Fallou Diop un jeune partisan de Macky Sall a vu un de ses véhicules loués partis en fumée. L’incendie s’est produit à hauteur de Kébémer de retour de Louga, où il était parti sensibiliser et mobiliser la population en faveur du Président candidat Macky Sall. L’intéressé s’en est sorti sauf mais lance un appel aux autorités de son parti de l'aider à faire face à cette épreuve difficile.
AVEC 60% DES RENTES, LE SENEGAL EST MAJORITAIRE
Mamadou Fall Kane sur les contrats pétroliers et gaziers
Le Pole Communication du candidat Macky Sall a organisé hier la cérémonie de présentation du Guide «Pétrole et Gaz au Sénégal, 10 questions et réponses pour comprendre l’essentiel». Ce guide, selon son auteur, permettra au grand public de mieux comprendre les enjeux d’un secteur au cœur de plusieurs débats. L’occasion a été saisie pour mettre l’accent sur les contrats pétroliers et gaziers, dont 60% des revenus sont attribués à l’Etat du Sénégal.
Les récentes découvertes de pétrole et de gaz en mer profonde au large des cotes sénégalaises ont suscité des débats enflammés au sein l’opinion publique, au point d’être un des thèmes centraux de l’élection présidentielle du 24 février 2019. Pour éclairer la question aux Sénégalais, le secrétaire permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz, Mamadou Fall Kane, a élaboré un guide dénommé «Pétrole et Gaz au Sénégal, 10 questions et réponses pour comprendre l’essentiel».
Il pose des questions basiques telles «qu’est-ce que le pétrole ?», et parle du rôle des sociétés étrangères au Sénégal, du potentiel impact économique du secteur et de la malédiction du pétrole. Selon M. Kane, en effet, le Sénégal s’apprête à instaurer un nouveau code pétrolier, ainsi qu’une loi sur le contenu local, et prépare une loi d’orientation pour encadrer l’utilisation future des revenus du pétrole et du gaz.
À travers ce guide, il a tenté d’expliquer aux Sénégalais la réalité des contrats pétroliers et gaziers. Raison pour laquelle certains éléments du livret sont axés sur la typologie des revenus de l’Etat. «À travers ce guide, on se rend compte qu’en dépit de l’aberrante idée reçue, stipulant que les compagnies pétrolières étrangères percevraient 90% du pétrole produit, l’Etat du Sénégal est bel et bien majoritaire dans tous les contrats pétroliers et gaziers, tout cela sans avoir déboursé un centime du contribuable. C’est-à-dire que l’Etat a au moins 60% dans le partage de la rente», a déclaré le secrétaire permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz, avant d’ajouter : «Il est important d’éclaircir cette question, parce qu’il y a eu un amalgame qui a été installé chez les Sénégalais, à savoir que les ressources ont été bradées et que 90% revenaient aux compagnies pétrolières, ce qui ne correspond pas à la réalité. Les 90%, c’est les dépenses pour chercher ces ressources, car on est en phase d’exploration. Et les compagnies nationales gagnent le droit de risquer 80% de ce qu’ils misent. Le taux d’échec dans l’exploration tourne autour de 80%. Donc, on vous donne un droit de risquer 80% de haute mise, mais quand on entre en phase de production, l’Etat du Sénégal est majoritaire dans tous les contrats», dit-il.
Pour ce qui est de la question de la malédiction, il estime qu’il ne faut pas espérer de miracle. «Il ne faut pas non plus craindre de malédiction. Les dangers sont réels. Mais les solutions existent et tournent toutes autour d’une bonne gouvernance».
D’autres questions comme celle de l’emploi, en particulier celle des Pme, y sont aussi traitées. «Les enjeux pour les Pme et Pmi, c’est qu’il y a des opportunités d’emplois et des opportunités de capter la valeur ajoutée qui découle de l’activité pétrolière. Et dans ce cadre-là, une loi vient d’être votée pour encadrer et pour promouvoir le secteur privé national. D’ailleurs, c’est la première fois qu’on vote une loi pour permettre au secteur privé de capter le maximum de valeurs ajoutées dans un secteur», dit Mamadou Fall Kane.
IDY VEND A LA CASAMANCE UNE PAIX DEFINITIVE ET COMPLETE
En caravane orange dans les artères de Bignona et de Ziguinchor hier, mardi 12 février, le candidat de la coalition Idy2019 a promis des mesures fortes au profit de la région naturelle de la Casamance.
