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12 septembre 2025
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ON A ÉTÉ ATTAQUÉ
EXCLUSIF SENEPLUS - Un mort à Tamba, huit journalistes bléssés - Bamba Kassé revient sur les circonstances des troubles intervenus ces dernières heures entre militants de partis politiques et dans lesquels la presse a été prise à partie
VIOLENCES ELECTORALES A TAMBACOUNDA LA REACTION DE BAMBA KASSE SG SYNPICS
« Les Journalistes sont exposés, je suis inquiet vu le climat politique »
‘’ Je suis inquiet parce qu'on a été attaqué’’ lâche Bamba Kassé. Le nouveau secrétaire du SYNPICS fait part de ses inquiétudes face à la recrudescence des violences électorales. Bamba appele ses confrères journalistes à couvrir la campagne électorale avec beaucoup de prudence surtout ceux qui sont affectés au niveau des caravanes pour couvrir la campagne.
Interrogé sur les violences qui sévissent actuellement à Tambacounda et ayant couté la vie à un citoyen. Bamba Kassé se dit pour le plus ou moins étonné et très inquiet des heurts qui ont éclaté entre les partisans des différents camps. ‘’huit journalistes ont été bléssés’’ a t-il déploré.
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LE JUGE IBRAHIMA DÈME SOUTIENT ISSA SALL
Dans le cadre des alliances qui se nouent en direction de l’élection présidentielle, Ibrahima Dème du mouvement «Ensemble» a décidé de soutenir le candidat du Pari de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Pr Issa Sall.
L’ancien juge l’a annoncé hier lors d’une rencontre avec la presse.
C’est hier que l’ex-juge Ibrahima Dème s’est finalement prononcé sur la trajectoire qu’il va prendre en direction du scrutin présidentiel du 24 février prochain. Face à la presse, le président du mouvement «Ensemble» a indiqué qu’il a eu des contacts avec tous les autres candidats, excepté le Président sortant. Mais son choix s’est finalement porté sur le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR). «J’ai entamé depuis deux mois, avec les responsables et militants du mouvement «Ensemble» du Sénégal comme de l’extérieur, une large concertation à l’issue de laquelle notre choix s’est porté sur le candidat El Hadji Issa Sall du PUR», affirme-t-il avant d’ajouter : «nous avons estimé qu’il rassemble les valeurs et qualités pour présider aux destinées du pays.
Par conséquent, nous appelons tous nos militants et sympathisants à battre campagne et à voter pour le candidat El Hadji Issa Sall pour que l’alternance prochaine entraine les véritables ruptures que les Sénégalais attendent depuis longtemps». Sur les facteurs déterminants qui ont guidé ce choix, il soutient que «ceux qui doivent désormais présider aux destinées de la Nation doivent être des hommes de valeur et de principe. Ensuite, il devrait y avoir du sang neuf dans le champ politique. Depuis les indépendances, ce sont les mêmes personnes qui composent cette classe politique», dit-il. De l’avis d’Ibrahima Dème, ce sont ces deux critères qui se retrouvent chez le candidat Pr Issa Sall du PUR qui ont présidé au choix de son mouvement. «Aujourd’hui, le Sénégal est plongé dans une profonde crise sociale, économique, institutionnelle. Et cette échéance électorale permettra de sanctionner ceux qui sont là depuis 7 ans.
Par conséquent, une alternance est inévitable». Par ailleurs, l’ancien juge Ibrahima Dème a exprimé son ambition de poursuivre son combat pour l’indépendance de la justice, condition sine qua non, dit-il, pour accéder au développement de l’Afrique. A ce sujet, il a annoncé un important projet auquel il a été associé et qui concerne la création d’une structure africaine dédiée à l’indépendance de la justice.
A l’en croire, il y a de grands noms de la justice africaine comme Mamadou Konaté, avocat et ancien ministre de la Justice du Mali, Nicolas Thiangaye, ancien Premier ministre de la Centrafrique, Robert Dosson, avocat et ancien président de la Cour Constitutionnelle du Benin, dans ce projet. «Il est important qu’on se rende compte davantage que sans une justice indépendante, il ne peut pas y avoir de développement en Afrique», a martelé Ibrahima Dème.
«IL Y A BEAUCOUP D’INTERMÉDIAIRES QUI SE NOURRISSENT DE CETTE CRISE»
Les cinq candidats dans la course à la présidentielle doivent tous passer devant la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) pour être entendus sur leur projet et leur vision sur le processus de paix en Casamance.
