SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 septembre 2025
ZIGUINCHOR DEROULE UN TAPIS ROUGE A SONKO
Ousmane Sonko a été accueilli par une foule de militants de l’entrée de la ville de Ziguinchor au mythique rond-point Aline Sitoe Diatta, aux quartiers de Santhiaba et Boukot en terminant par un grand meeting au stade Néma.
La tension était palpable ! Le classico inévitable comme un match entre le Real Madrid et le Barcelone pour qualifier les activités des candidats Ousmane Sonko et Macky Sall dans la capitale régionale du Sud, notamment à Ziguinchor, le même jour, a eu lieu… sans incidence. Sous une forte escorte, la caravane de la coalition Sonko Président est arrivée à Ziguinchor en début d’après-midi, vers 15 heures. Attendus par ses militants à l’entrée de Ziguinchor venant de Bignona, Sonko et son équipe ont pris les artères de Ziguinchor pour une caravane. De la place de Soweto, lieu où les militants de la coalition Benno Book Yakaar attendaient leur leader, Macky Sall qui était à Oussouye, selon nos informations, la coalition Sonko Président a emprunté les artères des quartiers de Santhiaba, Boukot et finalement les Hlm.
Pendant une bonne partie de l’après-midi, c’était une caravane qui s’est déroulée dans le calme. C’est au stade de Nema Kadior du surnom de l’ancien international, Jules François Bocandé que la caravane finira sa périple pour un grand meeting.
Une forte mobilisation des Ziguinchorois accueille leur fils
Harangué par une foule nombreuse composée de jeunes, Sonko déclare : «la bataille de Ziguinchor n’aura pas lieu. Je suis fière de la mobilisation». Le leader du parti Pastef a par ailleurs, réagi sur les violences enregistrées hier, à Tambacounda, causant la mort de deux personnes. Rappelant ses interminables appels à la paix, Ousmane Sonko accuse Macky Sall être le principal responsable des échauffourés.
Avant de revenir à la charge : « S’il continue ainsi, nous lancerons un appel à tous les candidats de l’opposition à mutualiser leurs forces pour leur démontrer qu’ils sont en minorité dans ce pays ».
Devant ses inconditionnels, Ousmane Sonko invite les autorités religieuses à se prononcer sur cette situation avant qu’ils ne soient trop tard. «Notre armée, gendarmerie et police qui sont des forces républicaines, doivent refuser toute instrumentalisation. Ils sont là pour tous les Sénégalais. Si elles ne peuvent pas s’interposer, ils n’ont qu’à être neutres pour qu’on réduise en minorité à Macky Sall».
Pour railler le candidat sortant, Macky Sall, Ousmane Sonko invite le leader de Benno Bokk Yaakar à présenter ses excuses à la Casamance. «Le principal motif, dit-il, est qu’il n’a rien fait pour la région naturelle. Pendant qu’’il était parti présenter ses condoléances à Charlie hebdo, Macky Sall n’a mis les pieds en Casamance dans l’affaire de Boffa Bayotte qui a coûté la vie à 13 personnes».
85 % DU SCORE
Tout en invitant les jeunes à rétirer massivement leurs cartes d’électeur, Sonko veut un score de 85% au soir du 24 février en Casamance. «Partout du Sénégal, nous allons réaliser des scores exceptionnels. Je veux que la Casamance se classe première. On se débarrasser de Macky Sall et du système», a-t-il déclaré.
Casamance un véritable hub commercial et financier régional
Dans son programme, Sonko parle des pôles régionaux intégrés de développement. Pour mettre en valeur les potentialités économiques de Casamance, Sonko propose le développement économique comme facteur de paix. Pour ce faire, il veut faire de la Casamance un véritable hub commercial et financier régional en élevant le Port de Ziguinchor aux standards internationaux et des infrastructures routières, la modernisation des marchés, notamment de Diaobé.
RECONSTRUIRE L’UNIVERSITÉ ASSANE SECK
En plus de reconstruire le pont d’Emile Badiane et de délocaliser l’aéroport vers Tobor, Sonko avec son programme «Jotna», entend re-construire l’université Assane Seck de Ziguinchor.
«L’université Assane Seck est un lycée. Elle n’est pas digne d’une université. Notre ambition est de faire de Ziguinchor un centre d’excellence pour l’éducation et la santé», explique-t-il.
Dans les mesures urgentes et structurantes pour le développement de la Casamance, Sonko annconce le «développement du tourisme médical grâce à l’utilisation des potentialités du Cap Skiring pour orienter les touristes».
VIOLENCES ELECTORALES
Sonko accuse Macky et appelle à l’unité de l’opposition
S’exprimant sur les violences électorales, Sonko accuse Macky Sall, avant de le demander à tous les candidats de l’opposition de mutualiser leurs forces pour leur (coalition BBY) démontrer qu’ils sont en minorité dans ce pays.
