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7 juin 2025
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, ENQuête, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, L'As, Libération, Le Quotieien, Bes Bi le jour, L'Observateur
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Baadoolo - Sunu nawet bii… sunu nawet bii
Reewmi daal nii laniou koy baayee ! On attend des solutions, ministre di daw ress. Il ne faut pas que le Projet tombe à l’eau. C’est vrai que Bilan day tiiteul, surtout quand on va vers des élections. Nawet moom, Yallaa ko moom. Après, l’eau de pluie peut être source de bonheur pour nos paysans notamment. Ou source de malheur pour ceux qui sont exposés à des inondations. Mais «nawet bi dou souniou nawet», c’est tuer la continuité. Alors, Brt bi dou sen Brt... Sunu Brt nioun nieupp leu. Hamnaa 2025, on va chanter «sunu nawet bii… sunu nawet bii», comme «sunu mandat bi».
Inondations à Touba Un enfant de 4 ans tué par l’affaissement d’un mur
Un quatrième mort a été enregistré à Touba, ce jeudi. Après les fortes pluies qui se sont abattues tout dernièrement sur la capitale du mouridisme, un enfant d’environ quatre ans a perdu la vie à Touba Guédé, suite à l’affaissement d’un mur. L’enfant, qui était évacué au centre de santé de Guédé, a finalement succombé à ses blessures. Ce qui porte le bilan à 4 décès.
«Malade mental armé» tué lors d’une opération à Bounkiling La Dirpa apporte des précisions
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) a apporté des précisions, suite à l’affaire du «malade mental armé», abattu par balle à Bounkiling. «Lors d’une patrouille régulière de sécurisation le 16 septembre 2024, les militaires déployés dans le secteur de Kandion Mangana ont été alertés par le chef dudit village leur demandant de porter secours à des habitants menacés par un individu armé d’une machette et d’un couteau. Arrivés sur les lieux, les militaires l’ont interpelé pour lui demander de déposer ses armes, ce qu’il a catégoriquement refusé», indique le communiqué. L’Armée d’ajouter : «L’individu a brusquement foncé sur l’un des éléments de la patrouille. C’est dans ce contexte que ce dernier a ouvert le feu, le touchant mortellement». La Dirpa assure que l’enquête a été confiée à la Gendarmerie nationale pour établir «les circonstances exactes de ce malheureux incident».
Inondations à Touba - La Plateforme Nay lér déterre l’affaire Onas
Les inondations meurtrières qui frappent la ville de Touba sont, selon la Plateforme Nay lér, une occasion de «s’interroger sur l’effectivité des travaux de curage des canaux préhivernaux» confiés à l’Onas. Babacar Mbaye Ngaraf et ses camarades estiment que «si ces opérations sont faites dans les règles on ne doit pas connaître de stagnation des eaux dans les coins bénéficiaires de canalisation» comme les alentours de la grande mosquée de cette ville sainte. «Voilà pourquoi les accusations de l’ex-Dg Cheikh Dieng portant sur une mafia, un système, qui maintient les inondations au Sénégal, ne doivent pas être passées sous silence. Le ministre en charge du secteur continue de narguer les Sénégalais sous le regard indifférent, impuissant et inactif du président de la République. On ne sait d’où est-ce que ce ministre tire sa puissance», ont-ils raillé dans un communiqué.
Attaques terroristes au Mali Le Sénégal «condamne avec la plus grande fermeté»
Après les attaques terroristes survenues à Bamako le mardi 17 septembre, dans une école de gendarmerie et à l’aéroport militaire de Bamako et qui ont occasionné des pertes en vies humaines et des blessés, l’État du Sénégal a réagi à travers le ministère de l’Intégration africaine et des affaires étrangères. Dans un communiqué daté du 18 septembre, Dakar a exprimé sa tristesse face à cette situation avant de «condamner avec la plus grande fermeté, toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité du Mali». Le régime du Président Bassirou Diomaye Faye a, par ailleurs, «réitéré toute sa solidarité» au gouvernement et présente ses condoléances au peuple malien.
