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12 septembre 2025
HELÈNE TINE DEMANDE À WADE DE REJOINDRE IDRISSA SECK
Connue pour son engagement, son courage, sa fidélité à tous les leaders qu’elle a eu à accompagner (Afp, Bess Du Niak, Bby), Hélène Tine s’est engagées aux côtés d’Idrissa Seck. Député à l’Assemblée nationale, elle a farouchement défendu Thiès
Dakarmatin |
Mame Fama GUEYE |
Publication 11/02/2019
Connue pour son engagement, son courage, sa fidélité à tous les leaders qu’elle a eu à accompagner (Afp, Bess Du Niak, Bby), Hélène Tine s’est engagées aux côtés d’Idrissa Seck. Député à l’Assemblée nationale, elle a farouchement défendu les intérêts de Thiès.
Pour elle, c’est pour son programme alléchant (un gouvernement de 25 ministres, sans postes de sinécure, sans PCA sans mérite, incluant la réhabilitation du chemin de fer etc.) qu’elle a décidé de soutenir l’ancien maire de Thiès.
Selon Hélène Tine, Macky Sall n’est soutenu aujourd’hui que par environ 3% des sénégalais et, quelles que soient les « mobilisations » et « la distribution d’argent», « le candidat sortant a même peu de chances d’accéder au deuxième tour. »
Pour « tous les maux causés au pays qui a besoin d’être sauvé », elle demande à Abdoulaye Wade de soutenir le candidat le mieux placé, en l’occurrence Idrissa Seck.
L’ancien Président pourrait être, en effet, une clé majeure dans son succès futur avec son expérience, l’amour des sénégalais qui sont encore nombreux, pour que des victimes comme lui, dont on comprend la frustration et la colère, et le sentiment d’avoir été trahi qui l’animent, puissent enfin retrouver le sourire.
C’est valable pour Khalifa Sall, emprisonné, déchu de son poste de maire et empêché de se présenter à la présidentielle qui a déjà rejoint la coalition Idy 2019.
Hélène Tine appelle donc le Président Abdoulaye Wade à soutenir Idrissa Seck et les citoyens au retrait des cartes d’électeurs au lieu de les brûler, et au vote massif en faveur d’Idrissa Seck le jour du scrutin.
UNE FOLLE PREMIÈRE SEMAINE DE CAMPAGNE
Des rebondissements, des ralliements, des insultes, des appels à mettre le feu aux cartes, une danse du président sortant, des télescopages de caravanes, des menaces, de la violence, des verdicts de la CEDEAO, des accidents…
Et voilà, les candidats viennent de boucler une semaine de campagne électorale. Une semaine assez folle, sans doute. Des rebondissements, des ralliements, des insultes, des appels à mettre le feu aux cartes, une danse du président sortant, des télescopages de caravanes, des menaces, de la violence, des verdicts de la CEDEAO, des accidents… Ah qu’il fait déjà ‘’chaud’’ au Sénégal. Et dire qu’il reste encore presque deux semaines. Gare à ceux qui vont vite s’essouffler. Mais nous pensons que les candidats vont tenir le coup en maintenant la cadence.
Toujours est-il que les électeurs reçoivent une surdose d’informations et d’explications. C’est à y perdre le nord. Les périodes de campagne sont riches en visites, contacts, informations, ‘’fake news’’ avec la manipulation omniprésente, etc. Alors, il ne faut surtout pas attendre des citoyens de retenir tous les discours, de les triller pour en retenir l’essentiel.
Certes, il y a de temps en temps des promesses fermes, alléchantes de la part des candidats, mais, entre nous, qui croit encore aux promesses des hommes politiques ?
Une université dans chaque département, un milliard pour chaque commune, l’indépendance de la justice, un gynécologue pour Kolda dès jeudi prochain, de l’eau, de l’électricité pour certaines localités, la paix en Casamance, du travail pour les jeunes, etc. Voilà quelques exemples de promesses faites çà et là.
Bien sûr, toutes les stratégies sont expérimentées : meetings, caravanes, visites de proximité, etc.
Et l’arrivée de Abdoulaye Wade à Dakar a fait monter l’adrénaline. Le Pape du sopi a fait feu de tout bois contre Macky, d’abord dans une déclaration avant son arrivée, et ensuite dans un meeting organisé au siège de son parti.
Il a tendu la main à Ousmane Sonko, l’a rencontré sans vraiment se prononcer en faveur de son soutien.
