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13 septembre 2025
FAMA BACHIR BA VEUT INCARNER L’IMAGE D’UN DEPUTE MODELE
Son rêve de devenir députée s’est réalisé le 17 novembre dernier. Fama Bachir Ba, élue sur la liste nationale de Pastef (8e position) fait donc partie des novices qui font leur entrée à l’Hémicycle.
Son rêve de devenir députée s’est réalisé le 17 novembre dernier. Fama Bachir Ba, élue sur la liste nationale de Pastef (8e position) fait donc partie des novices qui font leur entrée à l’Hémicycle. Un mandat de parlementaire qui ressemble à un saut dans l’inconnu, mais que cette professeur d’Anglais et diplômée en Ingénierie du Développement local à l’université Gaston Berger (Ugb) compte mener à bout la mission qui lui a été confiée par le peuple avec beaucoup de cœur et avec toute la passion qui l’anime.
Elle fait partie des députés de la 15e législature. Mais Fama Bachir Ba qui est entrée en politique pour faire bouger les choses, ne compte pas être une simple spectatrice reléguée au rang de béni-oui-oui. Elle veut s’impliquer pleinement et incarner l’image d’un député modèle, à l’écoute de ses concitoyens et déterminé à agir pour leur bien-être ; un député qui agit avec intégrité, loyauté, honnêteté et transparence. Son destin politique s’est écrit en 2017, quand elle a été charmée par le discours de Ousmane Sonko, sa promesse de rupture. Mais le déclic a été provoqué par le meurtre de Mariama Sagna, une militante de Pastef tuée en octobre 2018 après le meeting de son leader à Keur Massar. Cet acte barbare a réveillé le monstre qui sommeillait en elle. Parce que Fama n’aime pas l’injustice. « Avec ce meurtre et toutes les injustices subies par Ousmane Sonko qui a traversé les chemins les plus terribles de l’acharnement, de la persécution et de la privation, je me suis dit que le temps de s’engager avait sonné », indique-t-elle. Soutenue par ses amis, elle saute finalement le pas. Depuis lors, Fama Bachir Ba, forte de convictions, a su, sans faire trop de bruits, tracer une trajectoire politique tout en restant fidèle aux valeurs qui l’ont guidée et qui lui ont été transmises par sa famille.
Diplômée en Ingénierie du Développement local à l’Université Gaston Berger (Ugb) et doctorante en sociologie, Fama Bachir Ba, Professeur d’anglais, a une ascendance politique : même si elle est lointaine. Sa grand-mère maternelle, militante au Pds, était très impliquée dans la sphère politique. Elle sollicitait souvent ses services pour enregistrer les noms des membres de leur comité, mais Fama Bachir Ba n’a jamais été emballée par leur méthode de faire la politique. Mais aujourd’hui, le virus s’est entièrement emparé de son esprit et de son cœur. À Saint-Louis, cette militante de la première heure du Pastef à Saint-Louis prend part à toutes les luttes, à tous les combats pour l’implantation de sa formation dans le département, grâce à une politique de proximité qui porte ses fruits. « Notre première cellule, nous l’avons installée en 2018, à Ngallèlle. Un de mes élèves en était le coordinateur de cette première cellule parce qu’on avait peur parce qu’on nous disait que les enseignants ne devaient pas faire de la politique », renseigne-t-elle.
Secrétaire générale du Mouvement Jiguen Pastef (Mojip) de Saint-Louis et adjointe du Mouvement national des Enseignants patriotiques (Monep) organisait des vacances citoyennes avec les élèves et une synthèse de philosophie qui mobilisait entre 500 et 800 élèves.
« Avec le Monep on réalisait beaucoup d’activités citoyennes. Quand Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont vu les images de nos actions, ils ont été séduits par mon engagement et m’ont intégré dans le bureau politique national comme vice-coordonnatrice du Mouvement national des Enseignants patriotiques (Monep) », informe la nouvelle parlementaire.
Une nomination qui lui a permis de sortir de l’ombre et de mettre davantage son engagement et son dévouement au service du parti.