Agence de promotion de la Cedeao Le Dg de l’Apix, Bakary Séga Bathily, nouveau Sg
L’Assemblée générale de l’Agence de promotion de la Cedeao (Ipawas) s’est déroulée à Banjul du 17 au 19 septembre. Lors de cette rencontre, le Directeur général de l’Apix, Bakary Séga Bathily, a été élu Secrétaire général de l’association. La présidence est assurée par le Nigéria et le Cap-Vert occupe la vice-présidence. Ils sont tous élus pour un mandat d’un an renouvelable. Pour rappel, l’Ipawas regroupe l’ensemble des agences en charge de la promotion des investissements dans les États membres. Cette nouvelle organisation devrait permettre à nos pays de mieux tirer parti des chaînes de valeur régionales et d’attirer davantage d’investissements privés, indique le communiqué.
Saisie de médicaments et devises Une contrevaleur de 620 millions de FCFA
Des médicaments d’une contrevaleur de 455 millions Cfa ont été interceptés en haute mer par la brigade maritime des douanes de Mbour. L’opération réalisée, mardi dernier, s’est soldée par la saisie d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, d’antipyrétiques et d’aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. Il résulte du communiqué de la Douane que ces produits etaient soigneusement dissimilés à bord d’une pirogue arraisonnée par la patrouille. Quatre individus ont été arrêtés au cours de l’opération. Alors que le lendemain, les soldats de l’économie ont aussi mis la main sur 226 Kg de médicaments entre Mbéné Mamour et Loumene, dans la commune de Ndiognick, département de Birkilane dont la contrevaleur se chiffre à 80 millions.
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LE MARABOUT ET L'ÉTAT, UNE DANSE SÉNÉGALAISE MILLÉNAIRE
Il y a l'exécutif, le législatif, le judiciaire... et puis il y a eux. Les marabouts, gardiens d'une spiritualité ancestrale, sont devenus les arbitres officieux de la politique nationale. Ils ont su tisser une toile d'influence aussi discrète qu'efficace
Dans la symphonie du pouvoir sénégalais, un instrument résonne plus fort que les autres : le chapelet du marabout. Loin d'être une simple relique du passé, le pouvoir maraboutique s'est imposé comme le quatrième pilier d'un État en perpétuelle négociation avec ses racines.
De l'ombre des mosquées aux salons feutrés du palais présidentiel, les marabouts ont su tisser une toile d'influence aussi discrète qu'efficace. Leur force ? Une patience millénaire et un pragmatisme à toute épreuve. Là où d'autres auraient brandi le sabre, ils ont choisi la plume et la parole, sculptant l'âme du peuple à petits coups de sermons et de bénédictions.
Aujourd'hui, alors que le vent du changement souffle sur le Sénégal, certains prédisaient la fin de cette alliance tacite entre turban et cravate. Erreur ! Le pouvoir réaffirme son attachement à cette force tranquille qui a traversé les siècles.
SAISIE DE FAUX MÉDICAMENTS D’UNE CONTREVALEUR DE 620 MILLIONS DE FCFA
Il s’agit essentiellement d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, d’antipyrétiques et d’aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. La saisie fait suite à une opération de bouclage qui a permis d’intercepter la pirogue transportant ces produits.
L’Administration des Douanes a annoncé la saisie, durant le mois de septembre, de faux médicaments d’une contrevaleur de 620 millions de francs CFA, dans le cadre de opérations de contrôle et de lutte contre ce trafic illicite, menées sur toute l’étendue du territoire national.
La plus grosse saisie de faux médicaments d’une contrevaleur de 620 millions de francs CFA a été effectuée, mardi, vers 19h, par la Brigade maritime de Mbour, précise un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes.
Il s’agit essentiellement d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, d’antipyrétiques et d’aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. La saisie fait suite à une opération de bouclage qui a permis d’intercepter et d’arraisonner la pirogue transportant les médicaments. Quatre individus ont été arrêtés au cours de l’opération, indique la même source.
