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13 septembre 2025
MACKY A LA CONQUÊTE DE L’ÉLECTORAT DE AISSATA TALL SALL
Je voudrais saluer Aïssata Tall Sall qui nous a rejoints au moment où nous avions besoin d’elle pour travailler ensemble. Je suis rassuré par votre mobilisation et je veux qu’au soir du 24 février, que notre coalition gagne largement à Podor»
Une mobilisation exceptionnelle a été notée, hier à Podor, lors de la troisième journée de campagne du candidat de la coalition majoritaire Benno Bokk Yaakar. Macky Sall a fait part de sa satisfaction avant de saluer l’unité des cadres de Podor.
Les responsables de la coalition Benno Bokk Yaakar du département de Podor, unis comme un seul homme, ont accueilli, hier, leur candidat Macky Sall. Il faut dire que Podor a battu le record de la mobilisation. Les jeunes, hommes et femmes, unis derrière leurs mentors, se sont mobilisés en masse pour occuper tout le stade de Podor. Ceux qui n’ont pas pu y accéder, ont scandé le nom de Macky Sall tout au long du trajet.
Ce fait n’a pas échappé au Président sortant qui a salué l’union des cœurs des responsables de Podor qu’il a, d’ailleurs toujours, souhaité. « Je salue l’unité des esprits. Vous avez fait l’unité des esprits avec l’ensemble des cadres du département. Je voudrais saluer Aïssata Tall Sall qui nous a rejoints au moment où nous avions besoin d’elle pour travailler ensemble. Je suis rassuré par votre mobilisation et je veux qu’au soir du 24 février, que notre coalition gagne largement à Podor », a-t-il dit. Sur ces entrefaites, Macky Sall a soutenu qu’il a une ambition noble pour le département.
105 milliards investis en 7 ans à Podor
De façon chiffrée, le Président Sall indique que durant son mandat, 105 milliards Fcfa ont été investi dans le département de Podor, à travers des infrastructures dont plusieurs pistes de production et 105 kilomètres de routes pour 22,9 milliards de Fcfa, accompagnée d’un programme de 32 Km de pistes. « Des ponts ont également été érigés à Ndianga, Guédé village (5 milliards Fcfa), Fanaye, Diatar et Saldé.
« Des actions ont été faites et d’autres sont en cours pour désenclaver Podor, du Walo au Diéri. « Vous avez vu que la route Ourossogui-Matam-Bakel, en sa section Ndioum-Goléré, est en cours de construction pour 69 Km», ajoute-t-il. Avant de poursuivre : « le pont de Guédé d’une longueur 280 mètres est également en cours de construction pour 5,4 millions. La construction du pont de Fanaye, déjà réalisé avec une longueur de 150 mètres pour 100 milliards. La réhabilitation de la route Richard Toll Ndioum est déjà réalisée sur 120 Km. La construction du pont de Ndioum, d’une longueur de 150 mètres linéaires, entre autres, sont les réalisations dans le département de Podor ». A l’en croire, grâce à cette coopération dynamique, d’importantes infrastructures routières, hydro-agricoles, à l’image de celle érigée dans le Doué avec un pont de 160 mètres, ont été réalisées. Non sans oublier l’aménagement de la cuvette de Ngalanka, la construction de la route de Demeth, Saldé, Ngouye.
« J’ai une grande ambition pour ce merveilleux département qui, non seulement constituera un grenier du Sénégal à travers un vaste programme de riziculture, mais aussi et surtout la culture de l’oignon et bientôt la culture de pomme de terre. En matière d’électrification, nous avons mis une dorsale de 52 villages. En réalité, dans un an, on ne parlera plus de l’enclavement de Podor. Il y a plusieurs chantiers que nous avons entrepris ici. Et si vous nous donnez à nouveau votre confiance, je vous assure que le meilleur reste à venir », a-t-il dit.
PAR MAMADOU SY ALBERT
ENTRE LES LIGNES DES PROGRAMMES POLITIQUES ÉLECTORAUX
Les scandales politiques, financiers, économiques, les risques pesant sur la stabilité du Sénégal plombée par une crise économique profonde pourraient revenir à tout moment au devant de la campagne de févier 2019
Impact.sn |
Mamadou Sy Albert |
Publication 06/02/2019
a campagne électorale sera longue. Elle va durer trois semaines. Quatre candidats aux carrières professionnelles, aux profils divergents et aux personnalités différentes auront une mission commune : faire tomber le Président sortant à travers une critique en règle de son bilan et de son action à la tête de l’Etat depuis sept ans.
