont actuellement engagées à accompagner le retour des populations dans leurs villages.
Diomaye à New York
Le chef de l’État reprend les airs. Il a annoncé en conseil des ministres hier qu’il se rendra à New York, aux Etats-Unis, du 22 au 26 septembre 2024 pour participer au sommet de l’avenir et à l’assemblée générale des Nations unies.
Directeur des Affaires religieuses
Le chef de l’Etat a tenu sa promesse faite aux chefs religieux. Le Président Bassirou Diomaye Faye a nommé hier Djim Dramé, Maître de recherches titulaire à l’Ifan, au poste de Directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe.
Le juge Souleymane Téliko nommé Directeur général du CFJ
Le magistrat Souleymane Téliko monte en flèche. Le banni du régime passé est devenu le chouchou du pouvoir actuel. Après son retour au pays, il a été promu hier Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au ministère de la Justice, en remplacement de Mademba Guèye. Dans le même sillage, la magistrate Mme Aïssé Gassama Tall est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au ministère de la Justice. Son collègue, Mor Ndiaye devient le Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels (ONRAC) au ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Malick Lamotte. Mor Ndiaye fait ainsi son come-back à l’Onrac après en avoir été chassé de manière surprenante par le ministre Ismaila Madior Fall. Il aurait refusé de se soumettre aux desiderata politiciens du garde des Sceaux. Mor Ndiaye a bonne presse auprès de ses collègues pour sa probité morale et intellectuelle.
Mouhamadou Bamba Siby promu président du Centif
L’inspecteur des Impôts et Domaines Mouhamadou Bamba Siby est nommé président de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), en remplacement de Mme Ramatoulaye Gadio Agne. Ingénieur en Génie civil, Ibrahima Tine est promu Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au ministère de la Justice, en remplacement de Mohamed Wane.
Marième Pouye Hanne nommée préfet de Guinguinéo
L’adjointe au gouverneur de la région de Kolda, chargée des Affaires administratives, Marième Pouye Hanne, a été promue Préfet du département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant. L’administrateur civil Cheikh Samb, quant à lui, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Babacar Ba.
Pastef appelle les militants à soutenir les sinistrés des inondations
Le Pastef a réagi, suite aux intempéries tombées au Sénégal ces dernières 48 heures et qui ont particulièrement causé à Touba des dégâts matériels importants, des déménagements forcés et des pertes en vies humaines. Dans ces circonstances douloureuses, le parti du Premier ministre Ousmane Sonko a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et exprime toute sa solidarité et sa compassion aux sinistrés. En outre, la formation politique a encouragé le gouvernement dans ses efforts pour secourir et assister les sinistrés, évacuer les eaux pluviales et apporter des solutions durables aux inondations. Cependant, pour régler durablement la problématique des inondations, il est impératif, selon le Pastef, de favoriser la concertation intersectorielle (eau, assainissement, urbanisme, aménagement du territoire, météo, protection civile, santé, armée, etc.), la démarche participative associant les populations et de tirer les leçons des échecs des programmes du régime précédent (audits techniques et financiers de leur exécution) pour plus d'efficacité et d'efficience dans l'atteinte de cet objectif. Enfin, le bureau politique national de Pastef a invité tous les patriotes à s'investir massivement, par humanisme et par devoir civique et militant, pour soutenir les familles impactées et renforcer les services étatiques déjà sur place.
La Dic ouvre l’enquête sur la torture de Pape Abdoulaye Touré
Le procureur de la République a donné suite à la plainte du coordonnateur du mouvement Sénégal Notre Priorité-SNP, Pape Abdoulaye Touré. Le parquet a envoyé un soi-transmis à la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour l’audition des personnes suspectes. C’estla victime Pape Abdoulaye Touré qui ouvre le bal. L’étudiant sera entendu aujourd’hui à 11h par l’enquêteur en charge du dossier. Il s’ensuivra les personnes incriminées. Pour rappel, Pape Abdoulaye Touré a été victime de tortures par des gendarmes, ditil. Il s’en est sorti avec des fractures et des traumatismes à la tête.
