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13 septembre 2025
LES PROMESSES D'OUSMANE SONKO POUR DIOURBEL, BAMBEY ET GOSSAS
Le candidat de la coalition ’’Sonko Président’’, Ousmane Sonko, promet un plan d’aménagement pour Diourbel, Bambey et Gossas, qui comptent selon lui parmi les villes les plus abandonnées du Sénégal
Bambey, 6 fév (APS) - Le candidat de la coalition ’’Sonko Président’’, Ousmane Sonko, promet un plan d’aménagement pour Diourbel, Bambey et Gossas, qui comptent selon lui parmi les villes les plus abandonnées du Sénégal.
"Au Sénégal, nous constatons que toutes les villes sont abandonnées. Même Dakar que l’on cite le plus souvent, fait partie des villes abandonnées’’, a-t-il déclaré mardi soir lors d’un meeting qu’il tenait au terrain de la gare de Bambey.
Diourbel, Bambey, Gossass, "ainsi que celles qui sont comme elles, font partie des villes les plus abandonnées" du Sénégal, a estimé le candidat de la coalition "Sonko Président".
"Aucune de ces trois villes ne disposent d’un plan d’aménagement du territoire’’, et au cas où elles en disposent, ces projets ont été validés sans l’implication des populations, a-t-il dit.
"Elles seront des villes où nous allons mettre les moyens techniques et technologiques afin qu’elles dépassent le caractère rural. Toutes ces villes sont des capitales départementales mais quand vous y êtes, vous avez l’impression d’être en brousse", a relevé Ousmane Sonko.
Aussi le candidat de la coalition "Sonko Président" compte-t-il mettre en œuvre un ensemble de processus pour transformer les communes sénégalaises en des villes "dynamiques et viables".
"La première mesure est l’aménagement de bandes agricoles autour de ces villes dans les domaines du maraîchage, de l’arboriculture, de l’agriculture", a-t-il dit, parlant en particulier des villes de Diourbel, Bambey, Gossas.
Pour lui, le président sortant Macky Sall s’est trompé de localité en érigeant à Diamniodio en pôle urbain censé décongestionner Dakar, la capitale.
"L’erreur de Macky Sall, c’est de prendre des milliards pour les investir à Diamniadio pour y bâtir une ville nouvelle. C’est une grande erreur de sa part et cela ne témoigne que de son manque de vision", a-t-il dit.
"Dans un pays, quand vous estimez que la capitale est étroite (...), il faut s’en éloigner’’ s’il faut créer ’’une ville nouvelle’’, selon Ousmane Sonko.
’’Pourquoi n’avait-il pas pensé à le faire à Diourbel ou Bambey, avec tout cet argent pour en faire un puissant pôle" urbain ?, a-t-il poursuivi.
MADICKÉ NIANG "LE CANDIDAT NATUREL ET LÉGITIME DU PDS"
Me Alioune Abatalib Guèye, plénipotentiaire du candidat de la coalition "Madické2019" à Saint-Louis, a déclaré que Madické Niang est ’’le candidat naturel et légitime’’ du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la présidentielle du 24 février prochain
Saint-Louis, 6 fév (APS) - Me Alioune Abatalib Guèye, plénipotentiaire du candidat de la coalition "Madické2019" à Saint-Louis, a déclaré que Madické Niang est ’’le candidat naturel et légitime’’ du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la présidentielle du 24 février prochain dont l’ancien président Abdoulaye Wade, fondateur de cette formation politique, prône le boycott.
Me Madické Niang est "le candidat naturel et légitime du parti démocratique sénégalais (PDS) malgré les nombreuses critiques, car il engrangera l’essentiel des voix des fidèles militants du PDS", a déclaré son plénipotentiaire, par ailleurs coordonnateur régional de la coalition ’’Madické2019’’.
Selon Me Abatalib Guèye, la coalition ’’Madické2019’’ est en train d’enregistrer "des adhésions massives (...) partout dans le pays, avec la venue de la famille d’origine du PDS".
S’exprimant lors d’une visite de proximité, Me Guèye, souligne que le programme de campagne du candidat Madické Niang porte sur une démarche de proximité consistant en des rencontres, à l’occasion desquelles ses ambitions seront exposées aux populations.
