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13 septembre 2025
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LA PART DU PEUPLE
EXCLUSIF SENEPLUS - Y’en à marre lance ‘’Wallu Askan Wi’’, cadre d’échanges interactifs avec les cinq candidats, à la veille de la présidentielle, afin de mettre en exergue les préoccupations et problèmes des sénégalais - VIDÉO EN PULAAR
Youssouf Ba et Lamarana Diallo |
Publication 07/02/2019
Pour faire face au régime du président Macky et préserver les acquis démocratiques, le mouvement Y’en à marre propose le programme ‘’Wallu AskaN Wi’’, cadre de dialogue et d'échanges entre candidats autour des préoccupations des sénégalais.
Ce programme prévu le 21 février se déroulera en trois étapes :
Installations aménagées qui mettront en exergue les préoccupations et les problèmes des sénégalais
Mise en scène des réalisations qui représenteront le rêve et les ambitions des sénégalais.
Des cadres d’échanges interactifs avec les candidats à la présidence à la veille du scrutin du 24 février 2019.
‘’Pour ce faire, nous avons contacté tous les leaders des différentes coalitions à l’élection pour leur participation effective à ce programme. Parmi les cinq candidats en lice, seul Macky Sall n’a pas encore confirmé sa présence", ont déclaré les camarades de Fadel Barro.
Voir vidéo.
L’ENTRETIEN AVEC LE CAPITAINE MAMADOU DIEYE (COALITION IDY2019)
"Au-delà de 2019, un visage nouveau va diriger le Sénégal"
Il a créé un séisme médiatique en son temps, en devenant l'un des rares officiers à dénoncer les tares de la ‘’Grande muette’’ et du système politique. Depuis, il s'est engagé politiquement avec le mouvement Nit et a décidé d'apporter son soutien à Idrissa Seck pour la Présidentielle du 24 février.
Alors, toujours capitaine ?
Capitaine, c’est un état, un statut, donc c’est éternel.
Qu’est-ce qui a finalement été déterminant dans votre choix de supporter Idrissa Seck ?
Une prise de décision se fait à plusieurs niveaux. Et, dans ce processus, il y a plusieurs aspects répartis en quatre points, selon moi. Le premier concerne la situation de stabilité politique et institutionnelle du Sénégal. Plusieurs choses sont en jeu, comme les ressources naturelles qu’on vient de découvrir. Dans un avenir proche, elles seront déterminantes dans la stabilité de ce pays, pour des raisons géopolitiques. Le deuxième point concerne les préoccupations sociales fondamentales des Sénégalais. Il y a un désamour politique évident entre la classe politique et le peuple sénégalais. Le troisième point concerne les engagements internationaux du Sénégal, à l’image du pétrole et du gaz, et d’autres questions sur lesquelles il nous faudra beaucoup de précautions. Le dernier concerne la situation géopolitique du Sénégal. Ce sont ces quatre points qui ont motivé mon choix à la coalition Idy2019.
Votre jeunesse laissait penser que vous alliez plutôt porter assistance à un candidat du même profil que vous, comme Ousmane Sonko par exemple ?
Nous assistons effectivement à un renouveau, un nouveau visage du Sénégal. Au-delà de 2019, c’est ce nouveau visage qui va gouverner ce pays. Mais vu la situation économique et sociale, nous avons besoin de maturité, de sagesse. Il y a trois critères essentiels à la gouvernance : le courage - les jeunes sont courageux, mais nous avons besoin d’un état d’esprit de sage, de maturité. Par rapport à la prise de décision dans le processus, on arrive à un moment où c’est la raison d’Etat qui le remporte. On raisonne plus en termes de personne. Ce n’est pas le capitaine Dièye ou Sonko ou Idrissa Seck, mais l’ultime intérêt des Sénégalais qui compte. Et par rapport à mon analyse, c’est Idrissa Seck qui remplit ces critères.
Vous allez faire les 21 jours de campagne avec Idrissa Seck. Quel impact espérez-vous avoir ?
Quand on parle de leaders, au Sénégal, on parle des paniers. Il est beaucoup question des hommes politiques ou du système, sans pour autant remplir ces paniers. Il y a six éléments qui composent mon profil. Je suis jeune, je suis citoyen, je suis sénégalais, je suis un soldat, je suis un capitaine, je suis un officier. Chacun de ces éléments compte en fonction des populations qui me regardent. Donc, le message que je peux porter à cette jeunesse, c'est l’image qui compte par rapport au leader, et aussi rallier le vote de tous ceux qui sont sous les couleurs de la famille des forces de défense et de sécurité.
Votre participation à cette coalition est un ralliement définitif ou c’est juste momentané ?