Le Front Social et Républicain porté sur les fonts baptismaux
Les coalitions font foison ces temps. Le Front Social et Républicain est porté sur les fonts baptismaux par des responsables de la mouvance présidentielle du régime de Macky Sall. Il s’agit de l’ancienne députée Adji Mergane Kanouté, coordinatrice de la coalition «Ensemble pour Demain», de l’ancien directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Éducation, Mouhamadou Moustapha Diagne et Magatte Ngom, Cocoordinateur de la «coalition Gor», Alassane Cissé coordinateur de la «Coalition Domou Rewmi» et l’ancienne députée du Jëf Jël, Mme Mously Diakhaté, présidente du Mouvement A3J. Le comité d’initiative tient un point de presse aujourd’hui pour décliner sa feuille route.
Un bus intercepté pour surcharge
Le ministre des Transports ne badine pas avec les surcharges des véhicules de transport en commune. Malgré les menaces du ministre El Malick Ndiaye, de conducteurs n’en ont cure. Le conducteur d’un bus en provenance de Diaobé pour Dakar l’a vérifié à ses dépens. Un des passagers a alerté sur les réseaux que le bus est surchargé parce que le chauffeur y a installé des chaises. C’est ainsi que le ministère des Transports, en collaboration avec celui des Forces armées, a saisi la gendarmerie de Gouloumbou qui a arrêté le bus. Le conducteur a été verbalisé, les passagers en surnombre sont débarqués. Le chauffeur leur a remis leurs billets. Seulement, le permis de conduire sera envoyé en commission.
Il créé un faux un compte tik tok pour escroquer ses cibles
La dame A. Diop a été victime d’usurpation d’identité. Son bourreau n’est personne d’autre que le sieur A. Sow. Celui-ci a créé un faux compte tik tok avec ses images pour escroquer ses cibles. Selon la victime âgée de 27 ans, l’usurpateur est en train d’arnaquer des gens, particulièrement une personne résidant aux USA et répondant au nom d'Amadou Sow dit Baba. Ce dernier qui se dit amoureux de la plaignante a envoyé à plusieurs reprises de l’argent à son bourreau. Ces agissements sont de nature à porter atteinte à son honneur et à sa réputation d’où sa plainte. Toutefois, elle renseigne que le sieur Amadou Sow avait promis à l’usurpateur de son identité un téléphone portable de marque IPhone qu'un livreur devait récupérer. Interrogé à deux reprises par les limiers, le mis en cause a contesté les faits. Après l’exploitation de son téléphone, il est passé aux aveux. Selon A. Sow, sa grande sœur, son acolyte, n’est pas mêlée à cette affaire. A l’en croire, au courant du mois d'avril 2024, alors que sa grande sœur Mama Sall l'avait envoyé lui faire une photocopie de sa carte d'identité biométrique, il en a profité pour acheter une carte sim qu’il a identifié avec ladite pièce. Alors l'idée lui est venue d'ouvrir un compte Tik Tok «@chantalsallo» lié au nom de la plaignante A. Diop, pour y publier en «Stories» les vidéos de cette jeune fille. Face au juge des flagrants délits de Dakar, le mis en cause a réitéré avoir pris les photos de la partie civile, sur Instagram. Il a escroqué 60 mille francs. La défense a plaidé la clémence prétextant que son client est un villageois qui a voulu jouer avec les charmes de l'internet. Le prévenu a été déclaré coupable et condamné à deux ans assorti de sursis.
Par Magaye GAYE
RAPPORT BLOOMBERG SUR LES OBLIGATIONS DU SENEGAL : IL N’Y A PAS LE FEU !
Les obligations en dollars du Sénégal ont chuté après que le Fonds monétaire international ait déclaré que la situation budgétaire du pays africain risquait de se détériorer.
Comme suite à différentes demandes reçues de plusieurs journalistes sollicitant notre modeste avis sur la position exprimée par Bloomberg sur les obligations du Sénégal et son éventuel impact sur l’économie du pays j’ai senti la nécessité de faire une réponse groupée. La voici.
Les obligations en dollars du Sénégal ont chuté après que le Fonds monétaire international ait déclaré que la situation budgétaire du pays africain risquait de se détériorer. Concrètement d’après Bloomberg, le rendement des obligations à échéance 2048 a grimpé de 14 points de base à 9,78 %. Pour rappel, une obligation représente une partie d’un emprunt émis par un État, une collectivité locale ou une entreprise. Souscrire des obligations revient à consentir un prêt à un taux d’intérêt et sur une durée (5 ans, 10 ans voire plus) connus dès le départ. Le souscripteur reçoit une rémunération annuelle, appelée coupon.