Selon lui, le candidat de la coalition "Madické 2019" a ’’un programme ambitieux’’ pour Saint-Louis, où il est né et a grandi, lequel "se résume essentiellement" par le problème de la brèche au niveau de la Langue de Barbarie. Il y a aussi la question de la pêche et la situation des populations de Nguet-Ndar, Goxu Mbathie et Santhiaba, qui vivent "dans une situation précaire, avec l’avancée de la mer’’.
Selon lui, Saint-Louis "est confrontée au manque d’emplois pour les jeunes, aux problèmes de santé, d’éducation (...), parce que sans les activités de la pêche, les populations ne vivent pas correctement".
Cela fait que des quartiers comme Pikine, Diaminar "souffrent de problèmes d’assainissement, d’eau potable, d’éclairage public, de problèmes d’inondations et d’ordures", a-t-il indiqué, affirmant que Madické Niang détient "des solutions" à toutes ces questions.
Me Abatalib Guèye a dénoncé "les politiques de saupoudrages" par lesquelles le régime de Macky Sall "essaie de tromper les populations de la Langue de Barbarie, avec des simulations sur le démarrage des travaux de balisage et dragage de la brèche, à l’orée des" élections.
Le plénipotentiaire du candidat ’’Madické2019’’ affirme également que "les accords de pêches signés, ne sont pas satisfaisants pour l’ensemble des pêcheurs de la Langue de Barbarie", car les pêcheurs relevant du système "félé-félé’’ (pêche aux filets), "plus majoritaires, sont exclus, pour disposer de licences de pêches".
"Nous sommes en train de faire un travail de mobilisation dans tout le département, afin de préparer la venue de notre candidat dans sa ville natale, où il fera une déclaration importante à l’endroit du peuple sénégalais, mais surtout à l’endroit ses compatriotes saint-louisiens", a-t-il déclaré.
En attendant, la coalition "Madické2019" s’attèle aux visites de proximité, avec quelques meetings et des animations de quartiers, partout à travers le département de Saint-Louis, renseigne son plénipotentiaire.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, BACARY DOMINGO MANÉ
L’ANCRAGE POUR ALLER À LA CONQUÊTE DES VOIX
EXCLUSIF SENEPLUS - En politique, le symbole vaut son pesant d’or, surtout pendant une campagne électorale - Les cinq candidats, ont démarré leur campagne dans des localités dont le choix, manifestement, ne s’est pas fait sur un coup de tête
Bacary Domingo Mané de SenePlus |
Publication 06/02/2019
En politique, le symbole vaut son pesant d’or. Surtout pendant une campagne électorale comme celle que nous sommes en train de vivre depuis 72 h. Les cinq candidats, Ousmane Sonko, Idrissa Seck, Issa Seck, Madické Niang et Macky Sall, ont démarré leur campagne dans des localités dont le choix, manifestement, ne s’est pas fait sur un coup de tête. Chacun a cherché un ancrage pour aller à l’assaut des électeurs. Issa Sall est allé à Guédiawaye, là où le Pur avait enregistré le plus d’électeurs pendant les législatives, Idrissa Seck a lui opéré un retour aux sources, dans la capitale du rail, Madické Niang a choisi le pays mouride pour lancer sa campagne. Le président sortant, Macky Sall a aussi jeté son dévolu sur Touba, fief où il a toujours perdu les élections. Ousmane Sonko a choisi Dakar comme point de départ.
Macky Sall et Touba le cœur « insensible »
Macky Sall, le candidat de Benno Bokk Yakaar, a choisi Touba, pour démarrer la campagne électorale. Une localité qu’il ne parvient, jusque-là pas à rallier à sa cause. Le pays mouride lui a toujours tourné le dos. En choisissant d’y démarrer sa campagne, Macky Sall ne cache pas sa volonté d’inverser la tendance, en menant une opération de séduction chez le Khalife général auprès de qui, le Président sortant, est venu solliciter des prières. La posture de soumission du « talibé » qu’il a adoptée, est un clin d’œil à l’électorat mouride. Il sait que l’autoroute Ila Touba ne suffit pas, en dépit de la communication faite autour de cette infrastructure, pour faire pencher la balance, il en faut plus.
