SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 septembre 2025
LA VIOLENCE LIÉE À LA CAMPAGNE ÉLECTORALE EN EXERGUE
La livraison de mardi de la presse quotidienne constate l’escalade de la violence relative à la campagne pour la présidentielle, avec la mort, la veille, à Tambacounda (est), de deux personnes dans des affrontements entre les militants de deux camps
Dakar, 12 fév (APS) - La livraison de mardi de la presse quotidienne constate l’escalade de la violence relative à la campagne pour la présidentielle, avec la mort, la veille, à Tambacounda (est), de deux personnes dans des affrontements entre les militants de deux camps opposés.
Des affrontements entre jeunes de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar (BBY), et des membres de la garde rapprochée du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) "ont fait deux morts et sept blessés dont deux journalistes, hier, à Tambacounda", rapporte Le Soleil.
"Ibrahima Diop, 31 ans, et Cheikh Touré dit Mathieu, 25 ans (ont été) tués lors de bagarres opposant les gardes du corps du candidat du PUR et des militants de BBY à Tambacounda", précise le quotidien L’Observateur, selon lequel 24 personnes ont été arrêtées dans le cadre de ces incidents, sans compter 4 véhicules incendiés, 8 blessés dont 3 graves.
Le journal Le Quotidien parle de "3 victimes (qui) sont de la coalition au pouvoir qui accuse la sécurité du candidat Issa Sall" dont la garde rapprochée a été désarmée et arrêtée, si l’en croit plusieurs journaux, dont L’As.
"La pure violence à Tambacounda", affiche ainsi cette publication qui se fait notamment l’écho de la réaction du président-candidat. "La loi s’appliquera sans aucune faiblesse", assure Macky Sall.
"Hier, à la place d’une caravane ou d’un meeting, les journalistes qui accompagnent le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) Issa Sall ont été les témoins d’une barbarie inouïe à Tambacounda", écrit L’As.
"Les journalistes accrédités auprès de l’équipe de campagne de Issa Sall (...) n’oublieront pas de sitôt la date du 11 février 2019. Ils ont failli laisser leur vie au cours d’un affrontement entre les militants du PUR et ceux de Benno Bokk Yaakaar (...)", renchérit Walfquotidien.
Sud Quotidien constate avec tous les autres quotidiens "l’escalade" de la violence, Vox Populi, par exemple, parlant même de "chaos" et de "tueries" à sa Une.
"La campagne électorale pour la présidentielle de 2019 a pris une nouvelle tournure tragique hier (..)", souligne Enquête, "une nouvelle tournure", selon Vox Populi, de "scènes de chaos" qui font que les choses virent "à la tragédie", estime Libération.
Alors que les différents camps politiques s’accusent, Source A met tout le monde dans le même sac et fait observer que pouvoir et opposition, "en irresponsables, attisent les braises, depuis plusieurs jours".
VIOLENCES À TAMBA : LA GARDE RAPPROCHÉE D’ISSA SALL ARRÊTÉE
Rebondissement dans les violences notées à Tambacounda, ayant occasionné trois (3) morts. Déshabillée, désarmée et menottée, la garde rapprochée du candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a été interpellée puis ramenée à Tambacounda pour les besoins de l’enquête en cours. Le cortège a été intercepté hier soir à six (6) kilomètres de Kidira. Les véhicules ont été fouillés. Les forces de l’ordre ont reçu des instructions selon Alé Gueye, le coordonnateur départemental du PUR.
Interrogé par Sud fm, il explique que « les forces de l’ordre ont garé deux minicars entre 25 et 30 places. » Dans lesquels, indique-t-il, « tout le matériel que la sécurité avait en sa possession, ils sont en train d’y charger tout le matériel saisi. Le président leur demande d’obéir et de suivre les ordres du commandant. Ils disent avoir reçu un ordre venant du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Aly Ngouille Ndiaye, joint par Iradio, avait déclaré que toute la lumière sera faite sur ces événements malheureux. « Déjà, confiait-t-il, sur nos ondes, nous avons des images. Et, la police et la gendarmerie sont en train de prendre toutes les dispositions pour identifier d’abord les différents responsables concernant l’accident des véhicules qui étaient dans le convoi. Egalement les responsables de la sécurité si les gens se sont battus, il y a certainement des témoins qui peuvent aujourd’hui aider la police à identifier le ou les coupables de cette agression. »
Pour l’heure, Issa Sall a suspendu toutes ses activités de campagne.
LES CANDIDATS COURTISENT LA RÉGION SUD DU PAYS
Ziguinchor : Démonstration de force de Macky Sall avec Youssou Ndour, Balla Gaye 2et Djoliba Kouyaté
Ziguinchor a vibré ce lundi. C’était comme un classico. Mais, à l’instar d’Ousmane Sonko, qui tenait, le même jour, un meeting au stade Jules Bocandé, le président sortant a fait une démonstration de force dans région sud.