Si les taux montent comme ce que semble soutenir Bloomberg pour le Sénégal, le prix des obligations déjà émises diminue. Les investisseurs préfèrent en effet placer à des taux plus élevés et donc revendent les obligations qu’ils détiennent, ce qui pousse leur prix à la baisse. Ce n’est pas la première fois que Bloomberg annonce pour le Sénégal une baisse de ses obligations. Pour rappel, en mars 2024, sous l’ère de l’ancienne majorité, les obligations en dollars du Sénégal avaient connu une baisse de performance en raison de spéculations politiques. Ceux à échéance 2048 avaient connu une hausse significative de leur rendement à 9,93 %, plus que la hausse que vient d’annoncer Bloomberg (9,78%). Malgré cette chute des obligations en mars le Sénégal a continué d’accéder facilement aux marchés financiers aussi bien internationaux (eurobonds) que sous régionaux (emprunts obligataires et obligations assimilables du trésor (OAT) avec des taux corrects. Cette annonce de Bloomberg est pour moi un non événement pour deux raisons. D’abord, des baisses et remontées des obligations constituent des paramètres normaux sur les marchés financiers et n’empêchent pas un État de continuer sa politique d’endettement surtout pour le Sénégal qui entre dans une période d’exportation de pétrole et de gaz et qui jouit encore d’un statut respectable auprès de la communauté internationale. Ensuite, le rapport du FMI a souligné trois éléments assurément positifs pour l'économie sénégalaise à savoir une maîtrise attendue de l’inflation (1,5%), une amélioration de la balance courante (réduction du déficit à 12,7% du PIB). Sans oublier que le FMI s’est félicité des progrès réalisés par le Sénégal dans la mise en œuvre de l’ensemble des mesures recommandées par le Groupe d’action financière (GAFI) pour faciliter la sortie du pays de la «liste grise». Ce point est très important pour les investisseurs étrangers.
Maintenant, ce qui me semble important, c’est que les nouvelles autorités du Sénégal communiquent au mieux sur la situation financière réelle qu’ils ont trouvé sur place en arrivant au pouvoir. Cela pourrait rassurer les marchés en montrant les efforts qui sont en train d’être mis en œuvre notamment en ce qui concerne la réduction du train de vie de l’État, la renégociation des contrats et cette volonté d’inscrire le Sénégal dans une nouvelle ère de rigueur économique éthique et financière.
Magaye GAYE
Économiste international
Ancien Cadre de la BOAD et du FAGACE
UN BILAN POSITIF POUR LE SALON INTERNATIONAL DU LIVRE DE JEUNESSE ET POUR ENFANTS
Au-delà de l'aspect commercial, le salon a joué un rôle éducatif crucial, impliquant 16 établissements scolaires et organisant diverses activités pédagogiques
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 19/09/2024
La 1ère édition du Salon international du livre de Jeunesse et pour enfants, Dakar-Livres s’est tenue du 15 au 18 novembre 2023. Avant d’entamer la 2e édition, prévue du 20 au 24 novembre prochain, le journaliste culturel Alassane Cissé tire un bilan satisfaisant.
Au sortir d’un évènement majeur, il est nécessaire de tirer un bilan. Les organisateurs de la première édition du Salon international Dakar-livres n’ont pas dérogé à cette règle. Avant de se lancer dans la prochaine édition, ils ont présenté une documentation du bilan en chiffres et en lettres. Le coordonnateur Alassane Cissé, journaliste culturel, souligne que le Salon Dakar-Livres a réuni 150 auteurs du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Togo, de la France, de la Suisse dont 50 jeunes auteurs sénégalais (15 à 35 ans), 24 exposants (maisons d’édition) du Sénégal, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Tunisie, de la France, du Canada, 16 établissements scolaires (préscolaires, élémentaires, secondaires, supérieurs) de Dakar, de Mbour, de Tivaouane, de Thiès et de Saint-Louis, 3 500 visiteurs et participants (élèves, étudiants, familles, parents, professionnels du livre, acteurs culturels, représentants d’associations, d’organisations non gouvernementales, d’institutions étatiques et internationales, etc.).
