C’est sur sa page Facebook que le leader de « Gueum Sa Bopp » Bougane Guèye Dany a annoncé le soutien de son mouvement à la candidature de Idrissa Seck.
Bougane Guèye de dire « après réflexion, échanges avec les composantes du mouvement, il est apparu clair que le meilleur choix était Idrissa Seck qui a surtout accepté d’intégrer intégralement le programme de Gueum Sa Bopp qui s’articule autour de dix-neuf points.
Idrissa Seck incarne la «maturité, la sagesse, l’expérience dans la gestion des affaires publiques non sans être un homme pieux et engagé pour abréger la souffrance des Sénégalais.
Ensemble pour un Sénégal Gagnant au soir du 24 Février. »
«IL NE PEUT EMPECHER LA PRESIDENTIELLE»
Le scrutin aura bel et bien lieu le 24 février 2019. C’est l’assurance du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye qui a multiplié par zéro les menaces de sabotage de Me Abdoulaye Wade.
En tant que ministre chargé de l’organisation des élections, le ministre de l’Intérieur est le premier interpellé après les menaces de sabotage de la tenue de la Présidentielle du 24 février par Me Abdoulaye Wade. Présidant la cérémonie de remise du matériel électoral hier à la Direction générale des élections, Aly Ngouille Ndiaye a minimisé les propos du prédécesseur de Macky Sall à la tête du pays. «J’ai entendu le Président Wade. Nous respectons tout ce qu’il a fait dans ce pays. Je pense que ce sont des positions politiques d’un homme politique. Mais il n’a pas les moyens d’empêcher la tenue de l’élection. S’il plaît à Dieu, le scrutin aura bel et bien le 24 février», a rassuré le ministre de l’Intérieur.
Si Me Wade a prévu des actions de sabotage du scrutin le jour j, Aly Ngouille Ndiaye fait savoir que dans chaque bureau de vote, des Forces de l’ordre seront présentes «au moins 48 h avant pour assurer la sécurité du matériel électoral». Le ministre a également souhaité la bienvenue au Pape du Sopi de retour à Dakar cet après-midi. «On va l’accueillir à bras ouverts. Le Président Wade a fait beaucoup de choses pour ce pays. En tant qu’ancien Président, il mérite tous les égards», a dit M. Ndiaye.
14 ETUDIANTS INTERPELLES
14 étudiants de la Fédération des étudiants ressortissants de Thiès ont été interpellés hier suite à leur manifestation pour réclamer leurs subventions de la part de la mairie ville de Thiès.
Après les ex-contractuels, c’est au tour de la Fédération des étudiants ressortissants de Thiès d’assaillir la Cité du Rail pour réclamer leurs subventions de la part de la mairie de la ville de Thiès. Ils ont brûlé des pneus et perturbé le trafic routier sur quelques axes de la ville. Ce qui a occasionné de chaudes échauffourées dès les premières heures de la matinée de ce mercredi entre eux et les Forces de l’ordre. Lesquels limiers finiront par interpeller 14 étudiants, dont le Secrétaire général dudit mouvement, Papa Cheikh Ndiaye, étudiant au département Lettres modernes à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Selon les étudiants, «ils réclament en vain depuis deux ans au maire de la ville, Talla Sylla, leurs subventions». Les plaignants, tout de noir vêtus, enturbannés d’écharpes de couleur rouge, sont parvenus à perturber le déroulement des compositions dans les lycées de l’académie de Thiès, comme à Amary Ndack Seck, sur la route de Khombole, où les élèves ont été délogés. C’est au moment de s’adresser à la presse, après avoir réussi à rallier la mairie de Ville, que quelque 14 d’entre eux, parmi les responsables, seront subtilement cueillis par les Forces de l’ordre qui s’étaient déployées en masse dans la ville, sans toutefois aucune forme de violence. Ce après deux tours d’horloge de course-poursuite entre étudiants et policiers.