Un monde fou a pris d’assaut la place Aline Sitoé Diatta pour assister au méga meeting organisé par la coalition Benno Bokk Yakkar. Jeunes, femmes, adultes et enfants, vêtus de tee-shirt à l’effigie du président sortant sont sortis massivement. La coalition BBY a sorti la grosse artillerie pour étaler sa force de mobilisation. A la sonorisation qui distille des sonorités concoctées pour le président sortant, viennent s’ajouter les klaxons des véhicules et motos et l’enthousiasme bruyant de la foule.
Les militants et sympathisants rivalisent de toutes sortent de pas de danses. L’ambiance est au rendez-vous. Elle a atteint son paroxysme avec le show du roi de Mbalakh qui, avec son tube, « combine bëré » a harangué la foule. Le chanteur gambien Djoliba Kouyaté et le groupe Terékounda n’ont pas été en reste. Ils ont joué leur partition. La présence de Balla Gaye 2 a dopé la foule, hystérique.
Prenant la parole, Macky Sall a, tel un poète chanté la Casamance pour séduire sa population. « Nous étions pressés d’arriver en Casamance. Casamance la lionne invincible, Casamance la généreuse, Casamance travailleuse. Casamance pour laquelle j’ai bâti une maison dans mon cœur », poétise le président sortant. Avant d’ajouter : « Vous n’êtes pas seulement venus avec vos bras, vous êtes venus avec votre cœur et un cœur est irremplaçable ».
Par ailleurs, dans son discours, Macky Sall a complètement snobé Ousmane Sonko. « Le Sénégal de l’avenir, le Sénégal émergent se voit à travers le regard radieux de la Casamance. Je vous tends la main à tous une fois de plus », a soutenu Macky Sall en demandant aux populations du Sud de lui accorder un second mandat afin qu’il puisse terminer ses réalisations. A l’en croire, il a déjà fait de la Casamance une zone touristique spéciale d’intérêt national.
Mieux, il dit avoir injecté dans ladite région plus de 450 milliards de francs Cfa d’investissement publics à travers 58 projets majeurs qui concernent tous les secteurs. Poursuivant, il promet de faire de la Casamance une zone désenclavée avec zéro bac. Sur ces entrefaites, il annonce la construction de huit nouveaux dont celui d’Emile Badiane. « Je veux une victoire sans appel le 24 février prochain », sollicite-t-il, sûr du soutien de ses alliés présents au meeting à l’instar de l’écologiste Ali El Haïdar ou du maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé.
MADICKÉ NIANG CONDAMNE L'ATTAQUE DES JOURNALISTES ET INTERPELLE LE PROCUREUR
Très remonté contre le régime sortant qu’il accuse d’être l’unique responsable de cette violence, il se désole du nouveau visage du Sénégal qui se teinte de violence, de jour en jour
Le candidat de la Coalition ”Madické 2019” a, fermement, fustigé les attaques perpétrées contre les journalistes et la recrudescence de la violence, en cette période d’élection. A Nioro du Rip, à l’instant, Me Madické Niang n’a pas caché son amertume et a interpellé le procureur de la République, afin que les auteurs de ses actes soient punis.
“Ce qui s’est passé à Tambacounda est regrettable. Seule la paix peut faire développer le pays. Il faut qu’ils cessent de s’en prendre à l’opposition. Des heurts pouvaient se passer à Sédhiou. Mais avec mon programme Jamm ak Xéewel et mon amour pour la paix j’ai ramené mes militants à la raison. Je ne cautionne pas ce qui se passe actuellement. Il faut que le procureur prenne ses responsabilités”, a déclaré le candidat à la présidentielle de février prochain.
Le leader de la coalition Madické 2019 déplore également les attaques contre les journalistes qui, dit-il, ne font que leur travail. Très remonté contre le régime sortant qu’il accuse d’être l’unique responsable de cette violence, il se désole du nouveau visage du Sénégal qui se teinte de violence, de jour en jour. Madické s’est, à niveau, incliné à la mémoire des gendarmes qui ont perdu la vie, hier, alors qu’ils assuraient l’escorte du candidat de la coalition benno bokk yaakar dans le Sud du pays.
Il est de règle, dans l’ordre cosmique, que le soleil, après sa rotation, laisse enfin les étoiles briller. Quand le soleil du crépuscule, ‘’Atoum’’, selon l’expression des Egyptiens anciens, se signale, c’est pour un dernier baroud d’honneur avant de s’engager dans les ténèbres. Il espère réapparaitre à l’aube avec les lumières de l’espoir. Il aura ainsi vaincu les vicissitudes de la nuit et transcendé les dangers d’un périlleux voyage nocturne.
Wade, ce soleil de la politique sénégalaise, au crépuscule de sa carrière politique riche en péripéties, proclame entamer une révolution qui ferait de son personnage haut en couleur un ‘’Ré’’, éternel soleil au zénith. Lui est l’astre qui refuse l’extinction ; l’épicentre inamovible d’un système autour duquel gravite les satellites qu’il contrôle dans son giron.