Une campagne de conquête
D’un autre côté, le choix de Touba – le maillon faible du candidat de BBY – fait croire que Macky Sall va privilégier la campagne de conquête, en mettant l’accent dans les zones où la coalition présidentielle est faible. Sans peut-être commettre l’erreur de négliger les bastions « apéristes» et de la coalition BBY. Et cela se fera sûrement à travers une communication de maintien bien huilée.
Dans son discours prononcé lors des caravanes de Darou Mousty et de Mbacké, Macky Sall est revenu sur son bilan, en insistant sur ce qu’il a fait dans la ville religieuse. Tout en égratignant les candidats de l’opposition qui n’auraient pas, selon lui, un programme fiable et crédible, contrairement à son Plan Sénégal émergeant (PSE). Il a fait le tour de quelques foyers religieux à Touba, Darou Mousty et Mbacké. Les cameras des télévisions ont immortalisé les sollicitations de prières et le recueillement d’un candidat qui rêve d’avoir le « ndigueul» pour retrouver à nouveau le Palais de l’avenue Roume.
Le talibé occasionnel
Une stratégie qui montre à suffisance qu’il mise sur l’électorat mouride, à travers ses grands électeurs. Le fait de s’afficher avec le Khalife Général des mourides, le marabout de Darou Mousty etc., est la preuve qu’il cultive une proximité avec ce milieu religieux aux fins de s’attirer la sympathie de tous les électeurs qui s’identifient à cette confrérie. Son port vestimentaire (mouride) en dit long sur les intentions d’un « talibé » (modéré ou occasionnel) qui veut coûte que coûte avoir le soutien du pays mouride qui semble, pour l’heure, lui manifester son désamour.
2- El Issa Sall joue la carte de la reconnaissance
Le candidat du Pur, El Issa Sall, est retourné dans son fief de Pikine-Guédiawaye, lequel lui avait porté bonheur lors des dernières législatives, en se classant comme troisième force politique du pays. Une manière d’être reconnaissant à l’endroit des électeurs de la banlieue dakaroise.
Fort de son poids dans cette localité, il voulait faire le rassemblement au Stade Alassane Djigo, mais, dit-il, le maire, oncle du Président sortant, aurait tout fait pour qu’il n’en soit pas ainsi.
Au-delà de la stratégie de victimisation (il a aussi rappelé le refus des autorités de faire son rassemblement au stade Aréna, pendant la période du parrainage), le candidat du Pur veut ainsi montrer la capacité de mobilisation de son parti, que le camp d’en face ne souhaite pas voir, parce que ça gêne.
L’imaginaire a aussi fonctionné dans le choix de Pikine-Guédiawaye, qui avait porté chance au Pur lors des législatives, pour « forcer » le destin une deuxième fois.
Du coq à l’âne
El Issa Sall s’est ensuite attaqué à la gestion de Macky Sall, au plan de la sécurité, en parlant même de la disparition de six de nos compatriotes, liée aux failles sécuritaires. Seulement, en annonçant, dans son discours, développer cette question (sécurité) qui constitue le sixième axe de son programme, le porte-étendard du Pur est tombé dans le piège de digression qui l’a éloigné du sujet. En lieu et place, il a parlé de la séparation des pouvoirs et leur manipulation par le Président sortant, et de la suppression de la caisse noire. C’est une erreur grave de communication qui met à nue les problèmes de cohérence dans le speech d’El Issa Sall.
3- Idy, le choix de l’ancrage
Le choix de Thiès, par le candidat de la coalition Idy 2019 est, à plus d’un titre, symbolique. Pour qu’un arbre puisse résister aux intempéries, il lui faut des racines profondes et solides. Sa ville natale lui a servi d’ancrage. En cela, Idy n’a fait que respecter la tradition, car pour le démarrage d’une campagne électorale ou la déclaration de candidature, les hommes et les femmes politiques ont tendance à choisir leur ville ou village d’origine. Le choix est certes symbolique, mais plein d’enseignements pour quelqu’un qui a été battu dans le département lors des dernières législatives. Il fallait alors réussir cette entrée en matière par une forte mobilisation à la place mythique de la Promenade des Thiessois, pour rappeler à ses détracteurs qu’il est toujours là.
