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15 septembre 2025
MALI : AQMI REVENDIQUE L'ATTAQUE D'UN CAMP DE LA MINUSMA
Le groupe djihadiste n’a pas perdu de temps avant de revendiquer sa signature derrière l’attaque qui a touché le camp de la Minusma (Mission des Nations unies au Mali).
Dimanche soir, Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) a revendiqué l’attaque du camp de la Minusma situé à Aguelhok, à 250 kilomètres au nord de Kidal, dans le nord-est. L’assaut a fait dix morts et pas moins de 25 blessés. Aux dires de certaines sources, il s’agit de l’attaque la plus sanglante jamais perpétrée par le groupe islamiste au Mali contre la Mission de l’ONU.
Dimanche, à l’aube, des individus armés jusqu’aux dents ont pris pour cible le pôle tchadien de la base onusienne. Selon les témoignages des habitants d’Aguelhok, le même mode opératoire a été observé chez les fondamentalistes, ces derniers se déplaçant à moto et à bord de véhicules de type 4X4.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les assaillants se sont bien préparés avant l’attaque de dimanche. Après avoir neutralisé les systèmes de communication, les hommes d’Aqmi, organisés en trois groupes venus de divers endroits, ont fondu comme des fauves sur la base de la Minusma. Deux des trois groupes s’en sont pris aux points de contrôle. Quant au troisième, il attendait tranquillement d’accueillir sur la route les éventuels renforts qui viendraient à la rescousse.
Avec une telle stratégie d’attaque, les soldats de l’ONU ont dû attendre la venue des renforts par la voie des airs. Des hélicoptères sont arrivés quelques heures après l’assaut. Finalement, les djihadistes ont été repoussés, perdant trois de leurs membres dans l’attaque. L’un d’eux a été capturé.
‘‘Les djihadistes sont repartis comme ils sont arrivés, ils se sont dispersés en différentes directions comme si c‘était préparé.’‘, affirme une source non citée.
-LES ÉVENTUELS MOTIFS DE CETTE ATTAQUE-
Le groupe fondamentaliste justifie son attaque par la visite ce dimanche 20 janvier de Benyamin Netanyahou (le Premier ministre israélien) au Tchad. Aqmi aurait ainsi agi en soutien aux musulmans Palestiniens, opposés depuis des lustres aux Israéliens.
Mais une autre raison pourrait justifier cet assaut sanglant. L’armée malienne fêtait ce dimanche ses 58 ans d’existence. Les fondamentalistes ont probablement vu là une occasion de saper les festivités en affichant leur capacité de nuisance.
Il pourrait aussi avoir une autre raison qui justifierait l’attaque de dimanche matin. C’est en janvier 2012 que le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, organisation politique et militaire majoritairement touarègue), associé aux islamistes, attaquaient l’armée malienne à Aguelhok.
Cette attaque de 2012 s‘était soldée par la victoire des assaillants qui s‘étaient adonnés à des atrocités, tuant sauvagement les soldats maliens du camp. Le retour des djihadistes à Aguelhok serait-il une tentative de reprendre ce qu’ils considéreraient comme leur bastion perdu ?
Pour l’attaque de dimanche matin, les hommes d’Aqmi étaient armés de la tête aux pieds. Pour certains, cela revient à croire que ce groupe djihadiste s’est associé pour la circonstance au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GISM), dirigé par le chef de guerre touareg malien Iyad Ag Ghaly.
L’on prête des accointances à ces deux groupes armés.
LES «GROSSES ECURIES» DEMARRENT EN FORCE A DAKAR-ARENA…
Le championnat national de Basket ball a débuté ce samedi 19 janvier, avec la première journée du National 1 A féminin disputée dans la nouvelle salle de Dakar-Arena du pôle urbain de Diamniadio.
C’est le Saint-Louis Basket Club, champion en titre, qui a ouvert le bal avec un large succès face à l’équipe de Bopp (84-44). Une victoire qui permet à Ndèye Fatou Ndiaye d’annoncer la couleur dans la poule unique constituée de 14 équipes. L’équipe du Duc a suivi en étrillant l’équipe de la Jeanne d’Arc sur la marque de 37 -86. L’As ville de Dakar, l’autre grosse prétendante au titre n’a pas été en reste avec sa large domination devant l’Ugb (67-35). Tout comme l’Iseg sport qui se signale d’entrée par un large succès devant le Jaraaf (63-82). Pour les autres rencontres, l’Asfo a pris le meilleur sur Dbaloc (74-58) alors que le Saltigué s’imposait devant le Flying Star (58-53). Pour la dernière rencontre dame disputée ce dimanche, Mbour Bc s’est imposée Us Ept (40-60).