Le monument Wade qui renait au cœur du système a couvert d’ombre la campagne et fait pâlir les cinq branches de ce scrutin en étoile. Il a fait feu de tout bois et soufflé sur le brasier avant de se rendre compte que les pyromanes sont honnis au pays des saints. La magie de Touba aura opéré sur la virulence d’un discours incendiaire devenu inoffensif. Mais attention, l’homme en bleu est réputé avoir plusieurs flèches dans son carquois et ses capacités de nuisance demeurent intactes. Hors-jeu, il abat ses ultimes cartes.
A ses dépens, Sonko, le missile patriote lancé contre le système, aura perdu sa vitesse de croisière et une journée de campagne. Esseulé et égaré dans un univers qui lui est étranger, la fulgurante météorite peine à se mettre sur une orbite qui le mettrait hors de portée des tempêtes du champ gravitationnel de la sphère politicienne. Le patriarche, comme un aimant, l’a happé et repositionné au cœur du tumulte dont il est le point de lévitation. Le jeune, qui suscite tant d’espoirs, est devenu la simple caisse de résonnance d’un vieux combattant en mal de troupe. Le vieux, lâché par ses épigones, ne veut point céder le flambeau qui mène au palais à autre que son fils Karim qui a raté les starters de la course.
Pendant ce temps, Madické, en bon diplomate, multiplie les courbettes auprès de son ami, alors qu’Idy cligne des yeux pour entrer dans les bonnes grâces de son ancien mentor qu’il avait aidé à conquérir le pouvoir. Alors que le peuple, amusé, s’interroge sur son destin, Macky veille au grain pour ne point trébucher sur les haies dangereuses qui jalonnent la piste qui mène à la victoire.
Toutefois, Wade, qui cherche des alliés pour ses propres desseins, ne sera l’allié de personne pour une cause qui n’est pas la sienne.
L’AMBASSADEUR D’IRAN MAGNIFIE LES RELATIONS ENTRE DAKAR ET TÉHÉRAN
L’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Dakar, Einollah Ghashghavi a magnifié, lundi, les relations avec le Sénégal, qui selon lui, est "un pays influent et une référence en Afrique et est sur la voie du développement"
Dakar, 11 fev (APS) – L’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Dakar, Einollah Ghashghavi a magnifié, lundi, les relations avec le Sénégal, qui selon lui, est "un pays influent et une référence en Afrique et est sur la voie du développement".
"Les relations entre les deux pays se développent dans divers domaines politiques, économiques, culturels et sont au beau fixe", a salué Einollah Ghashghavi, à l’occasion de la célébration des 40 ans de la révolution iranienne.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre sénégalais de la Jeunesse, de la Construction citoyenne et de la Promotion du volontariat Pape Gorgui Ndong, des ambassadeurs, chefs de mission diplomatique et consulaire, d’organisations internationales et interafricaines, des chefs religieux et des membres de la communauté iranienne au Sénégal.
Dans son discours dont l’APS a reçu une copie, le diplomate a relevé que l’échange des différentes délégations, notamment la visite du président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niass, à Téhéran en janvier 2018, et la visite du Dr. Zarif, ministre des Affaires étrangères de la République islamique à la tête d’une forte délégation économique à Dakar en avril dernier "a marqué le début d’un nouvel élan dans les relations bilatérales, en particulier dans les domaines économique et commercial".
Cette visite a été marquée par la tenue d’un grand forum économique irano-sénégalais, a rappelé l’ambassadeur, soulignant que "de cette manière, les opérateurs économiques des deux côtés ont réussi à établir de bonnes relations".
"Par conséquent, a-t-il ajouté, le secteur privé des deux pays a également noué de bonnes relations et est fermement résolu à développer leurs coopérations économiques".
Einollah Ghashghavi a annoncé que "l’organisation de la commission mixte et la visite des présidents des deux pays sont à l’ordre du jour dans un avenir proche".
Selon lui, "la coopération bilatérale se manifeste dans plusieurs niveaux. Sur le plan de l’Education, plusieurs bourses ont octroyées à des étudiants Sénégalais pour des formations dans les domaines du pétrole, du gaz et autres".
Einollah Ghashghavi a souligné que son pays "a manifesté sa disponibilité d’intervenir dans le domaine de l’énergie (production de l’énergie), de l’agriculture, la santé, l’éducation, de la formation technique et professionnelle et du transport commun".
Mais, pour lui, "la base économique la plus importante de l’Iran est la société irano-sénégalaise Seniran auto, une société de montage de véhicules lourds et légers, doté d’un investissement de 45 milliards FCFA, qui fournit aujourd’hui environ 600 emplois".
"Nos efforts consistent à exploiter pleinement la capacité de l’entreprise à créer des emplois pour les jeunes Sénégalais, tout en stimulant l’économie. Si la volonté est là, il est même possible d’assembler la voiture et de l’exporter vers les pays environnants", a-t-il dit.