La Fédération des étudiants ressortissants de Thiès réclame le paiement de deux années de subventions estimées à une somme globale de 20 millions de F Cfa, la subvention annuelle étant de 10 millions de F Cfa. Une promesse que le maire de la Ville, Talla Sylla, avait faite au cours d’une audience publique, pour «payer les deux ans, 2017-2018 et 2018-2019». Un montant qui, malheureusement, «n’a pas été payé», selon certaines sources fournies par les services de communication de l’hôtel de Ville. Mais à en croire son responsable, Mouhammed Ndiaye, «toute la procédure est bouclée, le seul blocage se situe au niveau de la perception municipale, il est lié à un problème de disponibilité de fonds». Le chargé de communication du premier magistrat de la Ville évoque des «difficultés» liées au «refus, depuis deux ans, des conseillers majoritaires de l’opposition (Rewmi) de voter le budget de la ville, bloquant du coup le fonctionnement normal de l’institution municipale». Un état de fait qui découlerait de leur «divorce d’avec le maire Talla Sylla, dès la création de son mouvement politique Fal askann wi, avant de finir par soutenir, à la dernière minute, le candidat sortant, Macky Sall». Un acte que n’ont pas voulu admettre les proches du candidat de la coalition «Idy 2019», qui ont jugé nécessaire d’apporter une «réponse politique», en «boycottant les sessions municipales». Les conséquences seront affreuses, puisque depuis deux ans c’est le préfet de Thiès qui approuve le budget de la Ville, ce, «avec des effets préjudiciables au niveau de certaines dépenses qui ne sont pas obligatoires, y compris le paiement de ces subventions», remarquent les collaborateurs du maire de Thiès, qui disent en train toutefois de «réfléchir à une issue heureuse à cette situation».
LE PUMA ET LE CADIAM GARDENT LE CAP AU NORD
C’est le coordonnateur du Puma, Moussa Sow, le président du comité de pilotage, le général Abou Thiam, qui ont paraphé à Saldé, le protocole d’accord avec le président de la Cadiam, Pr Amadou Mamadou Camara.
Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma) a signé un accord de partenariat, avec la Convention d’appui au développement de l’Ile-à-Morphil (Cadiam) à Saldé et réceptionné un poste de santé à Sinthiou Amadou Marième dans la commune de Mbolo Birane.
D’après le communiqué, les «parties sont désireuses de développer et de s’engager pour une coopération dans les domaines du développement durable, convaincues que le partenariat entre le Puma et la Cadiam va aider à accroître la mise en œuvre de la politique de développement économique et social de l’Ile-à-Morphil et lutter contre les iniquités territoriales au Sénégal». «La Convention a pour objet de développer les échanges réciproques et de permettre à chaque Partie de pouvoir solliciter l’autre dans son domaine pour la réalisation des actions de développement d’intérêt commun», précise le communiqué.
Par ailleurs, la délégation du Puma a réceptionné à Sinthiou Amadou Marième, dans la commune de Mbolo Birane, un poste de santé composé d’un dispensaire, d’une maternité et deux logements pour l’Infirmier-chef de poste et la sage-femme. «Cette structure va contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile dans cette zone frontalière où la situation de la santé de la mère et de l’enfant reste encore préoccupante, malgré les nombreux efforts consentis par le gouvernement», poursuit le communiqué.
Pour améliorer la santé des citoyens, le Puma a également prévu dans le même volet «un programme de renforcement des infrastructures sanitaires dans les zones frontalières», où les populations sont confrontées à de grandes difficultés d’accès à des services de santé, en raison des longues distances, des pistes accidentées et impraticables. Ainsi, 43 ambulances haut de gamme composées des équipements de dernière génération sont distribuées dans les différentes communes frontalières, de plus est prévue l’inauguration des postes de santé entre autres de Tiguéré, Gourel Omar Ly, Darou Mbapp, Keur Babou, Saré Ely, Mandadouane, Tandine. A cela s’ajoute la construction prochaine de deux hôpitaux régionaux à Tambacounda et à Saint-Louis, quatre centres de santé et vingt-et-un postes de santé dans le cadre de la coopération.