L’humour pour démolir Macky
Dans son discours, Idy a dénoncé les problèmes d’eau constatés dans la capitale du Sénégal. Il a jeté la pierre dans le jardin du Président qui a manqué, selon lui, de hauteur, de sagesse et de bonté, au cours des sept ans de sa gouvernance. Pour lui, l’opposition n’est pas le problème de Macky, mais plutôt le peuple.
En recourant à l’humour, le candidat Idy 2019 a parlé de l’attitude sévère d’un Président qui ne sourit pas – ce qui lui a valu le sobriquet de « Niangal » - et dont la vision s’arrête à Diamniadio. Par ailleurs, il a fait usage de l’alternance codique (usage du français et du wolof), même si le français domine. Pour plus d’efficacité, il gagnerait à privilégier le wolof.
4- Madické, l’héritage mouride
C’est Touba que Madické Niang a choisi pour lancer sa campagne. Ce talibé mouride revendique l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba Rassoul auquel il s’identifie. Le rescapé du naufrage libéral « n’aime pas seulement le fondateur du Mouridisme, mais il le vit ». Cet attachement à cette confrérie est utilisé comme un élément de séduction pour attirer l’électorat mouride. Madické se dit qu’il y a là, une carte à jouer, avec la non-participation du PDS à cette élection. Le fait de se rendre à Porokhane pour se recueillir sur la tombe de Mame Diarra, est un clin d’œil à l’électorat féminin mouride.
Il a aussi utilisé l’humour en présentant Macky comme quelqu’un qui a pris la tangente, quand il a appris sa venue en terre mouride dont il est le digne et légitime héritier. Dans son discours, il dira que le Président sortant n’a rien fait à Touba, en dehors des deux forages.
Déconstruire pour se poser en défenseur
La stratégie de déconstruction du discours du camp du pouvoir qui brandit l’autoroute Ila Touba comme un trophée, lui permet de se poser en défenseur d’une communauté dont il est membre à part entière.
Le candidat gagnerait à animer son discours pour afficher sa détermination, aux fins de casser l’image d’une « candidature négociée » servant d’écran au tenant du fauteuil. C’est à lui d’effacer cette image par les actes qu’il posera sur le terrain de la campagne. Il doit se prendre au sérieux en assumant son leadership.
5 - Sonko parle aux jeunes
Le candidat de la coalition SonkoPrésident a choisi Dakar pour lancer sa campagne. Il a sillonné les rues de la capitale et de sa périphérie à travers une caravane qui lui a permis de prendre un bain de foule. Les jeunes ont constitué la majorité de la foule qui l’accompagnait. Son discours anti-système a séduit cette frange de la population. Ousmane Sonko l’a compris, d’où sa présence à l’université, le lieu, par excellence, de contestation, pour avoir la confirmation que son discours est bien réceptionné et compris.
Dans la tenue de l’homme d’action
Dans son discours, il a parlé de l’impératif d’industrialisation du pays, avant d’annoncer la baisse des impôts sur les sociétés de 30 à 23% ; la diminution du train de vie de l’Etat et le gaspillage qui permettront d’économiser 350 milliards de F CFA.
Le candidat Sonko était dans une tenue de travail, comme pour renvoyer l’image d’un homme d’action et pragmatique. Et cet enfant qu’il prend dans ses bras, avant de l’embrasser, est une manière de séduire les parents. L’enfant politique n’est pas acteur, puisqu’il n’a pas encore l’âge de vote, par contre son image est utilisée par les politiques pour tendre la main à ses géniteurs qui eux, sont des électeurs.
BABACAR NDIAYE DÉCRYPTE LE BILAN ÉCONOMIQUE DE MACKY SALL
Babacar Ndiaye, analyste politique, expert sur les questions de gouvernance, et coordinateur du think tank citoyen Wathi, évalue le PSE et aborde les indicateurs macroéconomiques avec Aurore Dumser dans l'émission du Magazine Africa Invest Medi1
Le 24 février, plus de 6 millions de sénégalais sont appelés à élire leur président. Cinq candidats sont en lice : Idrissa Seck, Madicke Niang, Issa Sall, Ousmane Sonko… et le président sortant, Macky Sall. Ses soutiens tablent sur une réélection dès le premier tour. Pour cela, ils misent sur son bilan, notamment en termes d'infrastructures. Babacar pose, selui lui, le véritable débat qui dépasse la question des infrastructures et celle des taux de croissance. A écouter...