Dans ce jeu de massacre de l’adversaire, de la critique systématique du bilan et de l’exercice du pouvoir étatique du Président sortant, les quatre adversaires ne feront guère de cadeaux à l’homme à abattre par une communication de masse et des arguments. Ils seront sans état d’âme. Ils rivaliseront même dans la dénonciation. Le bilan du Président de la République sera sans nul doute l’objet et le centre d’intérêt de toutes les critiques de ses ennemis intimes.
Les candidats mettront en relief dans ce sillage, la critique des promesses non tenues par l’ancien candidat de l’opposition au régime libéral. Le non- respect de la parole donnée à savoir un mandat de cinq ans, l’abandon des Conclusions des Assises de l’opposition jetées à la poubelle et la lutte inachevée de la lutte contre l’enrichissement illicite alimenteront l’exercice rituel de la dénonciation de la mauvaise gouvernance de la seconde alternance et de son maître.
La gouvernance des affaires publiques ne sera pas du reste. Elle occupera une place importante dans le discours des opposants. Les sujets ne manquerontpas. Le recul de la démocratie, de la justice, de la protection des libertés publiques, l’état chaotique de la situation du Sénégal au plan économique, social et culturel vont structurer le discours destructeur des candidats de l’opposition.
Les scandales politiques, financiers, économiques, les risques pesant sur la stabilité du Sénégal plombée par une crise économique profonde pourraient revenir à tout moment au devant de la campagne de févier 2019. Chacun des candidats de l’opposition abordera ces questions politiques majeures suivant son caractère, son tempérament, sa personnalité, son style de communication et son sens des responsabilités politiques. Ils vendront leur image d’opposants capables de faire mieux que le sortant.
Le candidat de la majorité ne se laissera pas abattre. Il a les capacités humaines et le mental d’un homme aguerri aux attaques de ses adversaires. Il a un potentiel insoupçonné de résistance à la pression de ses adversaires. Il a appris à encaisser des coups politiques et à recevoir sportivement les attaques de ceux qui convoitent sa place de manière démocratique. Le Président sortant laisse rarement apparaître des signes de faiblesse et de nervosité. Il a appris à donner des coups fourrés quand il faut et au moment qu’il aura choisi avec un style qui lui est propre. Il sait dédramatiser. La violence, la ruse et la manœuvre font partie de ses armes politiques et de sa communication de masse.
Il est endurci par les luttes au sommet du pouvoir. Il sait son objectif et mettra tout le nécessaire pour le réaliser. Quel que soit le procédé, il entend atteindre son but. Il est déterminé à passer contre vents et marées dès le premier. Le Président sortant tentera alors d’ignorer ses adversaires, de placer des attaques personnelles et collectives qui font mal aux adversaires les plus crédibles. Il va sans nul doute privilégier son bilan et sa vision du futur du Sénégal. Il vendra singulièrement ses réalisations aux électeurs et son Plan Sénégal Emergent. Et, c’est peut-être l’émergence qui sera au centre de la campagne électorale du candidat de la majorité présidentielle.
Les quatre candidats de l’opposition pilonneront le PSE. Ils vont dénoncer la perte de la souveraineté économique et politique. Ils mettront en relief les risques structurant l’avenir du Sénégal. Il est compromis par la dette croissante, l’investissement obéissant plus aux dépenses de prestiges. Dans l’entendement de l’opposition les priorités sont dans l’éducation, l’agriculture, l’industrie et le développement endogène.
Entre le programme électoral de la continuité de l’action amorcée par le président sortant, l’alternance de régime par des réformes politiques, administratives et économiques majeures et l’alternative par une rupture définitive avec les échecs des alternances et le présidentialisme, les citoyens sénégalais devront choisirsereinement le meilleur programme politique électoral. Les citoyens seront servis à domicile.
DES SOLUTIONS ALTERNATIVES AU SECTEUR DE L’ÉDUCATION
Le programme "Jaam Ak Xéweul" de la coalition "Madické 2019" adossé au tryptique justice, équité et travail propose des solutions alternatives aux questions de l’éducation, a indiqué, mardi, le porte-parole de Madické Niang, candidat à la Présidentielle
Dakar, 6 fév (APS) - Le programme "Jaam Ak Xéweul" de la coalition "Madické 2019" adossé au tryptique justice, équité et travail propose des solutions alternatives aux questions de l’éducation, a indiqué, mardi, le porte-parole de Madické Niang, candidat à l’élection présidentielle du 24 février prochain.