IDY ANNONCE UN PROGRAMME SPECIAL DE GESTION DE LA FORET
En caravane Orange dans le Fouladou ! Le candidat de la coalition Idy2019, Idrissa Seck a annoncé un programme spécial de gestion de la forêt.
S’exprimant devant ses partisans à Kolda, à Médina Yoro Foula et à Sedhiou, Idrissa Seck a indiqué que ce programme qui aura pour fondement la reforestation permettra de créer des emplois à travers une gestion rationnelle et durable des ressources.
La question de la déforestation causée par le trafic illicite du bois de la Casamance s’est invitée dans la campagne du candidat de la coalition Idy2019. A peine arrivé dans la région naturelle de la Casamance en provenance du Sénégal oriental, Idrissa Seck a étalé sa recette devant permettre, à terme, de redonner à la forêt casamançaise son éclat d’entente. S’exprimant devant une foule de partisans au terme d’une caravane Orange à travers les grandes artères de la capitale du Fouladou, Idrissa Seck a annoncé un programme spécial de gestion de la forêt de Casamance.
Poursuivant son propos, le candidat Idrissa Seck a expliqué au sujet de l’objectif de ce nouveau programme spécial qu’il compte mettre en œuvre dès sa prise de fonction comme cinquième président de la République du Sénégal, est «d’instaurer une nouvelle gestion des ressources sur la base des trois relations que nous avons avec notre environnement».
«Nous avons défini un programme qui permettra de gérer l’Environnement pour que l’habitat soit sain, que les ressources soient abondantes, notamment à travers la reforestation. Parce que la forêt est une richesse si elle est gérée de façon durable comme l’Océan l’est et qui nous fournit du poisson», a expliqué Idrissa Seck avant d’ajouter : «Cette nouvelle politique environnementale s’adressera à la fois à l’assainissement, à l’habitat, à la gestion rationnelle et durable des ressources que nous fournissent notre forêt, notre océan et une gestion rationnelle des déchets pour éviter les bombes écologiques comme Mbeubeuss ou d’autres décharges de cette nature».
Poursuivant son propos, il souligne que «cela peut créer des emplois pour la jeunesse». Idrissa Seck, a, par ailleurs, profité de sa tribune pour dénoncer «l’absence dans la région de Kolda de certaines infrastructures sociales de base». «Il est inadmissible que des régions soient privées de gynécologues et de pédiatres. Qu’on soit obligé de quitter Vélingara, Kolda pour aller faire un scanner à Dakar. Il faut que nos services sanitaires assurent la prestation aux populations quelque soit les spécialités».
«Macky Sall n’a aucune alternative face aux difficultés des sénégalais»
Après Kolda, le candidat Idrissa Seck s’est ensuite rendu à Médina Yoro Foula où, il a été accueilli en pleine nuit par une forte mobilisation de la population locale. Dans cette localité, relié à Kolda par une piste sablonneuse de plus de 90 km, Idrissa Seck qui était accompagné de Pape Diop, leader de Bokk Gis Gis a profité de sa tribune pour lancer quelques piques au président candidat sortant qui selon lui, «n’a aucune alternative face aux difficultés des sénégalais». «Si la vision se limite à Diamniadio, cela cause problème», a-t-il lancé non sans dénoncer l’état de dégradation de la piste d’accès à cette localité.
En partance pour la région de Sedhiou hier, Idrissa Seck a reçu le soutien des responsables libéraux des villages établis le long de la route RN2 reliant Kolda à Sedhiou. Sur son trajet vers la capitale du Pakao, le cortège de la coalition Idy2019 a marqué plusieurs arrêts pour saluer les militants. Fortement mobilisés à l’entrée de leur localité, les militants accompagnaient le cortège en caravane jusqu’à la sortie en scandant «Idy président».
Le baal de ses accueils populaires au candidat Idrissa Seck a été ouvert par les habitants du village Sarre Mody et leur chef, Cellou Baldé. Pour souhaiter la bienvenue au candidat Idrissa Seck et sa délégation dans le Pakao, Cellou Baldé dont le village est le point d’entrée de la région de Sedhiou à partir de Kolda a mobilisé tous ses administrés. Les autres villages sont entre autres, Djina Oulé, Sare Mamadou, Sare Bouya, Karcia et la commune Dianah Bah. Accueilli dans cette localité par le premier magistrat Abdoulaye Kébé, maire libéral, Idrissa Seck qui est accompagné dans cette tournée de Pape Diop a fait un passage chez El Hadj Demba Souane, marabout de la localité qui a prié pour lui avant de reprendre son trajet jusqu’à Sedhiou dans la même ambiance.
MACKY SALL TEND LA MAIN POUR UNE PAIX DEFINITIVE EN CASAMANCE
Pour son neuvième jour de campagne, la caravane du candidat de BBY était sur l’axe Ziguinchor-Oussouye-Cap Skiring-Goudomp-Ziguinchor où des meetings ont été tenus.