Nous sommes en mouvement comme les autres et c’est une coalition par rapport aux élections de 2019. A l’issue, nous allons continuer notre engagement.
En tant qu’expert, comment jugez-vous l’aspect sécuritaire du convoi de votre candidat ?
En tant que capitaine des forces de défense et de sécurité, il y a certaines lacunes par rapport au convoi. Mais nous sommes en train d’y remédier avec les différents responsables. Ce sont des mouvements de foule et de déplacement qu’il faut prendre de manière méticuleuse pour en sortir indemne.
«WALLU ASKAN WI», POUR UNE INTERACTION ENTRE LES CANDIDATS ET LES ELECTEURS
Le mouvement Y en a marre, réunit autour de Fadel Barro, Mallal Tall, alias Fou Malade, Simon Kouka et Thiat, annonce la tenue d’une journée citoyenne intitulé ‘’Wallu Askan Wi’’ - la Part du Peuple, le 21 février à la Place de la Nation (ex-Obélisque).
Lors d’une conférence de presse tenue hier, mercredi 6 février à son siège aux Parcelles Assainies de Dakar, le mouvement Y en a marre, réunit autour de Fadel Barro, Mallal Tall, alias Fou Malade, Simon Kouka et Thiat, annonce la tenue d’une journée citoyenne intitulé ‘’Wallu Askan Wi’’ - la Part du Peuple, le 21 février à la Place de la Nation (ex-Obélisque). Cette journée est initiée pour créer une interaction entre les candidats et les électeurs, en vue de susciter un dialogue et des échanges sincères autour des préoccupations des Sénégalais.
Après avoir chanté l’hymne nationale du Sénégal, comme le coup d’envoi de leur face à face avec la presse hier, mercredi 6 février 2019, Fadel Barro et ses camarades de Y en a marre ont annoncé un nouveau programme qui s’intitule «Wallu Askan Wi» - la Part du Peuple. Cette manifestation, qui se tiendra le 21 février prochain, s’inscrit dans une volonté de placer les préoccupations des citoyens au cœur des agissements des acteurs politiques. Comment amener les populations à choisir le prochain président, sur la base de programmes et de visions et non sur la base des appartenances identitaires, comme l’ethnie et la confrérie ? Mieux, comment rendre le Sénégal et les sénégalais prioritaire ? Autant de questionnements auxquelles le mouvement veut aider à trouver des réponses.
Car, pense-t-ils, «cette 11ème élection (présidentielle, ndlr) se prépare dans un contexte difficile. Les acquis démocratiques rudement obtenus par l’organisation et la tenue du processus électoral sont aujourd’hui fragilisés. C’est fort de cela que Y en a marre a décidé d’organisé cette journée citoyenne. ‘’Wallu Askan Wi’’ est une interaction entre les candidats et les électeurs et un dialogue autour des échanges sincères sur des préoccupations des Sénégalais», a dit Fadel Barro. L’événement se déroulera en trois étapes: des installations aménagées qui mettront en exergue les préoccupations et les problèmes des Sénégalais; des mises en scène et des réalisations qui représenteront les rêves et les ambitions des sénégalais et des cadres d’échanges interactifs avec les candidats à la présidence à la veille du scrutin du 24 février 2019.
Fadel Barro affirme que le mouvement Y en a marre a contacté tous les leaders des différentes coalitions à l’élection pour leur participation effective à «Wallu Askan Wi». A ce jour, quatre candidats ont confirmé: il s’agit d’Idrissa Seck, du Pr Issa Sall, de Me Madické Niang et d’Ousmane Sonko. Il ajoute qu’ils attendent encore la réponse du camp du président sortant, Macky Sall qui a été aussi saisi, non sans préciser que ce programme était prévu pour le 16 février. Mais, après la concertation avec les quatre candidats qui sont en pleine campagne, ils ont retenu la date du 21 février.
Y EN A MARRE REAGIT A LA DECLARATION DE ME ABDOULAYE WADE : «Il faut célébrer la démocratie, en allant voter massivement»
Lors de la conférence de presse tenue hier, mercredi 6 février à leur siège aux Parcelles Assainies de Dakar, sur la journée citoyenne ‘’Wallu Askan Wi’’ - la Part du Peuple, des membres du mouvement Y en a marre, se sont prononcé sur la dernière sortie de l’ancien président, Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général du Parti démocratique Sénégalais. Interrogé sur la déclaration de Me Abdoulaye Wade, Fadel Barro, a dit: «nous respectons beaucoup le rôle qu’Abdoulaye Wade joue sur l’élection présidentielle, mais nous tenons à rappeler que, en cette même période en 2012, quand des candidats de l’opposition prônaient le boycott, Y en a marre a fait le choix d’aller voter. Lors du Référendum de 2016, on a incité les citoyens à aller voter. On ne dérogera pas à cette règle qui est de prendre le pouvoir par l’élection, comme en 2000 et en 2012».