400 ETUDIANTS ATTENDUS DANS LA CAPITALE DU SINE
Le campus de Fatick de l’Université du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (Ussein), qui a effectué son amphi de rentrée ce mardi, va permettre à la capitale du Sine de figurer désormais sur la carte universitaire du Sénégal avec ses 400 premiers étudiants
Le campus de Fatick de l’Université du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (Ussein) va accueillir quelque 400 étudiants orientés dans trois Unités de formation et de recherche (Ufr) dont la première va s’occuper de la gestion des ressources halieutiques, la seconde du tourisme, de la restauration et de la gastronomie et la troisième des sciences économiques, du commerce, de la gestion, des sciences juridiques et politiques. C’est ce qu’a révélé le recteur de ladite institution, ce mardi lors de l’amphi de rentrée du campus de Fatick, marquant le démarrage officiel de l’Ussein dans la capitale du Sine. Une occasion pour le Pr Amadou Tidiane Guiro, qui a qualifié ce jour d’«historique», de saluer l’engagement des autorités administratives, des collectivités territoriales, du maire de Fatick, Matar Bâ, et l’appui du ministère de l’Education nationale à travers l’Inspection d’académie (Ia) et le Centre de formation des personnels de l’éducation (Crfpe) grâce à qui, selon lui, «nos étudiants peuvent aujourd’hui commencer leurs enseignements dans d’excellentes conditions».
Dans la foulée, le recteur a laissé entendre que la mission principale de l’Ussein est de s’attaquer à la question de l’agriculture dans toutes ses dimensions. Parce que, souligne-t-il, «les grands problèmes du Sénégal, de l’Afrique de l’Ouest, c’est l’insécurité alimentaire et pour qu’un pays se développe, il faut que chaque citoyen puisse manger à sa faim et dans d’excellente conditions», dira Pr Guiro. Qui renchérit en indiquant qu’ «il est important dans les zones rurales où se trouve la majorité des populations, qu’on puisse y vivre convenablement, y créer de la richesse etc., c’est le sens de cette université et c’est le défi que avez à relever», fait-il savoir aux étudiants à qui il apprend par la même occasion, qu’ils sont les seuls en Afrique francophone à disposer d’une université à vocation agricole.
Par rapport aux effectifs, le Recteur a informé que sur les 113 mille étudiants qui avaient demandé à venir étudier à l’Us¬sein, seuls 1750 ont été admis à raison de 50 étudiants/Licence. De plus, selon toujours M. Guiro, sur les 860 dossiers d’enseignants reçu de par le monde, 650 ont été présélectionnés et au final, l’Ussein s’est retrouvée avec 35 professeurs et une quarantaine de vacataires. C’est cette sélection rigoureuse qui lui a fait dire aux étudiants : «Vous êtes excellents, vos enseignants sont excellents et déjà votre université est inscrite comme centre d’excellence africain de la Banque mondiale», s’est-il réjoui sous les applaudissements nourris du public.
Relativement aux questions d’hébergement des étudiants, M. Guiro a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour mettre les apprenants dans les meilleures conditions. «L’Ussein a décidé de loger 19% de ses étudiants, ce qui est un effort important si l’on sait que dans certaines universités, le taux d’hébergement est de l’ordre de 7 voire 10 ou 15%», précise-t-il.
Emboîtant le pas à l’Ia de Fatick, Mamadou Niang, le recteur, a invité les pensionnaires de l’Ussein à veiller à l’entretien des locaux du Crfpe où se dérouleront les cours pour le moment, mais également à bien cohabiter avec les élèves-maîtres ainsi que l’administration de ce centre de formation. Par ailleurs, il a conseillé aux étudiants d’être résilients face aux difficultés qui ne manqueront pas de survenir. Pour le gouverneur de Fatick, Gorgui Mbaye, l’Ussein doit permettre au Sénégal qui importe 60% de ses produits de consommation, de relever le défi de l’insécurité alimentaire chronique.