Ibrahima Diassé s’exprimait lors de la session d’interpellation citoyenne sur leurs engagements en faveur de l’éducation.
Selon le porte-parole du candidat Madické Niang, "l’éducation est au centre de ce programme qui va apporter des solutions alternatives qui viendront à bout des problèmes structurelles qui minent de système depuis des années".
"Par des solutions alternatives nous permettrons à l’enfant d’être acteur de sa propre formation, doterons les enseignants de moyens et les aiderons à promouvoir une éducation de qualité parce qu’ils sont les principaux acteurs, dialoguer avec les parents et les acteurs de la société civile", a dit le représentant du candidat de la coalition "Madické 2019".
"On n’a pas le droit de laisser de côté les conclusions des Assises de l’éducation et de la formation, produit d’une large concertation avec tous les acteurs du système", a-t-il souligné.
Dans le domaine de la protection de l’enfance, Ibrahima Diassé a fait noter que son candidat va créer un ministère des Affaires religieuses pour dit-il la "restauration des valeurs".
De ce fait, a-t-il ajouté, "on ne parlera plus de modernisation des Daaras mais d’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif national par souci d’équité".
"Il y a des réformes qui ont été brandies mais qui ne répondent pas aux attentes des populations par manque de compétences et redistribution des ressources" a en outre relevé Ibrahima Diassé.
Qui laisse entendre : "en supprimant toutes les institutions de luxe comme le Haut conseil des Collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental nous arriverons à allouer d’énormes ressources pour payer l’intégralité de la dette due aux enseignants".
"L’équité doit prévaloir à tous les niveaux", a clamé M, Diassé.
Les 5 candidats en lice pour la présidentielle du 24 février ont été représentés par des membres de leur directoire de campagne à cette session initiée par des organisations de la société civile actives dans l’éducation regroupées au sein de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP).
"IDY 2019" PRÉCONISE UN CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’ÉDUCATION
Dakar, 6 fév (APS) - Le candidat Idrissa Seck, une fois porté à la tête de l’Etat, va mettre sur pied un Conseil supérieur de l’éducation dont le fonctionnement et les grandes décisions reviendront aux acteurs eux-mêmes, a indiqué mardi Abdourahmane Diouif, son porte-parole.
Le Conseil supérieur de l’éducation serait comme le Conseil supérieur de la magistrature où les acteurs eux-mêmes régulent leur propre secteur.
"Mais à la différence des acteurs de la justice, ce conseil sera supervisé par le Président Idrissa Seck une fois élu mais le fonctionnement et les grandes décisions seront prises par les acteurs eux-mêmes", a expliqué Abdourakhmane Diouf par ailleurs membre du directoire de campagne du candidat Idrissa Seck à la présidentielle du 24 février prochain.
"L’une des lignes directrices de ce programme est de faire également de l’enseignant le socle du système puisqu’un enseignant qui n’est pas motivé est un enseignant qui va faire crouler le système", a-t-il assuré.
L’idée pour le candiat Idrissa Seck est, selon son porte-parole, "d’établir une relation multipartite entre les élèves qui veulent étudier, les enseignants qui réclament un plus de dignité et l’Etat qui doit mettre les moyens".
Pour la petite enfance, Abdourahmane Diouf estime qu’"il faut semer la graine et l’entretenir et il n’est pas normal que des enfants des couches moyennes aient la possibilité d’aller à la maternelle alors d’autres n’en ont pas la possibilité".
Il s’agit, soutient-il, "d’universaliser de façon graduelle l’accès à l’enseignement maternel" afin de permettre aux enfants de parents défavorisés et des zones rurales d’y avoir également accès.
Parlant de l’enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf fait remarquer que le candidat Idrissa Seck va "décongestionner, déverrouiller et anticiper sur les enjeux du futur".
"Nous sommes d’accord que tout le monde ne peut pas aller à l’université avec près de 40000 bacheliers par année. Il faut une situation intermédiaire qui propose des formations professionnelles pures aux bacheliers mais également aux non bacheliers", renseigne le porte-parole.