Donc, selon lui, pour les membres de son mouvement, il faut célébrer la démocratie en allant voter massivement, le 24 février prochain, parce que plusieurs fois la démocratie a été agressée. «Nous avons besoin de sérénité car nous avons passé quatre mois à sensibiliser les jeunes, à travers le programme ‘’Pareel’’, à aller s’inscrire sur les listes et retirer leurs cartes, par des concerts et des conférences de presse», explique M. Barro. Et son collègue Thiat de déclarer que «toute personne qui souhaite le sabotage de l’élection présidentielle est un allié au candidat sortant, Macky Sall».
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WADE AURA LE PLAISIR DE DÉCOUVRIR LE JOYAU DIAMNIADIO
EXCLUSIF SENEPLUS - Loin de craindre le retour de Wade, Seydou Gueye et Mahawa Diouf estiment que l'ancien président devrait être dès sa descente d'avion, impressionné par les performances réalisées par Macky Sall
Omar Niane et Youssouph Sané |
Publication 07/02/2019
La venue du président Wade est aussi sur les lèvres des personnalités du pouvoir. Pour Seydou Gueye et Mahawa Diouf, Abdoulaye Wade sera surpris de constater qu’après son départ Macky a beaucoup travaillé. ‘’Wade sera surpris en découvrant la nouvelle ville de Diamniadio’’, a déclaré le porte-parole du gouvernement.
LE SENEGAL A LA TRAINE
Pour lutter contre l’excision, le Sénégal a tenu hier, mercredi 6 février, la Journée mondiale «Tolérance zéro excision», une rencontre pour faire le point mais aussi de dégager d’autres stratégies afin d’accélérer son éradication d’ici 2030.
La prévalence de l’excision chez les filles de moins de 15 ans a légèrement baissé au Sénégal depuis 2013, mais elle stagne au niveau national, avec 14% des filles de 0-14 ans qui sont excisées, 8% de cette couche, sur le plan national, ont subi l’excision avant l’âge de 1 an et pratiquement 6% entre 1 et 4 ans, rapporte l’Enquête démographique et de santé continue (Eds) de 2017. Pour lutter contre le fléau, le Sénégal a tenu hier, mercredi 6 février, la Journée mondiale «Tolérance zéro excision». Une rencontre qui a permis de faire le point sur la réponse, mais aussi de dégager d’autres stratégies afin d’appuyer sur l’accélération pour son éradication d’ici 2030.
De l’avis de Laylee Moshiri, la représentante de l’Unicef au Sénégal, la prévalence de l’excision chez les filles de moins de 15 ans a légèrement baissé depuis 2013, dans notre pays. Mais elle stagne à niveau national, avec 14% des filles de 0-14 ans qui sont excisées. Dans les régions à forte prévalence comme Tambacounda, (l’Eds 2017) renseigne que le taux d’excision est passé de 48% à 44%, de 46% à 35% à Kolda, de 53% à 43% à Sédhiou. Des performances qui peuvent s’expliquer, selon Laylee Moshiri, par les efforts consentis par le programme conjoint Unicef/Unfpa et Onu-Femmes et par d’autres acteurs sur le terrain.
La même enquête (l’Eds 2017) révèle aussi que 14% des filles âgées de 0-14 ans ont été excisées, 8% ont subi l’excision avant l’âge de 1 an et pratiquement 6% entre 1 et 4 ans. Des données qui démontrent que le «mal» est toujours là et qu’il faut changer de paradigme pour le vaincre. «Eliminer l’excision est bien possible, comme fixé par les Objectifs de développement durable (Odd) à l’horizon 2030, à condition pour le gouvernement, la société civile, les communautés et les individus de prendre des mesures immédiates pour traduire en action concrète l’engagement politique de mettre fin aux mutilations génitales féminines (Mgf) d’ici 2030», a déclaré la représente résidente de l’Unicef au Sénégal.
Pour cette Journée mondiale célébrée, hier mercredi, par la communauté internationale, le thème choisi est: «Traduire les décisions politiques en action concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030». Et le Sénégal n’a pas été en reste. Pour le directeur de Cabinet du ministre de la Femme, de la Famille et du Genre, Ciré Lo, le thème démontre, encore une fois de plus, que des politiques pour éradiquer le fléau sont bien présentes dans les pays. «Nos résultats ne s’accordent pas avec les attentes. Il nous faut alors accélérer pour être au rendez vous de 2030», a fait savoir M. Lo. Et de poursuivre: «la lutte contre l’excision n’est pas une chose facile car relevant de plusieurs facteurs. Dans certaines localités, l’excision peut être considérée comme culturel, religieux, qualité de vie. Dès lors, il faut initier des mutations pour atteindre les cibles».
