Nous l’avons découverte en même temps que nombre de nos compatriotes, délivrée avec une maestria particulière par le Professeur agrégé et Docteur émérite en sciences politiques El hadj Moustapha Cissé LO pour ne pas le nommer
Pour ceux d’entre nous qui ont eu la chance de fréquenter l’école des Français, nous connaissons la leçon de Géographie, la leçon d’histoire et surtout la leçon de choses , ancêtre des sciences de la vie que l’on enseigne actuellement .
Il y’a aussi pour ceux qui ne le savaient pas, un autre type de leçon : la leçon de politique.
Eh Oui !! Nous l’avons découverte en même temps que nombre de nos compatriotes, délivrée avec une maestria particulière par le Professeur agrégé et Docteur émérite en sciences politiques El hadj Moustapha Cissé LO pour ne pas le nommer .
Dans son remarquable cours magistral diffusé en direct et en boucle sur les chaînes de télévision nationales , sa Sommité a développé devant un auditoire de jeunes aspirants qui buvaient littéralement ses paroles , ses théories académiques hors du commun et qui n’ont pas fini d’édifier les uns , de sidérer les autres et de scandaliser certains sur ses connaissances abyssales en science politique.
Dans l’impossibilité, je dirais même dans l’incapacité de restituer l’intégralité du cours magistral du Professeur délivré dans un Ouoloff châtié , une langue que nous ne maîtrisons pas très bien,, nous nous évertuons à en livrer quelques aspects saillants de ce qu’il faut faire en politique selon Herr Moustapha.
Suivez donc les dix leçons du bréviaire du politicien par le professeur Cissé LO.
Ainsi, pour l’éminent Professeur, en politique, il faut être violent, très violent pour arriver à ses fins. « Koula door- nga door ko ». Première leçon à bien retenir…
Deuxième leçon ; En politique, il faut aussi être rustre, adepte de la coprolalie, avoir un vocabulaire de caniveau débordant d’immondices prêts à être déversés sur tout adversaire en face. « Koula saga- nga saga ko ».
Troisième leçon . Pour l’éminent professeur en politique, il faut savoir se battre, donner des coups, déchirer les habits , « Kou la pogner - nga pogner ko. Kou khoty sa yeré -nga khotti yéreme » .Lolou moyi politique». C’est çà la politique.
Quatrième leçon : Les bonnes manières, la politesse, l’urbanité, le respect de l’adversaire sont des attitudes des lâches selon l’éminent professeur. Et il se donne en exemple « Voyez moi je ne me laisse pas faire moi .J’anticipe même . Vous me connaissez bien. » Et l’assistance d’acquiescer en opinant du bonnet.
Cinquième leçon : Il faut avoir du courage pour percer en politique, poursuit notre conférencier émérite. Le courage serait selon lui : oser dire les faits ou les choses par leur nom, sans circonvolutions, sans pudeur ni retenue. Toutes choses qui ne sont que des attitudes de pleutres. « Sonko est un voleur et un menteur –Il faut le dire haut et fort».
Sixième leçon : En politique, il faut savoir provoquer ses adversaires comme je sais si bien le faire. « Tous ceux qui assistent aux meetings de Sonko sont des rebelles » Et après s’excuser pour la forme, le coup étant déjà parti . C’est çà, la politique mes chers jeunots ». Cissé Lo dixit…
Septième leçon : En politique, il faut s’évertuer à faire entendre sa voix . crier haut et fort , terroriser ses vis-à-vis par des paroles blessantes et qui font mouche . Accuser sans preuve, juger sans fait, condamner sans jugement. çà permet de se faire respecter « ken doula yapp »
Huitième leçon : En politique, il faut s’arranger pour percevoir des «émoluments» ainsi tu n’auras pas à payer des impôts comme c’est mon cas. Eskay.