"La scolarisation obligatoire jusqu’à 16 ans dans notre programme ne doit pas être une promesse vaine mais une réalité", a encore dit M. Diouf, évoquant au passage les enfants scolarisables hors du système qui seront pris en charge.
Dans le programme également figure en bonne place "les enfants en situation de handicap" pour leur plein épanouissement dans le système note t-il.
"Idy 2019" a élaboré un projet de société dénommé "Sénégal gagnant" à travers une déclinaison chiffrée "1-3-15-45". Le 15 englobe les visions programmatiques dont la 5ème est appelée "le Sénégal instruit".
Dans cette vision figure trois déclinaisons thématiques : l’éducation nationale, la petite enfance et l’enseignement supérieur. Le programme de la coalition "Idy 2019" prend en compte l’ensemble du cursus scolaire et académique au Sénégal de la maternelle au doctorat pour "une meilleure fluidité entre les différents stades du cursus scolaire", a rapporté M. Diouf.
"Idy 2019" a pris l’engagement devant des acteurs de l’éducation de "travailler avec les ONG, les syndicats et toutes les formes d’associations qui œuvrent dans le domaine de l’éducation et qui pourraient apporter une contribution"
USSEIN : LE CAMPUS DE FATICK A DÉMARRÉ LES ENSEIGNEMENTS
Fatick, 6 fév (APS) - Le campus de Fatick de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) a démarré mardi ses enseignements, avec une centaine d’étudiants, a constaté l’APS.
La cérémonie d’amphi de rentrée s’est déroulée dans la grande salle de conférence du Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) de Fatick, en présence du gouverneur de la région de Fatick, Gorgui Mbaye, et du recteur de l’USSEIN, le Pr Amadou Tidiane Guiro.
"Cette journée d’amphi de rentrée des UFR de Fatick est historique", a lancé le recteur de l’USSEIN, Pr Amadou Tidiane Guiro dans un entretien accordé aux journalistes au terme de la cérémonie.
"Cette journée d’amphi de rentrée est devenue une réalité grâce à l’engagement des autorités locales, des autorités administratives, du maire de Fatick, Matar Bâ, des collectivités locales, et surtout aussi grâce à l’appui du ministère de l’Education nationale", s’est-il félicité.
De leurs différents engagements, a ajouté Pr Guiro, "nos étudiants peuvent commencer aujourd’hui leurs apprentissages dans des infrastructures pédagogiques et sociales à la disposition de l’université".
Le campus de Fatick va pour le moment abriter trois des 11 UFR de l’université, a -t-il précisé, citant les UFR de tourisme, hôtellerie, et gastronomie, les UFR des sciences économiques, de gestion et commerces, de sciences juridiques et politiques, et les UFR de gestion des ressources halieutiques, pêche et aquaculture, etc.
Il s’est félicité de la présence en masse des étudiants sélectionnés sur la base du mérite de même que les enseignants à la cérémonie d’amphi de rentrée.
"Aujourd’hui, nous pouvons dire que Fatick a son université. On y a prévu pour la première cohorte 450 étudiants dont 400 sont présents aujourd’hui et le constat est que les étudiants avaient soif de démarrer les cours. Nous nous félicitons du démarrage de nos enseignements dans des conditions maîtrisées", a-t-il ajouté.
Concernant l’hébergement des étudiants de Fatick, il a souligné qu’ils "sont dans de très bonnes conditions d’autant plus qu’ils résident dans un des plus beaux immeubles de la ville de Fatick".
"Notre capacité d’hébergement au niveau de l’USSEIN est à 19% de nos étudiants entre Kaolack, Fatick et Kaffrine. C’est extrêmement important parce qu’il y a des universités qui logent 7%, d’autres 10% ou 15% de leurs étudiants", a-t-il soutenu.
Pour sa part, le gouverneur de la région de Fatick, Gorgui Mbaye, a salué le courage du recteur Guiro et celui des étudiants, soulignant que le démarrage des enseignements n’est pas facile.
"Mais avec la conjugaison des efforts des autorités administratives, des autorités locales, des uns et des autres, très rapidement, on va monter en puissance et dépasser ces balbutiements du départ", a-t-il soutenu.
"Notre ambition est de donner à cette université une place respectable parmi les plus grandes universités", a encore souligné le gouverneur.
Première université à vocation agricole du Sénégal, l’USSEIN sera implantée entre cinq campus dans les localités de Kaolack, de Fatick, de Diourbel, de Kaffrine et Toubacouta.