Au niveau de la jeunesse, «l’approche ne pas nuire» a été adopté pour la réponse. De ce fait, ce sont les jeunes eux-mêmes qui portent la sensibilisation auprès de leurs pairs, de leurs parents, mais au sein de la communauté. «Nous travaillons à renforcer les capacités des jeunes qui seront sur le terrain. Car, ils doivent pouvoir passer le message, sans heurter, ni blesser la communauté. Amener les personnes qui le pratiquent à adhérer à leur cause», a soutenu Hyacinthe Coly. Et d’ajouter: «des filles victimes de l’excision sont aussi au devant de la scène pour sensibiliser sur les conséquences de cette pratique».
Pour cette présente édition, l’occasion est donnée aux parties prenantes à cette réponse de réaffirmer leur engagement en faveur de l’élimination de cette «violation des droits de la personne, afin que des dizaines de millions de filles qui courent encore le risque d’être mutilées d’ici 2030 n’endurent pas les mêmes souffrances que celles qui en ont déjà subies», fait savoir l’Onu. Dès lors, créées les conditions d’une large communication autour de l’arsenal juridique, organiser un plaidoyer pour améliorer les approches demeurent les principales recommandations des acteurs de la ripostes proposés lors de la journée.
LE GENDARME NICOLAS MENDY DECLARE COUPABLE ECOPE DE 3 MOIS AVEC SURSIS
Trois mois avec sursis, c’est la peine écopée par le gendarme Nicolas Mendy, reconnu coupable de «violation de domicile» et «d’abus d’autorité».
Le Tribunal de Ziguinchor vient de siffler la fin de ce feuilleton d’incursion d’agents de sécurité chez la famille du candidat Ousmane Sonko à Ziguinchor, lors de la campagne de collecte des parrainages pour les candidats à la candidature pour la présidentielle de février 2019. Trois mois avec sursis, c’est la peine écopée par le gendarme Nicolas Mendy, reconnu coupable de «violation de domicile» et «d’abus d’autorité».
Le délibéré prononcé, hier mercredi au Tribunal de grande instance de Ziguinchor, a été bien accueilli par les partisans d’Ousmane Sonko, mobilisés devant la juridiction. Pour Me Djiby Diagne, l’avocat de la famille Sonko, «la décision elle-même a déclaré le gendarme Nicolas Mendy coupable d’abus d’autorité. C’est une infraction qui est consacrée par les dispositions de l’art 164 aliéna 1 du Code pénal qui montre que l’action qui a été faite par Nicolas Mendy enfreint à la loi», lâche la robe noire. Il estime que c’est une victoire pour le peuple sénégalais, «content de cette décision qui a été rendue de façon juste. C’est tout à fait normal que la famille qui a subi un préjudice c’est tout à fait normale que cette famille se sente heureuse de voir que justice a été rendue.» Cette décision de justice satisfait également les partisans du candidat Ousmane Sonko qui regrettent seulement que les commanditaires ne soient pas démasqués.
Pour un des responsables de la coalition «Sonko Président», «cette décision nous réjouit dans la mesure où elle vient contredire le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouye Ndiaye, qui tentait de jeter le discrédit sur le Pastef, avançant que cette affaire a été orchestrée rien que pour donner du buzz à Ousmane Sonko. Aujourd’hui, la justice vient de montrer que cette affaire d’incursion d’agents de sécurité est bien avérée…», dit-t-il. La décision de justice fait suite à l’accusation portée contre des hommes en bleu qui ont débarqué chez la mère du leader du Pastef/Les Patriotes, lors des opérations de parrainages pour réclamer les fiches de parrainages du candidat Sonko. Une affaire qui avait, en son temps, défrayé la chronique dans la capitale du Sud. Ainsi, le gendarme Nicolas Mendy est condamné à 3 mois avec sursis. Une sorte d’avertissement pour ce gendarme qui n’a pas voulu, pour des raisons que lui seul maîtrise, dévoiler l’identité des commanditaires.
LES LIONCEAUX AU MONDIAL
Le Sénégal a décroché hier, mercredi 6 février, sa qualification pour les demi-finales après sa victoire sur le Ghana (2-0) pour le compte de la 2ème journée du groupe B de la Can U20 au Niger.