Dans une déclaration faite devant des militants fortement mobilisés dans ces localités, le candidat Idrissa Seck a pris l’engagement de restaurer une paix définitive et complète en Casamance mais aussi de faire de cette région une Plateforme industrielle et logistique de transformation des produits naturels locaux pour booster l’emploi des jeunes.
«Une paix définitive et complète », c’est l’engagement pris hier, mardi 12 février, par le candidat de la coalition Idy2019 devant ses partisans à Ziguinchor. Accueilli dans le cadre de sa campagne électorale par une foule de militants à l’entrée de la ville sous le pont Émile Badiane, Idrissa Seck qui poursuit ainsi sa parade dans la Casamance naturelle, en provenance des régions de Kolda et Sédhiou, a pris l’engagement fort de restaurer complètement, dès son accession au pouvoir, la paix tant attendue au profit de la région naturelle de la Casamance en proie depuis 1982 à un conflit armée, Parmi ces mesures, figure donc en bonne place la restauration de la paix complète et définitive en Casamance. Loin de s’arrêter là, le candidat Idrissa Seck a également promis dans le cadre de son programme de redressement du Sénégal, de faire de Ziguinchor une Plateforme industrielle et logistique de transformation des produits naturels locaux pour booster l’emploi des jeunes. Il faut rappeler que, dans cette déclaration faite au rond point Aline Sitoe Diatta où sa caravane orange à marqué une pause, le temps pour Idrissa Seck qui est accompagné de Pape Diop, du Pf Amsatou Sow Sidibé et de Mamadou Diop Decroix, de s’adresser à ses militants, le leader d’Idy 2019 a également fait un clin d’œil au monde éducatif de la Casamance et aix acteurs du transport.
« Les transporteurs sont venus se plaindre à cause des tracasseries routières. Mais je vous dis que cette situation sera bientôt un vieux souvenir. Le transport doit être fluide pour une économie en mouvement. Je suis également sensible à la situation des enseignants qui sont aujourd’hui dans un état de découragement inqualifiable alors que la motivation des enseignants est le premier intrant d’un système scolaire performant », a lancé le candidat Idrissa Seck au milieu de ses partisans. Prenant la parole à la suite en sa qualité de doyen de la coalition Idy2019, Pape Diop au nom de tous les leaders de ladite coalition, à conforté les propos du président du parti Rewmi. «La Casamance naturelle est unique dans le Sénégal. Avec le programme d’Idrissa Seck, on ne verra plus des gens quitter ce bel territoire pour aller à la recherche de l’emploi ailleurs mais ça sera l’inverse. Une discrimination positive sera décrètée pour le développement de la Casamance », a promis Pape Diop avant d’inviter les jeunes à mobiliser pour sécuriser leur vote, le jour du scrutin.
IDY SE DIT CONFIANT ET APPELLE LES JEUNES A SECURISER LE VOTE
A Bignona où son cortège a drainé une foule de militants du poste de taxe municipale (Djouty) à l’entrée de la ville jusqu’au niveau du poste de pesage à la sortie vers Ziguinchor, le candidat Idrissa Seck a étalé toute sa confiance quant à l’issue heureuse du scrutin, le 24 février prochain. Prenant la parole à hauteur de la station d’essence Total, à côté de la gare routière, Idrissa Seck a indiqué que la « fin du régime sortant est inéluctable du fait de ce j’ai vu, partout depuis le début de cette campagne ». Dans la foulée, il a invité ses partisans à se mobiliser le jour du scrutin pour sécuriser leur vote qui, selon lui, «consacre la victoire de leur coalition dès le premier tour». Poursuivant son propos, Idrissa Seck s’est permis quelques piques contre le président sortant. « Je ne connais aucun pays au monde ou les populations ont choisi le nom de leur président de la République comme synonyme de la dèche et de la pauvreté ». Poursuivant ses attaques, il ajoutera : «Le Sénégal devrait dépasser la situation de pauvreté endémique dans laquelle il se trouve aujourd’hui si ceux qui nous dirigent avaient une bonne vision. Car, avec toutes les ressources, notamment sur le plan des ressources humaines qui font la fierté des institutions internationales, nous devons pouvoir transformer les immenses potentialités dont disposent les régions sur le plan naturel pour donner de l’emploi aux jeunes ».