Elle ajoute qu’au lendemain de cette importante saisie, la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a filé et immobilisé une berline de type Peugeot 504 remplie de faux médicaments.
L’opération qui a eu lieu aux environs de 6h 30mn entre Mbéné Mamour et Loumène, dans la Commune de Ndiognick, (Birkilane) a permis de mettre la main sur la cargaison composée de centaines de cartons de DYCLOSA 50 d’un poids total de 226 kg dont la contrevaleur est estimée à près de 80 millions de francs CFA.
Toujours dans le cadre de cette surveillance renforcée et ciblée pour protéger le pays contre le trafic de faux médicaments, la Brigade commerciale des Douanes de Kidira (Tambacounda) a saisi des médicaments dont des produits vétérinaires d’une contrevaleur totale estimée à 21 millions de francs CFA.
Selon les douanes sénégalaises, la saisie fait suite à un renseignement qui a permis de découvrir la marchandise frauduleuse, le mercredi 04 septembre, vers 19h, dans une cabane de fortune non loin de la localité de Sinthiou Diohé à quelques encablures de Kidira.
Les douaniers disent par ailleurs avoir appréhendé lors d’un contrôle de véhicules de transport en commun, effectué le 15 septembre 2024 par les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, un individu de nationalité étrangère qui dissimulait dans ses habits 86 305 en plusieurs coupure d’Euros et de 8 millions en francs CFA soit un total 64 612 368 francs CFA.
LÉGISLATIVES, L’APPEL PRESSANT DU FRONT SOCIAL ET RÉPUBLICAIN À L’OPPOSITION
Adji Mergane Kanouté et ses alliés appellent toute l'opposition à s'unir pour former un bloc solide, dénonçant les limites du régime actuel et promettant une Assemblée nationale plurielle et équilibrée.
L’Union fait la force ! Les trois coalitions politiques que sont Ensemble pour demain» d’Adji Mergane Kanouté, Grande offensive républicaine (Gor) de Mohamed Moustapha Diagne et Maguette Ngom et «Domou rewmi» d'Alassane Cissé ont lancé, ce jeudi, le Comité d’initiative du Front social et républicain (Cifsr).
Face à la presse, ces leaders se disent prêts pour la conquête de l’Assemblée nationale à travers les Législatives anticipées du 17 novembre prochain. «Le Front social et républicain est convaincu que l’ère des échappées solitaires est révolue et appelle toute l’opposition à constituer un bloc uni, soudé et solidaire pour une Assemblée nationale plurielle et équilibrée», a déclaré Adji Mergane Kanouté, par ailleurs députée sortante de Benno bokk yaakaar.
Les initiateurs du front soutiennent qu’il serait «dangereux» de donner la majorité parlementaire au régime de Diomaye Faye. «Ces gens ont montré leurs limites. Le populisme ne marche pas. Les jeunes n’ont plus d’espoir, raison pour laquelle ils prennent la voie de l’Atlantique», s’indigne Alassane Cissé.
LÉGISLATIVES, LE CNRA RAPPELLE L’INTERDICTION DE LA PROPAGANDE DU 27 SEPTEMBRE AU 26 OCTOBRE
Le régulateur ajoute que ”les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des listes de candidats”.
Dakar, 19 sept (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) rappelle qu’il est interdit, à partir du vendredi 27 septembre, toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux, publics et privé en perspective des élections législatives anticipées du 17 novembre.
Dans un communiqué rendu public, jeudi, le régulateur indique que la période de précampagne s’étend du vendredi 27 septembre 2024 à 00 heure au samedi 26 octobre 2024 à minuit.
Il rappelle que ”durant la précampagne, est interdite la diffusion, par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision) de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats’’.
Le CNRA en appelle à ”l’esprit de responsabilité de tous les acteurs pour le strict respect” des dispositions du Code électoral.
Il met en garde contre la diffusion de toute manifestation ‘’directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère de même que lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national’’.
La campagne électorale proprement dite s’ouvre officiellement le 27 octobre 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 15 novembre 2024 à minuit, a annoncé le CNRA.