Après le passage d’Elhadji Issa Sall, c’était hier au tour de Me Madické Niang d’être entendu par les femmes de la Plateforme pour la paix en Casamance. Lors de cette audition, le candidat de «Madické 2019» a promis de dérouler sa feuille de route qui consiste, dit-il, à ramener le plus rapidement possible la paix dans le sud du pays. «Quand j’étais au Gouvernement, j’avais mené beaucoup de rencontres avec le défunt abbé Augustin Diamacoune et Kourouma Sané sur le processus de paix qui était en cours», a rappelé l’ancien ministre des Affaires Etrangères devant les membres de la Plateforme. D’autres négociations, poursuit-il, ont été menées avec les responsables de l’aile extérieure du Mfdc. Mais dans le cadre du processus pour le retour de la paix, déplore-t-il, «beaucoup d’intermédiaires vivent et se servent de cette crise».
C’est pourquoi il propose de «changer la méthode de faire en écartant les personnes qui ne font que vivre de cette crise. Il faut aussi écarter les personnes qui ne veulent pas que cette crise connaisse une fin. On avait mené discrètement des négociations avec les responsables de l’aile politique. Il ne restait que la signature, mais des personnes malintentionnées, mues par leurs intérêts crypto personnels, ont engagé des combattants pour saboter».
Toutefois, il se montre rassurant et promet aux femmes du sud du pays qu’il va pleinement jouer sa partition pour installer «définitivement» la paix dans la partie méridionale du Sénégal, s’il est élu au soir du 24 février prochain. Après avoir décliné son programme dénommé «Jam Ak Khéweul», Me Madické Niang s’est engagé à inverser la courbe du développement en Casamance en développant la transformation et en installant les PME/PMI. «Je ferai de telle sorte que vous accédiez aux financements pour que vous fructifiez vos activités génératrices de revenus», souligne l’ancien ministre des Affaires étrangères.
«IL N'Y AURA PAS D'APOCALYPSE»
Le président du mouvement panafricain et citoyen (MPcL) Luy jot jotna, le Dr Cheikh Tidiane Gadio a assuré que la présidentielle se tiendra le 24 février prochain sans inquiétude.
Invité de l’émission «Le Grand jury» sur la «RFM», l’ancien ministre des Affaires étrangères qui soutient Macky Sall se dit confiant de la victoire de son candidat dès le premier tour.
Interrogé sur la récente sortie de Me Abdoulaye Wade qui veut interdire la tenue du scrutin présidentiel appelant à brûler les cartes d’électeur et les bulletins de vote, le président du mouvement panafricain et citoyen (MPCL) Luy Jot Jotna, le Dr Cheikh Tidiane Gadio a juré qu’ il n’y aura pas d’apocalypse. «Ce qui est malheureux, c’est que le Président Abdoulaye utilise cette énergie pour des causes qui nous rendent tristes. Il y a des propos sortis de sa bouche qui nous ont littéralement assommés», a d’emblée relevé l’ancien ministre des Affaires étrangères. «Il ne faut pas que Wade se méprenne sur la grande affection que lui voue le peuple sénégalais et le transforme en appel incendiaire. Il a un rôle de réconciliation entre Macky Sall, Idrissa Seck et Khalifa Sall», a soutenu Gadio qui lance un pressant appel aux bonnes volontés à raisonner l’ancien chef de l’Etat. «J'en appelle à tous les sages de ce pays pour se lever et lui parler. Dieu ne lui donne pas le droit de trouver un pays stable et de demander aux populations de brûler les bulletins de vote. Qu'il se rappelle qu'il a gagné le Prix Houphouët Boigny pour la paix et qu’il a été candidat au prix Nobel de la paix », a poursuivi Gadio.
«PAS D’APOCALYPSE»
Très sur de lui, Cheikh Tidiane Gadio est d’avis qu’il n’y aura pas d’apocalypse avec la mise à l’écart de Karim Wade. «Le grand problème de Wade, c’est que pour lui, c’est son fils ou l’apocalypse. Son fils n’est pas dans le jeu et il n’y aura pas d’apocalypse. C’est perdant-perdant pour lui», a juré le Dr Cheikh Tidiane Gadio qui, cependant, exprime son affection à l’ancien chef de l’Etat. «Il nous faut garder notre sans froid et traiter Wade avec déférence.Que personne n’ose poser la main sur Wade. Par contre, si ses proches s’inspirent de lui et plongent notre pays dans la violence, force doit rester à la loi. Souhaitons qu’il change de discours.Il estindécent pour un Africain de s’attaquer à une personne de son âge qui, dit-on, est plus proche de Dieu que de nous», a indiqué l’ancien patron de la diplomatie sénégalaise. Pour lui l’invalidation de la candidature de Karim Wade ne doit pas justifier la position actuelle de Me Wade. Pour Gadio, les poursuites contre Wade-fils devant la Cour de répression de l’enrichissementillicite (Crei) étaient légitimes. « Pour le reste, je me prononce pas. Je n’ai aucune sympathie par cette personne », a indiqué Gadio, parlant de Karim Wade.