Pendant ce temps, Idrissa Seck, lui, se frotte les mains. La plupart des leaders recalés ont décidé de le soutenir, une chose inespérée pour ce leader qui, de facto, devance Sonko en termes de positionnement politique immédiat.
Bien sûr, Idy aurait bien aimé avoir le soutien formel de Wade, mais ce dernier entretient le suspense sur ses véritables motivations lui qui prônent le blocage de la tenue de la présidentielle, ce qui est loin d’être un boycott qui, par essence, est passif.
Et Me Madické continue à faire des yeux doux à Wade qui s’érige aujourd’hui en faiseur de roi. L’ancien Président qui entend déstabiliser l’adversaire Macky, souffle et chaud et le froid et déroule sa stratégie diabolique.
On va ainsi entamer dès aujourd’hui, une seconde semaine de campagne. Sans doute décisive. Le ‘’mercato électoral’’ pourrait arriver à son terme. On saura certainement qui soutient qui.
Dans tous les cas, plus on s’approchera de villes à problèmes, comme Dakar et Thiès, plus le discours peut être plus intensif et la mobilisation davantage passionnante.
Dakar, la capitale, va enregistrer de rudes batailles électorales dans le cadre d’une campagne qui est déjà inédite. Khalifa et les siens, très populaires dans la capitale, vont véritablement entrer dans la danse avec Barthélémy Dias qui mettra fin à une hibernation passagère.
Bamba Fall, le Maire de la Médina, aura fini de consulter les ‘’xamb’’ (les esprits chez les Lébous), et d’autres surprises attendent, incontestablement les Sénégalais.
Mais, tout cela, c’est l’expression de la vitalité démocratique dans notre pays.
Il est à regretter cependant quelques écarts de langage de la part de Wade, mais aussi de caciques du régime comme Moustapha Cissé Lô.
Pis, les quelques actes de violence enregistrés avec l’attaque du cortège de Sonko à Saint-Louis sont à condamner et les coupables doivent être traqués et punis.
Dans ce même sillage, nous déplorons, pour le constater, l’existence de trop nombreux accidents mortels lors de cette première semaine. Macky, Madické, Idy ont eu des accidents mortels dans leurs cortèges. Et l’Armée vient d‘enregistrer un lourds bilan de décès dans ses rangs dans un accident à hauteur de Sédhiou, avec quatre gendarmes tués et des blessés graves.
Nous osons espérer que les pertes en vie humaine enregistrées s’arrêteront là. Et que le vent de paix constaté jusqu’ici continuera à souffler sur le Sénégal qui a le devoir de montrer l’exemple en matière de démocratie en Afrique.
«JE SUIS LE CANDIDAT QUI A DE L’ENGAGEMENT POUR CE PAYS»
Macky Sall, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar, était en meeting, hier, à Sédhiou et à Bignona. Il a été accueilli par une foule en liesse avec comme ambition de réélire le Président sortant
Macky Sall, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar, était en meeting, hier, à Sédhiou et à Bignona. Il a été accueilli par une foule en liesse avec comme ambition de réélire le Président sortant.
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar est au cœur de la Casamance. Il a tenu un meeting, hier, à Sédhiou. Il y avait une forte mobilisation qui a permis à Macky Sall de soutenir que « vu la mobilisation, je peux dire que Sédhiou m’a porté haut. Car aujourd’hui, Sédhiou a été complètement désenclavé après la construction de la RN6 Ziguinchor-Tanaf. Nous avons engagé le bitumage de la boucle nord du Boudier et la boucle sud sera goudronnée. Nous allons aussi engager la route qui passera par Marsassoum à Simbali Brassou ». Il ajoute : « Sédhiou c’est aussi Promovilles.
Vous avez maintenant des routes pavées et Sédhiou est devenu une ville pavée et une ville lumière. Sédhiou c’est également la construction d’un nouvel hôpital régional de niveau 2 pour 150 lits qui aura coûté 20 milliards de nos francs. Sédhiou c’est aussi le domaine agricole communautaire où 1000 jeunes ont trouvé le travail aujourd’hui. Sédhiou ce sont les fermes agricoles villageoises, ces fermes familiales de l’ANIDA. Sédhiou c’est aussi le pont de Diassim, la rénovation des pistes avec le Pudc 2, la mise à niveau des châteaux d’eau, des forages dans l’ensemble de la région. La construction grâce à l’aquaculture d’une unité de production d’aliment de poisson.