Pour l’année académique 2018-2019, elle va accueillir une première cohorte de 1750 étudiants répartis entre ses campus de Fatick, Kaolack et Kaffrine, dans le centre du pays.
La pose de la première pierre de l’USSEIN a eu lieu en avril 2015, à Kaolack en présence du président de la République, Macky Sall et du Khalife général de Médina Baye, Cheikh Ahmed Tidiane Niass
Mass Thiam n’est plus directeur général de Tigo. L’ancien directeur du Pcci et de Teylium a rendu le tablier depuis le 31 janvier dernier. Mais l’information avait été tenue secrète. D’après des sources de «L’As», cet homme de confiance de Yerim Sow qui est politiquement engagé chez lui à Dagana, auprès de Macky Sall, à travers son mouvement citoyen Code, a refusé d’avaler les couleuvres que lui font avaler les Malgaches, actionnaires majoritaires du consortium qui a racheté Tigo. Au chapitre politique toujours, Mass Thiam est le président du Comité électoral de Dagana. Le partenaire de Yérim Sow refuse en effet de mettre ses billes pour permettre à Tigo de prendre son envol. A ce rythme, il faut regretter que Wari ait été éjecté dans ce dossier sous le regard passif de l’Etat.
Le Dg de Tigo claque la Porte (bis)
L’opération de téléphonie Tigo est-il devenu un bateau ivre sans capitaine ? Selon le syndicat de la boite, à l’origine de la démission de Mass Thiam l’absence de pouvoirs à prendre des décisions concernant le bon fonctionnement de l’entreprise. Il se dit également que toutes les décisions sont prises à Paris ou à Madagascar où résident certains des actionnaires, à savoir : France pour Xavier Niel de Free et Madagascar pour Hassanein Hiridjee de la société Telma. Au même moment, le climat social au sein de Tigo est délétère, faute d’interlocuteur. Nommé le 29 mai 2018 en remplacement de Mme Mitwa Kaemba Ng'ambi, Mass Thiam, 47 ans, diplômé des Hautes Études Commerciales (Hec) de Montréal, qui en faisait office, est réputé être proche du Président du conseil d'administration (Pca) Yérim Sow. Pour l’heure, la reprise de Tigo par le consortium Yérim Sow/Xavier Niels bat de l’aile.
Sonko accuse BBY et promet de riposter
Ousmane Sonko est revenu sur l’agression des militants de son parti par des gros bras de la mouvance présidentielle. « On pouvait tolérer les agressions verbales, les dénigrements et charges verbales et des tentatives de diabolisation », a estimé Sonko à l’étape de Kaffrine. Mais selon lui, cette escalade verbale a pris d’autres allures et se manifeste depuis quelques jours par des agressions physiques. Il rappelle que cela a commencé avec des gendarmes envoyés chez sa mère à Ziguinchor pour récupérer des fiches de parrainage avant de procéder à l’assassinat lâche de la militante Pastef de Keur Massar, Mariama Sagna, sans oublier le saccage de la pharmacie d’un membre du parti de Sonko à Thiénaba et de la permanence de Pastef à Yoff. A signaler pour immortaliser la mémoire de Mariama Sagna, la permanence de Kaffrine porte le nom de cette dernière.
Charles Emile Abdou Ciss
Charles Emile Abdou Ciss, Directeur Général de la Solde, par ailleurs Président du Mouvement pour la Solidarité Citoyenne (MSC/ Defar sa Gox), a offert un groupe électrogène de 15 Kva à l’église Sainte Anne de Thiès. La cérémonie de réception du groupe électrogène a eu lieu dans l’enceinte de l’église et marque un symbole du dialogue islamo-chrétien, car s’étant tenu en présence de chrétiens et de musulmans du MSC. Selon Emile Abdou Ciss, il s’est agi pour lui de rendre la pièce de la monnaie pour avoir fait gratuitement ses études dans le privé catholique ; et l’objectif est d’améliorer les conditions d’exercice de la foi. Pour le technicien, le groupe est accompagné d’un coffret automatique qui sera câblé et ainsi, dès qu’il y a coupure d’électricité, le groupe prend aussitôt la relève ; et il est paramétré uniquement pour l’église. Abbé Henry, curé de la cathédrale, a exprimé la satisfaction de l’église, non sans saluer la présence des musulmans à la cérémonie.