SIX MOIS DE BOYCOTT DU CONSEIL DES MINISTRES
Revenant sur son départ du gouvernement de Wade en 2009, Cheikh Tidiane Gadio a soutenu que tout est parti des relations exécrables qu’il entretenait avec Karim Wade. «(…)S’il y a un prédateur que j’ai appelé Arsène Lupin, c’est lui. Il a joué un rôle terrible dans l’histoire du Sénégal », affirme l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise avant d’ajouter : «Honnêtement, j’étais convaincu qu’il y avait un projet de dévolution monarchique qui était en cours. Wade a toujours cru que son fils était le meilleur et que c’est lui qui devait le remplacer. Ma conviction, c’est qu'un projet de dévolution dynastique du pouvoir était en cours. Idrissa Seck a été écarté. Macky Sall a été écarté. Cheikh Tidiane Gadio a été écarté. Il a tout fait pour faire place nette à son fils. Wade a essayé la dévolution dynastique qui a échoué», a déclaré l’ancien ministre. Cheikh Tidiane Gadio est revenu à l’émission «Grand Jury» sur le rôle qu’il a joué pour éviter la dévolution dynamique. «C’est un combat que j’ai mené de l’intérieur et de l’extérieur. Je ne me suis jamais assis avec le fils de Wade dans un Conseil des ministres. J'ai boycotté 6 mois le Conseil des ministres. J'ai voulu démissionner (...). Ma famille et moi avons décidé qu'il était temps que je quitte le gouvernement. En fin avril 2009, je me suis rendu dans le bureau de Wade pour démissionner», a confessé Gadio, non sans passer en revue son bilan de son passage au ministère des Affaires Etrangères. Par ailleurs, Gadio a démenti avoir bénéficié de fonds libyens de l’ex-guide Khadafi. «Je n’ai jamais bénéficié de fonds libyens. C’est un grand mensonge historique. Si je dis ce que je sais des relations entre Wade, son fils et Khadafi, cela va être un coup de tonnerre. Khadifa m’a dit : « Tu es le seul leader qui ne m’a jamais demandé un dollar. Et nous on pense qu’après Wade, c’est toi ». Je lui ai dit que je suis fidèle au Président Wade», a-t-il indiqué.
«UN PRESIDENT SORTANT PART AVEC 50%»
S’agissant de la présidentielle du 24 février 2019, Gadio se dit optimiste pour la victoire de Macky Sall. «On ne peut pas être neutre en politique. Mon cœur a balancé pour Macky Sall. En politique, tout geste important crée une donne. Je vous dit ma théorie, elle vaut ce qu’elle vaut. Un président sortant part avec 50%. Il lui reste à augmenter ou baisser les 50% par une bonne ou mauvaise campagne. Honnêtement, je pense que Macky Sall est dans une bonne dynamique pour remporter l’élection», a déclaré Gadio qui se dit très très affecté par ce qui arrive à Khalifa Sall. «Le Président Macky Sall qui est un grand ami le sait», affirme-t-il.
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ME MADICKE NIANG ACCEPTE DE RENCONTRER ME WADE
Après avoir rencontré Ousmane Sonko (candidat de «Sonko Président»), l’ancien Président Abdoulaye Wade s’est dit ouvert et disposé à discuter avec tous les candidats à l’exception du Président sortant.
Et malgré sa brouille avec son ancien mentor, Me Madické niang de la coalition «Madické 2019» se dit lui aussi prêt à rencontrer Me Abdoulaye Wade.
Me Madické Niang est prêt à fumer le calumet de paix avec le pape du Sopi. En brouille avec Me Abdoulaye Wade depuis l’annonce de sa candidature à la présidentielle du 24 février prochain, l’ancien ministre des Affaires Etrangères est disposé à enterrer la hache de guerre en répondant à l’appel de l’ex-chef de l’Etat. «Vous devez être sûrs d’une chose, c’est que Madické Niang ne garde aucune rancune à l’encontre d’Abdoulaye Wade. Je continue de lui vouer la même considération», déclaret-il, soulignant qu’à chaque fois qu’il faut rencontrer le secrétaire général du Pds, il n’hésitera pas à le faire. C’est dire qu’il répond favorablement à l’appel de l’ancien Président, en raison de tout ce qu’il a donné au Sénégal et, surtout, de leurs relations personnelles. «Personne ne peut oublier la proximité que j’ai eue avec lui. J’irai à sa rencontre parce qu’il veut rencontrer tous les candidats de l’opposition, et j’en fais partie», dit-il.