Ceci va permettre de faire de Sédhiou le pôle aquacole national etc. Ça montre que Sédhiou a bénéficié de certaines choses lors de mon premier mandat ». Selon Macky Sall, il reste la grande question du fleuve. « Nous sommes en train d’étudier la possibilité d’avoir zéro bac au Sénégal. » Toutefois, Macky Sall est d’avis que Sédhiou va montrer la différence pour que le travail du Pse continue. « Le seul bulletin qui vaille, c’est le bulletin marron avec la tête du cheval. C’est ça le candidat qui est au diapason. Le candidat qui ne sait que travailler et qui a surtout de l’engagement pour ce pays. »
Par la suite, Macky Sall et sa délégation étaient à Bignona où il a été accueilli par une foule en liesse. S’exprimant à cette occasion, Macky Sall a déclaré : « j’ai vu à Bignona une caravane sur 2 km qui me montre une foule que je n’avais encore jamais vu. J’étais à Sédhiou avec une extraordinaire mobilisation comme partout où je suis passé. Le Sénégal réel, le Sénégal des profondeurs nous a accueillis, nous a adulés parce que a adhéré à la politique mise en œuvre depuis bientôt 7 ans.
Voilà pourquoi j’ai dit Ziguinchor attention à Bignona. ». Il poursuit : « jamais nous n’avions connu une stabilité économique, une paix aussi durable, un avenir aussi prometteur en Casamance. Je veux vous proposer une nouvelle Casamance bâtie et cristallisée autour de la paix qui sera réalisé sous nos yeux. Une Casamance avec des ponts partout, des routes partout, une navigation maritime, aérienne et nous l’avons commencé.
Une Casamance avec le pont de Farafégny, Nous avons beaucoup de projets pour la Casamance. La modernisation de la culture. La multiplication des digues anti-sel, un Eno, la rénovation du stade de Bignona, le renforcement de la Der, un tribunal d’instance à Ziguinchor,… Si vous voulez que la Casamance intègre carrément le Sénégal dans le cadre du développement, il faut voter la coalition Benno Bokk Yaakar. 450 milliards, c’est ce que j’ai injecté en 7 ans en Casamance..».
OUSMANE SONKO : "FATICK N’EST LE TITRE FONCIER DE PERSONNE"
Le candidat de la coalition "Sonko Président", a invité les populations de la capitale du Sine à se déplacer en masse le jour du scrutin présidentiel pour voter, afin de "démontrer que Fatick n’est le titre foncier de personne"
Fatick, 11 fév (APS) - Ousmane Sonko, candidat de la coalition "Sonko Président", a invité les populations de la capitale du Sine à se déplacer en masse le jour du scrutin présidentiel pour voter, afin de "démontrer que Fatick n’est le titre foncier de personne".
"Il y a des politiciens qui veulent faire croire au Sénégalais que Fatick, c’est leur titre foncier", a-t-il déclaré dimanche soir lors de l’étape de sa campagne dans la capitale du Sine, ville de naissance du président sortant qui en fut le maire avant d’accéder à la magistrature suprême.
Il s’exprimait au terme d’une longue procession de plusieurs heures dans les artères de la commune de Fatick, base politique du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et maire honoraire de la ville de Fatick, Macky Sall.
Macky Sall, "pour avoir été maire de cette ville, ensuite président du Sénégal, n’a rien fait ici, à titre d’exemple, Fatick est très sombre", entre autres problèmes, a déclaré Ousmane Sonko.
Selon lui, avant de réclamer le titre foncier d’une quelconque ville, il faut au préalable poser les jalons du développement de celle-ci.
"Donc, le 24 février prochain, jour du scrutin présidentiel, j’invite les populations fatickoises à voter massivement et démontrer que Fatick n’est le titre foncier de personne", a-t-il lancé à ses sympathisants et militants de Fatick, venus à son accueil dans le cadre de la campagne électorale.
"Les populations de Fatick sont des gens d’honneur, de principe, des gens dignes, des gens fiers’’, a-t-il soutenu, avant de les inviter à en "faire la démonstration le 24 février, en allant massivement voter et en votant pour le candidat de la coalition +Sonko Président+ qui remplit les critères de compétence et de patriotisme".