La mobilisation est montée crescendo du Cap Skiring à Ziguinchor, en passant par Oussouye et Goudomp. À Ziguinchor, Macky Sall a tendu la main pour une paix définitive, non sans annoncer de nouvelles politiques en sa faveur.
A Ziguinchor, hier, lundi 11 février, c’était la grande mobilisation pour ne pas dire la meilleure de Bby, depuis le début de la campagne. Les populations de Ziguinchor sont sorties massivement manifestées leur soutien au candidat Macky Sall au rond-point du garage. Face à la mobilisation, Macky Sall a considéré que la Casamance vient de lui remettre les «clés qui ouvrent la cité de mon second mandat». Pour lui, «Ziguinchor a remporté toutes les palmes», tout en mettant au défi Kaolack qui doit recevoir le convoi aujourd’hui.
A ses adversaires politiques, il dira que «celui qui voit cette mobilisation doit aller se préparer pour 2024», non sans indiquer que Ziguinchor vient de lancer le rouleau compresseur pour la victoire au soir du 24 février.
Considérant, par ailleurs, qu’il n’y a point de développement sans paix et aucune paix sans développement, Macky Sall dit avoir consacré sa plus grande priorité au développement de la Casamance, grâce à des investissements massifs et à des réformes pour promouvoir son développement, afin d’avoir la paix durable dans toute la région naturelle de la Casamance.
Après avoir listé les réalisations faites au Sud du pays, notamment le désenclavement par la voix aérienne, maritime et routière, le candidat Macky Sall a une fois de plus tendu la main à la paix définitive dans cette région longtemps meurtrie par la guerre. Mieux, aux populations de la Casamance, il a annoncé, «dans les mois qui viennent, entreprendre de nouvelles initiatives politiques, en faveur de la paix définitive nécessaire à l’instauration de la paix irréversible dans la nouvelle Casamance que je veux bâtir avec vous».
Il a en outre promis la construction de 8 nouveaux ponts dans la localité, dont celui d’Emile Badiane, de Tobor, de Katalouce, celui de Diakène, de Diouloulou et de Marsassoum. Il a aussi promis la construction de la RN4 de Sénoba à Ziguinchor jusqu’à Mpack en Guinée-Bissau pour 112 milliards. Il a choisi la Mosquée de la paix, dans le quartier de Gnéfoulène pour la rénover et y construire un daraa moderne.
Auparavant, Cap Skiring a été la première étape de la neuvième journée de campagne du candidat Macky Sall. Toutefois, force est de noter que la mobilisation n’était pas au rendez-vous, comparée aux autres localités. Aux quelques militants et sympathisants venus lui témoigner leur soutien, Macky Sall a promis, du haut de son véhicule, une bonne gestion de la question foncière. Tout en rappelant avoir fait de Cap Skiring «une zone touristique spéciale», avec la défiscalisation du secteur touristique, Macky Sall a informé que «le Club Med vient de décider d’injecter 16 milliards pour renforcer et élargir son hôtel ici à Cap Skiring, pour 150 lits additionnels». Il a aussi promis la réalisation du musée Aline Site Diatta, du nom de l’héroïne du Casamance, déjà en étude.
MACKY SALL DEMANDE UN NOUVEAU PACTE DE 5 ANS A OUSSOUYE
A Oussouye, la mobilisation était relativement forte, même s’il y avait une absence de coordination par rapport à l’heure du meeting, selon certains militants arrivés en retard. Après avoir cité les réalisations de son régime dans le département, Macky Sall a promis que la zone ne sera plus oubliée, tant qu’il sera à la tête du pays. Il estime ainsi que le travail engagé doit être poursuivi, après le 24 février prochain. A son avis, Promo-ville, Pudc II et le Puma vont apporter des «réponses concrètes» aux préoccupations des populations, en plus du programme de désenclavement de la région. Pour ce faire, il a demandé un nouveau pacte de 5 ans pour le développement inclusif, pour la paix, la concorde et pour l’unité nationale. Profitant de sa présence dans la localité, Macky Sall a rendu visite au roi d’Oussouye Siloumbaye, avec qui, il a eu une tête à tête (en privée). A sa sortie, le candidat de Bby a offert 2 véhicules pick-up l’autorité coutumière de la localité.
Après l’étape d’Oussouye, le cortège de Bby a dépassé Ziguinchor pour un meeting à Goudomp. Là-bas aussi, les populations du Balantacounda ont réservé un accueil chaleureux à Macky Sall, avec une forte mobilisation. Après le 24 février, Macky promet d’accélérer la mise en œuvre du Pse dans son Pap II, tout en donnant rendez-vous aux populations au soir du 24 février.
BREVES DE CAMPAGNE
DJELIBA KOUYATÉ ET TOURÉ KOUNDA POUR ANIMER DANS LE CASSA?
