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12 septembre 2025
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L'ÉTAT PRENDRA TOUTES SES RESPONSABILITÉS
EXCLUSIF SENEPLUS - El hadji Hamidou Kassé avertit Abdoulaye Wade et l'opposition quant aux conséquences qui pourraient découler de tous les actes ou propos violents en cette période électorale
Omar Niane et Youssouph Sané |
Publication 12/02/2019
Condamnant fermement les propos d'Abdoulaye Wade, El Hadji Hamidou Kassé appelle l’Etat à prendre toutes ses responsabilités face aux violences électorales et aux « fauteurs de troubles ». "Nous faisons confiance à l’Etat. Il veillera au respect du calendrier républicain, à la libre expression du choix des citoyens et à la sécurité des personnes et des biens", a-t-il déclaré.
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MADICKE SHOW
En tournée dans la région sud du Sénégal, le candidat de la coalition "Madické 2019 a détendu l'atmosphère en tournant en dérision ses adversaires
Alors que ses adversaires abordent la campagne avec sérieux, voire tendu, Me Madciké Niang, lui, s'est autorisé une séquence de blague avec quelques partisans pour détendre l'atmospère en raillant allègrement ses adversaires. Il ne serait pas mauvais que les 4 autres candidats puissent avoir des moments comme ça au cours de leur tournée électorale. Sans doute cette séquence permet de détendre l'atmosphère et de reprendre quelques forces.
Regardez la séquence dans la vidéo-ci-dessus
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LES RESPONSABILITÉS SONT PARTAGÉES
EXCLUSIF SENEPLUS - Pour de nombreux citoyens, aussi bien le pouvoir que les différents candidats ont une part de responsabilité dans la violence observée ces derniers jours entre militants politiques - VIDÉO EN WOLOF
Youssouf Ba et Mame Djité |
Publication 12/02/2019
Deux morts à Tambacounda, 25 personnes arretées dans le camp du PUR. Des citoyens tirent les enseignements des violences électorales, au micro de SenePlus.
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Par Baytir Ba de Bes Du Ñakk Diaspora
LES RAISONS D’UN CHOIX JUDICIEUX
La décision du comité d’initiative de Bes Du Ñakk met fin à des semaines de spéculations indécentes qui avaient déjà jeté le parti dans la coalition présidentielle
Baytir Ba Bes Du Ñakk Diaspora |
Publication 12/02/2019
Trêve des spéculations… allons vers un nouveau cap.
C’est enfin acquis! Les forces du PUR, à travers la candidature du Professeur Issa SALL à l’élection présidentielle du 24 Février prochain, reçoivent un allié de taille avec le soutien de Bes Du Ñakk, Mouvement Citoyen pour la Refondation Nationale.
La décision du comité d’initiative de Bes Du Ñakk met fin à des semaines de spéculations indécentes qui avaient déjà jeté le parti dans la coalition présidentielle. Et pourtant, rien dans les déclarations du directoire ni dans le comportement de son leader ne présageait et ne pouvait conduire à des actes de si mauvais augure.
Bes Du Ñakk, fidèle à sa détermination et à son attachement aux intérêts du peuple, a étudié de façon responsable la situation du pays au lendemain du parrainage, cet outil lâche et sans crédibilité utilisé par le pouvoir pour éliminer de façon inacceptable, Serigne Mansour SY Djamil et tant d’autres. L’alliance Bes Du Ñakk-PUR a été scellée sur la base d’une communauté de destin qui s’articule autour de l’adhésion aux Conclusions des Assises nationales que le PUR a éloquemment déclaré être le socle de son programme.
Des Assises nationales au Manifeste Citoyen pour la Refondation nationale -l’alliance BDN-PUR ou les contours d’un projet qui va se concrétiser.