Le Sénégal a décroché hier, mercredi 6 février, sa qualification pour les demi-finales après sa victoire sur le Ghana (2-0) pour le compte de la 2ème journée du groupe B de la Can U20 au Niger. Auteur d’un doublé (11e, 45e), l’attaquant de Casa Sports, Youssouph Badji, a été le grand artisan du succès des Lionceaux. Avec ce succès, le Sénégal assure également son billet pour le Mondial U20.
Avec 6 points, les « Dabo Boys» s’emparent de la première place du groupe avec 6 points, contre 3 points pour son adversaire du jour. Après leur revers contre les Lionceaux lors de la première journée, les Aiglons du Mali se sont relancé en lever du rideau en dominant le Burkina Faso (1-0). Ce qui leur permet d’aller disputer la deuxième place avec le Ghana qu’ils croiseront samedi lors de la dernière journée de la phase de poules.
LE PROJET SPORTIF DE MACKY SALL A L’EPREUVE
Les représentants des cinq principaux candidats à l'élection présidentielle auront moins de deux semaines pour décliner leur programme et détailler leurs mesures pour le sport sénégalais.
Malgré les nombreux clivages, les candidats à la magistrature suprême semblent jusqu’ici s’accorder sur le constat que le sport revêt un enjeu à la fois économique et même diplomatique pour le Sénégal. Sur ce, ils sont unanimes à relever cette dimension mais particulièrement sur la nécessité de résorption du déficit en matière d’infrastructures sportives, axe fort de la politique sportive du magistère du président sortant, Macky Sall. En parcourant les différents projets de gouvernance des différents candidats, Idrissa Seck a certainement pris une bonne avance avec une offre particulièrement diversifiée sur le sport. En attendant les propositions et les alternatives qui devraient émaner des autres prétendants en lice.
Après leurs visions amplement déclinées dans différents secteurs, les cinq candidats à l'élection présidentielle 2019 seront attendus dans le domaine du sport. Ils vont le temps de cette campagne partager leurs visions contenues dans les programmes de campagne et en même temps, de proposer leur alternative à la politique qui été menée jusqu’ici par le président sortant et déclinée avec force dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2012. 1%
DU BUDGET NATIONAL TOUJOURS EN PROJECTION
Macky Sall, alors candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar, avait rencontré le mouvement sportif pour décliner sa vision en promettant de faire passer le budget du département des Sports à 1% du budget national. Si après cinq ans, le budget du département des Sports n’a jusqu’ici toujours pas atteint, malgré une augmentation progressive, les 1% promis, le gouvernement du président Macky Sall est encore dans cette projection. « La grande ambition que j’ai pour le sport sénéga¬lais justifie la décision historique du doublement du bud¬get du ministère des sports depuis 2017, l’objectif à terme étant de l’aligner au niveau de 1% du budget national. En effet, avec un montant de 17,6 milliards FCA, le département des sports disposait de la plus grosse enveloppe budgétaire de son histoire, celle-ci n’ayant atteint la barre des 10 milliards que trois fois seulement sur les dix dernières années », relève-t-on. Sa volonté de faire du «Sénégal un hub sportif» a aussi été proclamée et elle s’est aussi traduite au fil des années par le développement tous azimuts des infrastructures sportives dans le cadre Plan Sénégal émergent (Pse). Cette politique s’articule autour de réalisations et de réhabilitations des infrastructures sportives. La construction d’une Arène nationale, l’inauguration du Palais des Sports «Dakar Aréna» répondant aux normes internationales et ainsi que le Stade olympique de football de 50 mille places annoncées en 2020 sur le nouveau Pôle urbain de Diamniadio, en région de Dakar, avec les mêmes standards de fonctionnalité et de sécurité que le Dakar-Arena figurent parmi les décisions fortes qui ont marqué le magistère du président de la République en matiére de sport. A cela s’ajoute le projet d’un stade multifonctionnel par Pôle-territoire pour permettre l’éclosion des talents grâce à une pratique sportive de masse et une réforme du sport scolaire et universitaire avec une subvention de 500 millions qui évoluera jusqu’à un milliard FCFA en 2024. Sans compter le succès lié à la candidature de Dakar à l'organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) 2022 qui s’accompagnent aussi d’infrastructures (Ter, autoroutes, aéroports internationaux et hôtels).