«TU ENTENDRAS TOUTE INSULTE»
Avant d’entamer son périple, Sonko a rendu visite au Roi d’Oussouye, Sibiloumbaye Diedhiou qui se dit très honoré, lui et sa Cour, de recevoir le candidat Ousmane.
Après un méga-meeting au stade Nema Kadior de Ziguinchor, le président du parti Pastef poursuit sa tournée dans cette région. Hier, mardi 12 février, c’est au tour des localités d’Oussouye, Elinkine, Cap Skiring d’accueillir la caravane de la coalition « Sonko Président ».
Avant d’entamer son périple, Sonko a rendu visite au Roi d’Oussouye, Sibiloumbaye Diedhiou qui se dit très honoré, lui et sa Cour, de recevoir le candidat Ousmane. « Nous l’invitons à être endurant et respecter son prochain. Tu entendras toute insulte. Tu vas tout entendre et tout voir », a précisé le Roi.
Pour le Roi, « Sonko est jeune, donc il a l’avenir devant lui. Des candidats sont devenus présidents après 3 ou 4 participations aux élections. Nous pensons que Sonko a un succès, vu cet engouement autour de lui pour sa première participation ».
A la sortie de son entretien avec le Roi, le leader de Pastef affirmera : « je sors ici rassuré et plus confiant que jamais. Je pense que c’est de bon augure. Nous sommes satisfaits ».
Avant de signifier : « Je crois que ces derniers mois, j’ai été l’acteur politique le plus calomnié, le plus diffamé et attaqué. Les critiques ne nous ébranlent pas. Vous n’entendrez jamais Ousmane Sonko réagir à certaines insultes ».
ALY NGOUILLE NDIAYE PREND LE RELAIS
Aly Ngouille NDIAYE va affecter jusqu’à la fin des élections des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale au service de la sécurité d’Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Me Madické Niang, Issa Sall et…Macky Sall
Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, est parti pour se substituer à la garde rapprochée des candidats à la présidentielle de février prochain. Pour cause, il va affecter jusqu’à la fin des élections des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale au service de la sécurité d’Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Me Madické Niang, Issa Sall et…Macky Sall. Le ministre en a fait l’annonce hier, mardi, par voie de presse.
«Les candidats à la présidentielle de 2019 seront désormais sous la protection de la police et la gendarmerie » : telle est l’information livrée hier, mardi 12 février, par le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique. Par le biais d’un communiqué transmis à la presse, Aly Ngouille Ndiaye décide désormais de prendre le relais pour assurer la sécurité d’Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Me Madické Niang et Issa Sall. En vertu de ses prérogatives régaliennes de sécurisation des biens et des personnes.
Le ministre de l’Intérieur se prononçait, par voie de presse, suite aux évènements survenus le lundi 11 février 2019 à Tambacounda entre des éléments de la garde rapprochée du Pur et ceux de Bennoo Bokk Yaakaar qui ont coûté la vie à deux (02) personnes et causé plusieurs blessés actuellement pris en charge dans les structures sanitaires, dont des journalistes. Relevant que « Cette situation est regrettable à ce stade de la campagne électorale et au moment où son encadrement sécuritaire, dans tous les aspects, a mobilisé un nombre important d’éléments des Forces de Défense et de Sécurité, engagés pour la sécurité des populations au prix parfois de leur vie », le ministre Aly Ngouille Ndiaye a fait part de la détermination de l’Etat à faire face.
Aussi, dira-t-il dans son communiqué, que « Le Gouvernement ne saurait tolérer la violence d’où qu’elle vienne. C’est pourquoi, aussi bien la gendarmerie que la police sont à pied d’œuvre pour rechercher et appréhender les responsables afin de les présenter à la justice ». Mais, d’ores et déjà, précise le ministre de l’Intérieur, « les dispositions sont prises pour renforcer la sécurité des candidats.
A cet effet, des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale seront mis au service de leur sécurité respective jusqu’à la fin des élections ». Nonobstant cette précision, le ministre Aly Ngouille Ndiaye a invité les populations à rester calmes et à faire confiance aux forces de défense et de sécurité qui, a-t-il dit, ne ménageront aucun effort pour garantir la poursuite normale de la campagne électorale et assurer un scrutin apaisé. Au final, le ministre a dit s’incliner, au nom de l’Etat, sur la mémoire des disparus, tout en souhaitant un prompt rétablissement à tous les blessés.