VIDEO
IL FAUT PENSER AU DÉSENCLAVEMENT DE LA CASAMANCE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le discours des candidats, la litanie des promesses, la répartition équitable des ressources du pays - Des citoyens se prononcent sur la campagne électorale - VIDÉO EN DIOLA
Alioune G Sall et Sveltine Aline Assine |
Publication 06/02/2019
Quelques jours après l’ouverture de la campagne, des électeurs sénégalais commencent à disséquer les messages véhiculés par les différents candidats. À Grand Yoff, Mamadou Lamine Badji et lamine Sané ont d’abord dénoncé les promesses de campagne rarement tenues par le candidat élu. Ils ont ensuite formulé leurs attentes, après avoir déploré l’absence de programmes bien élaborés.
Voir vidéo.
PAR ABDOUL AHAD FALL
PROFIL IDÉAL DE PRÉSIDENT
Le président de la République que nous proposons doit aimer le Sénégal et les Sénégalais plus que tout au monde - Pas un mot, mais de la pratique, de la culture, des actes de tous les jours et de toujours
Pas un Sankara, ni un Kagamé ni personne d’autre d’ailleurs, mais un Président pour le Sénégal et les Sénégalais (nous reviendrons sur la précision).
L’objectif de cette contribution est non d’endoctriner, mais de participer à l’effort national par la plume, ce droit qui est protégé dans notre Charte fondamentale en son article 10. Cette contribution s’efforcera de ne pas mentionner un seul nom parmi les prétendants au fauteuil présidentiel. Aussi, le programme des uns et des autres (sur lesquels, nous avons un petit aperçu) serat-il exclu.
Notre ambition est de dire qu’au-delà des personnes et des idées de l’époque présente, le président de la République que nous proposons serait un passeur entre des générations et des époques. Quelqu’un à qui on peut faire recours à chaque fois que l’élection présidentielle pointe à l’horizon.
Il n’est pas n’importe qui. Il n’est pas comme tout le monde. Il est de tout le monde. Il est une personne ordinaire. Son appartenance religieuse importe peu, son appartenance ethnique l’est d’autant. En un comme en mille mots, pour nous, tant dans sa personne (I) que dans ses idées (II), il incarnera ce que les Sénégalais et le Sénégal veulent dans leur grande majorité. La personne du président de la République que nous voulons Le profil du président de la République que nous proposons est une personne ferme et pas ferme.
Ferme, lorsqu’il s’agit de punir, de récompenser, de ne faire aucune concession sur l’intérêt supérieur de la Nation, sur ses exigences. Pas ferme, lorsqu’il s’agit de dialoguer, d’impliquer, de consulter et de faire participer à l’œuvre nationale. Il doit à chaque fois qu’il est besoin utiliser, selon les cas, ou bien le bâton ou bien la carotte.
Il doit aimer le Sénégal et les Sénégalais plus que tout au monde. Pas un mot, mais de la pratique, de la culture, des actes de tous les jours et de toujours.
Aimer les Sénégalais est pour nous servir de papa, de grandpère, d’ami, de confident, de guide, de conseiller. En gros, être au chevet de chaque Sénégalais dans les situations troubles. Pas avec la solennité du protocole d’Etat. Pas au vu et au su de tout le monde, mais dans le secret de sa profonde humanité.
Le président de la République devrait être le père de la Nation, un sage, l’unificateur du Peuple. Pour cela, il devrait s’effacer. Il est quelqu’un qui laisse la voie libre à son Premier ministre. Ce dernier aura la réalité du pouvoir et dirigera. Le président de la République jouera un rôle d’arbitre dans les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Il jouira d’une très grande légitimité et d’un leadership incon - testables. Pour cela, il doit être blanc comme neige, être irréprochable.
Il réunira autour de lui une très large adhésion et bâtira autour de lui un empire de personnalités hors pair dans les valeurs ancestrales qui ont fondé le Sénégal : le sutura, le fula, le fayda, le ngor… Il doit partout, en tout, pour tout, et de tout temps respecter sa parole. Au-delà de sa personne, il doit incarner certaines idées.