Erreur de casting pour la mouvance présidentielle dans le département d’Oussouye. Pour l’animation du meeting de Bby, il été choisi Djeliba Kouyaté et le Touré Kounda. Ce qui n’est pas une sonorité typique de la zone, mais plutôt celle du Pakao. A la place, les nombreux orchestres faisant de la musique locale, «bougeurabou» ou «éconcone», ou autres auraient fait la différence. Ce qui explique l’inertie des populations quand ces derniers jouaient.
BALLA GAYE II PERTURBE LE MEETING DE MACKY SALL ET LE SOUTIENT
Arrivé au meeting de Bby à Oussouye, au moment où le candidat Macky Sall prononçait son discours, le lutteur natif de la Casamance, Balla Gaye II a, tant soit peu perturbé, ledit meeting. Le président sortant était obligé d’interrompre son allocution, tout en demandant aux agents de sécurité de le laisser passer. Après avoir salué le candidat Macky Sall, Balla Gaye a soulevé sa main, signe de victoire. Ce qui a fait dire à Macky Sall que «c’est le vrai roi des arènes». A noter qu’à Goudomp, Balla Gaye II, accompagné du frère du président, Aliou Sall, a invité les populations à soutenir Macky Sall, pour toutes les réalisations faites, surtout pour les lutteurs, avec l’arène nationale. Toutefois, à la place d’un second mandat, le lutteur a fait un lapsus. Au lieu de dire second mandat dès le premier tour, il a dit «premier mandat, dès le premier tour».
TOUT SAUF DE LA QUALITE
La plupart des variétés de lait en poudre consommé au Sénégal ne sont pas de première qualité.
Ces laits sont souvent à base de lactosérum écrémé provenant des résidus des grandes entreprises de fromageries européennes. La remarque est du chercheur sur les systèmes d’élevage méditerranéens et tropicaux au Cirad, Christian Corniaux. Il était hier, lundi 11 février, au Conseil administratif et scientifique du Pôle pastoralisme en zone sèche (Ppzs).
«Sur les paquets des indications donnent une qualité de lait en entier, mais sur les étiquettes, on remarque qu’il y a de la matière grasse végétale. Souvent, on ne précise pas que le lait, on le fait avec des produits comme de l’huile de palme.» C’est Christian Corniaux, chercheur sur les systèmes d’élevage méditerranéens et tropicaux au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), qui attire ainsi l’attention des populations et consommateurs sénégalais sur la qualité douteuse du lait en poudre vendu sur le marché. Il s’exprimait hier, lundi 11 février, lors du Conseil administratif et scientifique du Pôle pastoralisme en zone sèche (Ppzs). Selon le chercheur, la plupart du lait en poudre consommé au Sénégalais et en Afrique de l’Ouest n’est pas de première qualité. Même si les indications sur le paquet révèlent un lait en entier, la composition est toute autre, indique-t-il.
A en croire toujours Christian Corniaux, on retrouve de plus en plus sur le marché sénégalais du lait en poudre à base de lactosérum écrémé. Ce sont donc ces résidus restants du processus de fabrication du fromage des grandes entreprises de fromagerie européennes sont la base du lait produit pour nos pays. Christian Corniaux explique par ailleurs que la ruée vers ce lait qui n’est pas de meilleure qualité, est due au fait que son coût est moins élevé que le lait entier. Toutefois, la qualité du lait ne saurait être remise en question car, elle ne pose pas un problème de santé publique, affirme-t-il.
Par ailleurs, le chercheur révèle aussi que les multinationales européennes viennent de plus en plus en Afrique de l’Ouest. La raison est que cette partie du continent est un marché intéressant à cause de sa croissance démographique et son incapacité à produire suffisamment de lait pour les populations. Ils investissent en Afrique de l’Ouest aussi parce que depuis 2015, il y a une libéralisation du marché laitier en Europe, ce qui y permet une grande collecte.
Pendant que les entreprises européennes inondent le marché, la production laitière est passé à la trappe, en attestent les résultats de l’étude de Koki Bâ sur l’élevage intensif laitier dans la zone périurbaine de Dakar, notamment à Diamniadio, Bambilor, Niakkoul Rab, entre autres. «Les résultats ont montré que l’élevage intensif laitier tel qu’il se fait en zone périurbaine de Dakar, ne peut pas être rentable dans la mesure où il y a une pression foncière très forte et qu’il n’y a pas de disponibilité de terres pour faire des cultures fourragères. Le système intensif laitier est appelé à disparaître dans les zones périurbaines», regrette-t-il.