LES ACTEURS DES MEDIAS ANNONCENT UNE PLAINTE
Les acteurs des médias (Synpics, la Cjrs, l’Appel, Rsf, le Cdeps et l’Unpjs) posent leurs conditions pour la poursuite de la couverture de cette campagne, exigent l’auto-saisine du Procureur de la République et annoncent une plainte contre X.
24h après l’attaque du minibus des journalistes commis pour la couverture médiatique de la campagne électorale du professeur El Hadji Issa Sall, candidat à la présidentielle du 24 février prochain, les organisations faitières du secteur des médias ne décolèrent pas. Dans une déclaration conjointe, signée par le Synpics, la Cjrs, l’Appel, Rsf, le Cdeps et l’Unpjs, elles posent des conditions, notamment la sécurité des journalistes, pour la poursuite de la couverture de cette campagne. Aussi exigent-elles l’auto-saisine du Procureur de la République, non sans annoncer une plainte contre X.
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), Reporters sans frontières (Rsf), le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse (Cdeps) et l’Union nationale des photojournalistes du Sénégal (Unpjs), exigent l’auto-saisine du Procureur de la République après l’attaque du minibus transportant les journalistes commis pour la couverture de la campagne du candidat El Hadji Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), avant-hier lundi, à Tambacounda. Mieux, Bamba Kassé, le secrétaire général du Synpics et ses confrères annoncent une plainte.
Par ailleurs, pour ce qui est de la poursuite de la campagne, les organisations syndicales et patrons de presse souhaitent que des bus sans effigies d’un quelconque candidat soient mis à la disposition des journalistes par les directoires de campagne. Elles requièrent aussi que ces véhicules soient marqués de la mention «PRESSE» de manière très visible, et surtout qu’ils soient sécurisés par les Forces de défenses et de sécurité.
Les organisations faitières du secteur des médias rappellent aussi que la couverture de la campagne engage aussi et au plus haut niveau la responsabilité des rédactions, notamment pour la prise en charge de leurs reporters déployés sur le terrain. En conséquence, demandent-elles, les rédactions qui ne disposeraient pas de moyens financiers suffisants, doivent s’abstenir d’envoyer (sans moyens) les journalistes à l’aventure.
En outre, les acteurs des medias souhaitent qu’à l’avenir les fonds publics alloués à la couverture de tels évènements soient repartis sans parti pris à l’ensemble des médias sénégalais, publics comme privés. Les journalistes saluent, toutefois, la mise en place d’une Cellule psychologique, à l’initiative du professeur Thiam du Service psychiatrique du Centre hospitalier national universitaire (Chu) de Fann, pour la prise en charge des journalistes et techniciens victimes.
LES JOURNALISTES DE LA CARAVANE DU PUR REÇUS, HIER MARDI, PAR LE SYNPICS
L’attaque du minibus dans lequel se trouvaient 27 journalistes couvrant la campagne du candidat du Pur, El Hadji Issa Sall, suite aux incidents meurtriers entre les militants de ce prétendant au fauteuil présidentiel et ceux du candidat de Bennoo Bokk Yaakaar, le lundi 11 février dernier, a fait 8 blessés dont 2 grièvement dans les rangs des professionnels des médias. Le conducteur du véhicule aussi s’est retrouvé avec des fractures à la jambe dans cet incident survenu à la sortie de Tambacounda, vers Kothiariy. Ils ont été admis dans les structures de santé de la région. Les confrères, exfiltrés par la Gendarmerie ont été convoyé à Dakar, à la demande du Synpics et certains patrons de presse. D’ailleurs, déjà dans la capitale sénégalaise, les 25 journalistes de la caravane du Pur ont été reçus, hier mardi, par le Synpics qui a qualifié les faits de «tentative d’assassinat».
LES LIONCEAUX EN QUETE D’UNE TROISIEME FINALE
Après avoir assuré le carton plein en phase de poule, et décroché la qualification à la prochaine Coupe du Monde 2019, en Pologne, l’équipe du Sénégal U20 fera face, ce mercredi 13 février à 18h, à l’Afrique du Sud ; en demi-finale de la Can U20.