Femme de conviction, son entrée en politique marque un tournant dans sa vie déjà assez remplie. Son engagement au sein du Monep lui a offert un espace de liberté et de sérénité qu’elle apprécie particulièrement, tout en lui permettant de porter haut et fort les valeurs humanistes et patriotiques qui lui sont chères.
Investie en huitième position sur la liste nationale, cette doctorante en sociologie qui vient de terminer une formation en diplomatie en relations internationales en Chine, concrétise son rêve. Celui d’endosser la fonction de députée pour servir sa patrie et accompagner le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko dans leur ambition de faire du pays un Sénégal plus juste, plus prospère, plus souveraine et ancrée dans des valeurs fortes. « Je suis élue députée du peuple, donc je serai là pour l’intérêt général et non pour l’intérêt personnel. Notre combat est de veiller à ce que le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko puissent dérouler convenablement leurs projets et programmes sans être bloqués et pour un Sénégal meilleur », relève Fama Bachir Ba.
Selon la parlementaire, le peuple mérite une Assemblée nationale de rupture avec des élus à la hauteur de la lourde responsabilité qui leur incombe et aptes à remplir en conscience les devoirs de leur charge. Et à son avis, tous les parlementaires, anciens comme novices, doivent travailler pour l’intérêt de tous les Sénégalais et promouvoir une meilleure culture du dialogue pour permettre à notre pays d’être encore plus apte à poursuivre son processus de développement et à relever les innombrables défis.
Si voter des projets de loi et contrôler l’action du gouvernement peuvent changer concrètement le quotidien des Sénégalais, Fama Bachir Ba est prête à en faire son cheval de bataille pour contribuer à bâtir un avenir meilleur pour chacun et pour tous les Sénégalais.
HABIB BEYE COCHE TOUTES LES CASES POUR ETRE SELECTIONNEUR NATIONAL
Yoro Mangara suit Habib Beye depuis plusieurs années, d’abord en tant que joueur, puis consultant, avant de le voir devenir entraîneur. Le journaliste sénégalais revient sur les choix qui s’offrent à l’ancien coach du Red Star
Yoro Mangara suit Habib Beye depuis plusieurs années, d’abord en tant que joueur, puis consultant, avant de le voir devenir entraîneur. Le journaliste sénégalais revient sur les choix qui s’offrent à l’ancien coach du Red Star afin de retrouver un banc de touche.
Champion de National (3e division française) lors de la saison 2023-2024 avec le Red Star, Habib Beye avait finalement décidé de démissionner pour viser plus haut. La perspective d’entraîner en Ligue 2 étant sans doute pas à la hauteur de ses ambitions, lui qui visait un banc de Ligue 1 pour faire ses gammes. Mais aujourd’hui, en décembre 2024, le technicien sénégalais n’a toujours pas trouvé de banc. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir eu des sollicitations. Plusieurs écuries de l’élite l’ont en effet sondé. Cependant, pour Yoro Mangara, journaliste et consultant sportif, il pense que l’ancien capitaine de Marseille veut considérer toutes les options avant de se lancer.
« Arriver sur un banc, c’est une question de timing. C’est vrai qu’il a été sollicité par certains clubs, et c’est lui-même qui a décliné. Il y a certains clubs où il a passé des entretiens, comme récemment à Rennes, et malheureusement, c’est Sampaoli qui arrive à la dernière minute. Pourquoi ? Je ne sais pas ! Mais c’est vrai qu’il y a beaucoup de clubs qui ont voulu qu’il travaille avec eux. Pour certains, c’est Habib qui ne voulait pas. Pour d’autres, peut-être que le moment n’est pas venu pour lui de s’asseoir sur les bancs de ces clubs-là. C’est ça aussi, le football, il faut l’accepter », assure-t-il.
Toujours selon lui, Habib Beye a peut-être quitté le Red Star par ambition, car après avoir récupéré le club en milieu de tableau en octobre 2021, il a réussi à maintenir l’équipe à l’issue de la saison. Ensuite, la saison suivante, il a failli réussir la montée, chose qui sera finalement possible en 2023-2024, avec à la clé le titre de champion du National. Après de tels états de service, il lui fallait donc chercher un challenge plus attrayant.