Les idées du président de la République que nous voulons
Dans ses idées, le président de la République que nous proposons se démarquera du populisme en grande pompe. Incontestablement, il doit éviter les discours de circonstance et les actes de contingence. Le discours va-t-en-guerre, il se gardera. Le folklore, il s’éloignera. Le tout politique, il bannira.
Il doit imperturbablement défendre le Sénégal contre les menaces de l’extérieur et les velléités de l’intérieur. Ces deux fléaux ternissent l’image des Etats. Il s’efforcera de les étouffer dans l’œuf. Il n’a pas besoin de se suffire à lui-même, de vivre en autarcie. Ces modes de vie sont révolus. La tendance est à l’ouverture, à l’intégration, à la communion, au partage, à la coopération. Il est donc illusoire qu’il puisse se limiter aux seules ressources du Sénégal ou bien faire cavalier seul. Le Sénégal est un petit Etat. Ce n’est pas à oublier. Il lui reste du chemin à faire. Il faut des lustres pour le bâtir. Par conséquent, engager le Sénégal et les Sénégalais dans un tourbillon de bras de fer aigu dans les paroles comme dans les actes est un non-sens. Il ne doit pas tenir lieu de politique étrangère.
Il ne doit pas se mêler du fonctionnement des autres pouvoirs, ni prendre parti pour une personne ou une autre. Ce que nous attendons de lui, c’est qu’il puisse être fort dans ses idées de toutes sortes : politique, économique, sociale, environnementale, cultuelle et culturelle… sans tomber dans des contradictions biscornues et saugrenues.
Il doit avoir un très bon rapport de voisinage avec les autres Etats. Il doit donner des moyens exorbitants au secteur privé, mais ne pas se limiter à lui seul quand il s’agit de passer des marchés et autres, par exemple. Pour le recrutement aux postes de responsabilité, le critère du mérite doit être privilégié. Pour cela, des appels d’offres internationaux seront les bienvenus. Last but not least, dans ses idées, il fera du Sénégal le pays du futur, la destination tant souhaitée. Il portera sa culture et la fera connaître au plus grand nombre. Mais et après ?
PAR DJIBY DIALLO
LE VENT TOURNE !
Le système de gouvernance occidental « la démocratie » a atteint ses limites - C’est un fait en ce début du 21é siècle qui voit le nationalisme et les crises idéologiques secouer les plus vieilles démocraties du monde
Le système de gouvernance occidental « la démocratie » a atteint ses limites. C’est un fait en ce début du 21é siècle qui voit le nationalisme et les crises idéologiques secouer les plus vieilles démocraties du monde. Les mouvements populistes ne cessent de gagner du terrain, en France, aux pays bas, le Brexit qui est le début de la fissure de l’Europe, l’élection de Trump chez le pays de la liberté par excellence en est la consécration.
Tous ces changements nous interpellent plus en tant qu’Africains, victimes de cette globalisation étouffante depuis trop longtemps. Il faut éviter d’attendre jusqu’au dénouement de tous ces changements qui aboutira sans doute à un nouvel ordre mondial où nous occuperons encore la place que nous avons toujours occupé. Nous devons trouver le moyen de prendre le vent au tournant avant les autres, si ce n’est déjà trop tard ?
Dans nos pays, les défenseurs de la démocratie ont usé de toutes les belles paroles pour se maintenir ou accéder au pouvoir. Avec un regard ou une main complice de l’occident, nos Hommes politiques se passent le témoin pour les mêmes scénarios, les mêmes erreurs, les mêmes excuses, le même résultat et bis repetita. Ils sont souvent diplômés, très bien formés et excellent dans l’art de la belle parole mais ils n’y arrivent point parce que le système les engloutis dans ses entrailles de combines, de tricheries et de mensonges. Il est vrai que beaucoup s’engagent dans la politique pour de bonnes raisons et de bonnes intentions mais ne dit-on pas que le milieu détermine l’Homme ? Le système que nous vend l’Occident à travers eux, me rappelle juste la relation entre le chien et son maître, une relation ou le peuple est à la merci des chiens. Quel triste sort !