Les Assises nationales sont le résultat d’un questionnement pluriel aux différents défis du Sénégal, son émancipation et son développement. Il se trouve que le leader de Bes Du Ñakk, Serigne Mansour Djamil, a été l’un des acteurs les plus assidus aux travaux des Assises depuis la fameuse lettre qu’il avait envoyée de Djeddah pour annoncer sa totale adhésion à cette initiative salutaire du Président Amadou Moctar Mbow et des grands patriotes qui l’accompagnaient. Sentant qu’une œuvre gigantesque se préparait et voulant que toutes les composantes de la nation y soient associées Serigne Mansour SY Djamil interpellait Abdoulaye Wade en ces termes : « Le Président Abdoulaye WADE doit participer à ces Assises. C’est ce que mon cœur pressent et la raison m’impose de dire. Et, je lui connais une intelligence fine, un sens des réalités et une générosité qui me laissent espérer qu’il le fera. Si tel n’était pas le cas, le Président de la République laisserait dans la conscience des citoyens sénégalais une informe et monstrueuse béance. Saisis de vertige devant l’horreur de cette béance alors tous les fils du peuple devront se dresser dans un même élan irrésistible et enthousiaste pour réduire et combler cette béance. C’est la seule réponse qui convient à une situation où le sol de notre pays tremble et s’affaisse ; et ce qui commence à s’effondrer n’est rien moins que notre identité de sénégalais. Cette incertaine et fuyante identité d’une Nation qui se construit et qui hante notre désarroi devant l’insouciance d’une génération vidée d’intériorité, de dignité, dépourvue d’éthique, au cœur presque inhabité, engloutie corps et âme dans cette étrange descente aux abîmes qu’il convient de conjurer maintenant plus que jamais. Notre désir, le plus fervent, est que les Assises Nationales puissent y contribuer. C’est pourquoi, je suis avec vous de tout cœur ».
Bes Du Ñakk, en tant que parti, est un aboutissement de ce processus. De grands animateurs des Assises ont contribué à sa création, en l’occurrence Abdou Salam Fall (Secrétaire du Comité Scientifique des Assises), le regretté Mouhamadou Mbodj (forum civil) Magueye Kassé, Amacodou Diouf, Bamba Ndiaye, Aida Niang, Pape Mbaye, Ibrahima Gueye, Ousmane Sané, Françoise Corréa, Fatou Jupiter Sarr, Aziz Diagne, Charles Guèye, Katy Cisse Wone, Aliou Diack, Mansour Sy Djamil, et Saliou Sarr. Ils ont senti qu’ils manquaient aux Assises l’élément subjectif ou le bras politique qui faciliterait l’aboutissement de ces conclusions, tel que décliné dans le manifeste de Bes Du Ñakk : « puisse l’opposition, toutes sensibilités confondues, proposer un projet politique conforme aux valeurs prônées par les Assises, capable par conséquent de mobiliser son électorat et plus longuement les couches populaires. Conscients de l’ampleur du défi que les femmes et les hommes sincèrement attachés aux Conclusions des Assises doivent relever, nous avons choisi de signer et de faire signer ce manifeste. Pour beaucoup d’entre nous, ce choix est d’autant plus lourd que nous n’engageons pas que nous-mêmes. Nous sommes porteurs et comptables d’un héritage. Nous venons après bien d’autres dont l’engagement, les luttes et parfois les sacrifices ont forgé les outils que nous avons entre les mains ».
C’est pourquoi il est heureux que, dans cette confusion totale créée par le parrainage et ses suites, le PUR ait pu afficher la lucidité de faire renaître de ses cendres les Assises nationales dont certains des acteurs, ombres et spectres des régimes faillis qui se retrouvent aujourd’hui dans la coalition au pouvoir, ont savamment essayé d’enterrer les Conclusions. C’est cela qui fonde l’action commune de l’alliance Bes Du Ñakk-PUR, au-delà de toutes autres considérations.
Ce compagnonnage a été prédit depuis des mois par des observateurs de la scène politique en ces termes: « Bes Du Ñakk a démontré au détour d’une forte mobilisation l’ancrage populaire de son parti mais encore sa solidarité à cette nouvelle formation montante du PUR, laquelle avait accompagné de façon spontanée les couleurs oranges lors de ces retrouvailles… Il s’agit, en tout cas, d’une force avec laquelle il va falloir compter pour 2019. Quand on voit les t-shirts orange de Bes Du Ñakk et vert du PUR, marchant côte à côte, on ne peut plus trop faire un déni de réalité. Sans tomber dans la politique fiction, il suffira qu’une frange des anti-Macky de Touba rejoigne leurs cousins de Tivaouane pour que la configuration politique du Sénégal change de fond en comble et provoquer le même type de séisme que l’avènement d’E. Macron a provoqué en France ».