Le PUR en chiffres
Le Parti de l'Unité et du Rassemblement n'a pas les moyens financiers de la Coalition Benno BokkYakaar qui sont estimés à plus de 3 milliards de francs CFA ou encore d'Idrissa Seck de la Coalition Idy2019. Mais il a quand même mis les moyens pour réussir une bonne campagne électorale. Le Parti de l’Unité et du Rassemblement a prévu pour cette tournée nationale la somme de 100 millions de francs CFA. Du côté sécuritaire, les Verts ont encore sorti les gros moyens humains pour garantir la sécurité des membres de la délégation. Le parti dirigé par le Professeur El Hadji Issa Sall a recruté 40 agents qui suivent le cortège. Ils sont très visibles et présents dans chacune des voitures de la délégation. Dans toutes les voitures, le parti a décidé de mettre un agent de sécurité. C’est aussi le cas des deux bus affrétés pour les journalistes qui accompagnement la délégation. Pour cette campagne électorale, c’est un nombre de 21 véhicules qui assurent les déplacements dans tout le pays pendant les 21 jours. A ces véhicules, il faut ajouter 25 membres de la délégation dont 21 du bureau politique et 4 de la famille du leader du Parti de l’Unité et du Rassemblement, dont son épouse. Les journalistes qui suivent le candidat du PUR sont au nombre de 22.
La bourde du chanteur Ouzin Keita
Pour son troisième meeting dans son village natal de Tattaguine, le PUR a invité le jeune chanteur Ouzin Keita pour une prestation avant la prise de parole du candidat de l’Unité et du Rassemblement. Le chanteur, sans doute déconnecté de l’actualité, a commis avec son équipe une bourde pour avoir chanté le candidat de la coalition Benno BokkYakaar, Macky Sall, dans une rencontre politique d’un adversaire. «Benno Bokk Yakaar ne connaît pas la défaite, mais la victoire. Vous allez battre vos adversaires et remporter l’élection présidentielle », a chanté le jeune musicien venu de Dakar pour le meeting. Il a fallu l’intervention d’un membre de l’organisation pour le faire descendre de la tribune. Le jeune homme sera à sa descente poursuivi par des jeunes avant de s’échapper pour reprendre la route pour Dakar.
ThiernoBocoum invite Me Wade à soutenir Idrissa Seck
Le président du mouvement Agir lance un appel à Me Wade pour qu'il n'opte pas pour l'abstention avec son parti à la présidentielle, même s'il croit dur comme fer que le pape du sopi va soutenir un candidat de l'opposition pour sanctionner le président Macky Sall. Thierno Bocoum a fait l'appel hier à l'étape de Dangalma de la caravane d'Idrissa Seck. «Maître Abdoulaye Wade est un démocrate. Notre conviction est que le pape du sopi va soutenir un candidat de l’opposition. Naturellement, il doit soutenir le candidat Idrissa Seck qui est de sa famille et un libéral comme lui. Aujourd'hui, la démocratie exige qu'on prenne position et non de s’abstenir. C'est un choix entre la continuité qui est Macky Sall et Idrissa Seck la rupture», a déclaré l’ancien député à l’étape de Dangalma. Par ailleurs, le candidat de la coalition Idy2019 à décroché un ralliement de taille dans la commune du ministre maire apériste Mor Ngom. «Nous allons faire de vous le maire de Dangalma pour résoudre les problèmes des populations. Avec les
grappes de convergence, nous allons renforcer la décentralisation », promet l’ancien Premier ministre. Après la commune de Mor Ngom, la caravane orange était attendue dans la ville d’Aïda Mbodj. A Bambey, Idrissa Seck a observé un arrêt pour s'adresser aux militants pour les remercier de leur mobilisation.