POUR UNE MONNAIE UNIQUE DE LA CEDEAO
Abordant la question du franc CFA, Me Madické Niang a plaidé pour la mise en place d’une monnaie unique et forte de la Cedeao. Toutefois, il n’a pas manqué d’afficher sa désapprobation par rapport aux conditions dans lesquelles nous sommes liés avec la France. «Ceux qui veulent nous faire sortir du franc CFA veulent nous pousser à aller à l’aventure», clame le candidat de «Madické2019». Selon lui, il est plus judicieux de réviser les conditions d’échanges entre la zone Franc et la France, et de réclamer le retour de tous les fonds gardés dans les banques françaises. «Essayons d’avoir notre souveraineté monétaire ; mais cela ne veut pas dire aller vers le néant, cela ne veut pas dire aller vers l’aventure. Il ne faut pas oublier que seuls les grands ensembles économiques peuvent survivre demain à travers le monde. Et l’Afrique doit être un marché unique».
LE COUTURIER DU PRESIDENT
En marge de son point de presse, Me Madické Niang a reçu l’association des tailleurs de la région de Ziguinchor. Il leur a promis d’initier, s’il est élu, le concours «Couturier du Président» et d’en primer les lauréats. «Ce concept est une façon de promouvoir l’artisanat local, car les couturiers sénégalais sont des artistes». Après cette rencontre, Me Madické Niang s’est rendu à Oussouye où il a rencontré le roi. Ce dernier a invité le leader de la coalition ‘’Madické 2019’’ à ne pas répondre à la provocation.
TAMBACOUNDA : VIOLENCE ELECTORALE
1 mort dans des affrontements entre gardes rapprochés du Pur et jeunes de BBY
Le pire s’est produit ce matin au quartier Dépôt dans la commune de Tambacounda où la caravane Pur100 a établi son Quartier Général. Un jeune, âgé d’une trentaine d’années et répondant au nom d’Ibrahima Diop, a été mortellement poignardé.
Tout a commencé quand un garde rapproché de la caravane du Pur a été surpris en train de déchirer et de badigeonner des affiches de Benno Bokk Yaakar placardées sur les murs. Il s’en est suivi des échanges d’insanités entre gardes rapprochés du Pur et des militants de Benno Bokk Yaakar, qui ont conduit à des affrontements.
La victime aurait été poignardée par un supposé garde rapproché du Pur. Le jeune homme militant de BBY a succombé à ses blessures, après avoir perdu beaucoup de sang. Le quartier Dépôt où réside le ministre Sidiki Kaba est sous haute surveillance policière. Des jeunes du quartier n’entendent pas laisser passer cette « forfaiture » et sont en train de brûler des pneus devant les forces de l’ordre. Nous y reviendrons.
FATICK : OUSMANE SONKO AU CHEVET DE SES MILITANTS BLESSÉS À L’ARME BLANCHE
Fatick, 11 fév (APS) - Le candidat de la coalition ’’Sonko Président’’, Ousmane Sonko, a rendu visite dans la nuit de dimanche à lundi à ses militants blessés au cours d’échauffourées avec des personnes supposées appartenir à une coalition rivale.
Le leader de PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) s’est déplacé au centre de santé de Fatick, pour s’enquérir de l’état de santé de deux de ses militants blessés par ces échauffourées.
Accompagné du superviseur de la coalition "Sonko Président", Boubacar Camara, ainsi que d’autres de ses membres, il a échangé avec ses militants blessés, internés dans la grande salle de soins du centre de santé.
Ablaye Faye et Lat Grand Dione, blessés à la tête et au pied respectivement, ont déclaré avoir été attaqués à l’arme blanche par des groupes d’individus au niveau des berges du Sine, lieu choisi par les militants de leur coalition pour tenir un meeting, en présence de leur candidat, Ousmane Sonko.
"Nous étions en train d’attendre notre candidat patiemment au niveau des berges du Sine où nous avions prévu de faire un meeting en présence de notre leader", a expliqué une des victimes, Ablaye Faye, couché sur un lit pour des soins.
"Dans le souci de mettre de l’ambiance en attendant l’arrivée de notre candidat, on s’est mis à scander +Sonko Président+ quand des groupes de jeunes (...) que nous avons identifiés, nous ont attaqué à l’arme blanche", a-t-il ajouté, en présence de Ousmane Sonko.
Compte tenu de "(...) la violence de l’attaque, nous avons demandé à nos militants de se replier au domicile d’un de nos responsables habitant au quartier Ndouck pour se mettre à l’abri", a ajouté M. Faye.
Se disant indigné par ces faits tels que rapportés par ses militants, le candidat Sonko a vivement dénoncé cette "énième attaque" contre sa coalition.
"A tous nos militants victimes de ces dérives, la coalition +Sonko Président+ apportera toute sa solidarité et son soutien en soins", a-t-il assuré, avant d’ajouter que la "violence" dont sont victimes ses militants relève d’une "tentative d’intimidation".
"C’est la peur qui justifie tous ces comportements mais le 24 février prochain tout cela va prendre fin", a-t-il indiqué, en mettant en cause le camp du président sortant.
Ousmane Sonko a invité ses militants et sympathisants à être sur leur garde face à ces "nombreuses menaces et dérives".