Il signale que La RTS (radio et télévision) ”est assujettie à l’obligation de respect du principe d’égalité, dans le temps d’antenne mis à la disposition des listes de candidats”.
Le régulateur ajoute que ”les médias, autres que l’audiovisuel public, qui traitent de la campagne électorale, sont tenus au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des listes de candidats”.
Il rappelle que ”la veille et le jour du scrutin (du 16 novembre 2024 à 00 heure à la fermeture des bureaux de vote) est interdite la diffusion ou rediffusion de toute activité assimilable à une campagne électorale”.
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L'OPPOSITION LANCE SON BOUCLIER ANTI-FRAUDE
La création de l'Alliance pour la transparence des élections, annoncée jeudi à Dakar, marque un tournant dans le cadre des législatives. Fort d'une centaine de personnalités politiques, cette plateforme entend lutter pour un processus électoral équitable
Une plateforme dénommée Alliance pour la transparence des élections (ATEL) regroupant des personnalités se réclamant de l’opposition a été officiellement mise sur pied, jeudi, à Dakar.
Une centaine de personnalités politiques ont signé la charte fondatrice de cette structure dont l’objectif est de lutter pour une processus électoral transparent et équitable.
L’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) est une structure de concertation et de réflexion qui compte mener la bataille sur le terrain pour que les élections législatives du 17 novembre prochain, a expliqué Khalifa Sall, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.
Il intervenait lors de la conférence de presse de lancement de la plateforme en présence de signataires de la charte fondatrice de l’ATEL.
Les membres de cette nouvelle alliance ont déploré, lors de cette rencontre avec les journalistes, l’absence de concertations sur le choix de la date de la tenue des élections législatives anticipées.
Depuis l’adoption du code électoral consensuel de 1992, le Sénégal a acquis une précieuse expérience dans l’organisation d’élections paisibles avec des résultats acceptés par les parties prenantes, ont souligné les membres de cette plateforme dans une déclaration lue devant les journalistes.
Ils estiment que rien ne peut justifier une atteinte à cette longue tradition de concertation et de consensus en insistant sur le fait que l’organisation d’un scrutin n’est pas l’apanage du seul parti ou de la coalition au pouvoir.
‘’La Constitution exige l’implication de toutes les parties prenantes’’, ont-ils rappelé.
La quasi-totalité des personnalités politique se réclamant de l’opposition ont signé l’acte fondateur de Alliance pour la transparence des élections.
L’ATEL a ainsi été lancée alors que la Direction générale des élections (DGE) a annoncé que les opérations en vue des élections législatives du 17 novembre vont démarrer le lundi 23 septembre.
UN EX-GARDE DU CORPS DE MACKY SALL DANS LE VISEUR DE LA JUSTICE
Jérôme Bandiaky, pilier de la sécurité de l'ancien régime, a été interpellé dans des circonstances encore floues. Son parcours, de garde du corps à responsable sécuritaire de l'APR, en fait un témoin clé de la dernière décennie politique sénégalaise
(SenePlus) - Jérôme Bandiaky, une figure clé de la sécurité sous l'ancien président Macky Sall, a été arrêté dans la nuit du 18 septembre 2024. Celui qui occupait le poste de chargé de sécurité du parti de l'ex-président, l'Alliance pour la République (APR), a été placé en garde à vue à la division des investigations criminelles.
L'arrestation s'est déroulée vers 22h au domicile de Bandiaky en centre-ville, d'après plusieurs sources citées par RFI. Un porte-parole de la police a confirmé que Bandiaky est actuellement en cours d'interrogatoire, bien que les raisons précises de son arrestation n'aient pas été divulguées.
Le parcours de Bandiaky est étroitement lié à celui de Macky Sall. RFI rapporte qu'il a été "tour-à-tour garde du corps de Macky Sall quand ce dernier était encore dans l'opposition puis président, tout comme de différents ministres et personnalités du parti de l'ex-président, l'APR." Cette proximité en faisait "une figure centrale dans la gestion de la sécurité sous Macky Sall."
