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15 septembre 2025
DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE
L’économiste principal du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Isiyaka Sabo a fait part samedi à Diamniadio, dans la banlieue dakaroise, la volonté de son organisation de soutenir le processus d’émergence de l’Afrique.
L’économiste principal du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Isiyaka Sabo a fait part samedi à Diamniadio, dans la banlieue dakaroise, la volonté de son organisation de soutenir le processus d’émergence de l’Afrique.
"Nous allons continuer à soutenir les différents pays africains dans la formulation et la mise en œuvre de la stratégie d’émergence", a déclaré M. Sabo, en marge de la cérémonie de clôture de la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA3), sous la présidence du Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Il a expliqué que cet appui se fera à travers l’initiative "le Lab sur l’émergence", "une sorte de laboratoires où, les gens réfléchissent pour créer des solutions novatrices permettant de relever les défis africains sur l’émergence".
L’autre volet, a fait l’économiste en chef du PNUD, consiste à s’engager sur l’élaboration des rapports sur l’état d’émergence en Afrique pour donner la situation.
"Nous pensons que c’est une contribution essentielle, intellectuelle pour accompagner tout ce processus", a estimé Isiyaka Sabo, par ailleurs, membre du comité scientifique de la CIEA3.
Dans cette perspective, il a invité les Etats et le secteur privé, à travailler en synergie pour le développement et le bien- être des populations, ajoutant que l’objectif "est de répartir les rôles pour que chacun sache ce qui lui incombe".
"L’Etat sait organiser, mettre les stratégies, la sécurité alors que le business est dévolu au secteur privé", a précisé l’économiste.
"Il faut voir comment aider, investir plus, transformer les matières premières en Afrique, créer des chaînes de valeur et plus d’emplois en vue de faire croître la productivité", a-t-il plaidé.
"BRADAGE DES TERRES À LOUGA"
Des habitants des villages de Ndaldagou, Potou et Gabar 2, dans la commune de Léona (Louga), ont marché samedi pour protester contre une situation qui prend de l'ampleur.
Des habitants des villages de Ndaldagou, Potou et Gabar 2, dans la commune de Léona (Louga), ont marché samedi pour protester contre le "bradage" de leurs terres, a constaté l’APS.
Des jeunes, vieux, femmes et enfants, arborant des foulards rouges, ont participé à la marche pour inviter les autorités du pays à mettre fin au "bradage’’ de leurs terres d’habitation et de culture et réclamer leur restitution.
Escortés par des éléments de la gendarmerie, ils ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "laissez nos terres", "ne touchez pas à nos terres", "nos terres, non vies", ou encore "ma parcelle, mon avenir".
Ils ont poursuivi leur mouvement, à pas lents, jusqu’au village de Gabar 2, point de chute de la marche.
Le Chef de village de Gabar, Mouhamadou Diop s’est félicité du bon déroulement de la marche.
"Nos terres sont notre seule richesse. Elles sont aussi l’avenir de nos enfants, mais, il se trouve qu’elles sont en train d’être bradées et venues à des étrangers à nos détriments", a-t-il déploré, soulignant avoir recensé 485 jeunes qui n’ont pas de parcelles d’habitation.
Selon Mouhamadou Mamoudoune Diop, un jeune de la localité, la municipalité a tracé un plan de lotissement sans prendre en compte les infrastructures de base, (poste de santé, cimetière ou école).
Le maire de Léona, Mamadou Bâ a récusé ces accusations et assurant que les lotissements dans ces différentes localités ont été réalisées en commun accord avec le chef du village.
"C’est en 2015 que nous avons loti 400 parcelles à Gabar2. Cela fait plus de trois ans que nous octroyons ces terres. Nous avons fixé les frais de bornage à 100 000 FCFA pour récupérer l’argent investi et actuellement, il en reste moins de 250 parcelles", a expliqué M. Bâ.