Dakar-Livres a organisé 5 panels thématiques sur «Auteurs, éditeurs, libraires, lecteurs : Les attentes», «Les bibliothèques, espaces d’apprentissage et d’éducation», «Forum des 50 jeunes auteurs», «Cheveux noirs-cheveux blancs : dialogue intergénérationnel entre écrivains confirmés et jeunes auteurs», «L’éducation inclusive», «la lecture numérique», des cérémonies de dédicace du livre «Diambars, une école de vie» de Aly Sileymane Ly, «Merci Maman» de Sokhna Ami Mbow, etc. «A cela s’ajoutent des activités pédagogiques autour du livre, des séances de dessin, des ateliers d’écriture, des concours de lecture, des spectacles de conte, de slam, de poésie et de théâtre. Et aussi un concours de dictée initié par la Bibliothèque du Centre culturel Blaise Senghor», détaille-t-il.
Le Salon a pu décerner 4 Prix, à savoir le Prix Dakar Livres pour la littérature enfantine, décerné à Mor Mbengue dit El Hadj Leeboon, pour son ouvrage «Les Contes de El Hadj Leeboon» (Saaraba Editions), le Prix Dakar Livres pour la littérature de jeunesse à Sokhna Ami Mbow pour son livre «Merci Maman» (Baobab Edition), le Prix Batoula pour la promotion de la littérature africaine à l’écrivain-éditeur Alioune Badara Bèye, le Prix Fatou Ndiaye Sow pour la promotion d’ouvrages pour enfants à l’éditrice Antoinette Fall Corréa, fondatrice de Bibliothèque-Lecture Développement. La 2ème édition du Salon international du livre de jeunesse et pour enfants, Dakar Livres, est prévue du 20 au 24 novembre 2024.
UN RAPPORT PROUVE L’IMPORTANCE DES DONNEES CARTOGRAPHIQUES
Gestion des catastrophes naturelles, Lancé en mars 2022, le hub de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord a présenté, hier, son premier rapport.
Après 2 ans d’activités, l’équipe du hub de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord a présenté les résultats de ses interventions sur le terrain. Une occasion pour son directeur régional, Dr Ibrahima Cissé, d’expliquer l’impact de la cartographie et des données ouvertes dans la réponse aux catastrophes naturelles et dans les processus de prise de décisions.
Lancé en mars 2022, le hub de cartographie collaborative de l’Afrique de l’Ouest et du Nord a présenté, hier, son premier rapport. Une étude d’impact qui met en lumière plusieurs projets réalisés en près de deux ans, et qui est une opportunité pour les partenaires et les collaborateurs, de prendre connaissance des réalisations du hub, mais encore les procédés utilisés jusque-là. Cette rencontre a également été une occasion pour le directeur régional du hub de démontrer aux participants, l’impact de la cartographie et des données ouvertes dans la réponse aux catastrophes naturelles, mais aussi sur les communautés et les institutions. Ayant pu couvrir en deux ans, plus d’une vingtaine de pays, le directeur régional du hub, Dr Ibrahima Cissé, a expliqué qu’ils ont jusque-là mené beaucoup de projets. «Les catastrophes naturelles sont des événements complexes qui nécessitent des données pour soutenir efficacement les intervenants. Au milieu de ces tragédies, dont les pays peinent à se remettre, Open Street Map continue de prouver l’importance de la cartographie et des données ouvertes dans la réponse aux catastrophes, mais aussi dans la réponse à l’action anticipative et aux défis du développement», a-t-il dit.
C’est ainsi qu’au Sénégal, explique Dr Cissé, «on a travaillé sur un projet sur la santé, et avec les autorités compétentes, on a pu cartographier toute la région de Matam et particulièrement les structures sanitaires». Dans la sous-région également, le hub a couvert plusieurs pays, dont le Libéria, le Togo... «On a cartographié sur Morovia, les zones inondables et ces cartes ont permis aux autorités et à la Croix Rouge de pouvoir intervenir et aider les sinistrés qui sont affectés par les inondations. Idem à Lomé, au Togo, où le hub a fait un projet sur les villes durables. D’ailleurs, on a été primé par le Togo Digital Award, l’année dernière», a indiqué le Directeur régional. Au Maroc, aussi, souligne-t-il, ils ont eu à intervenir dès les premières heures du tremblement de terre. Selon lui, ils ont pu mobiliser les communautés de la région et du monde entier pour identifier les besoins urgents en matière de cartographie, afin de combler les lacunes en matière de données et d’apporter une réponse efficace.