BDN-PUR, l’éthique au service du peuple, ensemble pour la rupture !
La politique au Sénégal est à la fin d’un cycle, comme l’a judicieusement relevé la déclaration du comité d’initiative de Bes Du Ñakk. Les partis traditionnels que sont le PS et l’AFP sont dans un état de déliquescence tellement avancé qu’ils n’ont même pas de candidats. L’APR, le parti du président, est tellement conscient que le peuple lui a tourné le dos qu’il ne se donne même pas la peine d’organiser des élections libres et transparentes ; et quiconque s’approche de Benno Bokk Yaakar s’expose à la vindicte populaire. L’exemple d’Aïssata Tall Sall est une éloquente illustration qui devrait faire réfléchir à deux fois les apprentis transhumants. Les partis de Gauche ont failli à leur mission historique d’agents catalyseurs et d’aiguillon qui ont inspiré les deux alternances et qui aujourd’hui, gèrent une situation de rente. Devant cette situation, Bes Du Ñakk reste fidèle à ses principes et à son Manifeste citoyen. Sous la houlette de son leader Serigne Mansour, le parti est conscient des enjeux du moment pour le changement avec une véritable rupture, impliquant toutes les composantes de la nation pour une transformation sociale nécessaire, attendue de longue date, et que les différentes alternances ont tragiquement trahie.
Le PUR et BDN, avec d’autres forces émergentes, ont devant eux un boulevard pour aller vers la recomposition politico-sociale de notre pays au moment où des défis très graves de gestion de nos ressources naturelles se présentent au peuple sénégalais. Nous avons, pour la première fois, un candidat incarnant l’éthique, mémoire vive de notre patrimoine culturel, sanctuaire de la pensée des foyers spirituels toutes confréries, confessions et philosophies confondues qui constituent les fondements de la société sénégalaise. Cet homme créateur et inventif, est assez instruit des exigences du monde moderne pour adosser son programme aux Conclusions des Assises nationales. Ceci explique le très fort consensus exprimé en faveur du Pr El Hadj Issa SALL, candidat du Parti pour l’Unité et le Rassemblement. C’est à côté de ce candidat que Bes Du Ñakk va mobiliser ses forces. Il peut dès lors compter sur la capacité de mobilisation et l’ancrage populaire du parti ainsi que sur l’expérience politique de son leader pour avoir accompagné depuis Mai 68 toujours les différentes étapes de la lutte du peuple sénégalais.
Bes Du Ñakk, son ancrage populaire et sa capacité de mobilisation !
Bes Du Ñakk s’est illustré par une grande capacité de mobilisation lors des différentes marches et manifestations de l’opposition à Pikine et à la place de l’obélisque, créant ainsi des marées humaines. Bien que Serigne Mansour SY Djamil soit éliminé de la manière la plus inattendue, légère et cynique, grâce à la sainte alliance qui vient de se nouer, on peut s’attendre à un rassemblement vers lequel va affluer une importante frange de l’électorat, notamment au niveau de la grande banlieue de Dakar, Yène, Rufisque, Bargny ; dans les régions de Thiès, Mbour, Louga, Kébémer, Saint-Louis ; dans le Walo et plusieurs autres localités du pays. C’est cette même capacité de mobilisation qui se note au sein des Dahiras de Serigne Mansour SY Djamil qui organisent les plus grands rassemblements qui réunissant des milliers de fidèles dans les quatre coins du pays du Takoussane Baye Djamil la plus grande manifestation du Gamou de Tivaouane à Keur Ngounta en passant par le Tour national, le Gamou de Louga, le Gamou de Ngoumbeu, Ndiang MbaMbodj et Ngana Sall pour ne citer que ceux-là.
La confluence du discours de Wade et les dénonciations de BDN : la nécessité d’une alternative PURE ?
Il s’y ajoute qu’immédiatement après cette décision du Comité d’initiative, le Président Abdoulaye Wade décide d’entrer en jeu en faisant une déclaration reprenant ce que nous avons toujours dit et dénoncé. Egrenant le bilan de Macky Sall, depuis sept ans, pour lequel BDN était au-devant des fronts de lutte, le Président Wade montre les traces d’une conspiration contre le peuple à toutes les étapes du processus : parrainage, rétention des cartes d’électeurs donc suppression de candidats et d’électeurs, carte électorale fausse, fichier non conforme et vote fictif; et dans le même temps, l’ancien Président détecte les germes d’une tyrannie qui s’annonce.