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IL FAUT QU'ON ÉVOLUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Face à la prolifération des discours politiques pauvres, ethnicisés ou enclins à la violence, notre éditorialiste Penda Mbow invite la société à un retour aux valeurs républicaines
Ababacar Sadikh Sall et Madeleine Diallo |
Publication 07/02/2019
Avant il y avait de véritables débats sur les enjeux de notre société. Ces débats d’idées n’existent plus, selon le professeur Penda Mbow. ‘’Ce n’est pas possible ! Il faut qu’on avance‘’, lance l'éditorialiste de SenePlus.
Selon l'ancienne ministre, les véritables valeurs sur lesquelles on construit une République ne sont plus respectées au Sénégal et le discours de certains candidats n’est pas en adéquation avec la République.
‘’Quand un programme est centré sur une confrérie ou une ethnie, il constitue un élément de remise en cause de la République. Il faut continuer à gérer les véritables équilibres‘’, a déclaré Penda Mbow, lors du séminaire sur le thème : "Pour une élection présidentielle zéro violence au Sénégal’’, tenu ce mercredi au Warc.
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MARIEME FAYE SALL ET CIE “BOMBARDES DE PIERRE” A THIES
La première dame du Sénégal Marième Faye Sall était venue, à Thiès, pour présider le meeting de Mame Binta Diop au rond-point de l’hôpital régional en soutien au candidat Macky Sall. Arrivée plus tôt dans la cité du rail, Marième Faye Sall s’est retirée dans un hôtel de la place en attendant le démarrage de la manifestation. Sur les coups de 18h30mn, quelques responsables de son entourage, accompagnés des organisateurs, se sont rendus au meeting pour voir si toutes les dispositions étaient prises pour qu’elle puisse venir sur les lieux. A peine arrivée, la mission d’éclaireurs sera reçue par une pluie de pierres que lançaient des militants du parti Rewmi qui sillonnaient, à travers une caravane orange, les rues de la commune de Thiès-Est. Ce sera la débandade et le sauve qui peut. Les pierres pleuvaient de partout. Le bilan est sans appel.
Plusieurs individus seront blessés et d’importants dégâts matériels enregistrés dans le camp de la mouvance présidentielle. Mame Binta Diop, l’organisatrice du meeting de soutien à Marième Faye Sall en prélude de la Présidentielle de 2019, était dans tous ses états face à ces « attaques sauvages perpétrées par la caravane du maire de la commune de Thiès-Est, Pape Bassirou Diop, par ailleurs secrétaire national chargé de la Diaspora du parti Rewmi ». Elle a vertement accusé le camp d’Idrissa Seck d’avoir bombardé sa manifestation de projectiles surtout que ses agresseurs étaient à bord de véhicules à l’effigie de leur mentor. Mieux, ils arboraient des tee-shirts orange avec la photo de leur candidat. Outrée par tant de violence et d’adversité, Marième Faye Sall retournera à Dakar sans jamais poser les pieds au meeting qui n’a pu se tenir.
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LE CAMP DU PRÉSIDENT SALL IGNORE LES PROPOS DE L'EX-PRÉSIDENT WADE
Le président sénégalais Macky Sall, en campagne pour sa réélection, "ignore royalement" l'appel au boycott du scrutin du 24 février lancé par son prédécesseur Abdoulaye Wade.
EXCLUSIF SENEPLUS - Y’en à marre lance ‘’Wallu Askan Wi’’, cadre d’échanges interactifs avec les cinq candidats, à la veille de la présidentielle, afin de mettre en exergue les préoccupations et problèmes des sénégalais - VIDÉO EN PULAAR
Youssouf Ba et Lamarana Diallo |
Publication 07/02/2019
Pour faire face au régime du président Macky et préserver les acquis démocratiques, le mouvement Y’en à marre propose le programme ‘’Wallu AskaN Wi’’, cadre de dialogue et d'échanges entre candidats autour des préoccupations des sénégalais.
Ce programme prévu le 21 février se déroulera en trois étapes :
Installations aménagées qui mettront en exergue les préoccupations et les problèmes des sénégalais
Mise en scène des réalisations qui représenteront le rêve et les ambitions des sénégalais.
Des cadres d’échanges interactifs avec les candidats à la présidence à la veille du scrutin du 24 février 2019.