L’ambassadeur d’Iran au Sénégal a noté que "la construction massive de logements fait partie des autres domaines d’intérêt, et des pourparlers sont en cours pour commencer une coopération dans ces domaines".
Il a également souligné que "la présence des différentes sociétés Iraniennes comme Shirin Assale, le département de langue et civilisation persanes à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’université de Jameatolmostapha constituent les témoins d’une coopération active entre deux pays".
"De notre point de vue, a-t-il déclaré, le Sénégal est un pays influent et une référence en Afrique et est sur la voie du développement. Nous saluons les progrès du Sénégal et espérons que cette tendance positive se poursuivra".
L’Iran, a-t-il dit, félicite "la diplomatie rayonnante du Sénégal, sur la scène mondiale (…)".
Abordant la tenue de l’élection présidentielle, Einollah Ghashghavi dit espèrer que le scrutin "donnera les meilleurs résultats pour le peuple, et que cela sera finalement assoupli, et que la démocratie sénégalaise continuera à offrir des expériences réussies de maturité politique et sociale".
Sur son visage, Ousmane Sonko ne laisse nullement paraître la déception. Mais, au vu des circonstances, l’on peut aisément deviner que sa rencontre tant attendue avec le président Abdoulaye Wade n’a pas produit tous les fruits escomptés.
C'était à l'intérieur du pays, entre Louga et Kébemer, quand le candidat de la coalition Sonko-Président venait rencontrer les journalistes suivant sa caravane, les informant de l'audience avec l’ancien chef d’Etat. Beaucoup, y compris dans son entourage, s’attendaient à des discussions essentiellement tournées sur une possible alliance. Mais, dans le discours du jeune leader, aucune lisibilité. Il disait : ‘’Avec le président Wade, on a toujours eu d’excellentes relations. Il me donnait surtout des conseils et orientations, mais il n’a jamais été question d’alliance. Mais nous sommes ouverts à une discussion plus approfondie dans le cadre actuel, c’est-à-dire une discussion pour voir ce qu’on peut faire ensemble pour ce pays, en perspective de la Présidentielle. J’espère qu’il (le président Wade) jouera un rôle déterminant.’’
Pour certains, c’était la confirmation que les discussions d’alliance entre les deux parties étaient imminentes.
Mais, à l'arrivée, c’est Wade qui impose ses règles. Ousmane les subit. A sa sortie d’audience, il livre l'objet : ‘’Nous avons parlé du processus électoral, des écueils qui ne manqueront pas de se présenter aux partis de l’opposition. Nous avons entendu les arguments du président Abdoulaye Wade qui a pris le temps de les détailler et nous l’avons bien compris… Il nous a aussi exposé sa position de principe (par rapport à la tenue de l’élection). Une position sur laquelle nous nous solidarisons parce qu’elle est juridiquement fondée et nous l’avons toujours dit. Nous sommes solidaires au Pds comme pour tous les partis qui ont été injustement écartés de la course.’’
Quid de l'alliance politique entre le Pds et la coalition Sonko-Président ? Dans la discussion, il n'en a nullement été question, si l'on en croit le patriote en chef. Ce débat sur le processus électoral n'est-il pas dépassé ? Sonko s’explique : ‘’Quand on accepte de discuter avec quelqu’un, on ne peut pas lui imposer sur quoi on va discuter. Vous ne pouvez pas dire à l’autre partie que vos préoccupations sont dépassées. Chaque partie vient avec ses préoccupations. Vous savez, nous, nous ne nous focalisons pas sur des soutiens ou alliances. Nous sommes cependant ouverts à toute alliance qui peut permettre au Sénégal de se débarrasser du président Macky Sall. Mais nous ne sommes pas dans une course aux alliances. Ce qui nous préoccupe, c’est l’intérêt supérieur de la nation.’’
Devancé dans le jeu des alliances par les coalitions Idy-2019 et Benno Bokk Yaakaar, Sonko-Président ne cracherait certainement pas sur une alliance avec le plus grand parti de l'opposition. Le pourfendeur du système assume : ‘’Si on a leur apport, ce serait quelque chose d’extraordinaire et formidable pour nous." Et le discours antisystème ? Ousmane Sonko réplique : ‘’Il n’y a pas d’alliance contre-nature. Le plus important, c’est sur quoi nous nous entretenons pour aller ensemble. Ce qui poserait problème, ce serait de se mettre d’accord sur des préoccupations qui vont à l’encontre des intérêts du Sénégal. Mais si on met sur la table les intérêts du Sénégal, qu’on se retrouve autour d’un programme non de partage du pouvoir, je ne vois pas en quoi ça pose problème", argue le candidat. Ousmane Sonko de clarifier le sens de son opposition au système.