Selon le maire, "la loi ne dit pas qu’il faut donner une parcelle à chaque habitant, ni que les terres leur appartiennent exclusivement".
"Quand un habitant de Louga veut une terre dans cette localité et qu’il paye les droits et les frais de bornage, il est en droit d’en disposer", a-t-il dit, soulignant que la mairie leur a octroyé 25 parcelles.
IDRISSA GANA GUÈYE AU PSG
Thiago Silva a validé la piste menant à l’international sénégalais d’Everton, une des priorités du club parisien pour renforcer son milieu de terrain.
Le capitaine du Paris-Saint-Germain (élite française), Thiago Silva a validé la piste menant à l’international sénégalais d’Everton, Idrissa Gana Guèye, une des priorités du club parisien pour renforcer son milieu de terrain.
"Je ne le connais pas beaucoup. Je sais que c’est un joueur de haut niveau parce que le PSG ne va pas chercher des joueurs qui ne sont pas au niveau de l’équipe", a dit le Brésilien, invité ce dimanche du magazine, Téléfoot de la chaîne française Tf1.
"S’il vient, on va essayer de l’intégrer le plus rapidement possible. Bien sûr que tous les bons joueurs sont les bienvenus à Paris", a indiqué le défenseur central.
Avec le départ annoncé de l’international français Adrien Rabiot et de la blessure de l’Italien Marco Verrati en championnat ce samedi contre Guingamp, le PSG a plus que jamais besoin de renfort au milieu de terrain.
En plus du milieu de terrain international sénégalais, l’entraîneur allemand du PSG, Thomas Tuchel a activé deux autres pistes menant à l’Allemand Julian Weigl mais aussi et surtout à l’Argentin Léandro Paredes.
Si Everton demande la somme de 40 millions d’euros pour l’international sénégalais, les Russes du Zenith ont demandé 55 millions d’euros pour libérer leur Argentin de 24 ans, selon le quotidien sportif français, l’Equipe dans son édition de ce dimanche.
LES «7 SAGES» ECARTENT KHALIFA ET KARIM
Le quinté dans le désordre est partagé entre Macky Sall, Issa Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Me Madické Niang.
Khalifa Sall et Karim Wade ne participeront pas à l’élection présidentielle de février prochain. Ainsi en a décidé le Conseil constitutionnel qui a rendu publique hier, dimanche 20 janvier, la liste définitive des candidatures validées au scrutin de février.
Le scrutin présidentiel du 24 février prochain connait désormais ses candidats en lice. Pour cause, le Conseil constitutionnel a publié dans la soirée d’hier, dimanche 20 janvier 2019, la liste définitive des prétendants au fauteuil présidentiel. Après l’épreuve de vérification des listes de parrainage qui avait fini par invalider la candidature de vingt sur les vingt-sept personnalités politiques ou autres cherchant à briguer les suffrages des Sénégalais, les sept juges constitutionnels devaient se prononcer hier, dimanche, sur la suite à réserver aux recours des candidats qui avaient franchi l’étape du parrainage mais non celle de la liste provisoire du 13 janvier dernier.
Cette liste provisoire invalidait non seulement la candidature de Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, emprisonné dans le cadre de l’affaire dite de la régie d’avance de la ville de Dakar, mais aussi celle de Karim Wade, le candidat du Pds en exil à Doha depuis sa sortie de prison par grâce présidentielle et dit « non-inscrit sur les listes électorales par les services du ministre de l’Intérieur. A l’issue de ses délibérations d’hier, dimanche, le Conseil constitutionnel a maintenu son quinté gagnant dans le désordre. Ousmane Sonko de Pastef/Les Patriotes, Macky Sall, le président en exercice, Madické Niang de « Madické 2019», Issa Sall du Pur et Idrissa Seck de Rewmi, seront au rendez-vous du 24 février en tant que candidats. Quant à Khalifa Sall et Karim Sall qui avaient introduit des recours pour contester l’invalidation de leur candidature, ils ont été définitivement recalés par les «7 Sages», leurs requêtes ayant été déclarées irrecevables.