‘’Pour ce faire, nous avons contacté tous les leaders des différentes coalitions à l’élection pour leur participation effective à ce programme. Parmi les cinq candidats en lice, seul Macky Sall n’a pas encore confirmé sa présence", ont déclaré les camarades de Fadel Barro.
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L’ENTRETIEN AVEC LE CAPITAINE MAMADOU DIEYE (COALITION IDY2019)
"Au-delà de 2019, un visage nouveau va diriger le Sénégal"
Il a créé un séisme médiatique en son temps, en devenant l'un des rares officiers à dénoncer les tares de la ‘’Grande muette’’ et du système politique. Depuis, il s'est engagé politiquement avec le mouvement Nit et a décidé d'apporter son soutien à Idrissa Seck pour la Présidentielle du 24 février.
Alors, toujours capitaine ?
Capitaine, c’est un état, un statut, donc c’est éternel.
Qu’est-ce qui a finalement été déterminant dans votre choix de supporter Idrissa Seck ?
Une prise de décision se fait à plusieurs niveaux. Et, dans ce processus, il y a plusieurs aspects répartis en quatre points, selon moi. Le premier concerne la situation de stabilité politique et institutionnelle du Sénégal. Plusieurs choses sont en jeu, comme les ressources naturelles qu’on vient de découvrir. Dans un avenir proche, elles seront déterminantes dans la stabilité de ce pays, pour des raisons géopolitiques. Le deuxième point concerne les préoccupations sociales fondamentales des Sénégalais. Il y a un désamour politique évident entre la classe politique et le peuple sénégalais. Le troisième point concerne les engagements internationaux du Sénégal, à l’image du pétrole et du gaz, et d’autres questions sur lesquelles il nous faudra beaucoup de précautions. Le dernier concerne la situation géopolitique du Sénégal. Ce sont ces quatre points qui ont motivé mon choix à la coalition Idy2019.
Votre jeunesse laissait penser que vous alliez plutôt porter assistance à un candidat du même profil que vous, comme Ousmane Sonko par exemple ?
Nous assistons effectivement à un renouveau, un nouveau visage du Sénégal. Au-delà de 2019, c’est ce nouveau visage qui va gouverner ce pays. Mais vu la situation économique et sociale, nous avons besoin de maturité, de sagesse. Il y a trois critères essentiels à la gouvernance : le courage - les jeunes sont courageux, mais nous avons besoin d’un état d’esprit de sage, de maturité. Par rapport à la prise de décision dans le processus, on arrive à un moment où c’est la raison d’Etat qui le remporte. On raisonne plus en termes de personne. Ce n’est pas le capitaine Dièye ou Sonko ou Idrissa Seck, mais l’ultime intérêt des Sénégalais qui compte. Et par rapport à mon analyse, c’est Idrissa Seck qui remplit ces critères.
Vous allez faire les 21 jours de campagne avec Idrissa Seck. Quel impact espérez-vous avoir ?
Quand on parle de leaders, au Sénégal, on parle des paniers. Il est beaucoup question des hommes politiques ou du système, sans pour autant remplir ces paniers. Il y a six éléments qui composent mon profil. Je suis jeune, je suis citoyen, je suis sénégalais, je suis un soldat, je suis un capitaine, je suis un officier. Chacun de ces éléments compte en fonction des populations qui me regardent. Donc, le message que je peux porter à cette jeunesse, c'est l’image qui compte par rapport au leader, et aussi rallier le vote de tous ceux qui sont sous les couleurs de la famille des forces de défense et de sécurité.
Votre participation à cette coalition est un ralliement définitif ou c’est juste momentané ?
Nous sommes en mouvement comme les autres et c’est une coalition par rapport aux élections de 2019. A l’issue, nous allons continuer notre engagement.
En tant qu’expert, comment jugez-vous l’aspect sécuritaire du convoi de votre candidat ?
En tant que capitaine des forces de défense et de sécurité, il y a certaines lacunes par rapport au convoi. Mais nous sommes en train d’y remédier avec les différents responsables. Ce sont des mouvements de foule et de déplacement qu’il faut prendre de manière méticuleuse pour en sortir indemne.