LES RETOMBEES HUMANITAIRES DU RALLYE AÉRIEN TOULOUSE-SAINT-LOUIS
Grâce à l'Association des Ailes pour Saint-Louis du Sénégal, l'événement contribue à apporter des fournitures scolaires, du matériel médical et à former des médecins sénégalais
La 40ème édition du Rallye aérien Toulouse-Saint-Louis du Sénégal se tient du 21 septembre au 4 octobre 2024. Au-delà de la compétition, l’événement comporte aussi un volet humanitaire. D’après aerocontact.com, chaque année, en complément des initiatives individuelles, des équipages apportent aux populations locales des fournitures scolaires ou médicales et formation des médecins sénégalais, grâce à «l’Association des Ailes pour Saint-Louis du Sénégal».
La 40ème édition, la 40ème édition du Rallye aérien Toulouse-Saint-Louis du Sénégal se tient du 21 septembre au 4 octobre 2024. Selon le site aerocontact.com, tous les pilotes, de tous les pays, peuvent participer, à la condition que chaque équipage compte au moins un pilote ayant plus de 250 heures de vol. «Le samedi 21 septembre, au matin, 25 avions s’élanceront, depuis la piste de l’aérodrome de Toulouse Lasbordes, emportant 65 pilotes sur les traces des Lignes Latécoère et Aéropostale, à l’occasion du plus long et plus ancien rallye aérien au monde, créé en 1983», lit-on. Il est prévu que de 10h00 à 12h00, les avions s’aligneront en bout de piste pour décoller vers l’Espagne, direction Alicante, la première des 20 étapes à travers l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal. «La destination finale étant la ville de Saint-Louis au Sénégal, via un parcours de plus de 10 000 km qui suivra rigoureusement la route aérienne ouverte en 1918 par Pierre Georges Latécoère. Une route rendue célèbre par de grands noms comme Antoine de Saint-Exupéry, Jean Mermoz, Henri Guillaumet, pour ne citer qu’eux. Cette année sera d’ailleurs célébré le centenaire de l’arrivée sur ‘’La Ligne’’ de Jean Mermoz, en octobre 1924», ajoute le site.
Au-delà de la compétition, le Rallye comporte aussi un volet humanitaire. D’après aerocontact.com, chaque année, en complément des initiatives individuelles des équipages qui apportent aux populations locales des fournitures scolaires ou médicales, des opérations humanitaires d’envergure se font grâce aux contacts noués depuis des années par le Rallye. Grâce à «l’association des Ailes pour Saint-Louis du Sénégal», un partenariat a été noué entre l’hôpital de Saint-Louis et l’IuctOncopôle de Toulouse, qui permet à des médecins et infirmiers toulousains de se rendre chaque année au Sénégal pour former leurs confrères sur place, tandis que des médecins sénégalais sont accueillis en retour à Toulouse pour parfaire leur formation. «En parallèle, depuis 2013, ce sont plus de 35 tonnes d’équipement médical qui ont été acheminées au Sénégal, soit par les avions du Rallye, soit par des avions livrés par Airbus à Air Sénégal, soit par des containers maritimes».
KEEMTAAN Gi - METTRE FIN AU CIRQUE
Allez, c’est parti ! Le 17 novembre, c’est déjà maintenant. L’Assemblée nationale qui sortira de ces consultations devra incarner la vraie rupture. Il s’agira impérieusement de revenir aux fondamentaux qui avaient cours avant que Père Wade ne vienne tout brouiller. Quant à l’ex-Chef, il avait perfidement réussi la clochardisation de cette institution en envoyant y siéger des individus qui n’auraient jamais dû y mettre les pieds. Des députés d’une sidérante vacuité intellectuelle en plus de leur manque de tenue et de retenue. Des mégères aux comportements dignes de vieilles catins des faubourgs de Paris — ou, plus simplement, de nos bornes-fontaines — y faisaient le spectacle. Le Parlement qui a été dissous, il y a quelques jours, était affligeant par la qualité de ses membres. Des personnages du genre d’une Coura Macky avaient réussi à en faire une sorte de basse-cour avec des disputes de femmes au puits voire des attaques en dessous de la ceinture. Sa dissolution était devenue une exigence de salubrité publique. Cette Assemblée procédait de la volonté de l’ex-Chef qui choisissait lui-même « ses » députés qui lui devaient respect et obéissance en plus de voter sans récriminations ni murmures ses lois les plus scélérates. Une Chambre d’enregistrement à la majorité mécanique dont le président a été installé sous forte protection de la gendarmerie. Un président choisi également pour sa docilité et servilité à la famille de celle qui était considérée comme la vice-présidente de la République. Le 17 novembre prochain, les députés élus devront être des hommes et femmes détachés de la servitude du Prince pour être de vrais représentants d’un peuple souvent dégoûté par le comportement peu digne de ceux qui étaient censés le représenter. Il faudra à la 15ème législature des femmes et hommes rompus à la tâche et qui pourront lire et décortiquer les textes de lois et autres documents budgétaires pour ne pas voter aveuglement tout ce qu’on leur présentera. Au soir du 17 novembre, il faudra surtout mettre fin au verbiage stérile de néo-opposants sans aucune consistance électorale et qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, pérorant sur tous les sujets en dévoilant leur indigence intellectuelle. Bref que les électeurs fassent en sorte que ceux qui se donnent le droit de l’ouvrir à tout propos sans disposer d’un quelconque poids électoral la ferment définitivement ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
SORTIE DE SERIGNE MOUSTAPHA SY OBJECTION SUR FEU PR WADE ?