Les Lions, une option ?
Justement, côté défi, beaucoup d’observateurs voient en Habib Beye un bon profil pour remplacer Aliou Cissé. Ce dernier a quitté son poste il y a quelques semaines. Pape Thiaw a alors pris les rênes en intérim, remportant les 4 rencontres qu’il a dirigées. L’ancien joueur de Newcastle part pourtant avec les faveurs de plusieurs pronostics. De là à le considérer comme le choix idéal ? « Idéal, je ne sais pas, mais est-ce qu’il a les épaules ? Oui », lance directement Yoro Mangara, avant de clarifier sa pensée.
« C’est quelqu’un que je connais. J’ai cheminé avec lui pendant presque dix ans à Radiofoot (une émission sur RFI), et avant, je le connaissais parce qu’il a été international sénégalais. C’est quelqu’un qui connaît la Tanière, il a joué avec les Lions, a fait une finale de CAN et un quart de finale de Coupe du monde (2002). Il a joué au haut niveau à Marseille, Newcastle, il a entraîné, a fait les médias, il a commenté des matchs de Ligue des champions… Il connaît le football à la fois de l’intérieur et de l’extérieur. Donc il coche toutes les cases. Mais est-ce qu’il sera choisi ? Je ne sais pas, mais il coche toutes les cases pour être sélectionneur national. Après, est-ce que ça fait partie de ses lignes de conduite ? Je ne sais pas non plus, car c’est lui qui décide de ce qu’il veut faire. Je ne sais si aujourd’hui il veut prendre les rênes de la sélection sénégalaise », souligne-t-il.
Habib Beye pourrait donc avoir plusieurs choix sur la table concernant son avenir. Mais Yoro Mangara ne s’en fait pas pour lui, puisqu’il affirme que le technicien a largement la capacité de prendre la bonne décision. « Je ne peux pas être aussi prétentieux pour lui donner des conseils. Il connaît mieux que moi le milieu dans lequel il évolue. C’est quelqu’un pour qui j’ai énormément de respect, c’est quelqu’un avec qui j’ai travaillé, mais je n’ai pas de conseils à lui donner. Il sait mieux que moi ce qu’il veut faire, il est bien entouré. Il a des conseillers, des gens avec qui il travaille, qui pourraient lui dire ‘écoute, le meilleur chemin, il est par là, où il est de l’autre côté’. Ce ne sera pas ma modeste personne qui va lui dire ‘Habib, viens, je te montre le chemin’. Le chemin, il le connaît », conclut le consultant de RFI.
VERS LA MISE SUR PIED D’UN CADRE DE CONCERTATION SUR L'EXPLOITATION DU GAZ À SAINT-LOUIS
Selon Al Hassan Sall, ce cadre impliquera l’ensemble des acteurs concernés afin d’apporter des contributions et faire en sorte que l’exploitation du gaz à Saint-Louis se déroule sans « animosité » ni « anicroches »
Le gouverneur de la région de Saint-Louis a annoncé jeudi qu’un cadre de concertation sur l’exploitation du gaz à Saint-Louis et son impact sur la pêche sera mis en place dans la région nord. Selon Al Hassan Sall, ce cadre impliquera l’ensemble des acteurs concernés afin d’apporter des contributions et faire en sorte que l’exploitation du gaz à Saint-Louis se déroule sans « animosité » ni « anicroches ».
S’exprimant en marge de la 3e session du dialogue structuré entre l’Union européenne et la société civile tenue à Saint-Louis, le gouverneur a annoncé que de fortes décisions avaient été prises après la visite du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines aux pêcheurs de Saint-Louis. « Des décisions synthétisées dans un document qui nous est parvenu, et nous veillerons à ce que tous les engagements pris soient respectés, pour le bien des différents secteurs, mais surtout pour celui des pêcheurs », a déclaré Al Hassan Sall.