Selon lui, le système dont il s'agit, ça transcende les hommes. Un homme, dit-il, peut avoir été, à un moment de sa vie, responsable de quelque chose et après se repentir. "Nous-mêmes, en tant que croyants, chaque jour, faisons des choses qui vont à l’encontre des prescriptions, mais Dieu nous donne la chance de nous racheter. Quand on parle du système, on parle du fonctionnement de l’appareil d’Etat. Ce ne sont pas les hommes qui nous intéressent". D'autant plus, a estimé le leader de Pastef, que même en religion, des gens qui ont combattu des prophètes se sont finalement retrouvés à leurs côtés et ont joué un grand rôle pour le triomphe des religions’’, se défend-il.
‘’Nous aurions bien aimé avoir le soutien du président Wade et du Pds’’
De la realpolitik, diront certains. En effet, sans alliance, la tâche risque d'être ardue pour la coalition Sonko-Président. Malgré le grand engouement des jeunes, étudiants et enseignants particulièrement, autour de sa candidature. Partout, cette couche de la population ne manque pas de sortir pour acclamer le moins âgé des candidats à la Présidentielle. Courant, chantant et certains mettant la main à la pâte pour accompagner leur leader. Ce qui est loin d'être suffisant pour remporter les prochaines joutes électorales. D'où, peut-être, son rendez-vous avec Me Abdoulaye Wade qui avait suscité beaucoup d'espoir chez les patriotes. Un espoir pour le moins déçu.
Mais Sonko garde toujours espoir. Fût-il assez mince. "Bien sûr que nous aurions bien aimé avoir le soutien du président Abdoulaye Wade et du Parti démocratique sénégalais. Mais le président Wade n'est pas pour le moment dans cette dynamique. Nous continuerons à discuter à toutes les étapes du processus pour évaluer dans quel sens orienter le combat que nous voulons mener ensemble pour le Sénégal".
MOR AMAR
OUSMANE SONKO À ZIGUINCHOR : "J’AI UNE MISSION DE LIBÉRATION NATIONALE"
Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle du 24 février, a déclaré lundi à Ziguinchor (sud), avoir une mission de libération du Sénégal et du continent africain de la "mal gouvernance", de "l’incompétence" et du "complexe" de l’étranger
Ziguinchor, 11 fév (APS) – Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle du 24 février, a déclaré lundi à Ziguinchor (sud), avoir une mission de libération du Sénégal et du continent africain de la "mal gouvernance", de "l’incompétence" et du "complexe" de l’étranger.
"J’ai une mission de libération nationale pour libérer le pays et le continent de la mal gouvernance, de l’incompétence et du complexe vis-à-vis de l’étranger", a déclaré Ousmane Sonko en meeting au stade Jules François Bertrand Bocandé de Ziguinchor.
Dans un stade plein, le leader du PASTEF, a par ailleurs promis de changer de "paradigme de développement" en Casamance. "On doit désormais penser le développement de la Casamance comme étant la porte de la CEDEAO. On ne peut plus continuer à penser le développement de la Casamance ou de la vallée du fleuve Sénégal à partir de Dakar", a estimé M. Sonko.
Il a promis de faire de la région un "hub économique sous régional à travers la création d’une zone économique couvrant la Casamance naturelle, de Diogué (Ziguinchor) à Gouloumbou (Tambacounda)".
Pour Ousmane Sonko la Casamance naturelle est une "bénédiction divine" pour le Sénégal avec ses "nombreuses potentialités, son secteur anacardier, ses nombreux fruits, ses ressources forestières et halieutiques et son positionnement géographique très enviable".
Il promet de prendre des "mesures urgentes et structurantes en construisant le pôle économique le plus fort et le plus solide pour le Sénégal".
La reconstruction du pont Emile Badiane, le renforcement (des capacités) de l’Université Assane Seck, la délocalisation de l’aéroport de Ziguinchor à Tobor (commune de Niamone, Bignona), la modernisation du port de Ziguinchor sont, entre autres, des promesses faites par Ousmane Sonko à Ziguinchor, sa région d’origine.
Visiblement revigoré par la présence massive de ses partisans dans le stade Jules François Bocandé, le candidat de la coalition "Sonko Président", se voit déjà vainqueur de l’élection présidentielle dans la partie sud du pays.
"Je ne vais pas réclamer de titre foncier ici à Ziguinchor comme l’a fait un candidat dans sa région d’origine. Je ne suis pas un régionaliste. Mais j’attends un score de 85% en Casamance. Nous allons réaliser des scores exceptionnels partout au Sénégal", a prédit le leader de PASTEF.
DES FAMILLES RÉSOLUES À PROTÉGER LES JEUNES DE LA VIOLENCE POLITIQUE
Des pères ou mères de famille de Kaffrine (centre) ont dit à l’APS avoir désormais décidé d’interdire à leurs enfants de suivre des meetings ou caravanes dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février prochain
Kaffrine, 12 fév (APS) – Des pères ou mères de famille de Kaffrine (centre) ont dit à l’APS avoir désormais décidé d’interdire à leurs enfants de suivre des meetings ou caravanes dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février prochain, afin de les protéger de la violence.