Il annonce qu’une plainte contre X sera déposée par sa coalition.
"Nous n’allons pas laisser cette affaire, nous allons porter plainte contre X et on va suivre cette affaire jusqu’à son terme", a-t-il promis.
A la suite à cet incident, la coalition "Sonko Président" a décidé d’annuler son meeting prévu à la place des berges du Sine pour des soucis de de sécurité.
Le convoi du candidat Sonko s’est limité à faire une procession de plusieurs heures sous bonne escorte à travers les artères de la commune de Fatick où sa délégation a marqué une pause pour la nuit.
LE CINQ MAJEUR
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PLACE ET RÔLE DES CANDIDATS
EXCLUSIF SENEPLUS - Macky a une bonne avance - Idy doit se battre d’abord pour rattraper Sonko - Madické et Issa Sall en lièvres – Moustapha Diakhaté commente la folle course de la première semaine de campagne
Avec son franc-parler légendaire, Moustapha Diakhaté a fait l’analyse de la première semaine de campagne présidentielle. Dans ‘’Cinq Majeur’’ l’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakkaar pense que dans cette course, Macky Sall a pris une bonne avance sur ses concurrents. Il estime toutefois que malgré les ralliements enregistrés par Idrissa Seck, Sonko reste loin devant lui. Ci-dessous, les points saillants de son analyse.
Macky pour atteindre plus vite l’émergence : C’est le seul candidat qui a gouverné le pays. Donc sa mission est différente de celle des autres. C’est-à-dire, avoir un second mandat. Pour cela, il rend compte et dit aux sénégalais ce qu’il peut encore faire pour le pays. Macky Sall est le seul candidat avec un programme, un financement disponible et surtout avec son expérience en tant que président, il n’aura pas besoin de perde deux ans avant de commencer à travailler.
Sonko et l’ardeur du néophyte: Ses critiques à l’endroit de Macky Sall sont d’une sévérité terrible. A la limite on peut parler d’impolitesse. C’est la première fois dans l’histoire qu’on entend un candidat dire qu’on peut fusiller ceux qui ont gouverné le pays. C’est l’ardeur du néophyte et il doit se ressaisir.
Idrissa Seck, un retard à combler : Aujourd’hui selon les renseignements du camp du pouvoir, Idrissa doit faire des efforts pour rattraper Sonko. C’est à partir de ce moment qu’il pourra réclamer le statut de chef de l’opposition.
Isaa Sall et Madické Niang, jouent les bons médiateurs. Ils ont chacun un discours responsable. Il symbolise ce besoin de dialogue entre les candidats, mais aussi celui d'impliquer les populations dans la gestion de la chose publique. C’est la campagne la plus paisible de notre histoire.
PAR MADIAMBAL DIAGNE
WADE «RETRO SATANA»
Depuis qu’il a quitté le pouvoir, il hante le sommeil des Sénégalais en cherchant systématiquement à provoquer de la violence - Il apparaît comme l’éternel «esprit du mal», cherchant à susciter la discorde, la confusion et les troubles
Bravo à El Hadj Issa Sall qui, de tous les cinq candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019, aura été le seul, à haute et intelligible voix, à s’insurger contre les propos tenus par l’ancien président Abdoulaye Wade. Dans une vidéo diffusée la veille de son retour à Dakar, le président Abdoulaye Wade a menacé tout le Sénégal, de tout mettre en œuvre pour empêcher la tenue de l’élection présidentielle. Il avait préconisé des actions pour le jour de son arrivée le 7 février 2019, pour la veille du scrutin et le jour même du scrutin. Plus grave, Abdoulaye Wade, une fois qu’il a foulé le sol sénégalais, s’est permis des diatribes et a appelé ouvertement ses partisans à brûler et casser les matériels électoraux. Idrissa Seck, Madické Niang et Ousmane Sonko se sont refusés de faire le moindre commentaire sur ces propos on ne peut plus inacceptables sortis de la bouche d'Abdoulaye Wade. Chacun de ces candidats de l’opposition s’est refusé, au nom d’une logique de petits calculs politiciens, à se démarquer d’une entreprise anti-républicaine et non démocratique. Il apparaît absurde qu’ils restent passifs alors qu’ils battent campagne, consacrent une grosse débauche d’énergie pour une élection qu’un autre homme politique, dont le candidat se trouve disqualifié en raison des règles communes à tous les candidats, voudrait empêcher. Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Madické Niang peuvent-ils être si crédules pour encore espérer qu’un Abdoulaye Wade soutienne l’un d’entre eux ? Le plus incohérent de tous demeure Ousmane Sonko qui se définit comme le candidat anti-système et qui, rattrapé par les dures réalités du terrain, se met à tout renier pour chercher à s’allier avec Abdoulaye Wade et Pierre Goudiaby Atepa, qui symbolisent les visages les plus exécrables de ce système. Aussi, il faudrait bien que Ousmane Sonko soit on ne peut plus naïf, pour s’imaginer un seul instant que Abdoulaye Wade arriverait à lui apporter un soutien. Quand est-ce qu’ils comprendront que seule la personne de Karim Wade compte aux yeux de son père ? On peut néanmoins concéder à Ousmane Sonko, qu’en s’affichant avec lui et en distillant de petites appréciations positives sur sa personne, Abdoulaye Wade indiquerait ainsi subtilement à ses partisans qui ne suivraient pas sa consigne de sabotage du scrutin, de voter pour Ousmane Sonko. En effet, Abdoulaye Wade serait ravi de voir Oumane Sonko devancer Idrissa Seck et Madické Niang. Comme quoi, Me Wade a la rancune tenace !
