Suspendue après les violences qui ont éclaté à l’étape de Tambacounda, causant la mort de deux (2) personnes, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) va poursuivre finalement sa campagne. La précision est faite par le candidat du PUR, El Hadji Issa Sall. Ce dernier, qui était à Ourossogui, ce mardi 12 février, est revenu sur les évènements de Tambacounda. « Ça n’a pas commencé à Tamba mais à Kolda. On a arrêté notre cortège et quand nous sommes arrivés à Tamba, il y a eu des altercations, détaille-t-il.
Quand nous voulions sortir de l’hôtel, malheureusement la police, prétextant vouloir me protéger, nous a pris au piège. Et nous sommes restés là-bas pendant une heure de temps. Mais de peur d’être séquestrés, de recevoir de pierres d’une meute de jeunes, nous étions obligés de faire demi-tour pour aller à Kidira. Sur la route, une centaine de Jakartamen, nous a surpris en caillassant l’essentiel de nos voitures, en brûlant quatre (4), blessant beaucoup de journalistes.
Quand nous sommes arrivés à Kidira, nous avons été accueillis par plus de trois cent (300) gendarmes. Ils ont demandé notre sécurité, qu’ils ont entendue, menottée et mise dans des voitures pour les acheminer sur ordre du Procureur à Tambacounda. Nous avons confiance en la justice et nous pensons qu’elle fera son travail. »
Ensuite, l’opposant qui compatit à « la douleur des personnes blessées mais aussi des personnes qui ont perdu leur vie », annonce qu’il « n’(a) pas arrêté (sa) campagne électorale. » Ce, parce que soutient-il, « cela ne se passe pas partout au Sénégal. Il n’y a que le cortège c’est-à-dire les membres de la caravane doivent rappliquer sur Dakar pour faire une conférence de presse afin d’élucider davantage le peuple sénégalais de l’intérieur et de la diaspora. »
NON A LA VIOLENCE
La Famille NDIEGUNE met en garde la classe politique suite aux événements survenus lors de la campagne électorale
Le Sénégal notre cher pays, est à la croisée des chemins les prières de tout un peuple sont entendues par le tout puissant : Mane attendue présente Génie créateur, vision Grands hommes de Foi, femmes entreprenantes de valeur ! Qu’a-t-on besoin pour jouir pleinement, sereinement de ces grâces divines ?
La paix, la retenue, la patience, la justice sociale mais surtout la vérité. Alors non à la violence, aux oiseaux de mauvais augures, aux faux prophètes, aux démons venus d’ici et d’ailleurs !
En ce moment de respect de notre calendrier républicain, astreignons nous à des joutes loin de la démagogie, des petits calculs politiciens, à la sérénité, à l’apaisement mais surtout à la responsabilité !
Les leçons de certains pays voisins doivent nous suffire pour anticiper sur la conduite à tenir par tous, à tous les niveaux, toutes obédiences confondues ! il ne sert à rien de tenter le Malin, plus vicieux que le diable, Des risques à ne pas courir : « Celui qui transgresse les limites établies par le tout puissant, ne devra, demain s’en prendre qu’a soit même » Alors, sachons raison garder :
Vivement la Paix, la Responsabilité pour des lendemains qui chantent
Serigne Cissé Ndieguene
Porte Parole de la Famille Ndieguene
LE PROCUREUR FAIT LE POINT : 24 MEMBRES DU PUR ARRÊTÉS, 26 JOURNALISTES AUDITIONNÉS
Demba Traoré, procureur de Tribunal de Grande Instance (TGI) Tambacounda fait le point sur les affrontements survenus hier, lundi 11 février, à Tambacounda. Vingt quatre membres de la sécurité du Parti de l’Unité et du Rassemblement (Pur) ont été interpellés par la compagnie de gendarmerie de Bakel. Et ont été déférées au parquet de Tambacounda.
Selon les informations du Procureur qui tenait un point de presse, des armes blanches, des gourdins et des machettes ont été retrouvées dans leurs véhicules après des fouilles. L’enquête de la mort de Ibou Diop est confiée à la police. Quant à la mort du second, Cheikh Touré, 25 ans, marié et père d’un enfant, elle est entre les mains de la gendarmerie. Pour les besoins de l’enquête, 27 journalistes ont également été auditionnés.