Idy lance des piques à Dionne à Gossas
La caravane a pris ensuite la direction de Gossas où le président Idrissa Seck a lancé des piques au Premier ministre, Mohammed Boun Abdallah Dionne. Se tapant une marche orange dans les artères de la ville natale du chef du gouvernement, Idrissa Seck a recueilli quelques doléances des populations, notamment l’absence de gynécologue, d'éclairage public, le chômage des jeunes et l’insécurité. Tout de blanc vêtu, le candidat de la coalition Idy2019 a demandé aux populations si Mohamed Boun Abdallah Dionne est au courant de leurs préoccupations. Ils répondent par l’affirmative. «Il ne le saura pas, parce qu’il lui reste quelques jours à la primature », raille-t-il. Remerciant le coordonnateur de la coalition Idy2019, Mbodj Dieng pour la mobilisation, il promet de résoudre leurs problèmes. Il rassure les populations de Gossas de l'affectation d'un gynécologue dès son accession à la magistrature suprême. Après la ville natale de Mohammad Boun Abdallah Dionne, le candidat de la coalition Idy2019 a eu droit à un accueil populaire au village de Thicky wolof situé entre Gossas et Guinguinéo, sous la houlette du responsable de Rewmi, Dame Diop. La caravane orange a poursuivi son périple à Guingueneo, puis Kaolack où l’attendaient le président de Bokk Gis Gis et les responsables de la coalition à Kaolack.
Madické suspend sa campagne
Me Madické Niang suspend ces meetings après l’accident du Pr Coumba Ndoffène. Après avoir parcouru plus de 100 km entre Kanel et Bakel, Me Madické Niang a été obligé de suspendre ces activités dans cette dernière localité. Et pour cause, la caravane du Pr Comba Ndoffène Diouf a fait un accident mortel sur la route de Fatick. D’après Mamadou Lamine Massaly, le bilan est d’un mort et de 3 blessés graves, dont le professeur Coumba Ndofène qui est dans un état critique.
Deux morts dans un accident à la Sicap Mbao
Alors que la mort par accident de 7 personnes d’une même famille, dimanche dernier, est encore fraîche dans les têtes, une autre collision entre un camion et une moto sur la route nationale numéro 1 (Rn1), à hauteur de Sicap Mbao, a fait deux morts. D’après l’information donnée par Zik Fm, c’est un camion qui a heurté un motocycliste. Le conducteur de la moto et son passager ont rendu l'âme sur le coup.
Idy et Sonko à Kaolack
Ce mardi, Ousmane Sonko et Idrissa Seck se sont télescopés à Kaolack où ils battaient campagne. Mais, en bon gentelmen, les deux coalitions ont joué au fairplay. Il nous revient de sources sures que le chef du protocole de Sonko, Djibril Gueye, est allé accueillir Ndamal Kadior au niveau du rond Point situé à l’entrée de Kaolack. Un geste que l’on aimerait voir se répéter durant la campagne.
Sonko et Macky se télescopent à Zig le 11 février
La coalition « Sonko Président » et celle du président sortant Macky Sall investiront la capitale du Sud le même jour, à savoir le 11 février prochain. Macky Sall pour sa part y sera le 10 déjà. Ce qui fait redouter des violences après les incidents graves qui ont occasionné des blessés dans les rangs des partisans de l’ancien inspecteur des impôts à Saint- Louis. Au menu du programme du candidat Sonko, une marche avec ses proches dans les rues de Ziguinchor. Le leader de la coalition «Sonko Président» tiendra un meeting à la mythique place Bambaya. D’où une effervescence politique qui risque d’imprimer une véritable tension électorale dans la ville où les partisans de Sonko s’arrogent une forte représentativité.
Les requêtes d’Atépa, Soumaré et Samuel rejetées
Recalés à l’étape du parrainage, les candidats à l’élection présidentielle, Pierre Atépa Goudiaby, Samuel Sarr et Hadjibou Soumaré avaient saisi la Cour Suprême pour demander l’annulation de la décision du Conseil constitutionnel, relativement à la mise en place d’un dispositif de vérification de parrainage et fixant les modalités de son fonctionnement. La haute juridiction a tranché hier, en rejetant purement et simplement les requêtes des trois candidats malheureux. En clair, leurs requêtes ont été jugées « irrecevables ».
Yayi Boni
L’ancien Président du Bénin, Boni Yayi, est le Chef de la mission d’observation électorale de la Cedeao pour l’élection présidentielle au Sénégal. L’annonce a été faite par le Général Francis Awagbè Behanzin, Commissaire en Charge des Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la Cedeao, à l’issue d’une séance de travail avec la Commission électorale nationale autonome (Cena) du Sénégal. A l’issue de la séance de travail avec la Cena, les observateurs de la Cedeao ont délivré le message de soutien et d’encouragement de l’organisation sous régionale pour une bonne organisation des opérations électorales au Sénégal. Les observateurs de la Cedeao appellent les acteurs politiques à éviter la violence.