Neuvième leçon . En politique, il faut avoir de l’argent, beaucoup d’argent comme moi pour pouvoir en distribuer –en veux tu ,en voilà- aux militants et sympathisants lors de cérémonies sociales et politiques.
Dixième leçon : En politique, Il ne faut jamais, je dis jamais , baisser les bras et laisser l’initiative à l’adversaire. Il faut toujours être offensif et très mordant pour gagner toujours…
Telles sont les dix leçons que nous avons pu retenir de la formidable intervention de Cissé Lo devant les jeunes de son parti.
Au regard de ce qui précède et à toutes les échelles où on peut jauger de l’expertise de quelqu’un en politique pour dévaliser Lamartine, qui peut dire que Cissé LO n’est pas un très grand expert en politique ? Pauvres de Nous Sénégalais qui n’avons qu’un Seul Cissé LO là où il nous en faudrait des dizaines d’autres comme lui, pour « former » notre jeunesse en politique…Et à 64 ans ...il est déjà vieux…C’est lui-même qui l’a dit.
La relève risque d’être ardue, très ardue… DOMMAGE…VRAIMENT DOMMAGE..
"LE PRÉSIDENT SORTANT A UNE LONGUEUR D’AVANCE" SUR LES AUTRES CANDIDATS
L’analyste et observateur de la scène politique sénégalaise, Alioune Badara Gaye a estimé que l’élection présidentielle 2019 est "la plus ouverte" que le Sénégal ait connue malgré "la longueur d’avance" que le président sortant a sur les autres candidats
Diourbel, 7 fév (APS) - L’analyste et observateur de la scène politique sénégalaise, Alioune Badara Gaye a estimé que l’élection présidentielle 2019 est "la plus ouverte" que le Sénégal ait connue malgré "la longueur d’avance" que le président sortant a sur les autres candidats en lice.
"C’est la présidentielle la plus ouverte qu’on ait connue au Sénégal. Bien que Macky Sall ait une longueur d’avance, faudrait-il que cela soit un atout transformé parce qu’il pourrait lui servir demain pour rempiler", a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes.
Selon M. Gaye, "c’est sûr que le président sortant a une longueur d’avance sur les autres parce qu’étant aux commandes avec un vécu extrêmement important en politique".
Face à Macky Sall, il y a d’abord Idrissa Seck qui a aussi un vécu politique mais qui n’a pas été aux affaires en tant que premier responsable.
"Idrissa Seck peut être un adversaire redoutable mais cela fait presqu’une décennie à chaque fois qu’il va à une élection, il est en baisse. Est-ce qu’il va rebondir ?", s’interroge M. Gaye, ancien syndicaliste et membre du CDP-Garab-Gui d’Iba Der Thiam.
Toutefois, analyse t-il, "Idrissa Seck semble avoir fait une mutation de sa stratégie de campagne et de son discours. Cela peut peut-être le booster un peu en avant".
A la suite du leader de la formation politique Rewmi, vient Madické Niang, un autre membre de la famille libérale qui a également occupé des postes de responsabilités dans le régime du président Abdoulaye Wade.
"Pour Madické [Niang], c’est un test grandeur nature. Ce n’est pas très évident pour lui non plus. Il a moins de chance que les deux premiers cités", a indiqué Alioune Badara Gaye par ailleurs principal de Collège.
Pour lui, El Hadj Issa Sall et Ousmane Sonko sont des novices dans la pratique et en sont à leur première présidentielle avec des moyens financiers limités contrairement aux trois premiers.
SAINT-LOUIS : LA PROXIMITÉ POUR DIALOGUER AVEC LES CITOYENS
Les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) de Saint-Louis ont choisi de privilégier les visites de proximité pour mieux sensibiliser les populations sur les réalisations et ambitions du candidat Macky Sall à sa réélection
Saint-Louis, 7 fév (APS) - Les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) de Saint-Louis ont choisi de privilégier les visites de proximité pour mieux sensibiliser les populations sur les réalisations et ambitions du candidat Macky Sall à sa réélection à la tête de l’Etat.