Demba Traore a promis que toute la lumière sera faite sur ces crimes et que leurs auteurs seront punis conformément aux dispositions de la loi.
Les échauffourées entre militants de Benno Bokk Yaakaar et ceux du Parti de l’Unité et du rassemblement (Pur) ont occasionné deux morts officiellement. Obligeant le candidat Issa Sall a suspendre sa campagne. De retour à Dakar, il a promis de faire une déclaration publique, demain mercredi, 13 février.
SECURITE DES CANDIDATS
L’Etat « arme » les 5 candidats à la présidentielle
Des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale seront mis au service de la sécurité respective des candidats jusqu’à la fin des élections, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, au lendemain des scènes de violences survenus à Tambacounda entre des militants du PUR et ceux de Benno Bokk Yaakaar, occasionnant deux morts.
« D’ores et déjà, les dispositions sont prises pour renforcer la sécurité des candidats. A cet effet, des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale seront mis au service de leur sécurité respective jusqu’à la fin des élections », a écrit le ministre sur ses comptes Facebook et twitter.
Selon lui, « les évènements survenus le lundi 11 février 2019 à Tambacounda entre des militants du PUR et ceux de Benno Bokk Yaakaar ont coûté la vie à deux de nos concitoyens et causé plusieurs blessés actuellement pris en charge dans les structures sanitaires ».
Il a ajouté que « des journalistes ont également été violentés et des voitures incendiées ».
« Cette situation est regrettable à ce stade de la campagne électorale et au moment où son encadrement sécuritaire dans tous les aspects a mobilisé un nombre important d’éléments des Forces de Défense et de Sécurité, engagés pour la sécurité des populations au prix parfois de leur vie », selon Aly Ngouille Ndiaye.
Le gouvernement, assure-t-il, « ne saurait tolérer la violence d’où qu’elle vienne ». Il ajoute : « c’est pourquoi, aussi bien la gendarmerie que la police sont à pied d’œuvre pour rechercher et appréhender les responsables afin de les présenter à la justice ».
Le ministre de l’Intérieur s’incline « au nom de l’Etat » devant « la mémoire des disparus et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés ».
Il invite aussi les populations à « rester calmes et à faire confiance à nos forces de défense et de sécurité qui ne ménageront aucun effort pour garantir la poursuite normale de la campagne électorale et assurer un scrutin apaisé ».
« Mourir pour des idées, l’idée est excellente, moi, je trouve heureux de ne l’avoir pas eue », chantait Georges Brassens. A fortiori pour des hommes sans idées. Nous aimons nous glorifier d’être les leaders de la démocratie africaine et aimons aussi nous targuer de connaître depuis des lustres des élections. N’oublions pas les morts depuis 70 années de politique sénégalaise exacerbée depuis par l’acuité des combats d’autant plus que ceux-ci sont plutôt destinés à la carrière personnelle des hommes qui nous demandent nos suffrages pour l’étayer matériellement parlant. N’oublions pas tout de même qu’au terme d’un combat politique, le vice-président du Conseil Constitutionnel a été assassiné et que le doute subsiste encore quant à ses commanditaires. Alors 3 morts en rase-campagne, quoi de nouveau sous le soleil sunugalien ? Le ministre de l’Intérieur a décidé, mais un peu tard, que les caravanes des candidats seraient dorénavant sécurisés par la police et la gendarmerie. C’est heureux. Mais la question fut évoquée avant le début de la campagne, lorsqu’un ministre de la République se vanta dans les médias que ses « gros bras » étaient prêts et constitués pour aller au combat. Nul n’a pipé mot face cette dangereuse ineptie, il n’en n’était, c’est vrai, pas à sa première. Il était facile face à nos préoccupations, de consacrer 20 policiers par candidat et d’assurer une campagne à peu-près tranquille. Il a fallu des morts pour enfin prendre une décision de bon sens. Ce qui pointe à tout le moins une responsabilité du ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye. Mais le plus grave réside dans l’irresponsabilité des candidats eux-mêmes qui n’ignorent pas que les voitures dans lesquelles ont embarqué leurs brutes épaisses qui leur servent d’agents de sécurité sont emplies de coupe-coupe et autres objets contondants. Contrôlent-ils le niveau de savoir-faire de ces hommes auxquels on demande avant tout d’avoir des biceps et des muscles, plutôt que de montrer un certain quotient intellectuel. Disons qu’ils ont un muscle dans le cerveau et deux cerveaux dans les biceps, et cela suffira pour être embauchés. Pourquoi ne condamne-t-on jamais les candidats dont la sécurité a causé des morts ? Parce qu’ils sont irresponsables. Pourquoi faut-il des morts pour s’apercevoir que des policiers et des gendarmes bien formés et dont c’est le métier valent mieux qu’une bande d’abrutis sortis droit des arènes de lutte, pour assurer la tranquillité et la sécurité d’une campagne électorale.