Suite aux incidents notés lundi à Tambacounda (est) où un militant de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, mouvance présidentielle) a été tué par les gardes rapprochées du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), de nombreux pères ou mères de famille de la commune de Kaffrine disent désormais refuser d’autoriser leurs enfants à suivre les meetings et caravanes.
"Constatant les échauffourées notées à Tambacounda, je ne vais plus autoriser mes enfants à suivre les meetings ou autres activités politiques. Je leur suggère d’attendre le jour du vote pour aller s’acquitter de leur devoir citoyen. Je ne vais pas sacrifier mes enfants pour’’ la politique, déclare Mamy Kébé, vendeuse de thé et mère de deux écolières.
"D’habitude, je laissais mes filles suivre les meetings (...). Mais désormais, ce ne sera plus le cas. Après les heures de classe, elles vont rentrer directement à la maison ou venir m’aider au travail. Elles ne vont plus suivre les politiciens, je suis déterminée", ajoute-t-elle.
Moussa Ndao, un père d’une famille aux revenus modestes qui a sa charge plusieurs personnes, exprime les mêmes appréhensions relativement à l’escalade de la violence notée ces derniers jours relativement à la campagne électorale.
"Il est mille fois plus profitable d’aller au travail que de passer son temps à suivre les politiciens. Heureusement, mes enfants ont compris. Je vais encore les exhorter à aller au travail et à l’école, au lieu de suivre ces meetings où s’sévisse la violence", confie ce père de famille.
"Après ces affrontements qui ont causé la mort d’un jeune homme à Tambacounda, je ne veux plus voir mes enfants suivre les politiciens. Mieux vaut se concentrer au travail ou sur les études et attendre le jour du vote pour élire ou réélire’’ le candidat de son choix, indique le vieux Moussa, âgé de plus de 75 ans.
Pah Ibou Cissé, de son côté, appelle les jeunes à plus de vigilance, en leur demandant de se concentrer sur le travail ou les études.
"Les urnes seront toujours là’’ pour s’exprimer. "Ce ne sont pas les hommes politiques qui viendront à leur secours demain’’, a-t-il poursuivi en parlant des jeunes.
"Il faut penser à son avenir. Ces 2000 francs CFA octroyés par les hommes politiques lors des meetings ou autres manifestations politiques ne les amèneront nulle part", tranche-t-il.
Il assure que jamais il ne laisserait ses enfants suivre les hommes politiques pendant cette campagne électorale, de peur que leurs études par exemple en pâtissent.
"C’est vraiment triste’’, réagit Katy Ndao, qui peine à retenir ses larmes, au moment d’évoquer les incidents survenus à Tambacounda.
"Cette famille a perdu à jamais, c’est triste très triste", répète-telle, tout en s’affairant autour de sa table remplie de légumes, accompagnée de ses deux enfants.
"La paix, oui la paix. Le Sénégal est un pays de paix, et personne n’a le droit de le plonger dans la violence. Ça doit cesser. Je demande aux jeunes qui sont tous mes enfants de dire non à la violence. Que personne ne les pousse vers la violence. Ils sont l’avenir de la nation et l’espoir de demain’’, soutient Katy Ndao.
Les jeunes doivent davantage se concentrer sur leur travail et les études, renchérit-elle. "Suivre les politiciens à longueur de journée, ça n’en vaut pas la peine. Cela n’a pas de sens".
"Vu le contexte actuel, aucun parent ne doit laisser son enfant’’ suivre les hommes politiques qui ne sont là que pour leurs intérêts", conclut-elle.
KAN MOOY… IDIRIISA SEKK ?
Maaraa la ko ay jegeñaaleem di woowe, doomi-réew mi naan ko Idi. Taskati xibaar yi ñoom, Ndaamal-Kajoor lañu koy dàkkentale. Idiriisa Sekk — mooy turam dëggëntaan — dib pólitiseŋ bu ñu ràññee ci Senegaal, Cees la fekk baax
Maaraa la ko ay jegeñaaleem di woowe, doomi-réew mi naan ko Idi. Taskati xibaar yi ñoom, Ndaamal-Kajoor lañu koy dàkkentale. Idiriisa Sekk — mooy turam dëggëntaan — dib pólitiseŋ bu ñu ràññee ci Senegaal, Cees la fekk baax. Te sax, nekkoon na fa Meer ci diirub fukki at ak ñaar. Ci ginnaaw gi la doon njiitu Ndajem diiwaanu Cees ba nëgëni-sii.
Ci atum 1988 la Idiriisa Sekk ganesi làngu pólitig gi, waa Senegaal tàmbalee xàmmee xar-kanamam. Boobu, aw waxambaane la woon, amoon ñaar-fukki at ak juróom-ñeent doŋŋ. Mu xawoon a jaaxal nit ñi ndaxte, ci jamono yooyu, ay màgget rekk lees daan faral di gis ci làng gi. Foo fekkaan ngóor su gàtt soosu te ñuul, mi ngi topp ci ginnaaw Ablaay Wàdd. Dëkkoo- dëkk wër nañu ko, ñoom ñaar, di sàkku baatu askan wi ngir góor gi Wàdd toog ci jal bi. Laata ñu doon noppee laaj « Kii ku mu ? », mu yéem ñépp ndax xam-xamam ak xereñam. Jamono jooju la biddéewam feq, foo dem ci réew mi walla sax bitim-réew dégg turam.