"C’est dans un cadre unitaire que ces démarches de proximité sont organisées pour partager la vision du président sortant pour l’émergence du Sénégal, c’est-à-dire d’un Sénégal pour tous" a dit mercredi le président de la commission communication et propagande, du comite électoral départemental de la coalition BBY de Saint-Louis, Youssou Diallo.
"La dynamique d’ensemble est réelle, avec le cadre unitaire, incarné par les responsables Mansour Faye, Mary Teuw Niane, Khoudia Mbaye et les autres leaders de la coalition BBY, qui se sont donnés la main, pour une victoire du candidat Macky Sall dès le premier tour le 24 février", a expliqué M. Diallo.
Youssou Diallo a rappelé que le "moment phare" de la campagne a été la venue du candidat Macky Sall accueilli par un raz de marrée partout où il est passé dans la vielle ville. Le président qui rappelé sa volonté de rendre à Saint-Louis osn lustre d’antan s’est dit satisfait de la "mobilisation exceptionnelle".
Selon M. Diallo, "l’ensemble des membres des comités électoraux du département vont faire samedi une évaluation du meeting et les mesures à prendre pour la poursuite de la campagne dans le département".
Conformément au programme établi, le travail de proximité se poursuivra à travers des caravanes qui sillonneront les différents quartiers de chaque commune du département, a indiqué Youssou Diallo.
Evoquant l’agression dont les partisans du candidat Ousmane Sonko font porter à la coalition BBY, Youssou Diallo fait noter que "BBY n’est pas du tout impliquée dans ces soi-disant agressions et Saint-Louis est une ville qui n’a pas une tradition de violence, mais de compétition civilisée".
"Depuis longtemps, le camp d’Ousmane Sonko cherche à diaboliser le camp de la mouvance présidentielle, avec des effets de buzz dans le net, mais cela ne passera pas, car nous restons sereins jusqu’à la victoire finale du candidat BBY au soir du 24 février", ajoute M Diallo.
MANKEUR NDIAYE NOMMÉ REPRÉSENTANT SPÉCIAL DE L'ONU POUR LA RCA
Diplomate de carrière, Mankeur Ndiaye a plus de 27 années d’expérience dans ce domaine et dans les affaires internationales, ayant été notamment Ministre des affaires étrangères du Sénégal de 2012 à 2017, lit-on dans le communiqué de l’ONU
Dakar, 6 fév (APS) - Le Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), António Guterres a annoncé, ce mercredi, la nomination de l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, au poste de Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine (RCA) et de chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), a appris l’APS.
M. Ndiaye succède à ce poste au Gabonais Parfait Onanga-Anyanga, qui dirigeait la Mission depuis août 2015, renseigne un communiqué.
Dans lequel le Secrétaire général dit "est reconnaissant à M. Onanga-Anyanga pour son engagement sans faille à soutenir la RCA, en particulier durant la période de transition de 2014 à 2016 qui a abouti au Forum de Bangui et aux élections de 2016".
"Le leadership, l’intégrité, l’engagement personnel et les efforts inlassables du Représentant spécial Onanga-Anyanga ont été essentiels, de même que son appui au processus de paix en cours dans le cadre du Groupe de facilitateurs de l’Initiative africaine" ajoute M. Guterres.
Diplomate de carrière, Mankeur Ndiaye a plus de 27 années d’expérience dans ce domaine et dans les affaires internationales, ayant été notamment Ministre des affaires étrangères du Sénégal de 2012 à 2017, lit-on dans le communiqué de l’ONU.
Qui rapporte que "plus récemment, M. Ndiaye, diplômé en 1991 de l’Ecole nationale d’administration (Section diplomatique) du Sénégal, était Président du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) au Sénégal".