Lors du Gamou de Tivaouane, le guide religieux des Moustarchidines Serigne Moustapha Sy a fait une conférence aux allures d’un sermon politique pour tenter de solder ses comptes avec le Premier ministre Ousmane Sonko. Evidemment pour réclamer sa part du gâteau « Pastef » alors qu’il n’avait pas soutenu la coalition Diomaye-Président lors de la présidentielle 2024. Mieux, Serigne-Bi n’a jamais cru à la victoire de Bassirou Diomaye Faye. Comme la plupart des guides religieux d’ailleurs. Ni en chapelet, ni en rêve ! Poursuivant, Serigne Moustapha Sy a déclaré ceci : « Lorsque Ousmane Sonko était tombé dans le coma puis évacué à l’hôpital Principal, j’ai aussitôt téléphoné à mon talibé Pr Babacar Wade, le médecin-chef, pour lui demander de veiller sur sa sécurité. Pour mieux le protéger, Pr Wade avait même décidé de ne plus rentrer chez lui. Car j’avais des informations que le régime voulait le liquider. De même que Pape Allé Niang…» a déclaré Serigne Moustapha Sy avec certitude devant des milliers de talibés. Pour devoir de vérité, « Le Témoin » quotidien fait une objection : Serigne-Bi a dû oublier que le Médecin-général Boubacar Wade — qui n’était pas médecin-chef mais directeur de l’hôpital Principal de Dakar — est décédé le dimanche 30 août 2020. C’est-à-dire trois (03) ans avant l’arrestation suivie de l’internement de l’opposant Ousmane Sonko dans ce même hôpital Principal de Dakar. C’était le 28 juillet 2023. Mieux, l’ancien directeur de l’Hôpital Principal Professeur Boubacar Wade avait pris sa retraite bien avant l’arrestation d’Ousmane Sonko. « Le Témoin » se demande alors si Serigne-Bi Moustapha Sy n’aurait pas vu dans ses rêves spirituels un autre…Professeur Wade. EUSKEY! LEGISLATIVES BASSIROU DIOMAYE APPELLE A DE LARGES CONCERTATIONS
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a informé le Conseil avoir pris deux décrets portant convocation du corps électoral et répartition dessièges des députés à élire au scrutin majoritaire départemental. Ainsi, il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions afin d’assurer la bonne tenue du scrutin pour les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger. Sur ce, le président de la République a invité le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge des élections, à engager des concertations avec la Commission électorale nationale autonome (CENA), les acteurs politiques et les organisations impliquées afin de partager toutes les informations techniques, administratives et financières relatives aux élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre 2024, informe le communiqué du Conseil des Ministres. Enfin, le chef de l’Etat a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public pour préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et de déroulement de la campagne électorale. A propos de ces élections législatives, Le Témoin a appris que la date limite de dépôt des listes est fixée au 29 de ce mois de septembre. C’est dire que les partis et coalitions n’auront guère de temps pour les confectionner !