PAR MOHAMED DIA
JANUS, LE DIEU ROMAIN AUX DEUX TÊTES, MACKY LE DIEU SÉNÉGALAIS AUX DEUX FACETTES
Le Sénégal est un pays où un président ne se fait réélire que sur la base de bilan infrastructurel et non un bilan économique. Nous avons eu des présidents, mais nous n’avons toujours pas eu un leader qui veuille plus développer le Sénégal
Si Janus est le dieu romain des commencements et des fins, Macky Sall est le dieu sénégalais qui a deux facettes au Sénégal. Durant la seconde alternance politique du Sénégal, Macky Sall devient le président le mieux élu de l’histoire du Sénégal. Il est à la tête de notre nation depuis sept ans et malgré qu’il n’y ait pas de sondage officiel, nous sentons que la population est divisée envers sa manière de gouverner. Peu importe le nombre de citoyens en désaccord avec sa politique, cela ne le contraint pas à la démission et c’est la raison pour laquelle il est en pleine campagne pour se faire réélire.
Le Macky des uns
Le Sénégal est un pays où le taux d’analphabétisation atteint 56 % et selon l’ANSD, plus de la moitié des personnes vivant au Sénégal résident milieu rural (53,5 %). Le président Sall a initié le PSE en 2014 pour favoriser le développement économique du Sénégal. Il a fait une longue marche auparavant et a sillonné tous les coins et recoins du Sénégal pour juger tout seul ce que la population rurale vivait et il a évoqué deux exemples dans son livre qui l’ont marqué durant cette longue marche.
C’est ainsi qu’il mettra en place des programmes sociaux pour alléger la souffrance de la population rurale. Ainsi, apparaîtront des programmes comme les bourses familiales, le PUDC, le PUMA et le programme de modernisation des villes plus connu sous Promovilles. Avec ces programmes, il a permis de désenclaver les zones les plus reculées du Sénégal. Il y a eu aussi l’électrification de plusieurs villages et l’accès à l’eau potable.
Plusieurs routes et pistes ont vu le jour sous le président Sall et cela a permis le désenclavement de certaines localités pour un meilleur déplacement des personnes et des biens. Le PUDC a tellement été un succès que d’autres pays Africains ont copié le modèle. Dans le milieu rural, plus de 60 % vivent dans la pauvreté qui est un phénomène multidimensionnel difficile à cerner. Le président Sall a mis en place les bourses familiales qui ont pour objectif principal de combattre « la vulnérabilité et l’exclusion sociale des familles à travers une protection sociale intégrée en vue de favoriser leur accès aux transferts sociaux et de renforcer, entre autres, leurs capacités éducatives, productives et techniques. »
Cette population est composée principalement d’agriculteurs et d’éleveurs. Les familles sont incapables d’assurer les trois repas de manière régulière à cause du manque de moyens et à l’impossibilité d’accéder aux crédits bancaires. C’est ainsi que le président a décidé de mettre en place ces bourses familiales pour permettre à plus de 300 000 ménages de recevoir annuellement 100 000 F CFA. Certains diront que c'est des miettes certes, mais pour les ménages qui le reçoivent, cela voudra dire assurer le troisième repas pendant quelques jours. Et la couverture maladie universelle ? Une initiative saluée par les récipiendaires qui ne sauraient pas à quel saint se vouer sans cette CMU.
Avec une population qui double chaque 25 ans, il est important d’anticiper cela et c’est pourquoi les infrastructures routières ont été construites et l’assainissement des villes en cours pour mieux se préparer. Il y a eu beaucoup de programmes mis en place pour réduire les inégalités sociales et combattre la pauvreté dans les zones les plus reculées du Sénégal. Cette population, ne demandant pas la lune, reste satisfaite par rapport aux réalisations du président Sall. Ne dit-on pas qu’on ne jette pas le poisson qu'on a dans la main pour prendre celui qu'on a sous le pied ? Pensez-vous qu’avec cela, cette population tournera le dos au président Sall ?
Le Macky des autres
Le Sénégal est un pays où un président ne se fait réélire que sur la base de bilan infrastructurel et non un bilan économique. Nous avons eu des présidents, mais nous n’avons toujours pas eu un leader qui veuille plus développer le Sénégal que se faire réélire. Nous avons des présidents qui parlent de taux de croissance à longueur de journée. Un taux de croissance qui est proportionnelle à la pauvreté et la souffrance de la population. Il y a le Macky des uns, mais il y a aussi le Macky des autres.
Ceux qui croient que le Sénégal peut se développer dans moins d’un demi-siècle et qu’il faut commencer le travail dès à présent. On dit souvent que l’Afrique est riche, mais les Africains sont pauvres. Il faut un leader qui n’ait pas peur de s’imposer et de demander aux entreprises étrangères implantées au Sénégal de transformer leur produit au Sénégal pour créer des emplois durables. Dans le code minier, il y a des redevances versées à l’Etat et aux collectivités, mais prenez l’exemple de la région de Kédougou et dites-moi si ces redevances sont arrivées à destination. Cette population qui est pauvre, qui ne mange pas à sa faim, qui ne se soigne pas bien quand elle est malade, surtout avec la pollution de l’environnement dans lequel cette population locale vit. Avec plus de la moitié de la population vivant en milieu rural, la plupart vit d’agriculture.