Les rédacteurs du texte font noter qu’"avant d’occuper le poste de ministre, M. Ndiaye a été Ambassadeur du Sénégal en France (2012) et au Mali (2010-2012). Il a également occupé le poste de Chef de cabinet du Ministre des affaires étrangères de 2003 à 2009. De 1997 à 2003, M. Ndiaye a travaillé à la Mission permanente du Sénégal auprès des Nations unies à New York".
Plus tôt dans sa carrière, la nouvelle recrue de l’ONU, né en 1960, marié et père de trois enfants, a été conseiller technique au cabinet du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’étranger, chargé de la coopération économique, technique et financière.
Mankeur Ndiaye a également été chef de Cabinet du ministre de l’Intégration économique africaine et chef de Cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, informe la source.
Relevant qu’auparavant, au ministère des Affaires étrangères, il a occupé les postes de chef de la division du personnel et des affaires sociales et de Directeur adjoint de l’administration et de l’équipement.
SUPPRESSION DU BACCALAURÉAT : DES EXPERTS POUR LE MOINS DUBITATIFS
"Techniquement, c’est impossible parce cela va mettre en difficulté beaucoup d’élèves qui ont des compétences en littérature et pas en sciences, et vice-versa", a soutenu Moustapha Diouck, en charge de l’enseignement moyen secondaire à l’inspection
Dakar, 6 fév (APS) - Des acteurs de l’éducation, dont des inspecteurs d’académie, s’interrogent sur la pertinence de la proposition de réforme du Baccalauréat du candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), El Hadj Sall dit El Hadj Issa Sall, notamment en son volet portant sur la suppression des séries, une idée difficilement applicable dans le cas où elle serait adaptée au modèle sénégalais.
Dans son programme de campagne pour l’élection présidentielle du 24 février prochain, le candidat du PUR propose de supprimer les séries, pour un tronc commun de tous les élèves de la sixième à la terminale.
"Techniquement, c’est impossible parce cela va mettre en difficulté beaucoup d’élèves qui ont des compétences en littérature et pas en sciences, et vice-versa", a soutenu Moustapha Diouck, en charge de l’enseignement moyen secondaire à l’inspection d’académie (IA) de Dakar.
Il juge cette mesure "utopique", notant que dans l’élémentaire, les compétences sont orientées vers la maîtrise de la lecture et du calcul, et une fois au collège, en fonction des moyennes obtenues, l’élève est orienté vers les séries, d’où leur pertinence.
Le syndicaliste Amadou Diaouné du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) s’interroge sur le profil des élèves devant être orientés dans l’enseignement supérieur en cas de suppression des séries, ce qui fait que cette réforme, ’’de prime abord’’, n’est pas pertinente à ses yeux.
"Il est nécessaire que les élèves soient orientés et formés en fonction de leur profil à partir de la Première et de la Terminale. Les séries +S+ et +L+ doivent subsister. En France, c’est le tronc commun jusqu’en seconde et après, il y a la spécialisation à partir de la Première et de la Terminale", dit-il.
L’inspectrice de l’enseignement moyen secondaire Fatima Ibra Sy Seck souligne également la pertinence des séries, en raison de profils "parfois plus littéraires que scientifiques" de certains élèves, et vice-versa, ajoutant que "ce n’est pour rien qu’on les oriente selon leur profil à l’issue des conseils de classe".
Même si Mme Seck estime que cette suppression des séries "n’est pas possible et ce n’est pas ce qu’il faut pour le système éducatif sénégalais", elle ajoute que "ce n’est pas une mauvaise idée en soi", à l’analyse des avantages que peut comporter une telle mesure.
"Peut-être avec des mesures d’accompagnement’’, il est possible d’arriver à la suppression des séries, explique-t-elle, ce qui supposerait que les méthodes d’enseignement soient revues, une approche nouvelle mise en place suivant laquelle on insisterait sur les compétences et "enseignerait autrement".