Le silence coupable de Macky Sall
Le président sortant, Macky Sall, est le moins excusable de tous les candidats. C’est un truisme que de dire que jusqu’à l’installation d’un nouveau chef d’Etat, il incarne l’Etat et la République du Sénégal. Aucun calcul ne devrait l’autoriser à rester de marbre devant les propos d'Abdoulaye Wade. Son sacerdoce de chef de l’Etat lui impose de réaffirmer l’autorité de l’Etat et la nécessaire préservation de la paix publique et de la protection des institutions de la République. Nul ne lui demande de manquer de respect à Abdoulaye Wade. En dépit des ignominies qu'Abdoulaye Wade a eu à déverser sur sa personne, Macky Sall lui a toujours témoigné un respect et une révérence qu’il ne devrait même plus mériter. Seulement, le président Macky Sall devrait s’aménager une tribune pour distinguer la posture du candidat, de l’homme Macky Sall, de celle du chef de l’Etat. L’homme Macky Sall pourrait tout accepter stoïquement d'Abdoulaye Wade. Par contre, le candidat devait condamner et fustiger les propos et l’attitude de Wade au même titre que ses autres concurrents. Mieux, la personne du chef de l’Etat qu’il incarne, lui impose l’obligation de faire entendre la voix de l’Etat du Sénégal. Abdoulaye Wade ne saurait laisser croire qu’en cette période le Sénégal constituerait un «no man’s land». Il ne serait vraiment pas superflu que le chef de l’Etat daigne dire publiquement que «force restera à la loi». Cela ne voudrait nullement pas dire qu’il faudrait emprisonner Abdoulaye Wade ou le violenter d’une façon ou d’une autre, mais une déclaration aurait rassuré et constituerait une mise en garde, même de principe, contre les éventuelles personnes qui pourraient être amenées à vouloir suivre les appels à la sédition. On pourra toujours dire que le président Sall ne manquerait pas de prendre au sérieux les escapades de son prédécesseur, car différents milieux de son alliance Benno bokk yaakaar ont eu à réagir contre les propos de Abdoulaye Wade. Cela ne saurait suffire. On peut aussi considérer que les forces de sécurité veillent au grain. Sans doute, seulement, elles auraient été ragaillardies par un soutien public du Chef suprême. Le silence de Macky Sall est coupable.
Que Dieu nous en garde mais, on ne le dira jamais assez, en cas de débordements ou de grabuges provoqués ou incités par Abdoulaye Wade, la responsabilité des autorités de l’Etat sera pleine et entière. Abdoulaye Wade avait annoncé la couleur en diffusant une vidéo qui annonçait qu’il arriverait au Sénégal pour «saboter les élections». La prudence et la moindre des précautions auraient été de ne pas le laisser arriver au Sénégal. L’Etat du Sénégal avait la latitude de ne pas lui permettre d’arriver au Sénégal, ne serait-ce que le temps de laisser passer la période électorale. Le cas échéant, Abdoulaye Wade aurait dû rester en France et proférer des menaces et des diatribes, mais on pourrait toujours considérer que ce serait le moindre mal. En effet, le laisser débarquer au Sénégal, se pavaner dans les rues et continuer de défier l’Etat est inacceptable. Assurément, l’Etat ne serait pas humilié à ce point si Abdoulaye Wade n’avait pas été autorisé à embarquer pour Dakar. Et pourtant, le Sénégal en avait bien les moyens.