Au final, l’élection présidentielle de 2019 qui devra départager Macky Sall et ses quatre challengers se fera donc sans certains noms de la scène politico-médiatique dont Khalifa Sall, Karim Wade, Pape Diop, Malick Gakou, Abdoul Mbaye, Serigne Mansour Sy Djamil, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Hadjibou Soumaré, Aïssata Tall Sall, Aïda Mbodj, Bougane Guèye Dany, Pierre Goudiaby Atépa …A l’exception des deux premiers cités, presque tous ces candidats à la candidature pour la présidentielle de février prochain avaient fait les frais de la loi sur le parrainage citoyen qui exigeait à tout candidat d’être parrainé par au moins 0,8 % de l’électorat sénégalais. Ou du moins, ils avaient été victimes du dispositif de contrôle des listes de parrains mis en place au niveau du Conseil constitutionnel. Un dispositif fortement contesté par les candidats en termes de fiabilité, de transparence et de régularité et qui avait fini par invalider la grande partie des signatures de parrains pour diverses raisons liées au phénomène des doublons et autre non inscription sur les listes électorales.
EN BREF...EN BREF...
RENCONTRE ENTRE L’OPPOSITION ET LA SOCIETE CIVILE, SAMEDI : La présidentielle, au menu des débats
En marge de l’organisation de l’élection présidentielle du 24 février prochain, le Collectif dit des 25 candidats (C25) a rencontré, samedi 19 janvier, la société civile. Cette première rencontre a essentiellement porté sur l’application de la loi sur le parrainage ayant conduit à l’élimination de 22 potentiels candidats. Selon le professeur Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile, un dialogue sérieux entre le pouvoir et l’opposition pourrait conduire à un processus électoral libre, apaisé et transparent. Pour Malick Gakou, coordinateur du C25, l’opposition et la société civile veulent œuvrer pour renforcer la démocratie et assurer une élection transparente au Sénégal.
EN MEETING A LA PLACE DE NATION, SAMEDI : Sonko tance ses détracteurs
En meeting à la Place de la Nation samedi, Ousmane Sonko, candidat du Pastef à l’élection présidentielle du 24 février a répondu à ses détracteurs qui l’indexent dans une sulfureuse affaire de gros sous, de nébuleuse foncière voire de financement occulte, via la compagnie pétrolière canadienne Tullow oil. Devant ses militants, le leader de Pastef/les Patriotes dira, à l’endroit de ses pourfendeurs : « Leurs seules et uniques armes se résument à la diabolisation, à la calomnie et aux insultes. Je les comprends bien, un adage bien de chez nous dit une bouche ensanglantée ne saurait débiter autre chose que des insanités », dit-il. Et d’affirmer dans la foulée qu’il n’a peur de rien, ajoutant que la peur s’est plutôt agrandie du côté du pouvoir. Revenant sur les débuts du parti créé en 2014, l’ancien inspecteur radié de la fonction publique par le pouvoir en place notera: « Nous étions un minuscule groupe de parfaits anonymes, des étudiants et de hauts cadres de l’administration publique et du privé qui ne pouvaient compter ni sur la notoriété ni sur des moyens financiers pour porter notre ambition : Notre seule arme était notre forte conviction ».
LA LISTE DÉFINITIVE DES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE EN EXERGUE
La publication, par le Conseil constitutionnel, dimanche, de la liste définitive des candidats retenus pour le premier tour de l’élection présidentielle, prévu le 24 février prochain, est largement commentée par les quotidiens ce lundi.
