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LE SENEGAL A LA TRAINE

Pour lutter contre l’excision, le Sénégal a tenu hier, mercredi 6 février, la Journée mondiale «Tolérance zéro excision», une rencontre pour faire le point mais aussi de dégager d’autres stratégies afin d’accélérer son éradication d’ici 2030.

Denise ZAROUR MEDANG  |   Publication 07/02/2019

La prévalence de l’excision chez les filles de moins de 15 ans a légèrement baissé au Sénégal depuis 2013, mais elle stagne au niveau national, avec 14% des filles de 0-14 ans qui sont excisées, 8% de cette couche, sur le plan national, ont subi l’excision avant l’âge de 1 an et pratiquement 6% entre 1 et 4 ans, rapporte l’Enquête démographique et de santé continue (Eds) de 2017. Pour lutter contre le fléau, le Sénégal a tenu hier, mercredi 6 février, la Journée mondiale «Tolérance zéro excision». Une rencontre qui a permis de  faire le point sur la réponse, mais aussi de dégager d’autres stratégies afin d’appuyer sur l’accélération pour son éradication d’ici 2030.  

De l’avis de Laylee Moshiri, la représentante de l’Unicef au Sénégal, la prévalence de l’excision chez les filles de moins de 15 ans a légèrement baissé depuis 2013, dans notre pays. Mais elle stagne à niveau national, avec 14% des filles de 0-14 ans qui sont excisées. Dans les régions à forte prévalence comme Tambacounda, (l’Eds 2017) renseigne que le taux d’excision est passé de 48% à 44%, de 46% à 35% à Kolda, de 53% à 43% à Sédhiou. Des performances qui peuvent s’expliquer, selon Laylee Moshiri, par les efforts consentis par le programme conjoint  Unicef/Unfpa et Onu-Femmes et par d’autres acteurs sur le terrain.  

La même enquête (l’Eds 2017) révèle aussi que 14% des filles âgées de 0-14 ans ont été excisées, 8% ont subi l’excision avant l’âge de 1 an et pratiquement 6% entre 1 et 4 ans. Des données qui démontrent que le «mal» est toujours là et qu’il faut changer de paradigme pour le vaincre. «Eliminer l’excision est bien possible, comme fixé par les Objectifs de développement durable (Odd) à l’horizon 2030, à condition pour le gouvernement, la société civile, les communautés et les individus de prendre  des mesures immédiates pour traduire en action concrète l’engagement politique de mettre fin aux mutilations génitales féminines (Mgf) d’ici 2030», a déclaré la représente résidente de l’Unicef au Sénégal.

Pour cette Journée mondiale célébrée, hier mercredi, par la communauté internationale, le thème choisi est: «Traduire les décisions politiques en action concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030». Et le Sénégal n’a pas été en reste.  Pour le directeur de Cabinet du ministre de la Femme, de la Famille et du Genre, Ciré Lo, le thème démontre, encore une fois de plus, que des politiques pour éradiquer le fléau sont bien présentes dans les pays. «Nos résultats ne s’accordent pas avec les attentes. Il nous faut alors accélérer pour être au rendez vous de  2030», a fait savoir M. Lo.  Et de poursuivre: «la lutte contre l’excision n’est pas une chose facile car relevant de plusieurs facteurs. Dans certaines localités, l’excision peut être considérée comme culturel, religieux, qualité de vie. Dès lors, il faut initier des mutations pour atteindre les cibles».   

Au niveau de la jeunesse, «l’approche ne pas nuire» a été adopté pour la réponse. De ce fait, ce sont les jeunes eux-mêmes qui portent la sensibilisation auprès de leurs pairs, de leurs parents, mais au sein de la communauté. «Nous travaillons à renforcer les capacités des jeunes qui seront sur le terrain. Car, ils doivent pouvoir passer le message, sans heurter, ni blesser la communauté. Amener les personnes qui le pratiquent à adhérer à leur cause», a soutenu Hyacinthe Coly. Et d’ajouter: «des filles victimes de l’excision sont aussi au devant de la scène pour sensibiliser sur les conséquences de cette pratique».

Pour cette présente édition, l’occasion est donnée aux parties prenantes à cette réponse de réaffirmer leur engagement en faveur de l’élimination de cette «violation des droits de la personne, afin que des dizaines de millions de filles qui courent encore le risque d’être mutilées d’ici 2030 n’endurent pas les mêmes souffrances que celles qui en ont déjà subies», fait savoir l’Onu.  Dès lors, créées les conditions d’une large communication autour de l’arsenal juridique, organiser un plaidoyer pour améliorer les approches demeurent les principales recommandations des acteurs de la ripostes proposés lors de la journée.

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