La police et la gendarmerie encadrent les candidats
Enfin le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a décidé d’assurer la sécurité des candidats. « Des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale seront mis au service de leur sécurité respective jusqu’à la fin des élections», annonce- t-il dans un communiqué. Cela fait suite aux évènements survenus le lundi 11 février 2019 à Tambacounda entre des militants du PUR et ceux de Benno Bokk Yaakaar, qui ont coûté la vie à deux (02) personnes et causé plusieurs blessés actuellement pris en charge dans les structures sanitaires. Des journalistes ont également été violentés et des voitures incendiées. Selon le ministre de l’Intérieur, cette situation est regrettable à ce stade de la campagne électorale et au moment où son encadrement sécuritaire dans tous les aspects a mobilisé un nombre important d’éléments des Forces de Défense et de Sécurité, engagés pour la sécurité des populations au prix parfois de leur vie. Si ce n’est pas du « médecin après la mort », çà lui ressemble.
Point de presse d’Issa Sall, aujourd’hui
Après la sortie du procureur de la République de Tambacounda qui a livré sa version des évènements dramatiques de Tambacounda, le candidat du PUR Issa Sall rencontre les journalistes aujourd’hui au quartier général de son parti, à l’Université du Sahel. Avant tout, le directoire de campagne du PUR avait sorti un communiqué dans lequel il rejette la responsabilité de ce qui est arrivé à Tamba sur le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.
Hommage aux 4 gendarmes morts dans l’accident
Une cérémonie solennelle de levée des corps sera organisée, ce matin même, à la caserne Samba Dièry Diallo de Colobane, pour les quatre gendarmes décédés lors d’un accident sur l’axe Sédhiou- Ziguinchor, dimanche dernier. Une dizaine de blessés a été dénombrée dans cet accident. L’Etat-major de la gendarmerie a ouvert une enquête pour en connaître les causes exactes.
Wade préside le Comité directeur du PDS, aujourd’hui
Décidément, Wade est actif. Depuis son retour au Sénégal, le Pape du Sopi a revêtu son manteau de chef de l’opposition sénégalaise en tant que secrétaire général national du PDS. Après des audiences accordées à la classe politique de opposition, des visites aux chefs religieux, Wade préside cet après midi la réunion du Comité directeur du PDS. Et dire que voilà deux ans qu’Abdoulaye Wade n’a pas présidé la réunion de l’organe exécutif de son parti. La dernière fois remonte aux législatives de 2017. Pour la présidentielle du 24 février 2019, le PDS n’a pas de candidat et l’ancien président de la République a déclaré urbi et orbi qu’il s’opposera à la tenue du scrutin par tous les moyens.
Macky rassure sur la bonne tenue de l’élection
« On a un système démocratique. Ce n’est pas aujourd’hui que nous organisons des élections. Les structures chargées d’organiser des élections sont toujours en place. Rien n’a changé dans le processus électoral ainsi que son arbitrage. Donc rien ne justifie de dire qu’il n’y a pas de transparence ou des soupçons de fraudes. Nous avons un fichier neuf qui a été audité par des observateurs sur demande de l’opposition », a soutenu Macky Sall au stade Lamine Guèye de Kaolack. Le candidat de la coalition Bby n’a pas manqué de doper les responsables de sa coalition à Kaolack. «Continuer la mobilisation jusqu’au 24 février. La victoire est déjà acquise ici à Kaolack. Au soir du scrutin, beaucoup iront en retraite politique, définitivement. Je veux que vous hissiez la barre haut, au-delà de 70%. Engagez-vous à faire partie des top 10 des départements qui vont atteindre les 70 % », a martelé Macky Sall.