Ci màrs 1990 la jëkk a doon jawriñ cig nguuru Senegaal. Mooy jamono ja Abdu Juuf yaatalee gornmaam, xajal ci kujje gi. Ñaari at yi jiitu woon loolu, nag, ay yëngu-yëngu yu metti amoon nañu Senegaal. Niñ koy waxe rekk : ginnaaw ay, jàmm. Idi la Juuf dénkoon njula mi.
Àddinay dox ba Ablaay Wàdd duma Abdu Juuf ci atum 2000, wuutu ko ci jal bi. Ci la tànne Idi, def ko bëkk-néegam. Ci weeru nowàmbar, atum 2002, nag, la ko “Góor-gi” tabb Njiitu jawriñ ji. Rax-ci-dolli, moo toppoon ci Ablaay Wàdd ci kilifteefu PDS.
Jaar-jaar boobu, nag, dug tandale. Ndax kat, bu dee wax dëgg rekk, fu mu mas a jaar, Idi def na fay jaloore yees koy màndargale. Bunu fàtte ni ngóor sii ganesi àddina ci atum 1959, ca Cees, dafa mas di raw ci kalaas yim jaar yépp, ba muy tuut-tànk ba ba muy am « bakaloryaa », ñu daan koy faral di ràññee yit ci « Concours général ». Noonu la ko jàppe woon itam, ci njàngum daara yu kawe yim defoon ca Pari ak ca Iniwérsite Princeton bu Amerig. Waaye mbirum Princeton moomu, lu mat a seetaat la ndax indi na fiy werante : gëstukat yu bare nee ñu lekool boobu, deful lu-dul jaar fa ni melax, bokk ciy lël yu ñakk solo te jëliwu fa benn lijaasa bu tax ñuy wax. Ci gàttal, ñoom jàpp nañ ni masul a jànge Princeton. Lu ci mënti am, warees na cee yokk ne xelam mu neex moomu, ay ustaasam a ko njëkk a seetlu ndax ba muy gone, ndongo-daara lu mënoon a jàng la. Foofu la jële dàkkentalu Maaraa biñ koy faral di woowe. Am na sax ñu jàpp ne ni muy def, di tariy aaya suy wax waxu pólitig, tiitar doŋŋ a ko ci duggal. Leneen lu ma seetlu ci jaar-jaaram moo di ne, ak li muy teel a dugg ci làngu pólitig gi yépp — fukki at ak juróom rekk la amoon — Idi jot naa liggéey ci Pirwe bi laata muy bokk ci nguur gi.
Mook i àndandoom am nañ lu ñu bàkkoo ndax nee ñu ba mu jiite jawriñ yi, yokkute dellusi woon na ci koom-koomu réew mi ba tax Club de Paris gën a wóolu Senegaal, abal ko xaalis bu baree-bari ; defaratoon nañu tamit lu xaw a tollook 1500 ci dëkk-dëkkaan yi, jaare ko cib naal bu Idy tudde woon Grappes de Convergence. Bu loolu weesoo, am na ñuy wax ne moom Idiriisa Sekk moo fekki woon Yaaya Jaame Gàmbi, fexe ba mu nangu ni jot na ñu lëkkale Senegaal ak Gàmbi : ci lañ tàmbalee liggéey ci pomu Farafeñe bi Maki Sàll ubbi keroog…
Ni ko ñépp xame, baayu Maki Sàll wattukat la woon waaye teewu koo jiite tey Senegaal. Baayu Idirisaa Sekk moom, da daan jaay fëgg-jaay màrse Cees waaye teewu ko fee nekk kilifa gu mag ci réew mi. Kon ñoom ñaar ñépp ay doomi baadoolo lañu te mënees na leen jàppe niy jàmbaar yu ñu war a naw ci wàll woowu ndax dañoo ñefe, fas-jom, ba génn ci.
Waaye nag, mu nel ni ndombog-tànk googu di Njiitu jawriñ ji du woon njiglaayu Idi. Tuuti rekk la toog, ay jiixi-jaaxa tàmbali ci digganteem ak Ablaay Wàdd mi mu jàppe woon ni baayam. La ko ca fekk neexul, ndax ba ñu tekkee ndombog-tànkam ci awril 2004, teg nañu koy tuuma, nëbb ko jant bi lu tolloog juróom-benni weer. Jiiñ nañ ko sàcc, ne dafa randal àlalu réew mi. Dem na ñu sax ba ne daa bëggoon a nasaxal kaaraange réew mi. Moom nag, masul a nangu tuuma yooyu ñu tegoon ci ndoddam te mujje gi àttekat bi setal na deram. Loolu am na, waaye ñu bare tey bëggoon nañoo xam fan la ngóor si masuta liggéey, daanaka, jële alalam ju dul jeex ji ! Su nit ñiy gise Idiriisa Sekk ni pólitiseŋ buy loxoom setul, looloo tax.