Le Sénégal avec sa monoculture arachidière a vu sa production chuter d’un million de tonnes à 800 000 à cause de la grande sècheresse qui a sévit dans notre pays dans les années 60/70. Le Sénégal ayant eu cet antécédent, devrait-il toujours dépendre de la pluie pour développer son secteur agricole. Il y a une insécurité alimentaire au Sénégal et ce manque de vision qui empêche ce secteur agricole de se développer est un frein depuis des décennies. L’autre problème que le Macky des autres a est d’avoir des dirigeants qui se servent au lieu de servir le peuple. Au Sénégal, on voit des politiciens qui deviennent milliardaires.
Tant que nous ne mettons pas en place des institutions fortes, nous ne devons pas aspirer au développement. Avec les ressources naturelles dont nous disposons, nous devons créer des partenariats gagnant-gagnant. Il y a certaines compagnies qui doivent être du domaine de l’Etat, il faut les identifier et les nationaliser. Il ne faut pas avoir peur de dire non à ces organismes comme la banque mondiale et le FMI, car ils nous « exploitent » avec des taux d’intérêt abusifs. Il est temps de diversifier les partenaires et d’essayer une coopération Sud-Sud pour allonger la liste de nos partenaires économiques. Le Macky des autres s’indigne, car le gouvernement du Sénégal s’endette mal pour ainsi mal allouées ces ressources. Il est temps de savoir que le Sénégal peut se développer, mais que le travail doit commencer dès à présent. Le président Sankara disait que « la maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament. »
Doit-on toujours se lamenter en disant que l’esclavage, le colonialisme et le néo-colonialisme est le résultat de notre sous-développement ? Lequel est plus important entre le nombre de fois qu’on tombe et le nombre de fois qu’on se relève ? Le Macky des uns est cette population qui souffre et qui a besoin de poisson chaque jour et qui n’a pas le temps d’apprendre à pêcher. Le Macky des autres et cette population, qui veuille que malgré les subventions octroyées à la population, que les dirigeants prennent la voie du développement. On dit souvent que « le patriotisme est votre conviction que ce pays est supérieur à tous les autres, parce que vous y êtes né. »
Mohamed Dia, Consultant bancaire
UN DEBUT DE MARIAGE DIFFICILE !
Contrat Startimes-Ligue Pro, matchs annulés, versement non effectué… Quelques mois après l’accord conclu fin 2018 entre Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) et le média chinois StarTimes, sa mise en oeuvre se révèle compliquée
Sur le papier, l’accord était alléchant. Un partenariat de dix ans (2018-2028), pour un montant total de 9 666 000 euros, une somme providentielle pour le football sénégalais, qui ne roule pas sur l’or. Startimes, un puissant media chinois bien implanté en Afrique devait diffuser à chaque journée de championnat deux matches de Division 1, ainsi que des magazines sur le football professionnel au Sénégal. Un pacte auquel s’ajoutaient la fourniture de dix pelouses synthétiques ou encore différentes récompenses remises aux meilleurs joueurs lors des matches retransmis.
MATCHES REPORTES
Mais trois mois après le début du championnat, l’accord aurait déjà du plomb dans l’aile. Six matches, dont deux devant être retransmis via l’application mobile StarTimes, ont été reportés, une situation qui crispe autant Saer Seck, le président de la LSFP, que les dirigeants chinois basés au siège de la société, à Pékin, qui ne peuvent que constater les difficultés rencontrées pour développer leurs activités commerciales au Sénégal. Les matches figurant au programme des retransmissions ont été décalés pour des raisons variées : les stades étaient en effet déjà retenus pour d’autres manifestations (meetings politiques, combats de lutte, concerts, chants religieux), ou parce que le nombre de policiers pour assurer le maintien de l’ordre n’était pas assez élevé. « Ce n’est pas normal, et cela prouve qu’il y un problème au niveau des structures. On a des stades de foot qui servent à d’autres choses. Cela peut se concevoir, mais on a l’impression que le football passe en dernier. Si on veut le professionnaliser, il faut faire autrement. Sinon, rien n’avancera », râle un dirigeant de club.