L’AJA AUDITIONNE LES CINQ CANDIDATS ENTRE LE 18 ET LE 22 FÉVRIER
L’Association des juristes africains (AJA) va organiser des séances d’audition des candidats à l’élection présidentielle entre le 18 et le 22 février dans le cadre de son programme "Sunu élection", annonce un communiqué reçu à l’APS
Kaolack, 11 fév (APS) - L’Association des juristes africains (AJA) va organiser des séances d’audition des candidats à l’élection présidentielle entre le 18 et le 22 février dans le cadre de son programme "Sunu élection", annonce un communiqué reçu à l’APS.
Ces séances seront l’occasion pour les juristes africains "d’interpeller les candidats sur les problèmes lies à la modernisation de la justice", rapporte la source.
Qui signale que les échanges se tiendront en relation avec la plateforme des acteurs non étatiques de la société civile pour les élections, avec l’appui de l‘Usaid.
Les cinq candidats à l’élection présidentielle du 24 février auront aussi l’opportunité de décliner leur vision concernant les innovations à apporter à la justice en présence des acteurs de la société civile et des organisations professionnelles du monde judiciaire, lit-on dans le communiqué.
Après Saint-Louis la semaine dernière, des militants de Pastef de Ousmane Sonko ont été la cible d’agressions à Fatick, exactement au quartier Ndouck. C’est le domicile du responsable local de Pastef, Mamadou Lamine Bitèye en l’occurrence, qui a été attaqué. D’après nos informations, Ousmane Sonko devait passer la nuit dans cette maison. Avant son arrivée, des militants se réclamant de Matar Bâ, armés de gourdins, ont attaqué la maison. Il y a eu deux blessés graves : l’un s’en est tiré avec une fracture du pieds et l’autre a eu une plaie ouverte sur la tête. Ils ont été admis à l’hôpital où ils ont reçu tard dans la nuit la visite de leur leader Ousmane Sonko, accompagné de Boubacar Camara. D’ailleurs Sonko annonce une plainte.
Mbagnick Ndiaye fait basculer le Sine
Depuis le début de la campagne électorale présidentielle, les responsables politiques de Fatick, à travers des caravanes et des visites de proximité, sont en train de sillonner le département de Fatick en vue d’une confirmation de l’engagement des populations à voter pour le candidat Macky Sall. La caravane du Coordonnateur départemental Mbagnick Ndiaye a sillonné Patar, Niakhar, Sagne et Ngayokhème. Pour chaque étape visitée, la population a réaffirmé « son soutien sans faille pour une victoire écrasante du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar ». Les responsables politiques ont demandé à leurs militants de réserver un accueil mémorable au président qui sera leur hôte le samedi 16 février. À cet égard, la population s’est engagée à accueillir avec les honneurs qu’il faut leur fils. Elle compte se mobiliser fortement pour faire mieux que Matam, « titre foncier » du président Macky Sall. Le maire de la commune de Ngayokhème a organisé un grand meeting pour la réélection du Président Macky Sall dès le premier tour. Il a saisi l’occasion pour célébrer la victoire de Macky dans le Sine. «Macky a déjà gagné chez lui», a-t-il assuré à ses militants.
Marième F. Sall et «Mbarass»
Marième Faye Sall aurait-elle une difficulté à se retenir au rythme du morceau de Fatou Guéweul, «Mbarass »? Tout porte à le croire. Mme Sall, qui s’est fortement illustrée lors du meeting tenu mardi dernier sur l’esplanade de la mairie des Parcelles Assainies au son du «Mbarass » de la célèbre chanteuse Fatou Gueweul Diouf, n’a pas bougé comme à son habitude hier, lors du méga meeting organisé dans la même commune. Même si elle n’a pas repris le son qui fait vibrer la première dame, Fatou Guéweul a trié sur le volet un des morceaux de son riche répertoire musical dédié aux femmes. Seulement, cette fois-ci, Marième Sall qui d’habitude trépignait des pieds n’a pas fait comme à son habitude. Il faut noter que la musicienne, dès qu’elle est montée sur scène, a prévenu qu’aujourd’hui il n’y aura pas de «Mbarass ». Une allusion à peine voilée à la première dame.