La publication, par le Conseil constitutionnel, dimanche, tard dans la soirée, de la liste définitive des candidats retenus pour le premier tour de l’élection présidentielle, prévu le 24 février prochain, est largement commentée par les quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Conseil constitutionnel a confirmé la liste provisoire de cinq candidats qu’il avait publiée le 13 janvier. Il s’agit notamment du président de la République sortant, Macky Sall, et des opposants, Idrissa Seck, Cheikh Issa Sall, Madické Niang et Ousmane.
La juridiction a dans le même temps rejeté les recours qui avaient été introduits par d’autres candidats après l’invalidation de leur candidature, à l’image de Khalifa Ababacar Sall et de Karim Maïssa Wade.
’’Confirmation du cinq majeur’’, mentionne Enquête dont la Une est illustrée de photos des candidats retenus par le Conseil constitutionnel, étalant chacun un large sourire.
’’Aucune surprise. Le Conseil constitutionnel, comme on pouvait s’y attendre, a envoyé balader les requérants qui l’avaient saisi aux fins de revenir sur sa décision initiale du 13 janvier’’, souligne le journal dans ses colonnes.
’’Cinq prétendants pour le trône’’, affiche de son côté le journal L’AS qui s’intéresse aux raisons invoquées par la juridiction pour invalider les candidatures de l’ancien maire de Dakar et du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
’’Le Conseil constitutionnel a soutenu que, même si le rabat d’arrêt (recours juridique) peut être formé contre un arrêt de la Cour suprême, il ne peut être assimilable à un deuxième pourvoi en cassation qui aurait pour objet d’amener les Chambres réunies, compétentes pour en connaître, à exercer un contrôle normatif ou disciplinaire sur l’arrêt rendu par l’une des Chambres de la Cour suprême’’, fait savoir la publication, qui reprend les motivations invoquées par le Conseil constitutionnel.
S’agissant du recours en validation de la candidature de Karim Wade, la juridiction a motivé son irrecevabilité par le fait que le Code électoral ’’n’ouvre le droit à réclamation qu’aux seuls candidats et qu’Oumar Sarr, son mandataire, n’était pas habilité à le faire’’, croit savoir le journal.
Ces deux candidats déclarés à ce scrutin ont la particularité d’avoir écopé des condamnations judiciaires qui leur enlèvent le droit de briguer les suffrages des Sénégalais.
Karim Wade a notamment écopé d’une condamnation à six ans de prison et à une amende de 138 milliards de francs par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), tandis que l’ancien responsable socialiste de la capitale purge actuellement une peine de cinq ans pour ’’escroquerie’’, entre autres, dans sa gestion de la Caisse d’avance de sa mairie.
A ce sujet, Sud Quotidien s’exclame : ‘’Khalifa et Karim mis à l’écart !’’. ‘’Ces deux prétendants au fauteuil présidentiel ne participeront pas à l’élection présidentielle de février. Ainsi en a décidé le Conseil constitutionnel qui a rendu public la liste définitive des candidatures validées au scrutin de février’’, indique le journal.
La même information est rapportée par Le Témoin qui rend compte également des réactions suscitées par l’arrêt définitif de la liste des candidats. ‘’Il n’y aura pas d’élection dans ce pays’’, fulmine l’avocat Amadou Sall, un responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS, oppostion).
Ce à quoi, Seydou Guèye, membre du parti au pouvoir (Alliance pour la République, APR), rétorque : ‘’Je comprends l’amertume de Me Sall’’. A ce propos, Me Khoureyssi Ba, un conseil de l’ex-maire de la capitale qualifie l’éviction de son client de ‘’la plus grande conspiration politique de l’histoire du Sénégal’’.
’’Le miracle n’a pas eu lieu’’, affiche de son côté Walf Quotidien qui s’attendait visiblement à une invalidation définitive des candidatures de Khalifa Sall et de Karim.