Le gouverneur de Saint-Louis a souligné que l’exploitation du gaz est irréversible, car l’option de l’État du Sénégal est d’aller vers une exploitation des ressources naturelles, particulièrement le gaz. Il appelle à une synergie des actions de toutes les parties prenantes pour que les effets de cette exploitation sur la pêche soient minimisés. Il a exprimé son attente de propositions fortes allant dans ce sens de la part des acteurs.
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LAMINE NIANG REAFFIRME SON AMBITION DE FAIRE RAYONNER LE SOLEIL
Lamine Niang, Directeur général de la SSPP Le Soleil, a pris part aux débats lors du salon Presse et Médias au Futur (3 et 4 décembre) à Paris. Il a réaffirmé son ambition de faire rayonner Le Soleil..
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 6 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Les Echos, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, l'EnQuête, L'Observateur, Le Quotidien, L'As Quotidien, Libération
NDIAKHATE, L’USINE DE RECYCLAGE DE BATTERIES AU PLOMB DANS LE VISEUR DES AUTORITÉS
Lors d’une rencontre de restitution, jeudi, Oumar Diallo, coordinateur des programmes et du plaidoyer au CRADESC, a souligné l’urgence de la situation et insisté sur la responsabilité de l’État dans ce dossier.
Le combat contre l'usine de recyclage de plomb Ganesha à Ndiakhate, dans la commune de Pout (Thiès), est loin d’être terminé. Depuis son installation, l’usine a causé de graves préjudices à l’environnement et à la santé des populations locales, selon les témoignages des habitants. Jeudi 5 décembre, lors d’une rencontre de restitution à Pout, Oumar Diallo, coordinateur des programmes et du plaidoyer au Centre de recherche et d’action pour les droits économiques, sociaux et culturels (CRADESC), a insisté sur l’importance de la responsabilité de l’État dans cette affaire, soulignant que l’urgence de la situation impose des actions immédiates.
Depuis plusieurs mois, le collectif des agriculteurs de Diender et de Pout, soutenu par le CRADESC, se bat pour la délocalisation ou la fermeture de l’usine. Ils ont rencontré le ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, qui a fait des promesses importantes, notamment celle de se rendre sur place pour évaluer la situation. Les populations de Ndiakhate et des environs souffrent de nombreux maux. Selon Diallo, l’exploitation du plomb a des conséquences graves sur la santé publique, particulièrement pour les enfants, les femmes et les animaux, affectés par des maladies pulmonaires et d'autres pathologies graves. « Le plomb a des effets meurtriers, et l'État a l’obligation d’agir pour protéger ses citoyens », a-t-il affirmé.
Les habitants de Ndiakhate et des villages voisins dénoncent la dégradation de leurs conditions de vie. Des maladies rares, telles que des cas fréquents d'avortements spontanés et de tuberculose, se multiplient. Les enfants sont particulièrement vulnérables, avec une augmentation des maladies respiratoires et des cancers. L’environnement agricole, « traditionnellement florissant dans cette zone, est désormais gravement touché », selon Ibrahima Ngom, chargé de recherche en contentieux et justiciabilité au CRADESC.
Depuis 2019, la production agricole a chuté, et les élevages, en particulier ceux de volailles, souffrent des effets de la pollution. Mouhamadou Mansour Ciss, membre du collectif pour la fermeture de l’usine de recyclage de batteries, détaille les impacts environnementaux, précisant que les poulaillers « ne survivent pas plus de 20 jours en raison de la contamination par le plomb ».
Malgré ces constats alarmants, les autorités sénégalaises, à travers le ministère de l’Environnement, ont pris des mesures, mais la situation reste insatisfaisante pour les populations locales. Une mission d’évaluation avait initialement suspendu l’activité de l’usine, mais une autorisation de trois mois avait ensuite été accordée, permettant à l'usine de poursuivre ses activités. Mamadou Salif Sané, enseignant-chercheur et chargé de programme au CRADESC, dénonce les irrégularités dans l’autorisation donnée à l’usine, qui « n’a pas respecté les normes environnementales de base ». Il rappelle que l’usine est implantée à seulement quelques mètres des habitations et cours d’eau ce qui constitue un danger pour l’écosystème local, notamment pour l’agriculture et la biodiversité.