Macky et sa tablette
A Kolda, Macky Sall a ressorti sa fameuse tablette qui a défrayé la chronique au moment de la venue. D’aucuns soutenant que le chef de l’Etat était intrigué par le retour de son mentor en politique. Comme s’il voulait démentir toutes les informations à propos, il a maintenu la tablette collée à lui durant tout le meeting à Kolda. D’ailleurs, il s’en est servi pour lire une partie de son discours. Opération de désinformation ou pas ! Ce qui est sûr c’est que Macky adore sa tablette.
Macky raille l’opposition
Toujours à Kolda, le chef de l’Etat a tourné en dérision l’opposition. Convaincu de sa victoire, il a demandé aux Koldois de ne pas faire 100% et de laisser 10% à l’opposition. « La démocratie veut que même si on est majoritaire, qu’on puisse laisser quelque chose à ses adversaires de l’opposition : 10 voire 15%. De ce fait, on va leur laisser aussi 10% à Oussouye et 10% à Ziguinchor», a-t-il ironisé.
Accident sur la route de Fafakourou
Sur la route cahoteuse et poussiéreuse de Fafacourou, à quelques kilomètres de Dabo, le convoi de Macky Sall a subi un accident samedi dernier. Un véhicule du convoi dans lequel se trouvait le « bad buzzer » Niang Kharagne Lo, a heurté un Pick Up qui transportait les Marrons du feu. Deux blessés ont été dénombrés dans l’accident parmi ces gros bras. Cela a ainsi stoppé l’arrière du convoi obligeant certains véhicules à faire marche arrière et à prendre une voie autre que celle empruntée par le chef de l’Etat qui a transité à Fafakourou avant d’arriver à Vélingara. Où il a présidé un grand meeting départemental.
Audience avec les imams de Sédhiou
Hier lors du meeting régional de Sédhiou, le chef de l’Etat a promis de recevoir les imams de Sédhiou, accompagné du comité électoral. Il promet, en cas de réélection, de les recevoir au Palais présidentiel au mois de mars. A l’en croire, à cause de son agenda hyper chargé et des délais très courts, il ne pouvait les recevoir avant la campagne présidentielle.
Sory Kaba et l’argent des Russes
Jadis très percutant dans les débats, le directeur général des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, n’est plus le porte-parole pertinent de Macky qui captait l’attention par la pertinence de ses idées. Mais à présent, sans doute avec l’ascendant qu’Ousmane Sonko prend sur eux dans les réseaux sociaux, il semble avoir perdu de cette verve en versant dans la calomnie. D’après Sory Kaba, ce sont des lobbys qui financent le candidat Ousmane Sonko. Comble de l’impertinence, il déclare que ce sont les Russes qui font passer des mallettes par la Guinée Bissau. Démenti formel de Cheikh Tidiane Dièye, porte-parole d’Ousmane Sonko. « La Coalition Sonko Président dément formellement les accusations fallacieuses de Monsieur Sory Kaba, Directeur des Sénégalais de l’extérieur, selon lesquelles le Candidat Ousmane Sonko aurait reçu des fonds étrangers transportés dans des mallettes vers Dakar pour financer sa campagne », écrit-il. «Ousmane Sonko ne compte sur aucune autre ressource que les petites contributions mobilisées par des milliers de Sénégalais de l’intérieur et de l’extérieur du pays, qui traduisent par cet acte toute l’espérance qu’ils placent en lui », précise Dr Dièye. « La Coalition ne souhaite pas consacrer le moindre intérêt à ces fanfaronnades dépourvues de tout fondement», dit-il.
Le Karimiste en chef et sa femme libres
Ouf de soulagement pour le karimiste le plus mal aimé par les libéraux du Pds qui le prennent pour un usurpateur. Saliou Dieng, qui a été interpellé vendredi en même temps que son épouse par des éléments de la Section recherches de la Gendarmerie nationale, a été libéré hier après 24 heures de garde-à- vue, sans que ne lui soient notifiées les raisons de son interpellation. Par ailleurs, ses autres proches, notamment Karass Kane, Pape dit Naar Fall et Saliou Fall, interpellés au domicile familial d’Abdoulaye Racine Kane, ont été placés sous mandat de dépôt. Quand à Momo Dieng qui se dit capitaine de l’armée américaine, son cas est plus sérieux. Il est encore en garde à vue et devrait être déféré, ce lundi, devant Serigne Bassirou Guèye.