Le dispositif d’un gigantesque hold-up électoral est déjà mis en place, qui constitue en lui-même une source de violence. La violence est du côté du pouvoir et le peuple lui tourne le dos. Le président sortant veut faire du forcing et avoir un second mandat. Le peuple ne l’acceptera pas, il résistera sans violence à travers la forme de lutte la plus éprouvée et la plus efficace à savoir la mobilisation générale des syndicats, qui peuvent arrêter la production et obliger le gouvernement à négocier pour avoir des élections dans des conditions normales. C’est à travers la mutualisation de tous les fronts de lutte sans les centrales complètement couchées, à l’instar des gilets jaunes qui sont sur la brèche en France depuis trois (3) mois, un mouvement social combatif pourra venir à bout de Macky comme cela a été le cas pour Ben Ali, Husni Mubarak et Blaise Compaoré. Si possible dans une alliance Bes Du Ñakk-PUR-PDS ce serait le triangle magique seul à même de faire échouer le hold-up électoral en place. Une alliance réellement populaire.
Dans la situation actuelle, le socle le plus sûr et le plus déterminant est l’alliance PUR-Bes Du Ñakk qui, pour la première fois, va mettre notre destin entre les mains du peuple pour les deux semaines qui viennent. Il est de notre responsabilité à tous de mobiliser chaque citoyen pour soutenir le candidat de l’espoir et de l’émancipation pour un Sénégal libre, démocratique, prospère, intégrant ainsi les acquis du monde moderne en faisant une utilisation judicieuse de nos ressources humaines d’exception et naturelles abondantes. Voici la singulière nécessité de ne pas rater ce moment de l’histoire de notre pays.
En 2010 déjà, Bes Du Ñakk dans son Manifeste citoyen soulignait: «l’originalité du rassemblement réside dans cette détermination à associer dans notre démarche toutes les catégories sociales qu’exige la réalisation de cet objectif. Elle vise à faire en sorte que se rencontrent, dans une même démarche commune, l’expérience du mouvement démocratique des forces de gauche, les leçons tirées de l’expérience de gouvernement depuis l’indépendance, le capital symbolique dont jouissent les religions, la créativité des intellectuels et des artistes, le patriotisme des artisans et des travailleurs, l’engagement des organisations du monde rural, des mouvements sociaux des jeunes, des femmes, des coopératives, des syndicats, tous tendus vers le même objectif d’émancipation humaine. Intégrer toutes ces composantes pour les dépasser, les mobiliser pour la refondation et engager les transformations sociales qui auront des impacts positifs sur toute notre société, tel est le défi de ce Manifeste».
Dans la frénésie des alliances qui se nouent et se dénouent même durant la campagne électorale, une coalition émerge et se situe au-dessus de la mêlée. Le soutien que Bes Du Ñakk apporte au PUR depuis dimanche est le vrai tournant de cette campagne. Laissons la clameur créée par l’arrivée de Abdoulaye Wade se propager pour voir apparaître tout l’impact de l’alliance Bes Du Ñakk-PUR dans sa diversité et sa richesse où toutes les composantes réclament leur droit d’être différent et leur devoir d’être ensemble.
Soyons ensemble pour l’intérêt seul du Sénégal, comme Bes Du Ñakk et PUR montrent la voix !
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LE SÉNÉGAL NE MÉRITE PAS ÇA
EXCLUSIF SENEPLUS - Des citiyens très affectés par la mort de deux de leurs compatriotes lundi, demandent aux candidats de prendre toutes les dispositions pour que de tels actes ne se reproduisent plus
Alioune G Sall et Rokhaya Bassene |
Publication 12/02/2019
Le décès ce lundi de deux personnes dans des troubles entre militants politiques à Tambacounda interpelle la population. Interrogé par SenePlus, Serigne Aly niang se dit affecté et espère que la justice fera la lumière sur la situation. "Nous vivons dans un pays où les valeurs sont de plus en plus baffouées", déplore de son côté, Serge Sagna.
Voir vidéo.