’’Le miracle tant attendu par les candidats recalés et qui avaient déposé un recours n’a pas eu lieu. Le Conseil constitutionnel a juste confirmé la décison qu’il avait prise la semaine dernière en ne validant que cinq candidatures sur vingt-sept. C’est maintenant officiel. Seuls Macky Sall, Issa Sall, Madické Niang, Idrissa Seck et Ousmane Sonko prendront part à la présidentielle du 24 février’’, fait observer le journal.
A ce propos, Le Quotidien use d’images et de chiffres pour résumer cette actualité en affichant à sa Une les photos des cinq candidats retenus par le Conseil conseil constitutionnel, accompagnées du jeu de mots : ’’Cinq sur cinq, Karim et Khalifa déboutés’’.
«ON VA VERS UNE RECESSION DE 2019 A 2024»
Invité de l’émission Objection, Mohamed Dia relève ainsi les conditions de la crise qui sont en place en citant entre autres le niveau d’endettement du Sénégal et la perception d’une instrumentalisation de la justice par les populations.
Selon Mohamed Dia, expert financier basé aux Usa, le Sénégal pourrait connaitre une situation de récession économique durant la période 2019-2024. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 20 janvier, Mohamed Dia a relevé ainsi les conditions de la crise qui sont en place en citant entre autres le niveau d’endettement du Sénégal et la perception d’une instrumentalisation de la justice par les populations.
Le Sénégal n’est pas à l’abri d’une banqueroute financière. L’avis est de l’expert financier Mohamed Dia, basé aux Usa,. Invite de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 20 janvier, le spécialiste qui se prononçait sur le bilan économique des sept ans du régime en place, l’a jugé très décevant avec une note de 8 sur 20 en mettant en cause l’inachèvement de la première phase du Pse, conformément à l’engagement du président Macky Sall.
Poursuivant son analyse, l’expert financier a ainsi prédit une rentrée en récession de l’économie sénégalaise durant la période 2019-2024. En effet, selon l’invité de notre confrère Baye Oumar Guèye, avec un niveau actuel d’endettement et la perception de l’instrumentalisation de la justice, le Sénégal comme les Usa en 2008 a rempli les conditions d’une récession économique. «Comme la première phase du Pse n’est pas achevée, la seconde ne viendra pas. Autrement dit, les investisseurs privés nationaux et étrangers ne viendront pas. Nous pouvons parler du Ter, des dépenses somptueux et même des 7,1 % de croissance dont on nous parle et qui ne va jamais franchir la barre des deux chiffres parce que tout cela résulte juste des investissements en infrastructures, des milliards que nous avons enterrés. Mais si les investisseurs ne viennent pas, c’est la chute libre de la croissance. Et c’est ce qui va arriver durant la période entre 2019 à 2024, la récession va s’installer», a-t-il alerté.
Avant de marteler : «Quiconque sera le prochain président va souffrir durant cette période. Vous allez voir ce que j’ai dit parce que la situation actuelle me rappelle la période de la crise financière de 2008 aux Usa. Comme on le voit actuellement ici, c’était calme et même très calme, on pensait que tout allait bien alors que rien ne marchait, les Etats unis s’endettaient beaucoup auprès de la Chine tout comme le Japon. Tout a commencé avec le secteur immobilier puis la perception que la justice a été instrumentalisée parce qu’à un moment donné, il y avait eu un soulèvement des Noirs et cette perception de la justice, on la sent dans l’air aujourd’hui au Sénégal. Beaucoup pensent que la justice est instrumentalisée. Et quand, il y a cette perception que la justice a été instrumentalisée dans un pays, les investisseurs ne viennent pas».
Pour conforter son propos, l’expert financier évoquera la volteface de la banque dans laquelle il travaille aux Usa qui a annulé son projet d’ouvrir une agence au Sénégal, à cause de cette perception de l’instrumentalisation de la justice. «Il y avait un moment, la banque dans laquelle je travaille aux Usa pensait s’installer au Sénégal comme une banque d’affaire, pour pouvoir prêter de l’argent aux sociétés nationales mais après des réunions pour une décision finale, c’était la perception de la justice qui faisait défaut. En fait, les gens avaient peur de cette perception de la justice». Pour Mohamed Dia, il est donc urgent que le président Sall songe à changer cette situation en décidant par exemple de ne plus siéger au Conseil supérieur de la magistrature avec son ministre de la Justice mais aussi de ne plus s’occuper de la nomination et de l’avancement des magistrats.