Cependant, le nom de Bandiaky aurait également été associé à des événements plus controversés. Selon RFI, il "aurait été cité à plusieurs reprises dans les témoignages de victimes de la répression des manifestations de l'opposition entre mars 2021 et février 2024."
De plus, la presse locae évoque une possible connexion avec une affaire non résolue datant de novembre 2021 : la disparition de deux sous-officiers de l'armée, Didier Badji et Fulbert Sambou. RFI précise que Bandiaky "pourrait être interrogé" à ce sujet, bien qu'aucune information officielle n'ait été communiquée.
RENTRÉE NUMÉRIQUE 2024, REPENSER L’EMPLOI À L’ÈRE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Sous le thème "Les évolutions de l'IA face aux défis de l'emploi", les experts ont souligné l'urgence pour le Sénégal de s'adapter à cette révolution technologique, en misant sur la formation et l'auto-emploi pour saisir les opportunités économiques.
La 3ème édition de la Rentrée numérique s'est tenue ce jeudi 19 septembre 2024, sous le thème : "Les évolutions de l'intelligence artificielle face aux défis de l'emploi.". L'IA qui était le thème de la précédente édition revient encore sur le devant de la scène, cette fois-ci non pas pour évoquer l'ensemble des possibilités, mais pour s’appesantir sur les dynamiques en cours particulièrement celles relatives à l'emploi.
Lors de cette rencontre, Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur général de Gaindé 2000 et initiateur de la Rentrée numérique, a souligné l'urgence d'aborder les enjeux liés à l'intelligence artificielle. « Beaucoup de choses se sont passées entre l'année dernière et cette année dans le domaine de l'IA. Pour un pays comme le Sénégal, cela représente autant une menace qu'une opportunité », a-t-il affirmé.
Il a insisté sur le fait que, dans une économie mondiale compétitive, l'IA peut renforcer la productivité des entreprises. Cependant, le recours à ces technologies pourrait réduire les besoins de recrutement, soulevant ainsi la question cruciale de l'auto-emploi. « Si nos entreprises négligent la productivité, nous risquons de perdre des parts de marché, non seulement à l'international, mais aussi au sein de notre propre économie », a averti M. Diagne.
Former la jeunesse pour tirer parti de l'IA
Samba Sène, coordonnateur du Projet d'Accélération de l'Économie Numérique, a quant à lui insisté sur la nécessité de former massivement la jeunesse à l'IA et à la cybersécurité. « Ceux qui ne s'initient pas à l'intelligence artificielle risquent de perdre leur emploi », a-t-il prévenu, tout en précisant que l'IA ouvre d'immenses opportunités dans les métiers qu'elle peut renforcer. « Il y a matière à créer massivement de l'emploi, à condition de disposer des compétences nécessaires », a-t-il ajouté.
Vers une refondation du système de formation
Pour Bitilokho Ndiaye, Directrice de la Promotion de l'Économie Numérique et du Partenariat, le Sénégal a déjà amorcé sa transition vers l'IA, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour que cette révolution technologique ne laisse personne en marge. Elle a appelé à une refonte du système de formation afin de doter les jeunes et les travailleurs en poste des compétences nécessaires pour s'adapter à cette nouvelle ère.
Mme Ndiaye a également souligné l'importance de rendre ces formations accessibles dans les langues locales, afin de garantir une appropriation inclusive des technologies par toutes les couches de la population. « L'IA offre des opportunités inestimables pour améliorer la productivité et innover dans les services publics », a-t-elle déclaré, avant d'insister sur la nécessité d'utiliser l'IA pour relever des défis locaux, tels que l'accès universel à des soins de qualité.
La Rentrée numérique de cette année s'inscrit dans une dynamique d'accompagnement des acteurs publics et privés dans leur transition numérique, en favorisant la sensibilisation et la formation autour des enjeux de l'intelligence artificielle, un moteur clé pour l'avenir du marché de l'emploi au Sénégal.