A en croire Mme Seck, "ce n’est pas une mesure que l’on peut appliquer du jour au lendemain. Il faut des préalables dès la sixième, faire des apprenants des élèves bivalents littéraires et scientifiques, pour qu’ils puissent se retrouver dans toutes les disciplines".
"Si l’on parle d’égalité de chance, il ne faut pas que nous imposions à nos apprenants une orientation", fait valoir Fatima Ibra Sy Seck, se prononçant pour le maintien des séries dans la mesure où les enseignements seraient adaptés aux besoins des élèves.
"Il faut revoir les programmes, former les enseignants pour qu’ils soient capables de permettre à l’élève de se mouvoir dans toutes les disciplines scientifiques et littéraires. Nous sommes dans un monde où l’élève doit être compétent et capable de réagir dans sa société et de s’ouvrir au monde et il a besoin de toutes les disciplines pour le faire", plaide Mme Seck, en poste à l’inspection d’académie de Dakar.
Son collègue Moustapha Diouck de la même inspection d’académie reprend en rappelant que l’Etat a mis en place une réforme datant de 2014 et qui vise à à financer des projets orientés vers les sciences.
"Après constat que plus de 70 % des élèves sont des littéraires, l’Etat a pris l’engagement de renverser la tendance pour avoir au moins 50/50 et par exemple, au niveau de l’IA de Dakar, un projet d’appui au développement de l’enseignement moyen est mis en place’’, avec comme premier critère d’éligibilité l’orientation des projets vers les sciences, a signalé Moustapha Diouck.
Selon lui, avec l’exploitation pétrogazière, "le Sénégal est obligé de tendre vers la formation technique et scientifique afin de préparer les élèves à gérer ces secteurs".
Pour Amadou Diaouné du SUDES, un inconvénient de la réforme prônée par le candidat du PUR tient à la difficulté d’établir les programmes d’enseignement dans le cadre d’un tronc commun.
"Les littéraires et les scientifiques auront-ils les mêmes matières et programmes et comment seront établis les coefficients ?, s’interroge-t-il.
Concernant l’enseignement obligatoire jusqu’à 16 ans, également prôné par le candidat du PUR dans son programme de campagne, ces acteurs de l’éducation rappellent que c’est une mesure qui existe déjà.
Selon le syndicaliste Amadou Diaouné, "cette mesure existe depuis 2004 avec la loi d’orientation de l’éducation modifiée dans le sens de rendre la scolarité obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans".
Mais, estime-t-il, "la mise en œuvre fait défaut car un million cinq cent mille enfants sont dans la rue, ils ne sont pas intégrés", notamment des pensionnaires des écoles coraniques.
Les inspecteurs d’académie abondent dans le même sens. Si Moustapha Diouck fait observer que cette mesure portant sur la scolarisation universelle est appliquée "depuis plus de dix ans", son collègue Fatima Ibra Sy Seck relève que "théoriquement cela existe, mais dans certains coins du Sénégal, l’école n’est pas prioritaire".
Les trois spécialistes sont de même d’accord pour dire que la mesure du professeur El Hadji Issa Sall concernant le regroupement des ministères de l’Alphabétisation, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle "est impossible" à appliquer.
"Il n’est pas possible de regrouper tous ces ministères parce que c’est balèze, c’est une utopie. Il faut plutôt un travail de synergie", suggère Mme Sy.
Amadou Diaouné voit dans cette idée "une centralisation poussée", se demandant "si les sous-secteurs du Supérieur et de la Formation professionnelle pourront s’épanouir’’ dans ce cadre. "Ce sera difficile de gérer les départements", répond-il.
Moustapha Diouck affirme des réformes doivent être entreprises et soutient qu’il "faut un nouvel organigramme pour le ministère de l’Education par exemple, la mise en place des bureaux de cycle fondamental préscolaire et moyen et une direction de l’enseignement inclusif à la place d’une coordination".