L’attitude du candidat Macky Sall s’expliquerait-elle par la crainte de braquer davantage Abdoulaye Wade s’il se prononçait contre ses propos ? Ce serait une crainte injustifiée. Un appel de Abdoulaye Wade à voter contre Macky Sall ne pourrait empêcher la réélection de ce dernier. Depuis que Macky Sall est arrivé au pouvoir après l’avoir battu en 2012, Abdoulaye Wade n’a jamais digéré sa cuisante défaite et a nourri une volonté de revanche. Il a donc systématiquement été sur le terrain pour pourfendre Macky Sall, battre campagne contre lui et ceci à toutes les élections nationales. Il reste qu’à chaque fois, Macky Sall a remporté les suffrages sans bavure. C’était le cas lors des élections législatives de 2012, lors des élections locales de 2014, lors des élections législatives de 2017 et lors du vote référendaire de 2016. Qu’est-ce qui a pu changer pour qu’un éventuel nouvel appel de Wade à voter contre Macky Sall puisse faire autant peur ? Peut-être qu’on pourrait ravaler de telles appréhensions à la boutade wolof selon laquelle le gallinacé a une phobie de l’aigle depuis qu’il était un petit poussin. Qu’est-ce qu’il y aurait encore pour Macky Sall à sauver vis-à-vis de Abdoulaye Wade, qui a clamé urbi et orbi qu’il débarquait pour «déboulonner Macky Sall, le chasser du Palais présidentiel» ?
Wade manque de respect à Serigne Mountakha
On savait déjà, depuis qu’il avait manqué de respect au défunt Serigne Saliou Mbacké, que Abdoulaye Wade n’en avait cure des autorités religieuses de Touba. Plus d’une fois, il a été dit et répété que les courbettes de Abdoulaye Wade à Touba n’obéissent qu’à un opportunisme politicien. On en a eu encore la bonne preuve vendredi dernier, 8 février 2019. Abdoulaye Wade a rendu une visite au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké Bassirou. C’était l’occasion de profiter de cette tribune, pendant plus de 80 minutes, pour insulter le président Macky Sall. L’exercice a fini par gêner tous les disciples mourides. Abdoulaye Wade s’est montré d’une insolence et d’un manque de tenue qui ont scandalisé plus d’un. Abdoulaye Wade n’a eu le moindre égard pour le guide religieux dont il dit se réclamer. Plus grave, Abdoulaye Wade, après avoir épuisé tout son chargeur d’invectives et d’insultes contre Macky Sall, n’a pas souhaité entendre une réponse du guide religieux. Il lui a immédiatement demandé un entretien en privé. Il aura ainsi coupé l’herbe sous le pied à Serigne Mountakha qui, selon ses proches, aurait prévu de «recadrer le président Wade et de l’appeler à cultiver la paix et la concorde». Ainsi, Abdoulaye Wade a décidé de tout, s’est comporté comme en terrain conquis, jusqu’au protocole et à l’agenda dans la résidence même du Khalife des mourides. La retenue du guide religieux et de ses proches n’a pas manqué de heurter l’opinion publique. Comment Abdoulaye Wade a-t-il pu se permettre une telle attitude ? La passivité dont les autorités religieuses de Touba ont fait montre, à l’occasion, a créé un gros malaise. Des dignitaires religieux de la ville de Touba n’estiment pas moins qu’il est inconvenant de laisser un hôte déblatérer des injures contre le chef de l’Etat ou contre toute autre personne ou même n’importe quel quidam, devant le khalife, de surcroît dans ses salons, sans être rappelé à l’ordre d’une quelconque façon. Serigne Mountakha aura beau faire dire qu’il a été contrarié par le comportement de Wade, qu’il se trouvera toujours des personnes pour s’étonner de ce laisser-faire. Même durant leur tête à tête, Abdoulaye Wade n’aurait fait aucune concession au khalife des mourides. Le malaise est si profond d’autant que le khalife des Mourides avait pris l’initiative d’appeler les acteurs politiques à porter une parole de paix et d’appeler à la sérénité en direction de l’élection présidentielle.
Les autres prêcheurs de paix deviennent sourds-muets-aveugles
Abdoulaye Wade aurait souhaité rendre visite au Khalife général des Tidianes, mais Serigne Mbaye Sy Mansour lui aurait fermé la porte. C’est une attitude diamétralement opposée à celle des autorités religieuses de Touba. On peut considérer que c’est un moindre mal. Sans doute qu’il aurait été plus productif de recevoir Abdoulaye Wade et de lui dire certaines bonnes vérités. Mais on se consolera que Tivaouane ne lui a pas offert une tribune libre pour insulter le chef de l’Etat. On va aussi regretter le silence du clergé catholique, qui s’était associé à un groupe de personnalités de la Société civile pour lancer des appels à la paix. Le président Macky Sall avait reçu ce groupe et lui avait donné l’assurance qu’il exhorterait ses partisans à battre campagne dans un esprit de paix. Il apparaît maintenant que les appels à la paix n’étaient destinés qu’au camp du président sortant et que les opposants pourraient allègrement alimenter un discours de fauteurs de troubles, de pyromanes. Cette initiative de la Société civile n’avait été mise en place que quand le ministre Mame Mbaye Niang avait commis la bêtise de bander les muscles pour menacer de riposter à d’éventuelles attaques. Il préconisait d’utiliser les «marrons du feu», une milice du parti présidentiel. Il reste que toutes les menaces proférées par Me Wade et ses partisans, tout le long du processus électoral, n’avaient nullement ému les personnalités de la Société civile. Comme si la violence condamnable ne devrait être que celle qui proviendrait du côté du pouvoir !