"UN CIEL ENSOLEILLÉ À MOMENTANÉMENT NUAGEUX"
"En raison d’une baisse généralisée des températures, le temps sera clément sur la quasi-totalité du territoire avec des maxima qui varieront généralement entre 26°C à Dakar et 32 à 34°C à l’intérieur du pays".
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce dans son bulletin de prévision à courte échéance, "un ciel ensoleillé à momentanément nuageux", sur le pays ces prochaines 24 heures.
"En raison d’une baisse généralisée des températures, le temps sera clément sur la quasi-totalité du territoire avec des maxima qui varieront généralement entre 26°C à Dakar et 32 à 34°C à l’intérieur du pays", relève-t-elle dans la même source.
Cependant, signale l’ANACIM, le temps sera relativement chaud sur l’axe Matam, Tambacounda et Kédougou où des pics de 35 à 36°C seront relevés.
La fraîcheur nocturne et matinale restera davantage sensible sur le pays où les minima de températures varieront entre 14 et 19°C, ajoute l’agence.
Les visibilités seront globalement bonnes, renseigne-t-elle, soulignant que les vents seront de secteur Nord à Nord-est et d’intensités faibles à modérées.
LIGUE 1 : NDIAMBOUR BATTU 3-0 À DOMICILE
"Sur le plan du jeu, les jeunes sont passés complétement à côté et ont encaissé trois buts suite à d’erreurs individuelles et d’erreurs placement. On va tirer des leçons de notre prestation d’aujourd’hui pour nous rectifier" entraîneur
L’équipe du NDiambour a été battue (3-2) samedi à domicile par Mbour Petite Côte, à cause "d’erreurs individuelles" et "de placements" de la défense, a analysé son coach adjoint, Moustapha Ndiaye.
"Sur le plan du jeu, les jeunes sont passés complétement à côté et ont encaissé trois buts suite à d’erreurs individuelles et d’erreurs placement. On va tirer des leçons de notre prestation d’aujourd’hui pour nous rectifier", a-t-il dit à la fin du match.
"C’est un match perdu. Nous avons offert des buts à l’équipe adverse. La défense a encaissé des buts faciles alors que dans le haut niveau, les erreurs se paient. C’est regrettable, mais l’essentiel, c’est de continuer le travail, rectifier et préparer les prochains matchs", a-t-il insisté.
Selon le coach adjoint, son équipe n’a jamais été autant "malmenée" dans une même mi-temps.
"Nous n’avons pas le droit de prendre trois buts à domicile. Nous sommes, certes, revenus à 3-2 et nous aurions, même dû égaliser, mais l’équipe adverse a géré son avance et sécurisé ses trois points", a-t-il dit.
Toutefois, a-t-il expliqué, depuis un certain temps, des joueurs titulaires blessés sont sur le banc, dont un défenseur et le gardien. "Nous avons fait jouer le deuxième gardien de but pour lui donner sa chance. La défaite est désagréable, mais c’est le football qui est ainsi", a-t-il ajouté.
"Nous avions des consignes très claires. Il fallait mettre en place un blog. Les joueurs ont respecté la consigne. Ils ont abattu un travail de titan ce qui a fait qu’on a remporté les trois points’’, s’est félicité, de son côté, l’entraineur du Mbour Petite Côte, André José Balacoune.
Selon lui, "depuis un certain temps, nous faisons un travail psychologique avec les joueurs et ils étaient mentalement prêts", saluant "la prestation magnifique" de ses excentrés.