LE CANDIDAT MACKY SALL CONDAMNE L'ATTAQUE D'UN CONVOI DE JOURNALISTES
Appel pour la liberté des journalistes et à une élection apaisée
"Le candidat de la Coalition Benno, le Président Macky Sall, dénonce vigoureusement l'attaque perpétrée contre un convoi de journalistes, lors d'affrontements ayant causé la mort d'un militant de la coalition Benno et d'un conducteur de moto Jakarta, selon un bilan provisoire.
Attaché à la liberté des journalistes et à des élections apaisées, le Candidat Macky Sall appelle les autres candidats à la Présidentielle à dénoncer ces violences et à appeler leurs militants au calme, dans une déclaration faite lundi 11 février dans la localité de Goudomp, en Casamance. Le candidat de la coalition Benno a lancé un appel à la paix traduit dans plusieurs langues locales."
LES CANDIDATS INVITÉS À FAIRE DE LA PÊCHE UNE PRIORITÉ
Malgré son rôle socio économique majeur, depuis des décennies le secteur est confronté à une mauvaise gouvernance - Une situation qui a conduit à la raréfaction des ressources concomitante à la surexploitation - COMMUNIQUÉ DE GREENPEACE
SenePlus publie ci-dessous, l'appel de Greenpeace daté du 12 février 2019, à l'endroit des candidats à la présidentielle, concernant le secteur de la pêche.
"A l’occasion de la campagne pour l'élection présidentielle au Sénégal, Greenpeace Afrique alerte les candidats sur la situation alarmante des pêcheries et leur demande de faire du secteur de la pêche une priorité dans leurs programmes. Greenpeace leur propose aussi des solutions pour une meilleure prise en compte du secteur de la pêche qui fait partie des secteurs les plus dynamiques et les plus importantes de l'économie sénégalaise.
Premier secteur d’exportation et principale source de devise du Sénégal, la pêche contribue d’environ 70 % aux apports nutritionnels en protéines d’origine animale et joue un rôle majeur dans la sécurité alimentaire des sénégalais. Elle représente environ 3,2% du Produit Intérieur Brut (PIB) avec au moins 600.000 emplois directs ou indirects.
Malgré son rôle socio économique majeur, depuis des décennies le secteur de la pêche est confronté à une mauvaise gouvernance. Une situation qui a conduit à la raréfaction des ressources concomitante à la surexploitation de la plupart des stocks; la pêche Illicite Non déclarée et Non réglementée (INN) exacerbée par le manque de contrôle et de surveillance; la fraude au tonnage pratiquée par les navires industriels et les urgences environnementales dont l’installation des unités de farine de poissons. Tous ces facteurs ajoutés à des politiques des pêches inadaptées, poussent les pêcheurs à aller très loin en mer en risquant leur vie pour attraper le poisson qui est devenu hors de portée.
“Pour une meilleure gouvernance des pêches, il est nécessaire de mettre l’accent sur l’harmonisation des réglementations des pays membres de la commission sous régionale des pêches (CSRP), le renforcement du système de contrôle et de surveillance, la restauration des écosystèmes côtiers, la transparence et la participation des acteurs non étatiques aux processus de prise de décision sur les politiques de gestion de la pêche”, a déclaré, Dr Aliou Ba, conseiller politique à Greenpeace Afrique.
Le conseiller politique de Greenpeace Afrique recommande entre autres:
La promotion d’une gestion sous régionale des stocks partagés;
La transparence dans l’attribution des licences de pêche;
L'amélioration des embarcations traditionnelles et leur immatriculation effective pour plus de sécurité;
La dotation des pirogues artisanales d’un système de géolocalisation et d’alerte précoce en temps réel qui sera accompagné par une structure exclusivement dédiée au sauvetage en mer pour éviter les récurrentes disparition en mer;
L’arrêt de l’attribution d’autorisations aux unités de production de farine de poisson car celles ci constituent une réelle menace pour la sécurité alimentaire et l’emploi de milliers de personnes;
La publication de l'état d'avancement du processus de re-jaugeage des navires de pêche industrielle au Sénégal."