Il faut dire que Abdoulaye Wade, qui reste encore dans l’histoire politique du Sénégal comme le seul chef d’Etat à avoir sur les mains le sang de plus de 14 jeunes Sénégalais tués en période électorale, voudrait installer un climat de violence. Depuis qu’il a quitté le pouvoir, il hante le sommeil des Sénégalais en cherchant systématiquement à provoquer de la violence. Il a maintes fois appelé publiquement à la violence. Il apparaît comme l’éternel «esprit du mal», cherchant à susciter la discorde, la confusion et les troubles. Un tel esprit est à exorciser. Il lui sied la formule latine «Vade retro satana» (qui peut se traduire par «Arrière, Satan», «Recule, Satan», «Retire-toi, Satan» ou «Va-t’en, Satan») qui étaient les premiers mots d’une formule catholique utilisée lors de séances d’exorcisme. Abdoulaye Wade va chercher à installer le Sénégal dans une situation de troubles post-électoraux. Il est dans une logique insurrectionnelle et putschiste. C’est assurément ce que traduit son idée d’instaurer un Conseil national de transition ; ce qui équivaudrait à suspendre les institutions de la République. De telles velléités, Abdoulaye Wade les avait toujours eues durant tout son parcours d’opposant au Président Abdou Diouf, mais il trouvait en face de lui un Etat assez ferme. Sa rencontre avec Ousmane Sonko le samedi 9 février 2019, suivie de celle avec une délégation de proches de Khalifa Ababacar Sall, procède d’un jalon d’une alliance en vue de la contestation des résultats du scrutin du 24 février prochain et surtout, un plan de provoquer une certaine tension post-électorale. Déjà, Abdoulaye Wade peut compter sur des chevaux de Troie comme Mamadou Diop Decroix par exemple, qui a fait un ancrage dans la coalition «Idy 2019» afin de pouvoir drainer cette coalition dans des actions de contestations des futurs résultats. Il ne faudrait pas non plus oublier que l’opposition avait déjà annoncé qu’elle ne reconnaîtrait pas les résultats de la prochaine élection présidentielle. La règle est claire, c’est aller à l’élection avec la résolution de rejeter les résultats, s’ils sont favorables à Macky Sall.
«Il faudra contester les résultats… Si ça ne marche pas, faire appel à la violence»
Une bonne partie de l’opposition a rencontré Abdoulaye Wade hier à l’hôtel Terrou bi pour dégager les stratégies à adopter pour empêcher la tenue de l’élection et la contestation des résultats. Abdoul Mbaye a été le plus radical en proposant un appel à la violence.
Les candidats sont sur le terrain, Wade au Terrou bi où il reçoit depuis son retour de Versailles. Ce qui est sûr, c’est que l’ancien président de la République n’a pas renoncé à son plan de sabotage de l’élection présidentielle. Le Quotidien a appris qu’une réunion très élargie s’est tenue dans cet hôtel, précisément sous le chapiteau, pour définir les stratégies à mettre en œuvre pour empêcher la tenue du scrutin.
Des sources bien au fait de cette rencontre affirment que beaucoup de leaders politiques y ont pris part, citant, entre autres, des responsables du Parti démocratique sénégalais comme Oumar Sarr, mais aussi Mamadou Lamine Diallo, Serigne Mansour Sy Djamil, Moustapha Guirassy, le syndicaliste Oumar Walu Zoumarou, Abdoul Mbaye. Et ce dernier justement, confient plusieurs sources, a tenu un discours très radical pour faire face aux différents scénarios, avec des propositions extrêmes tendant à discréditer d’éventuels résultats en faveur du candidat sortant. «Quelle doit être notre attitude si, malgré tout, les élections se tiennent ? Je pense qu’il y a une stratégie avant le vote : essayer la non-élection et le départ (de Macky). Mais le vote peut avoir lieu, et, en ce moment-là encore, il faut se mettre dans des dispositions où la force peut revenir», a-t-il proposé.
Le leader de l’Act, qui soutient Idrissa Seck, d’ajouter : «Si on constate, le jour de l’élection, des anomalies flagrantes dont les observateurs nationaux et internationaux seront témoins, on peut encore, en ce moment-là, créer de nouveau les conditions d’une révolte. Si malgré tout cela -et c’est toujours une hypothèse- ça ne marche pas, en ce moment également, il faudra contester les résultats en les considérant comme faux, toujours en essayant de faire appel à la violence parce que c’est le seul recours qui devrait nous rester.» Cette rencontre s’est poursuivie jusque dans la soirée. Et M. Mbaye conclut qu’il «faut rendre inacceptable un résultat au premier tour et un résultat au second tour» favorable à Macky Sall.