Cité Tobago : Amadou Ba se saisit du dossier
Les impactés de la démolition de la Cité Tobago ont rencontré, hier, le ministre de l’Economie et des finances. Ce dernier s’est saisi du dossier et a promis aux victimes de satisfaire leurs revendications. On se rappelle que le 24 juillet 2017, Macky Sall avait rencontré ces derniers. Lors de cette audience, le chef de l’Etat avait octroyé des parcelles dans la zone de Yoff aux 336 membres du collectif des victimes de la cité Tobago, soit 11 hectares se trouvant dans deux sites. Un premier site de 6 hectares localisé à Ngor et un autre de 5 hectares situé à Yoff, sur la route de l’aéroport. En plus de cela, Macky Sall avait promis une aide financière allant de 10 à 20 millions, en fonction du niveau d’investissement de chacun au moment de la démolition.
L’étudiant Ousseynou Diop condamné
Ouf de soulagement pour l’étudiant Ousseynou Diop, alias Hussein Weuz. Il a été condamné à 3 mois assortis de sursis par le juge du Tribunal correctionnel de Dakar. Pour rappel, suite à ses commentaires publiés sur Facebook au sujet de l’attentat du Bataclan en novembre 2015, il était poursuivi pour «apologie du terrorisme ». Selon ses déclarations, il n’a fait qu’un commentaire sur les événements du Bataclan. « Je ne connais pas le nombre de morts de cet attentat. Mais j’ai écrit sur le mur de mon compte Facebook que je suis très content de ses attentats », explique-t-il. Poursuivant, le prévenu précise qu’il a ajouté : « vous êtes en train de payer ce que vous avez fait à Coulibaly ». Justifiant ses dires, il précise n’avoir jamais été en collaboration avec ce dernier. Hussein Weuz a regretté son commentaire devant le prétoire et affirme n’avoir jamais eu l’intention de faire mal à qui que ce soit. « Sachez que le nom de Coulibaly, je l’ai entendu au journal télévisé de France24. L’affaire de Charlie hebdo et l’attentat du Bataclan m’ont poussé à faire ce commentaire », dit-il. Le parquet avait requis 3 ans de prison ferme. Il avait bénéficié d’une liberté provisoire.
Journée sans tickets
Au moment où la campagne électorale bat son plein, les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ruminent leur colère. Ils estiment « être laissés en rade » depuis plusieurs semaines déjà. Les pensionnaires de la deuxième institution universitaire du Sénégal ne décolèrent pas. « Nos autorités n’ont pas notre temps. Elles sont sur le terrain politique, désertant leurs bureaux ». Leur courroux a atteint son paroxysme. Ainsi, dépités de n’avoir pas encore reçu les codes de paiement du mois de décembre et de leurs bourses de janvier, la Coordination des Étudiants a décrété, depuis hier, des « Journées Sans Tickets (Jst) » illimitées. Pour eux, il est temps que leur problème soit réglé définitivement. Ce mouvement d’humeur constitue une réelle perte pour les repreneurs des restaurants qui ne savent plus à quelle autorité se fier.
Sédhiou : Un vieux chasseur se tue avec son fusil
Yaya Dramé, chef du village de Kouboni, dans le département de Goudomp (région de Sédhiou), s’est fait tuer par son propre fusil. En effet, il l’avait en bandoulière et pédalait sur son vélo à la recherche d’un gibier quand l’arme s’est déchargée sur lui. Il est mort quelques instants plus tard. Il était âgé de 70 ans et pratiquait la chasse depuis belle lurette. Ce genre d’accident est le quatrième dans la zone. Soit on confond une personne avec un gibier, comme c’était le cas à Bamdiong, soit un fusil se décharge sur son propriétaire, comme à Djoudoubou et à Kouboni ; soit encore on le manipule mal, comme c’est arrivé à Bambali et à Goudomp.