EMPLOIS DIRECTS
Saer Seck, le patron du football professionnel au Sénégal, ne cache pas son inquiétude de voir le contrat qui lie la LSFP et StarTimes remis en cause. « Pour l’instant, les Chinois ne menacent pas de rompre l’accord. Mais nous, acteurs du football sénégalais, devons faire en sorte que ce problème cesse. On a trouvé un partenaire qui verse des droits télé, ce que personne n’avait jamais fait auparavant. Si ce diffuseur fait la promotion d’un match devant être retransmis et qu’il apprend que ce match est reporté pour telle ou telle raison, il a le droit d’être furieux. » « Il faut une indispensable prise de conscience : économiquement, le foot est important. Si notre championnat se déroule dans de bonnes conditions, avec une visibilité, il attirera d’autres investisseurs. Et dans dix ans, après le partenariat avec StarTimes, peut-être pourrons-nous envisager quelque chose encore plus important », poursuit Saer Seck, selon lequel le football professionnel représente 1 500 emplois directs au Sénégal. Augustin Senghor, président de la fédération sénégalaise de football (FSF) observe la situation avec beaucoup d’attention : « Ce contrat est important pour le football sénégalais, qui avait trouvé un diffuseur prêt à mettre des moyens importants pour lui offrir une vraie visibilité, au niveau national et international. Il faut juste rappeler que le foot professionnel, au Sénégal, représente plusieurs milliers d’emplois directs. Ce n’est vraiment négligeable, et nous essayons de le faire comprendre aux autorités. Nous avons un déficit de structures au Sénégal. Il est tout à fait compréhensible que les stades soient utilisés pour d’autres manifestations que les matches de football, mais ces derniers doivent rester prioritaires malgré tout. »
LE PREMIER VERSEMENT DE STARTIMES ENCORE ATTENDU
En juillet 2018, Telecom, maître d’oeuvre de l’installation de la TNT au Sénégal, avait conteste les méthodes chinoises devant le conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), lequel avait estimé que le processus de commercialisation des décodeurs TNT de StarTimes et ses activités de distribution de services audiovisuels étaient « irréguliers ». StarTimes, qui s’est associé avec la société de production RTS pour la diffusion des matches via Life TV, n’a pas encore débuté la commercialisation de ses décodeurs. « Les matches peuvent être regardés sur l’application StarTimes sur les smartphones », précise Saer Seck, qui confirme les informations de Jeune Afrique selon lesquelles les Chinois ne se seraient pas encore acquittés des règlements promis pour la saison en cours (environ 970 000 euros). «C’est exact, mais le versement est prévu dans les prochains jours», assure-t-il.
LE NIVEAU DE LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE "N’AUTORISE PLUS" LES VIOLENCES ÉLECTORALES
Le Sénégal a atteint une maturité démocratique qui n’autorise plus les violences électorales, a indiqué lundi, à Thiès, le responsable du mouvement "Andou nawlé" (majorité), Abdou Fall.
Thiès, 11 fév (APS) - Le Sénégal a atteint une maturité démocratique qui n’autorise plus les violences électorales, a indiqué lundi, à Thiès, le responsable du mouvement "Andou nawlé" (majorité), Abdou Fall.
"Les violences, on n’en a pas besoin. Le Sénégal a atteint un niveau de maturité démocratique qui n’autorise plus des violences sous cette forme-là. Nous avons dépassé ça", a dit M. Fall. Il était interpellé par la presse sur la mort d’un militant de la coalition au pouvoir lors d’une bagarre à Tambacounda.
Il relève que le Sénégal n’est plus à l’époque des "comités d’action". "Je ne banalise pas la violence, mais tel que je vois globalement la campagne électorale se dérouler, ce que je note, c’est plutôt une campagne sereine, mature", a toutefois précisé l’homme politique.
"Même le discours des candidats est un discours mature, y compris celui des candidats de l’opposition. Ils ont compris que le discours de la violence n’est pas payant", auprès des électeurs sénégalais, poursuit-il. Il a ajouté que les Sénégalais avaient choisi l’actuel président sortant Macky Sall en 2012, parce qu’il était alors "le candidat le plus serein".
"Lorsque devant les médias, on parle aux citoyens, il faut qu’ils sentent que tu as du respect pour eux", relève l’ancien ministre sous Wade. Pour lui, une certaine façon de parler consiste à "insulter l’intelligence des citoyens".
Il a noté que cette façon de faire la politique en utilisant les méthodes des années 68 et 88 "n’opère plus" au Sénégal.
MONDIAL 2018, PLUS DE 100 «SUPPORTERS» SÉNÉGALAIS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE
Après l’organisation réussie de la Coupe du monde, les autorités russes avaient décidé de prolonger la validité des visas « Fan Id » délivrés aux supporters des différentes équipes en lice jusqu’au 31 décembre dernier. Un mois et demi après l’expiration de ces visas, 5.500 étrangers se trouvent désormais en situation irrégulière sur le territoire de la Russie, a révélé le ministère de l’Intérieur de ce pays. Dans le lot, plus de 100 faux supporters sénégalais du « 13e Gaïndé » sont restés au pays de Poutine où ils vivent dans la clandestinité. Devenant ainsi des cibles de la chasse aux immigrants illégaux déclenchée et intensifiée par la police russe.
IDY, HONNEUR À L'ARMÉE !