Après deux finales consécutives perdues, les Lionceaux tenteront de disputer une troisième finale dans cette compétition. Mais aussi, succéder à la Zambie, vainqueur de la 20e édition, en 2017. Ce qui sera une grande première pour le Sénégal qui n’a pas encore été sacrée championne d’Afrique dans cette compétition.
L e Sénégal affronte, ce mercredi 13 février, au stade Seyni Kountché, l’Afrique du Sud en demi-finale de la Can U20 qui se dispute au Niger. Sur une série de trois victoires d’affilée, remportées contre le Mali (1-0), le Ghana (2-0) et le Burkina Faso (5-1), les coéquipiers d’Ousseynou Cavin Diagne endossent le costume de favoris dans ce dernier carré de la compétition.
En face, ils feront face à un adversaire Sud-africain, qui a réussi à se hisser dans le dernier carré au bout de deux matches nuls face au Niger, pays organisateur (1-1) et au Nigeria (0- 0). Sa seule victoire dans la poule A, il l’a enregistrée face au Burundi sur la plus petite des marques (1-0). En plus de la qualification à la phase finale de la Coupe du monde qui aura lieu du 23 mai au 15 juin, en Pologne, les poulains de Youssoupha Dabo viseront une troisième finale d’affilée.
En cas de qualification, ils feront un grand pas vers la succession à la Zambie, vainqueur de la 20e édition en 2017. Ce qui sera une première pour une équipe sénégalaise de cette catégorie.
En lever de rideau de cette rencontre, l’autre demi-finale opposera, le Nigeria, sept fois champion d’Afrique des moins de 20 ans, au le Mali. Dans ce duel ouest africain, les Nigérians partent avec un avantage au vu de leur parcours dans cette poule A, qu’ils ont largement dominée. Comme les Lionceaux, les Nigérians se sont montrés tout aussi dominateurs dans leur groupe. Après avoir battu respectivement, le Burundi (2-0) et le Niger (1-0), ils ont fait match nul contre à l’Afrique du Sud (0-0). Quant à leur adversaire du Mali, il a terminé par deux victoires devant le Burkina Faso ( 1-0) et le Ghana ( 1-0), après une défaite d’entrée contre le Sénégal (0- 2), en ouverture.
PROGRAMME
Nigeria – Mali à 15h30 TU
Sénégal – Afrique du Sud à 18h30 TU
AUDIO
GUÉÉW BI DU 12 FÉVRIER
Clash sur le plateau avec un El Hadj Kassé représentant du candidat Macky Sall, très agressif et qui n'a pas hésité à traiter l'animateur de différents noms d'oiseau, obligeant une suspension de l'émission pendant plusieurs minutes
En effet, après dix minutes d'antenne, l'invité El hadj Hamidou kassé représentant de Macky Sall s'est montré très agressif, n'hésitant pas à traiter l'animateur Abdoulaye Cissé de tous les noms d'oiseau. Le conseiller en communication du chef de l'Etat sortant a également quitté le plateau.
L'incident a contraint à une interruption de l'émission pendant plusieurs minutes. El hadj Kassé acceptera de revenir au micro quelques minutes plus tard pour poursuivre un débat très houleux.
LA LEGION D’HONNEUR FRANÇAISE POUR PENDA MBOW
En reconnaissance de sa contribution au rayonnement de la langue et de la culture françaises
Penda Mbow, a reçu ce mardi la Légion d’honneur française. Cette haute distinction lui a été attribuée par Christophe Bigot, ambassadeur de la France à Dakar, en « reconnaissance de sa contribution au rayonnement de la langue et de la culture françaises ». Historienne de renom et Représentante du président de la République du Sénégal à la Francophonie, Penda Mbow est maître-assistante d’histoire médiévale à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
PAR JEAN MEISSA DIOP
UNE DÉMOCRATIE PIÉGÉE PAR SES ACTEURS
Chantée à travers le monde comme un modèle, la démocratie sénégalaise est, pourtant, pleine de paradoxes dont le principal est cette violence initiée par des fanatiques et encouragée en sourdine ou à haute voix par des leaders
Enquête+ |
Jean Meissa Diop |
Publication 13/02/2019
Les devins, les catastrophistes et les Cassandre auront vu juste, si la journée de violence et de morts du 11 février devrait se rééditer dans l’un quelconque des jours qui nous séparent de l’élection présidentielle de février 2019. Deux morts à Tambacounda dans les ratonnades entre deux camps de militants de deux candidats, un bus de caravaniers du Parti de l’unité et de rassemblement (Pur) qui a heurté à mort un jeune homme, des autocars en flammes et le sang qui coule à flot du corps d’une des victimes dont l’image fait encore le tour des réseaux sociaux. Déjà que, dimanche dernier 10 février, quatre gendarmes ont péri dans l’accident de leur véhicule. La campagne électorale est partie pour être des plus violentes, des plus meurtrières… Huit journalistes ont été blessés dans l’assaut contre le bus les transportant.