FINANCEMENTS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
"La réflexion sur le financement des Collectivités territoriales au-delà de la fiscalité locale devra s’orienter vers des financements innovants telles que le recours au marché financier et les partenariats public-privés".
Les collectivités territoriales doivent s’orienter vers des financements innovants, a soutenu samedi, le directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, Cheikh Tidiane Diop.
"La réflexion sur le financement des Collectivités territoriales au-delà de la fiscalité locale devra s’orienter vers des financements innovants telles que le recours au marché financier et les partenariats public-privés", a-t-il notamment indiqué.
M. Diop s’exprimait lors d’un diner-débat de l’amicale des inspecteurs du trésor du Sénégal sur le thème : "Le financement du développement local, quel partenariat entre le Trésor public et les collectivités territoriales sénégalaises ?".
"En effet, les besoins de financement des programmes de développement local sont souvent au-delà des ressources issues des dotations de l’Etat et de la fiscalité", a-t-il soutenu.
Il a souligné la nécessité de renforcer le cadre normatif de gestion des collectivités territoriales pour encadrer et mieux orienter les ressources vers l’investissement qui constitue le meilleur levier pour répondre aux préoccupations des populations.
"La réussite de la politique de décentralisation appelle une interaction positive entre les différents acteurs notamment entre les comptables et les ordonnateurs locaux", a-t-il estimé.
Des élus locaux, ainsi que de nombreux officiels ont pris part à la rencontre.
"LES JUNIORS PEUVENT FAIRE FACE À TOUS LES STYLES DE JEU"
L’entraîneur national a parlé "de belle opposition contre l’équipe saoudienne", faisant savoir que son groupe tout de même, a connu des difficultés à faire face aux qualités techniques de l’adversaire.
L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans, victorieuse 2-0 de celle de l’Arabie Saoudite de la même catégorie, a démontré qu’elle peut faire face à toutes les oppositions, a analysé son entraîneur, Youssouph Dabo à l’APS.
"On a un groupe aux profils différents capable de faire face à n’importe quel type de football", a déclaré le technicien dans un entretien téléphonique.
L’entraîneur national a parlé "de belle opposition contre l’équipe saoudienne", faisant savoir que son groupe tout de même, a connu des difficultés à faire face aux qualités techniques de l’adversaire.
"En face, nous avons eu une équipe qui nous a été supérieure dans certaines zones mais nous avons réussi à garder notre cage inviolée en étant très compacts", a-t-il dit, se réjouissant que son équipe n’ait même pas eu à concéder d’occasions au cours de la rencontre.
"Et puisque nous avons un groupe ayant des arguments à faire valoir, nous avons exploité les quelques opportunités qui se sont présentées à nous", a-t-il dit.
Il a indiqué que l’équipe saoudienne joue en "attaques placées" qui a mis "sous pression terrible" celle du Sénégal quand elle avait le ballon, ajoutant que son groupe a bien appris.
"Pour des jeunes footballeurs, c’est bien de faire face à tous les genres de football pour leur avenir, de pouvoir voir autre chose", a-t-il retenu. Youssouph Dabo a fait savoir que pour le 2-ème match amical de ce lundi, il est prévu de faire tourner le groupe.
"Nous avons sélectionné 22 joueurs pour pouvoir voir tout le monde à l’œuvre", a-t-il par ailleurs ajouté, soulignant qu’en voyant tout le monde, il est plus aisé de faire une évaluation.
Après avoir battu l’Arabie Saoudite ce samedi par 2-0, les Juniors retrouveront le même adversaire pour une autre rencontre amicale en perspective de la CAN des moins de 20 ans prévu du 2 au 17 février au Niger.
Le Sénégal évoluera dans le groupe B en compagnie du Burkina Faso, du Ghana et du Mali.
Dans le groupe A, il y a le pays organisateur, le Niger, l’Afrique du Sud, le Burundi et le Nigeria