Bakhao Diongue lâchée pour Cheikh Diop
C’est par lettre en date du 06 février 2019 qu’un collectif de syndicats professionnels a annoncé sa démission de la centrale dirigée par Bakhao Ndiongue, pour rejoindre Cheikh Diop de la Cnts-Fc. Ce dernier prend acte et souhaite la bienvenue à ses anciens camarades revenus au bercail. Dans une lettre parvenue à notre rédaction, Cheikh Diop remercie ses camarades. « Je vous remercie de cette marque de considération pour notre centrale. C’est l’occasion pour nous de vous rappeler que je garde toujours en mémoire les rudes combats que nous avons menés ensemble, pour construire une ligne syndicale engagée au service de la classe ouvrière et de toutes les masses laborieuses », écrit-il, estimant que la CNTS/FC, résultat de combats collectifs, est devenue aujourd’hui un courant incontournable dans le paysage syndical sénégalais. Il ajoute : «Nous vous affirmons nos dispositions à vous accueillir chez vous, à bras ouverts, dans votre milieu naturel, pour qu’ensemble nous entamions la reconstruction de la grande CNTS/FC qui, sans nul doute, sera ainsi la première force sociale de notre pays ».
Les journalistes qui suivaient PUR à Dakar
Les journalistes embarqués dans le convoi du candidat du Parti pour l’Unité et le Rassemblement (PUR) sont rentrés à Dakar au petit matin, ce mardi. Cela fait suite à l’attaque de leur bus consécutive aux affrontements entre militants de BBY et la sécurité du PUR, et qui se sont soldés par deux morts et de nombreux blessés, dont huit journalistes. Le candidat du PUR a décidé de suspendre momentanément sa campagne pour rentrer à Dakar.
L’ambassadeur de USA chez Soham Wardini
Après l’ambassadeur de France, le maire de la Ville de Dakar Soham El Wardini a reçu, hier matin, Tulinabo Salama Mushingi, ambassadeur des Etats- Unis au Sénégal. Mais rien n’a filtré de cet entretien qui a des allures de visite de courtoisie, après la prise de fonction du nouvel édile de Dakar. En effet, la capitale du Sénégal compte parmi ses partenaires les USA.
En meeting, le candidat de la coalition Benno bokk yaakaar qui affiche une grande confiance s’est dit rassuré par une victoire au premier tour. « Mes adversaires ne m’ébranlent », lance-t-il
Macky Sall a démarré sa campagne ce mardi, 11 février, à Bounkiling après avoir fait carton plein à Ziguinchor. En meeting, le candidat de la coalition Benno bokk yaakaar qui affiche une grande confiance s’est dit rassuré par une victoire au premier tour. « Mes adversaires ne m’ébranlent », lance-t-il.
Sachant toutefois que la division notée entre certains membres peut porter préjudice à leur coalition, Macky Sall appelle à l’unité. « Je demande aux responsables de la localité d’unir leurs forces et de travailler en parfaite synergie pour remporter ce scrutin. Il faut une unité pour être efficace dans le travail », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, Macky Sall est revenu sur les travaux réalisés à Bounkiling pour dire qu’il n’a jamais oublié cette localité durant les 7 ans de son magistère. Mieux, il promet d’autres infrastructures aux populations de la zone pour, dit-il, l’intérêt, l’avenir et la stabilité du pays.
Après Bounkiling, Macky Sall a fait cap sur Nioro à Kaolack.
DEPUIS SA CELLULE KHALIFA SALL CONDAMNE LES VIOLENCE ET ACCUSE LES MARRONS DU FEU
La coalition Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall dénonce vigoureusement les actes de violence perpétrés contre des militants de Pastef les Patriotes à Fatick et récemment contre des militants du PUR et des journalistes à Tambacounda
La coalition Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall dénonce vigoureusement les actes de violence perpétrés contre des militants de Pastef les Patriotes à Fatick et récemment contre des militants du PUR et des journalistes à Tambacounda.
Pour la coalition, dont l'ex-maire de Dakar détenu en prison dans l'affaire dite de la caisse d'avance est leur leader, accuse le président sortant et ses hommes : " Ces actes odieux et inadmissibles sont l'œuvre des marrons du feu, cette milice scélérate de la coalition BBY qui s'est déjà illustrée dans la violence physique contre de paisibles citoyens en toute impunité", peut-on lire dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik.
Taxawu Senegaal ak Khalifa Ababacar Sall réitère son soutien et sa solidarité au PUR, présente ses condoléances les plus émues aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Par ailleurs, elle invite l'Etat à ouvrir une enquête sérieuse et impartiale afin de démasquer les vrais coupables et leur infliger la sanction méritée. Elle exige aussi de l'État la prise en charge de la sécurité des candidats de l'opposition et de leurs convois pour un bon déroulement de la campagne électorale.