Après une nuit passée à Kolda, Idrissa Seck a passé une belle partie de la journée à recevoir les responsables locaux de sa coalition. Il a décliné les grandes lignes de son programme de défense et de prise en charge des soldats valides et invalides
Dakarmatin |
Jacques Mactar Gomis |
Publication 12/02/2019
Après une nuit passée à Kolda, Idrissa Seck a passé une belle partie de la journée à recevoir les responsables locaux de sa coalition. Il a décliné les grandes lignes de son programme de défense et de prise en charge des soldats valides et invalides.
Le candidat d’Idy 2019 a quitté la capitale du Fouladou vers 16 heures pour se rendre à Sédhiou. Comme depuis le 2ème jour de campagne, l’ancien Premier ministre profite de la moindre mobilisation pour communier avec les populations des zones rurales. Le village de Saré Mamadou a été le premier à offrir un accueil à la dimension du nombre d’âmes résidant sur place. À Karcia, les villageois ont aussi quitté leurs cases et autres grands places pour contempler le candidat et son long cortège de véhicules.
De la forêt de Karcia à l’entrée de Sédhiou, chef-lieu de région, les militaires, armés jusqu’aux dents, ont veillé au grain, assurant la protection du convoi d’Idy. À l’étape de Dianaa Ba, Idrissa Seck est allé solliciter des prières chez le célèbre Marabout de la zone, Demba Souané. Après avoir reçu la bénédiction du marabout, Idy n’a pas perdu trop de temps ; la caravane pris la direction de Sédhiou.
Dans la capitale du Pakao, des militants des partis membres de la coalition ont voulu « prouver à tout le monde que Sédhiou, contrairement aux suppositions, n’ai pas totalement acquis à la cause du président sortant. Entouré de Mamadou Diop Decroix, Pape Diop, Amsatou Sow Sidibé, l’ancien maire de Thiès s’est d’abord incliné sur la mémoire des gendarmes décédés lors d’un accident dans le cortège de Macky Sall.
Dans la foulée de ses condoléances, Idrissa Seck a dévoilé les grandes lignes de son programme de défense et de prise en charge des soldats valides et invalides. « Je rends hommage à nos forces de sécurité et de défense qui, au péril de leurs vies, garantissent à nos populations la sécurité et la défense de notre territoire… » a-t-il dit, avant d’annoncer avoir reçu en audience l’association des anciens militaires invalides et les associations des veuves des soldats.» Au cœur de notre politique de défense, la valorisation de leur traitement sera absolument prioritaire.»
Il promet, en outre, d’accorder un traitement spécial aux soldats invalides et aux familles des soldats tombés au front. Le président de Rewmi a promis aux Sédhiouois des infrastructures sociales de base et compte lutter contre le chômage des jeunes. Sédhiou y est allé à sa façon de mobiliser en dépit de la force en présence de Benno Bokk Yakaar. Partout dans la ville, les couleurs et l’effigie du président sortant dominent le décor. Même les poteaux électriques sont peints aux couleurs de l’APR.
LE SYNPICS "CONDAMNE FERMEMENT" L’ATTAQUE D’UN BUS DE JOURNALISTES À TAMBACOUNDA
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) a "condamné fermement" l’attaque, lundi, à Tambacounda (Est), d’un bus de journalistes couvrant la campagne électorale du candidat du PUR
Dakar, 11 fév (APS) - Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) a "condamné fermement" l’attaque, lundi, à Tambacounda (Est), d’un bus de journalistes couvrant la campagne électorale du candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), El Hadj Issa Sall.
"Le bureau exécutif national du SYNPICS condamne très fermement l’attaque du bus dans lequel se trouvaient 27 journalistes couvrant la campagne électorale du candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), El Hadj Issa Sall, intervenue à la sortie de la ville de Tambacounda, vers Kothiariy", indique le syndicat dans un communiqué parvenu le même jour à l’APS.
"Sur un groupe de 27 journalistes, il nous revient que huit d’entre eux ont subi des blessures. Particulièrement deux de nos confrères, gravement blessés, ont fait l’objet d’une prise en charge hospitalière", fait-on savoir de même source.
Deux personnes ont également perdu la vie dans ces violences ayant opposé dans cette région orientale du Sénégal des partisans du candidat du PUR et du président sortant, ont rapporté plusieurs médias
Le SYNPICS, en coordination avec le ministère de l’Intérieur et le Commandement de la gendarmerie nationale a entrepris les démarches auprès des autorités compétentes pour que ces journalistes dont la sécurité est mise en péril, soient rapatriés sur Dakar, précise le communiqué.
Le syndicat des journalistes rappelle par ailleurs que la sécurité des journalistes couvrant la campagne de la présidentielle dans différents bastions politiques doit être "une priorité absolue aussi bien pour les candidats que des autorités en charge de la sécurité publique".
Le BEN du SYNPICS appelle le Ministre de l’intérieur, garant de la sécurité des citoyens et de leurs biens, "à prendre toutes les mesures pour que plus jamais un journaliste ne fasse l’objet de la moindre attaque sur le champ du reportage".