LE JUGE SOULEYMANE TELIKO NOMME DG DU CENTRE DE FORMATION JUDICIAIRE
Selon le communiqué du Conseil des Ministres de ce mercredi 18 septembre 2024, Monsieur Souleymane TELIKO, Magistrat, matricule de solde n°516 912/Z, est nommé Directeur général du Centre de Formation judiciaire (CFJ) au Ministère de la Justice. Il remplace à ce poste Monsieur Mademba GUEYE, appelé à d’autres fonctions, informe le document. Un autre magistrat Madame Aïssé Gassama TALL est nommée Directeur général de la Protection judiciaire et sociale au Ministère de la Justice, poste vacant. Autres nominations. Monsieur Ibrahima TINE, Ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur des Constructions des Palais de Justice et autres édifices au Ministère de la Justice, en remplacement de Monsieur Mohamed WANE. Madame Marième Pouye ANNE, Administrateur civil, précédemment adjoint au Gouverneur de la Région de Kolda, chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Guinguinéo, région de Kaolack, poste vacant. Monsieur Cheikh SAMB, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité, en remplacement de Monsieur Babacar BA, appelé à d’autres fonctions. La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) a un nouveau patron. Il s’agit de Mouhamadou Bamba Sidy, Inspecteur des impôts et domaines de classe exceptionnelle nommé président de la CENTIF. Il remplace à ce poste Madame Ramatoulaye Gadio Agne. Enfin Monsieur Djim DRAME, maître de recherches titulaire à l’IFAN, est nommé directeur des Affairesreligieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe.
NOMINATION MOR NDIAYE REMPLACE MALICK LAMOTTE ET RETROUVE SON POSTE DE DG DE L’ONRAC
Restons avec les nominations du Conseil des ministres de ce mercredi 18 septembre pour s’arrêter à une décision qui rassemble fort à du « Jubanti ». En effet le magistrat Mor NDIAYE nommé Directeur général de l’Office national de Recouvrement des Avoirs criminels(ONRAC) au Ministère de la Justice en remplacement de Monsieur Malick LAMOTTE, fait un retour à son fauteuil. Il remplace son remplaçant. Mor Ndiaye, qui occupait cette fonction, aurait été limogé en cours de mandat à la surprise générale par l’ancien président de la République Macky Sall en juillet 2023. Ce alors que le brillant magistrat Mor Ndiaye était en train de faire un excellent travail à la tête de cet office qu’il avait créé à partir de rien avant de le rendre opérationnel et très efficace. C’est en violation flagrante de l’art 8 de l’Onrac qui indique que le directeur général de l’Office est nommé pour un mandat unique de 6 ans non renouvelable que l’ancien président de la République avait limogé Mor Ndiaye. Nommé en 2021, il devait terminer son mandat en 2027. A la suite de magouilles au sein du ministère de la Justice, il avait été écarté injustement alors qu’il lui restait encore près de quatre ans à faire à la tête de l’ONRAC. Il vient de bénéficier de l’effet « Jubanti » grâce au président de la République, au Premier ministre et au ministre de la Justice. Car, pour le cas de Mor Ndiaye, c’est une injustice flagrante qui vient d’être réparée !
LEGISLATIVES LA DGE RAPPELLE LES REGLES DU JEU AUX PARTIS ET COALITIONS
Le Directeur général des élections a tenu à rappeler les règles du jeu aux partis politiques légalement constitués, aux coalitions de partis politiques légalement constituées et aux entités regroupant des personnes indépendantes. En application de la décision du Conseil constitutionnel n° 2/C/2024 du 10 juillet 2024 et conformément aux dispositions des articles L.37 alinéa 6, L.175 alinéa 2 du Code électoral et des articles 4, 5 et 6 du décret n° 2024-1981 du 13 septembre 2024, il informe que pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 : « les dispositions du Code électoral relatives au parrainage ne sont pas applicables. Aussi, rappelle la DGE, le montant de la caution aux dernières élections législatives est maintenu ainsi que l’adoption du fichier de la dernière élection, base de l’organisation des élections législatives anticipées. La répartition des sièges au scrutin majoritaire départemental appliquée lors des élections législatives du 31 juillet 2022, aussi, reste maintenue ».
LEGISLATIVES LE PDS INSTALLE SES COMITES ELECTORAUX AU PLUS TARD LE DIMANCHE 22 SEPTEMBRE
C’est le branle-bas au sein des états-majors politiques pour ne pas rater le virage des législatives de novembre 2024. C’est dans ce cadre que le Parti démocratique sénégalais (Pds) va mettre en place ses comités électoraux au plus tard le dimanche 22 septembre. En attendant d’apprécier s’il va aller en coalition parce que les Libéraux se disent ouverts à toutes les alliances conformes à ses objectifs, le PDS monte ses comités électoraux dont la principale mission, souligne le SG Me Abdoulaye Wade dans une circulaire, est la prise en charge de toutes les opérations électorales au niveau de la commune ou du département. Outre les délégués communaux, chaque comité électoral aura comme membre de droit les députés, le Président et les vice-présidents du Conseil départemental et les maires ainsi que leurs adjoints.