Images choquantes aussi que celles de deux camps entre lesquels s’interposent des policiers anti-émeutes. On se bat à coups de demi-briques de ciment et de toutes autres armes qui sont tout sauf des jouets. De la violence dans toute sa laideur et dans toute son horreur macabre, surtout celle de ce jeune homme se vidant de son sang. A leurs corps défendant, des journalistes couvrant la campagne électorale se sont retrouvés victimes collatérales ou cibles sciemment choisies. Avaient-ils ces ‘’gilets presse’’ censés les protéger contre les exactions et agressions des uns et des autres, des agressions d’où qu’elles viennent, de quelque camp que soient les agresseurs ? Certains des reporters agressés voyageaient à bord d’un véhicule mis à leur disposition par l’équipe de campagne du candidat présidentiable.
Hélas, il y a là un risque, puisqu’ils ne sont pas nombreux parmi les nervis à mesurer le sens et la portée d’un journaliste en mission commandée, a fortiori quand il arbore un gilet presse. Certains de ceux qui savent lire se tamponnent des symboles et des sacrilèges, l’essentiel et la délectation, pour eux, étant de faire mal. On ne le dirait jamais : un journaliste qui voyage dans le convoi d’un candidat en campagne autant qu’un reporter se déplaçant dans une colonne militaire devient une cible objective. Les cris ‘’Presse ! Presse !’’ des reporters de Wal Fadjri ne les avaient point sauvés des coups et du vandalisme des talibés de Cheikh Béthio Thioune, lors de la campagne électorale de février 2012. Auraient-ils raison alors les organes de presse qui optent pour l’autonomie complète de leurs envoyés spéciaux ? Il est vrai qu’au vu de l’identité des victimes, cette distance vis-à-vis des caravaniers ne protège pas de tous les dangers, ni des arbitraires aveugles. Le groupe Futurs Médias a décidé de suspendre la couverture de la campagne d’El Hadj Issa Sall, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), deux de ses reporters ayant été blessés dans les violences.
Chantée à travers le monde comme un modèle, la démocratie sénégalaise est, pourtant, pleine de paradoxes dont le principal est cette violence initiée par des fanatiques et encouragée en sourdine ou à haute voix par des leaders qui semblent vouloir se prouver à eux-mêmes et aux autres par un discours extrémiste.
L’un des prototypes n’est autre que l’ancien président de la République, Me Wade soi-même, qui a appelé à brûler des bureaux de vote et des cartes d’électeur-d’identité. Une démocratie dans le discours et les proclamations, mais dont les acteurs peuvent, sans craindre la contradiction, appeler leurs troupes au coup de feu (au propre comme au figuré). ‘’La démocratie sénégalaise/ou ‘’à la Sénégalaise’’ charrie souvent de ces paradoxes qu’on s’étonne de constater dans un tel système politique, écrivions-nous dans un éditorial sur www.seneplus.com, à moins de deux semaines de la campagne électorale en cours.
Les acteurs, du côté du pouvoir comme de l’opposition, clament leurs convictions dans ce système, mais se laissent aller à des actions et à des proclamations fort insolites, voire en contradiction formelle avec le jeu démocratique. En lieu et place de confrontations d’idées, on assiste plutôt à ce que le leader syndical Iba Ndiaye Diadji appela un ‘’débat physique’’. Et les tirades entendues de part et d’autre, ces temps-ci, laissent croire que les urnes ne seraient qu’une clause de style et que la violence va trancher l’adversité.
Une démocratie sénégalaise en est-elle une, tant que sa marche et son exercice doivent toujours se faire dans la violence et le sang ? La réponse (négative) tombe sous le sens.