Ba mu jógee ci tolof-tolof yooyu la Idi féete ci kujje gi, taxawal pàrti bi mu duppe « Rewmi » (ñu waroon ko binde : Réew mi ) ngir jàmmaarlook nguuru Ablaay Wàdd. Fii, xel yépp dem ci Séex Aliyu Ndaw, bindkat bu mag bi jagleel ab kilib xareb ‘’Guy-Njulli’’ : Makoddu Faal ak Sàmba Lawbe Faal, Baay ak Doom, jàkkaarloo ca Kawóon… Wàdd ak Idi naka noonu. Pólitig moo mel noonu, gënatee gudd i tànk àddina ! Ca njeexitalu wote 2007 bi, naam Idiriisa Sekk rawul woon, waaye mëneesul a wax ne amu ca woon ndam. Ndax kat, ñi ko sànniloon kàrt tollu woon nañ ci limu 15%. Ku fàttaliku dooley Ablaay Wàdd ci jamono jooju, doonte sax amoon na lu bare lu ci wàññeeku woon, dinga gën a xam ne Idi defoon na jaloore. Ndege, fexe woon na ba raw pólitiseŋ yépp ba mu des Wàdd te ñu bare ci ñooñu yàggoon nañ lool ci géew bi.
Waaye Wolof Njaay nee na ku sa xel wër ñaari yoon gaañ la : muus ba mu ëpp baaxul. Mu mel ni looloo daloon Idi ba muy jaabante diggante këram ak Màkkaanu Wàdd, ku ci nekk di jéem a nax sa moroom, mu réere mbir xanaa ne ku la mag ëpp lay sagar. Ci lañ ko tàmbalee weddi, ñenn ñi sax mere ko lool mbaa ñu jéppi ko. Daan nañ faral di wax yit ne dafa beew te gaaw a xeebaate. Noonu la ñàkkee soppeem yu bare, ay farandoom dëddu ko, dooleem daldi wàññiku bu baax-a-baax. Li koy firndeel mooy wote yees amaloon ci atum 2012, te amu ca lu-dul limu 8% gën caa bare. Ki mébétam doon nekk ñeenteelu Njiitu Réewum Senegaal, waratee muñ ay at laata xelam di sañ a dem ci jal bi ko mas a tee nelaw…
Bi Maki Sàll faloo, Idiriisa Sekk àndoon naak moom ca njëlbéen ga, ay ñoñam bokkoon nañ ci gornmaa bi Maki Sàll njëkk a taxawal. Waaye yàggul dara ñu tàggoo, mu daldi dellu ci kujje gi. Mënees na ni kon amoon na nu mu jàngate jaar-jaaru boppam, gis ni war naa doxale neneen, maanaam jàpp njaamburam, dal-lu, maandu, dem fekki nit ñi ci dëkk-dëkkaan yi, waxtaan ak ñoom ci yar ak teggin. Ci gàttal, daa gënoon a fullaal aajoom, jox ko àqam yépp. Noonu la def ba askan wi xaw koo wóoluwaat, di ko may nopp. Wànte xawoon naa yàqule as lëf bi mu xéyee bés di méngale “Màkka” ak “Bàkka”, indi fiy werante yu mënoon a ëpp loxo.
Idiriisa Sekk, ci fan yii weesu, ak mbër mi ñu naan “Zoss” te mu bokk ci ñi koy kàmpaañal
Léegi nag, Idiriisa Sekk bokk na ci juróomi wutaakon yiy laaj boppu réew mi, ginnaaw bi mu amee ndam ci joŋante “parenaas” yi Maki Sàll sooke te ñu bare jàpp ne pexe la woon rekk ngir wàññi dooley kujje gi. Ci jamono yii nag, Idi neexut a dékku, ndax yaakaar gi mu dekkal ci xolu askan wi. Looloo waral ñenn ci kàngami kujje gi fekksi ko, ñu taxawal ag lëkkaloog làng ci wote 24 féewaryee biy dégmal. Li ñu ko dugge, nag, mooy jële fi Maki Sàll ; te jàpp nañu ne Idi daal a fi sës.
Loolu dina àntoom ? Bi mu jógee bërki-démb Tugal, Ablaay Wàdd nee na du jàppale Maki, du jàppale Idi te yit dina def kem-kàttanam ba kenn du fi wote. Askanu Senegaal a ci des : kan la nar a fal feek i fan ? Ndax Ndaamal-Kajoordina gàddu ndam li bii yoon ?
Looloo ko tax a samp ndëndam ci géew bi… Kon nanu xaar, li ci kanam rawul i gët.