L’INVESTISSEMENT DANS LA CONSTRUCTION D’INFRASTRUCTURES, VISION PARTAGEE
A titre comparatif, le programme sportif conduit par le président sort recoupe dans une large mesure ceux des différentes propositions surtout en matière infrastructurelle. A ce titre, le candidat Idrissa Seck relèvera dans son programme qu’aucun sport ne peut se développer sans un investissement massif dans la construction d’infrastructures et une modernisation de l’existant. « C’est pourquoi, dans le cadre de mon offre, je prévois la construction, l’aménagement, la mise aux normes ou la rénovation des installations sportives et des sites de pratique d’activités de plein air », considère t-il, reconnaissant l’enjeu à la fois économique et diplomatique, que le sport revêt. Il ne manque toutefois pas de noter les contraintes majeures liées au sport dans notre pays, avancera le candidat de Rewmi, à « l’insuffisance, à l’obsolescence et à la répartition déséquilibrée des infrastructures l’absence de politique en faveur du sport de masse (Navétanes), liées à l’insuffisance des ressources financières consacrées à la promotion du sport dans l’organisation des compétitions nationales et internationales». Dans le volet des moyens, Idrissa Seck préconise la mise en place des «3 cercles concentriques du sport sénégalais» qui, selon lui, permettra de relever le niveau et aux sportifs de connaitre la gloire au Sénégal, en Afrique et dans le monde. L’objectif de ce système d’organisation innovant est de concentrer les moyens dans les sports où le Sénégal peut briller en Afrique et dans le monde.
Pour le candidat du parti Rewmi, il s’agira d’abord de mettre en place un plan décennal avec des investissements massifs et un accompagnement. Mais également une agence de développement du sport qui sera installée. «Je compte doter progressivement toutes les capitales de région et de département d’infrastructures modernes comprenant un stade omnisports pour le football, les autres sports collectifs et pour l’athlétisme, un hippodrome, des salles fermées polyvalentes pour le basket, le handball, la gymnastique, le volley-ball et les arts martiaux et des salles de sport d’esprit qui seront équipées de technologie moderne », peut-on lire sur son programme. En termes d’alternatives à la politique mis en place par le président sortant, les professions de foi des candidats n’offrent pas de visibilité. Le sport occupe pour l’instant une place pour le moment marginale. Aucun chapitre concernant le sport n’émerge dans les programmes déclinés ni dans le discours délivrés depuis le début de la campagne présidentielle. On en connait déjà un bout sur le candidat Ousmane Sonko. Sur le Sport, le candidat de Pasteef avait déjà fini de donner une orientation sur le volet des infrastructures : «Il faut une politique infrastructurelle conséquente car, il est impossible de prétendre à la performance si l’Etat, dans un premier temps, ne déploie pas un programme de construction d’infrastructures sportives modernes et multidisciplinaires sur l’étendue du territoire», retient-on dans son livre «Solutions», paru en 2018. Même s’il a ensuite reproché au gouvernement sortant d’avoir construit une arène nationale en lieu et place d’un investissement dans la construction d’universités qui, à ses yeux, sont plus qu’une priorité.
C’est aujourd’hui à 15 heures que l’avion transportant l’ancien Président Abdoulaye Wade va atterrir sur le tarmac de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) où l’attendra un comité d’accueil, composé des responsables libéraux. Me Wade et son cortège vont prendre l’autoroute à péage jusqu’à la sortie de Sébikotane pour effectuer deux arrêts à Diamniadio et Bargny. Puis, la caravane du pape du Sopi fera cap sur Rufisque, en empruntant l’avenue Maurice Guèye du rond-point Sococim à la gare routière. Toujours dans son itinéraire, Gorgui fera un crochet à Pikine où sa caravane va traverser des communes en bordure de la route nationale comme Mbao, Diamaguène- Sicap Mbao, Tivaouane Diacksao- Thiaroye Gare. Toujours au niveau de la banlieue, un rassemblement populaire est prévu à Bountou Pikine et un autre au niveau de EDK-Technopole Pikine- Guédiawaye. Après, c’est autour de Dakar d’accueillir le fondateur du PDS qui fera son entrée à partir du pont de l’Emergence Assainies pour une caravane dans les rues de Grand Yoff, Rond-Point Liberté 6, Sicap, Sacre -Coeur Mermoz. Le clou de l’accueil de Wade est prévu à la permanence nationale du Pds Oumar Lamine Badji où se tiendra un vaste rassemblement avec toutes les sections Pds du département de Dakar, les organismes internes, les mouvements de soutien et les partis alliés.
Decroix rejoint Idy
Mamadou Diop Decroix de Aj/Pads a officialisé hier son soutien à Idrissa Seck. Le soutien au candidat de «Idy2019» se justifie par la soif d’alternance qu’incarne Idrissa Seck et sa capacité à réaliser les réformes institutionnelles attendues par les Sénégalais. D’après lui, il n’est pas question de boycotter la présidentielle comme le veut son ancien allié Abdoulaye Wade. Il a également mis en avant l’expérience gouvernementale de l’ancien Premier ministre et sa connaissance de l’opposition. Autant de choses qui lui font dire que Idrissa Seck a l’expérience et la sagesse pour gouverner le Sénégal.