Récupérez le pouvoir au lieu de faire le diagnostic de notre échec, l’échec de nos hommes politiques à permettre à seulement 14 millions de sénégalais de vivre sans manquer d’eau, de vivres, de pouvoir se soigner, bref de tous les besoins primaires. Oui ! Ils ont détecté tous nos problèmes, ils ont établis beaucoup de plans, de projets et leurs slogans; pour quels résultats en 57 ans ? Si le sénégalais est réputé intelligent et capable d’apporter des solutions à d’autres pays alors le problème est ailleurs que dans nos plans et projets. Seulement le point commun de nos hommes politiques c’est de beaucoup parler en oubliant le plus important : l’Action.
Quel « Président » osera se débarrasser de ce système, envoyer cette classe politique complice à la retraite, redonner confiance au génie sénégalais …. Quel « Président » ? En effet la solution ne peut émaner que d’un « Président » courageux et HABILE non d’une révolution par ce qu’une révolution sans leader accouche toujours d’une situation encore pire, le printemps arabe en est la preuve. « Mais on doit être persuadé que jamais les réformes ne se feront sans danger ; car la plupart des hommes ne se plient pas volontiers à une loi nouvelle, lorsqu’elle établit dans la cité un nouvel ordre de choses auquel ils ne sentent pas la nécessité de se soumettre », disait Nicolas Machiavel, et pourtant il faudra les soumettre.
Au Sénégal, il faudra qu’on s’arrête un instant pour rebâtir notre nation et arrêter de foncer dans le mur.
L'ITINÉRAIRE DE L'ARRIVÉE DE WADE
L'ancien président devrait débuter son périple ce jeudi par Diamniadio, avant de traverser plusieurs localités de Pikine avec des rassemblements populaires - L'entrée à Dakar sera marqué par de multiples arrêts
SenePlus publie ci-dessous, l’itinéraire détaillé de l’arrivée d’Abdoulaye Wade ce jeudi à Dakar, tel que communiqué ce mercredi par les services de communication du PDS.
« Accueil Aéroport International Blaise Diagne
Voie Autoroute sortie Sébikotane
Arrêts : Diamniadio et Bargny.
RUFISQUE :
Avenue Maurice Gueye du rond-point Sococim à la gare routière.
VILLE DE PIKINE
Traversée des communes en bordure de la route nationale : Mbao, Diamaguene – Sicap Mbao – Tivaouane Diacksao - Thiaroye Gare-Thiaroye/Mer.
ENTRÉE DAKAR à partir du pont Parcelles Assainies-Grand Yoff
Grand - Yoff-Rond-Point Lib.6-Sicap-Sacre -Cœur Mermoz-
PERMANENCE NATIONALE OUMAR LAMINE BADJI (Terminus)
Toutes les sections du Département de Dakar, les organismes internes, les Mouvements de soutien, les partis alliés se rassembleront à la permanence nationale. »
VIDEO
SUR LES ROUTES DE LA CAMPAGNE A TAMBACOUNDA…
Notre correspondant Guillaume Thibault et le photographe indépendant Sylvain Cherkaoui ont quitté Dakar ce dimanche pour un périple d’une semaine à travers le pays afin de raconter cette campagne électorale dans les régions.
« Sénégal, sur les routes de la campagne ! » Le premier tour de l’élection présidentielle se tiendra le 24 février et cinq candidats vont s’affronter dans les urnes : Macky Sall, Madické Niang, Idrissa Seck, Issa Sall et Ousmane Sonko. Notre correspondant Guillaume Thibault et le photographe indépendant Sylvain Cherkaoui ont quitté Dakar ce dimanche pour un périple d’une semaine à travers le pays afin de raconter cette campagne électorale dans les régions. Deuxième étape, ce mardi, à Tambacounda.
MADICKÉ SE TROMPE SUR LE TAUX D'ENDETTEMENT DU SÉNÉGAL
Le 3 février dernier, lors du premier passage des candidats sur la RTS, le candidat à la présidentielle avait affirmé que le taux d'endettement du Sénégal par rapport à son PIB est de 62 % - Vérification faite, il n'en est rien
Le taux d'endettement du Sénégal par rapport à son PIB n'est pas de 62 % tel qu'indiqué par Madické Niang, un des cinq candidats à la présidentielle du 24 février 2019.