Les défenseurs de la cause des populations de Ndiakhaté continuent de lutter, avec l'espoir que l'engagement pris par le ministre lors de leur rencontre d’octobre dernier soit tenu. Le ministre avait promis de visiter le site et d'entendre les plaintes des habitants. Selon Mouhamadou Mansour Ciss, cette rencontre avec le ministre à Dakar a marqué un tournant, car il n’avait pas été facile d’obtenir une audience avec les autorités sous l’ancien régime. Le ministre s’est engagé à prendre des « mesures concrètes » après son inspection, bien que l'attente des populations soit désormais longue.
Le CRADESC, dans sa stratégie de plaidoyer, continue de sensibiliser l’opinion publique et les autorités pour accélérer la prise de décision. « Les journalistes jouent un rôle essentiel dans ce combat », a insisté Oumar Diallo. L'objectif est de maintenir la pression, de relayer l'information et de faire en sorte que cette situation ne se répète pas ailleurs au Sénégal. « Nous avons bon espoir que la souffrance des populations sera entendue et que des solutions seront mises en œuvre rapidement », conclut-il.
UNE MALADIE MYSTÉRIEUSE FAIT DES DIZAINES DE MORTS EN RDC
Le phénomène décrit par les autorités sanitaires comme "un événement de santé publique inconnu" est pour l'instant localisé dans la région de Panzi, à quelque 700 km au sud-est de Kinshasa. Les premiers cas ont été détectés fin octobre.
La République démocratique du Congo (RDC) est en "alerte maximale" après la détection d'une mystérieuse maladie qui a déjà fait des dizaines de morts en un peu plus d'un mois selon les dernières estimations, a déclaré jeudi le ministre de la Santé.
"Nous sommes en alerte maximale, nous considérons que c'est un niveau d'épidémie que nous devons surveiller", a souligné le ministre de la Santé Samuel-Roger Kamba lors d'une conférence de presse dans la capitale Kinshasa. Le phénomène décrit par les autorités sanitaires comme "un événement de santé publique inconnu" est pour l'instant localisé dans la région de Panzi, à quelque 700 km au sud-est de Kinshasa. Les premiers cas ont été détectés fin octobre.
"Dans les centres de santé, on a comptabilisé 27 décès. Et avec l'évaluation menée par le médecin chef de zone dans la communauté, on signale aussi 44 décès", a précisé le ministre, ajoutant toutefois que sur ces derniers, "nous ne pouvons pas dire que c'est d'emblée lié au phénomène car il y a d'autres causes possibles".
Dans la région reculée difficilement accessible par une route peu praticable et où les infrastructures sanitaires sont quasi inexistantes, la population vit dans une précarité généralisée, souffrant d'un manque d'accès à l'eau potable et aux médicaments. Le taux de malnutrition de 61%, notamment des enfants, est parmi les plus élevés du pays, a souligné M. Kamba, rappelant que la région a déjà connu il y a deux ans une grave épidémie de fièvre typhoïde.
Selon les premières données disponibles, la mystérieuse maladie touche particulièrement les plus jeunes, 40% des cas concernant des enfants de moins de cinq ans. Les symptômes sont proches de ceux d'une grippe: fièvre, toux et maux de tête. Est-ce une grippe saisonnière qui frappe plus durement une population fragile ? S'agit-il d'un nouveau virus ? Les spécialistes ont déjà écarté l'hypothèse du covid mais ont déjà conclu qu'il s'agit d'une maladie affectant le système respiratoire. Des épidémiologistes ont été envoyés sur place pour réaliser des prélèvements.
Parmi les 27 décès survenus en centres de soins, 17 personnes ont succombé après être tombées en détresse respiratoire, a précisé le ministre. Dix sont mortes par manque de transfusion en état d'anémie sévère. La RDC a déjà été frappée de plein fouet au cours des derniers mois par le virus du mpox avec plus de 1.000 décès. Le pays parmi les plus pauvres de la planète a récemment vu le nombre de cas de cette maladie – anciennement appelée la variole du singe – légèrement diminuer.