Mareme Faye et Diouf Sarr en meeting
Les ministres Mame Mbaye Niang, Abdoulaye Diouf Sarr et la Première Dame Marième Faye Sall étaient à Yoff en terrain conquis. En effet, c’est la seule commune de Dakar dirigée par un maire apériste. Mame Mbaye Niang a dit que Yoff n’a jamais été une inquiétude, mais il faut faire l’union sacrée pour gagner les autres communes et le département de Dakar à 70%. Pour sa part, Diouf Sarr se dit conscient de sa mission. C’était en présence de la Première Dame et d’une foule nombreuse de militants. Marième Faye qui n’a pas été aperçue dans son Saint Louis natal auprès de son époux veut jouer sa partition dans la capitale où Macky Sall n’est pas bien chouchouté particulièrement pour avoir emprisonné son maire.
Dionne menace Wade
Invité de l’émission «Fram Facce» de Pape Ngagne Ndiaye sur la «Tfm», le Premier ministre Mouhammad Boun Abdallah Dionne a proféré des menaces à peine voilées contre Me Abdoulaye Wade qui a menacé d’empêcher pacifiquement la tenue de l’élection présidentielle du 24 février prochain. « Celui qui se met en marge de la loi, elle s'applique à lui», a-t-il prévenu.
Khady D. Ndiaye rejoint Kosmos Energy
Mme Ndiaye sera Vice-Président, Directeur General pour la Côte d’Ivoire. Khady D. Ndiaye rejoint Kosmos Energy après 20 années passées à Citi où elle cumulait encore récemment le poste de Présidente Directrice Générale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et celui de Directrice Générale de Citibank Cote d’Ivoire SA. C’est ce qu’annonce un communiqué de l’entreprise américaine basée à Dallas et attributaire de blocs de pétrole et de gaz au Sénégal.
Marème Mbaye Ndiaye, à la tête de SG Cameroun
Le Conseil d’Administration de la Société Générale Cameroun a nommé le 20 décembre dernier Marème Mbaye Ndiaye comme directrice générale de Société générale Cameroun. Elle succède ainsi à Alexandre Beziaud et dirigera le comité de direction, assistée d’Ezéchiel Passam Mukwade et de Nicolas Pichou, DG adjoints. Titulaire d’un Master en Science Management (MSc), en Economie Financière de l’Ecole des Hautes Études Commerciales (HEC) de Montréal au Canada, elle cumule 17 ans d’expérience dans la finance, notamment au sein du Groupe Ecobank où elle a respectivement occupé les fonctions de gestionnaire de compte au sein du Département de la Clientèle Institutionnelle.
Attaque d’une pharmacie à Bambèye
Des individus armés ont attaqué la nuit dernière, vers 4 heures du matin, la pharmacie sise au quartier Escale de Bambey, emportant la somme de deux (2) millions de Fcfa après avoir dévalisé le coffre-fort. Selon le correspondant de «Sud-Fm» qui a donné l'information, les malfaiteurs ont neutralisé et blessé le gardien de la pharmacie. La gendarmerie de Bambey a ouvert une enquête pour faire la lumière.
Mankeur Ndiaye nommé chef de la Munisca
L’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal et Coordonnateur de l’ITIE, Mankeur Ndiaye file en Centrafrique où il a été nommé représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République Centrafricaine (Minusca). Il remplace à ce poste, le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga. Avant cette nomination, Mankeur Ndiaye, diplomate de formation était le président du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) du Sénégal où il avait remplacé le Pr Ismaila Madior Fall, nommé ministre de la Justice. Diplomate de carrière, M. Ndiaye a plus de 27 années d’expérience dans ce domaine et dans les affaires internationales, ayant été notamment ministre des Affaires Etrangères du Sénégal de 2012 à 2017. Gageons qu’il va arrêter de faire de la politique occasionnellement puisqu’il a été aperçu récemment lors d meeting de Macky Sall à Dagana.