Issa Sall fait un clin d’oeil à Khaf
En conférence de presse hier, le leader du PUR a soutenu que sa première décision, une fois élu président de la République, sera de sortir l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, de prison. «Je vais gracier Khalifa Sall avant de songer à faire autre chose», a dit El Hadji Issa Sall. Le professeur s’est également exprimé sur le soutien de ce dernier à Idrissa Sack. Pour lui, c’est une bonne chose pour le candidat d’Idy 2109. Pourtant, le leader du PUR s’attendait à ce que l’ex-militant socialiste rejoigne le PUR. Pour la première semaine de campagne, M. Sall en a tiré un bilan satisfaisant du fait des feedbacks qu’il reçoit depuis le début.
Mamour Diallo
Les populations du quartier Santhiaba Nord (Commune de Louga), sinistrées par un violent incendie qui s’est abattu vendredi dernier sur une dizaine de parcelles, ont reçu le soutien du Directeur des Domaines et par ailleurs président du Mouvement « Dolly ». Mamadou Mamour Diallo est allé hier au chevet de ces familles en détresse, en marge d’une caravane de sensibilisation sur le programme du candidat de Benno. Sur place, il a indiqué que ses services vont dés lundi prendre les mesures idoines pour reloger les sinistrés. C’est sur ces entrefaites que le maire de Nguidilla, une commune voisine de Louga, s’est proposé d’offrir des parcelles aux victimes de l’incendie. Le maire Moustapha Diop acceptera t-il que ses populations soient déplacées hors du périmètre communal ? La question taraude les esprits dans la capitale du Ndiambour, d’autant que la rivalité entre Mamour Diallo et Moustapha Diop est connue de tous.
Mously Mbaye succombe à ses blessures
Mously Mbaye est décédée hier. Elle était dans le coma depuis une semaine, après le tragique accident qui a fait 7 morts dont ses deux enfants et ses neveux et nièces. Elle était agent de la Sonatel. Malgré le dévouement des médecins pour la sauver, elle a finalement perdu la vie. Mously Mbaye conduisait la voiture qui a fait l’accident le dimanche 3 février sur l’avenue Amitié 1. Elle était aux urgences à l’Hôpital général de Grand- Yoff. Elle aurait eu un malaise au volant de sa voiture, selon des sources proches de la famille. La rédaction de «L’As» présente ses condoléances à sa famille.
Réaction du COUD
Le chef du Département de la Gestion des Cités Universitaires et de la Vie Estudiantine a publié un communiqué pour expliquer comment les services du COUD procèdent pour la répartition des nouveaux 4000 lits octroyés par l’État du Sénégal aux étudiants, pour cette nouvelle année académique. Cela fait suite au mouvement de grève observé par les étudiants de l’ESP qui protestent contre la répartition qu’ils jugent illégale des nouveaux lits. En effet, les étudiants de l’ESP, pour montrer leur mécontentement, ont bloqué le 05 février dernier l’accès de leurs restaurants à leurs camarades des autres établissements, plus particulièrement ceux de la Faculté de droit qui viennent souvent dans ces restaurant, du fait de la proximité de leur établissement avec l’Esp. Frustré par ce comportement, un groupe d’étudiants de la faculté de Droit s’était attaqué dans la nuit du mardi au mercredi aux étudiants de l’Esp.
Khalifa Diagne précise
Selon le chef du Département de la Gestion des Cités Universitaires et de la Vie Estudiantine, Khalifa Babacar Diagne, les étudiants de l’ESP, malgré leurs contestations, sont les plus privilégiés dans la répartition de ces 4000 nouveaux lits. Selon M. Diagne, les étudiants de l’ESP ont obtenu 444 lits, soit plus de 11% du quota, alors que leur effectif ne fait pas 2% des étudiants de l’UCAD. Ils ont ainsi vu leur capacité d’hébergement, qui était de 496 lits l’année dernière, augmenter à près de 90%, soit au total 940 lits. Ce qui rapproche cet établissement du ratio d’un lit pour un étudiant, étant donné que parmi les étudiants admissibles à l’hébergement à l’ESP, il n’en reste que 120. Et au moment où les étudiants de l’ESP réclament un lit pour chaque étudiant, ceux des autres établissements (Lettres et Sciences humaines, Droit, Economie et Gestion, Sciences et Techniques, Médecine et Pharmacie, et d’autres Ecoles et Instituts comme CESTI, EBAD, INSEPS, IGT, IUPA), qui font plus de 95% des effectifs de l’UCAD, peinent à avoir un ratio d’un lit pour 10 étudiants.