HANDICAP ET MOBILITÉ, DAKAR DEM DIKK S’ENGAGE POUR UNE SOCIÉTÉ PLUS INCLUSIVE
"Notre nouvelle flotte de bus, récemment acquise, intègre des aménagements spécifiquement conçus pour faciliter l'accès et le confort des personnes à mobilité réduite", a déclaré Assane Mbengue.
iGFM - (Dakar) Cette semaine a été célébrée la journée internationale des personnes handicapées. Dakar Dem Dik s’est joint à cette importante initiative.
Pour son directeur général, Assane Mbengue, cette célébration n'est pas une simple tradition pour son entreprise. Celle-ci «symbolise notre détermination collective à construire une société plus inclusive, plus équitable, où chaque citoyen, quelle que soit sa condition, peut exercer pleinement ses droits et participer activement à la vie de notre nation», dit-il.
Dans son discours, il a expliqué que l’engagement de Dakar Dem Dikk en faveur des personnes handicapées se traduit par des actions concrètes et mesurables, puisqu’aujourd'hui, plus de 1600 personnes en situation de handicap bénéficient gratuitement des services de l’entreprise.
«Notre nouvelle flotte de bus, récemment acquise, intègre des aménagements spécifiquement conçus pour faciliter l'accès et le confort des personnes à mobilité réduite. Je suis particulièrement fier de notre partenariat durable avec le Centre Talibou Dabo dont nous assurons gratuitement l'entretien du bus de transport scolaire», ajoute-t-il.
Assane Mbengue a aussi souligné que chaque détenteur de la carte d'égalité des chances dispose d'un abonnement annuel gratuit. Une mesure maintenue sous sa direction, «car elle participe concrètement à l'égalité des chances», dit-il. De plus, son entreprise a tenu à inclure les personnes handicapées dans sa politique de recrutement.
Pour Assane Mbengue, cette vision s'inscrit parfaitement dans l'Agenda National de Transformation Sénégal 2050, qui, dans son troisième axe stratégique, place le Capital Humain et la Justice sociale au cœur de ses priorités et du Projet. Il s’est donc engagé à faire de Dakar Dem Dikk un modèle d'inclusion et d'équité sociale : «Je prends, devant vous, chère assistance, le serment de continuer à faire de Dakar Dem Dikk un modèle d'inclusion et d'équité sociale car notre réussite ne se mesure pas uniquement en termes de performance économique. Elle se mesure, aussi et surtout, à notre capacité à servir tous les citoyens, sans exception.
LE PALAIS DES CONGRÈS RESTITUÉ À LA MAIRIE DE THIÈS
Après deux ans de conflit foncier, l’Université Iba Der Thiam de Thiès et la mairie de la ville ont enfin trouvé un terrain d’entente. Au cœur de ce litige se trouvait le palais des congrès, que la mairie réclamait sans succès depuis des années.
Après des années de tensions, un accord a été trouvé entre l’Université Iba Der Thiam de Thiès et la mairie de la ville dirigée par Babacar Diop, concernant le palais des congrès.
Grâce à la médiation du ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, le bâtiment sera restitué à la mairie, mettant un terme à un différend de longue date.
Après deux ans de conflit foncier, l’Université Iba Der Thiam de Thiès et la mairie de la ville ont enfin trouvé un terrain d’entente. Au cœur de ce litige se trouvait le palais des congrès, que la mairie réclamait sans succès depuis des années.
Grâce à la médiation du ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, un accord a finalement été signé, mettant fin à ce désaccord prolongé. Conformément au protocole établi, le palais des congrès, qui servait jusque-là d’auditorium pour l’université, sera restitué à la mairie de Thiès.
Cette résolution marque la fin d’un malentendu qui aura duré, mais les deux institutions ont désormais tourné la page, privilégiant la coopération et l’entente au bénéfice de la communauté.