Me Mbaye Jacques Ndiaye tire sa révérence
Le barreau sénégalais est en deuil. Il vient de perdre un de ses éminents membres, Me Mbaye Jacques Ndiaye. Ce dernier a été rappelé à Dieu dans une clinique de Dakar à l’âge de 52 ans. L’avocat avait défendu bien des causes. Il était l’avocat principal de Aïda Ndiongue devant la Crei et en correctionnel pour l’affaire du plan Jaxaay. La rédaction de l’As présente ses sincères condoléances à sa famille et au barreau sénégalais. Macky demande la lumière sur l’accident de Mously Mbaye Macky Sall a demandé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur l’accident de la circulation qui fait 7 morts, des personnes d’une même famille sur les deux voix de Amitié 1. Le Président sortant, s’exprimait de Matam où il était en meeting. Il a révélé avoir envoyé le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye pour présenter ses condoléances à la famille. Macky Sall a également présenté ses condoléances à la famille de la militante de l’APR qui a succombé à un accident de la circulation à hauteur de Ourossogui. Cet accident a fait 14 blessés graves.
Un accident fait un mort sur la route de Matam
Venant de Thilogne pour rallier le stade de Matam, des militants et sympathisants du candidat Macky Sall ont subi un accident tragique qui a fait un mort et de nombreux blessés. Leur véhicule s’est renversé au milieu de la route alors qu’il empruntait l’axe Ourossigui-Matam. Macky Sall a prié hier pour le repos de l’âme de la personne décédée avant de présenter ses condoléances à sa famille. Par la même occasion, il dit avoir demandé au ministre de l’Intérieur d’aller le représenter chez la famille des cinq enfants décédés des suites d’un accident violent et triste à Dakar. « Je renouvèle mes condoléances à la famille de ces enfants. Je pris pour le repos de leurs âmes», at- il martelé avant d’exiger que l’enquête soit diligentée comme il se doit pour savoir les causes réelles de cet accident tragique au niveau des Sicap.
Tigo : Mamadou Mbengue remplace Mass Thiam
Le nouveau directeur général de Tigo est Mamadou Mbengue, 49 ans. Il remplace à ce poste Mass Thiam, démissionnaire. Avant sa nomination, Mamadou Mbengue 49 ans était directeur général de Canal+ Gabon. La passation de service s’est déroulé, hier, informe un communiqué de Tigo. Selon la même source, Mamadou Mbengue bénéficie d’une longue expérience dans le secteur des Télécoms et aura la mission d’accélérer le déploiement technique de Tigo à travers le pays et d’activer un plan d’action commercial ambitieux afin de déployer les nouveaux produits et services les plus innovants au service exclusif de ses clients.
Sonko sur la déclaration de Me Wade
En attendant l’arrivée demain de l’ancien président de la République du Sénégal Me Abdoulaye Wade au Sénégal, les raisons de son arrivée font l'objet de moult commentaires dans l'espace politique en cette période de campagne électorale. En effet, le retour du pape du Sopi se justifie par sa volonté de s'opposer à l'élection présidentielle suite à l'exclusion de son fils et candidat du Pds Karim Wade par le Conseil constitutionnel. Ce, après avoir déclaré sa neutralité pour soutenir les candidats de l'opposition. Hier avant d'entamer sa caravane dans les différentes artères de Diourbel, le candidat de la coalition «Sonko président» Ousmane Sonko a été interpellé sur cette sortie. «Nous n'avons pas de commentaire particulier à faire», précise Ousmane Sonko, considérant dans la foulée, que c’est une position politique émise par un chef de parti, mais aussi par un ancien Président par rapport à la situation politique.
Médias : ITv débarque
Le Groupe de presse dénommé e-media INVEST créé le 8 septembre dernier par Mamadou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, Boubacar Diallo dit DJ Boub’s et Mamadou Ndiaye avec l’appui de «partenaires de référence », s’agrandit. Après une radio et un site internet encore avec une télévision : I Tv qui est en phase test. D’après Alassane Samba Diop, ITv peut être captée par les décodeurs TNT CANAL 15.
Le bus des journalistes accompagnant le PUR tombe en panne
Mardi dernier, alors que la délégation s’apprêtait à quitter le village de Fimela où le leader du PUR s’est entretenu avec le fils du marabout Abdoulaye Guèye Dionne, les journalistes sont invités à donner un coup de main au chauffeur qui avait du mal à démarrer la voiture. Il a fallu que tous les journalistes descendent du bus et mettent la main à la pate pour que le véhicule démarre et rejoigne le cortège. Peu après cette première panne, une autre a empêché les journalistes de suivre la caravane du PUR dans les rues de Fatick. Heureusement que le bus s’est arrêté juste devant un restaurant. Les pisse-copies en ont profité pour commander des plats de riz au poulet afin de se remplir le ventre après six heures de route. Hier encore c’est à Ndiaffate (dans la région de Fatick), de retour de Karang, que la voiture est tombée en panne. C’est encore un des pneus qui a éclaté.