CINQ MAJEUR
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L’ARBITRE DE LA PRÉSIDENTIELLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Sonko et le plafond de verre, Idy est timoré, Madické doit s'adapter, Issa Sall doit dépasser le champ religieux, Macky doit aller au-delà du bilan - Charles Faye passe en revue les 5 candidats, avec Wade en arbitre
Charles Faye constate avec surprise que les candidats dans leur discours de campagne, ont pris conscience de la maturité des citoyens sénégalais. Selon l'invité de votre rubrique ‘’Cinq Majeur’’ sur SenePlus, le rôle de l’arbitre incarné par Abdoulaye Wade sera déterminant dans le choix du MVP. Ci-dessous, les points marquants de son analyse :
Abdoulaye Wade, l’arbitre à acheter : On ne peut pas écarter Wade de la politique sénégalaise, encore moins de cette campagne. Et il ne faut même pas lui en vouloir parce qu’il fait la politique ou parce qu’il a le pouvoir de désigner le MVP du cinq majeur. Cependant quelque soit sa décision, il va jouer son rôle. C’est-à-dire, celui d'être l’arbitre d’une élection libre.
Sonko, un phénomène pas virtuel : On a l’impression qu’il a tout dit. Dans la vente ou la présentation de son programme aux électeurs, il a atteint le plafond. C’est le phénomène de cette campagne et il doit maintenant hausser le ton, proposer autre chose pour faire rêver davantage les sénégalais.
Idrissa Seck, le tribun qu'on attend : On connaît Idy beaucoup plus pointu. En ce moment, il est timoré. Ce n’est pas le Idrissa Seck qu’on a connu. Mais on est à deux semaines des élections, peut-être qu’il est dans la gestion de l’effort et de la communication pour monter en puissance dans les dernières semaines.
Madické Niang, l’invité surprise : Personne ne l’attendait. Lui même semble être le premier surpris de faire partie de cette course. Et son discours traduit même cet état d’esprit.
Issa Sall, une constance un peu trop colorée : Aujourd’hui, il doit prendre conscience qu’il parle à 15 millions de sénégalais et non principalement à sa famille religieuse. Il doit convaincre les électeurs que son projet n’est pas un fondamentaliste.
Macky entre le bilan et les promesses : Le président sortant qui jusque-là ne vendait que son bilan a finalement compris qu’il faut aller au-delà de ses réalisations.
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Emission KAN NGAY WOTEEL Violences dans la Campagne
Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un débat télévisé opposera les candidats à l’élection présidentielle. La chaîne de télévision privée 2STV, la radio Iradio et le site Seneweb ont accepté de diffuser l’émission #SunuDébat, qui aura lieu le jeudi 21 février au soir, 72 heures avant le premier tour de la présidentielle du 24 février.
Les quatre candidats de l’opposition – El Hadji Issa Sall, Madické Niang, Ousmane Sonko et Idrissa Seck – ont confirmé leur présence à ce débat, contrairement au président sortant, Macky Sall.
Les modalités de ce débat télévisé inédit sont encore en cours de finalisation. Les échanges entre les candidats devraient avoir lieu en wolof, pour qu’ils soient compris par un maximum de Sénégalais. Deux journalistes et un modérateur seront sur le plateau pour mener les discussions.
Les thèmes du débat sont en train d’être fixés, notamment avec l’aide du Forum civil, une association engagée sur les question de citoyenneté et de bonne gouvernance. Les organisateurs entendent également aborder les principales problématiques soulevées ces dernières semaines par les internautes à travers le hashtag #SunuDébat.
L’idée ? Organiser, comme cela se fait dans de nombreux autres pays, un débat télévisé entre les différents candidats à la présidentielle pour qu’ils confrontent leurs programmes respectifs face aux électeurs.
Issa Sall, Madické Niang, Ousmane Sonko et Idrissa Seck avaient rapidement indiqué leur intérêt pour ce débat, contrairement à Macky Sall. Sur Twitter, son ministre conseiller en charge de la communication, El Hadj Hamidou Kassé, avait estimé que les conditions d’un tel débat n’étaient pas réunies, vu le « déferlement de violence verbale » et les « propos plutôt grossiers » des opposants.
« C’est fou d’en être arrivé là ! Maintenant, nous espérons que ce débat va vraiment se tenir », réagit Awa Mbengue. « C’est déjà une petite victoire de constater que tout est en train de se mettre en place. #SunuDébat a été porté par la jeunesse sénégalaise présente sur les réseaux sociaux. Cela montre donc que lorsqu’on écoute la jeunesse et qu’on lui donne les moyens, elle est capable de faire de grandes choses. »