SINISTRES DE TOUBA : SERIGNE MOUNTAKHA MBACKE OFFRE 200 MILLIONS DE FRS
Face aux inondations qui ont durement frappé la ville sainte de Touba, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a mobilisé une aide financière de 200 millions FCFA pour venir en aide aux victimes. Cette annonce a été faite ce mercredi par son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, lors d’une déclaration publique. En plus de cette contribution, le Khalife a lancé un appel à toutes les bonnes volontés, les exhortant à faire preuve de solidarité et de soutien envers les sinistrés de la cité religieuse. Dans un geste de générosité, Serigne Mountakha Mbacké a également annoncé qu’il entreprendra la construction gratuite de maisons pour les familles touchées par ces intempéries. Ce geste témoigne de l’engagement du khalife général des mourides à soutenir la communauté dans ces moments de difficulté, en plaçant l’entraide et la fraternité au cœur de l’action humanitaire. Face à la presse, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le chef religieux de Guédé a précisé qu’il s’agit d’un premier geste. La gestion de ce fonds destiné aux familles nécessiteuses a été confiée à l’association Touba Ca Kanam, au dahira Hizbut Tarquiyah et à la commune de Touba.
TOUBA 03 MORTS DESORMAIS … SANGUE TALL ELECTROCUTE
La pluie n’a décidément pas fini de causer des malheurs aux populations de Touba. Un jeune est décédé hier suite à une électrocution. Sangue Tall, habitait le quartier Keur Niang. De bonne volonté, il était en train de venir en aide à des sinistrés. S. Tall est mort par électrocution au moment où il tentait de pomper les eaux pluviales. « Il était en train de manipuler l’appareil. Malheureusement, il a reçu une décharge électrique», confie le témoin Maka Thiamà Seneweb. Malgré les tentatives de secours, Sangue Tall a fini par rendre l’âme. Son corps sans vie a été déposé à la morgue de la localité.
LES LIONCEAUX ATTAQUENT LE DERBY DECISIF
L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans affronte ce jeudi 19 septembre au stade Samuel Do de Monrovia, la Gambie pour le compte de la deuxième journée.
L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans affronte ce jeudi 19 septembre au stade Samuel Do de Monrovia, la Gambie pour le compte de la deuxième journée. Une victoire dans ce derby permettrait aux Lionceaux de valider leur place en demi-finale du tournoi. Mais aussi de bien se projeter vers la finale qualificative pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations U20.
L ’équipe du Sénégal U20 dispute ce jeudi 19 septembre au Stade Samuel Kanyon Do de Monrovia (Libéria), la Gambie. Ce sera pour le compte de la dernière journée du groupe B du tournoi U20 masculin de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA), Zone A.
Après une belle entame et un probant succès devant le Mali, les Lionceaux ont déjà pris une bonne option. Cette victoire leur permet de se mettre déjà à l’abri dans un groupe B finalement réduit à trois équipes après le retrait de la Mauritanie. En direction du derby contre les Scorpions, finalistes malheureux du dernier tournoi, le sélectionneur Serigne Saliou estime que ses joueurs seront concentrés et aborderont la rencontre avec la même détermination que contre le Mali. « Le nombre de match est extrêmement important sur le plan pour les jeunes qui doivent progresser. Ce sont ces matchs qui font qu’ils seront prêts demain (ce jeudi, Ndlr) pour le haut niveau. Si on avait commencé par une défaite, c’aurait été un inconvénient. On remercie Dieu de nous avoir donner la victoire. Il faut désormais se concentrer sur le deuxième match avec la même détermination. C’est un match qui nous permettra de se qualifier », a-t-il indiqué.
A Serigne Fallou Diouf, Abdourahmane Dia et compagnie de faire le job. En plus de la défense du titre régional pour le Sénégal, le tournoi du Libéria sert également de qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations des 20 ans et moins, prévue de 2025. Les 2 finalistes décrocheront leur place pour la prochaine CAN U20, un objectif primordial pour les Lionceaux actuels détenteurs du trophée continental.