…LA HIERARCHIE RESPECTEE EN MESSIEURS
Chez les hommes, la première journée de National 1 Masculin s’est jouée dimanche au stadium Marius Ndiaye et à l’intérieur du pays. Pour sa première journée, la hiérarchie est respectée. Dans la poule A, l’As Douanes, championne en titre et grandissime favori au titre, a dominé dans la poule A l’équipe de Hlm Bc sur la marque de 74-50, au stadium Marius Ndiaye. L’Uso et le Slbc dominaient respectivement la Ja (60-64) et l’As Thiés (84-58). L’Asfa de son côté remportait en déplacement le duel qui l’a opposé à Tamba Sport (53-70). Dans la poule, le Sibac a réussi ses débuts en remportant le duel qui l’a opposé à Louga Bc ( 48-57), Mermoz BC a également remporté une courte victoire sur l’Ugb (62-59). Au même moment, le Duc surclassait l’Us Rail sur la marque de 92-44. Le Saltigué coiffait pour sa part l’As ville de Dakar (66-67).
SONKO CONNAIT LA BANQUE QUI A...
"Scandale des 94 milliards", le leader de Pastef, Mamour Diallo et ses complices se sont partagés la rondelette somme de 46 milliards de Fcfa.
Le "scandale des 94 milliards" impliquant le Directeur des Domaines, Mamour Diallo, est loin de s'estomper. Ousmane Sonko, qui a soulevé cette affaire, a fait de nouvelles révélations. D'après le leader de Pastef, Mamour Diallo et ses complices se sont partagés la rondelette somme de 46 milliards de Fcfa. Et d'interpeller à nouveau, selon le quotidien L'As qui donne l'information, le procureur de la République.
"Si le procureur fait vraiment son travail, qu'il s'auto-saisisse de cette affaire. Je lui ai écrit depuis le mois de mai et nous sommes au mois de janvier. S'il ouvre ce dossier, je lui dirai le nom de la banque qui a décaissé les 46 milliards, le numéro des comptes bancaires et les libellés", déclare-t-il. Pour l'enregistrement sonore diffusé sur le net, il révèle que ses détracteurs ont déboursé 59 millions pour y accéder.
«L’OPPOSITION FERA FACE»
Cheikh Bamba Dièye, le leader de Fsd/Bj, est formel : l’opposition fera face en cas d’invalidation de la candidature de Khalifa Sall par le Conseil constitutionnel.
Invité de l’émission Grand jury de la Rfm hier, dimanche 20 janvier 2019, l’ancien ministre de la Communication a relevé en outre que le Président Macky Sall essaie d’éliminer des adversaires politiques pour passer dès le premier tour lors de la présidentielle de février.
« Tous les Sénégalais sont conscients qu’en essayant d’éliminer Khalifa Sall et Karim Wade, Macky Sall essaie de neutraliser plus de 35% des intentions de vote...Khalifa Sall a subi l’acharnement de l’exécutif, du législatif et du judiciaire. Ce n’est ni plus ni moins que l’acharnement », a dit sans détours Cheikh Bamba Dièye qui se prononçait sur l’actualité politique. Et de poursuivre : « Chaque citoyen est interpellé(...). Je suis convaincu que Macky Sall ne veut qu’une seule chose, c’est rester Président de la République et je pense que sa permanence au sommet de l’État est un danger pour le Sénégal (...).
La loi n’existe plus sinon elle est là pour servir les désirs du Président ». Enfonçant le clou, l’ancien ministre de la Communication sous Wade dira qu’à ce rythme, la violence est presque inévitable. Non sans accuser le Président Macky Sall d’en être l’unique responsable. «Le promoteur de la violence dans ce pays, c’est Macky Sall et personne d’autre ». D’abord, arguera-t-il, en refusant de se conformer à la Constitution, en s’attaquant de manière délibérée à ses adversaires politiques dans le but de les écarter de la compétition électorale.
Ensuite, a dit Cheikh Bamba Dièye, en s’acharnant sur le dispositif électoral. « Il l’a assombri et l’a enfoncé dans les ténèbres. Si on fait une lecture objective de la Constitution, il est du droit de chaque citoyen, lorsque la loi ne s’applique plus à tout le monde, de résister et de faire face », relèvera l’ancien maire de Saint-Louis. Quid enfin de l’invalidation à la présidentielle programmée de l’ex-maire de Dakar ? Sur ce point, le leader du Front pour le socialisme et la démocratie a prévenu que l’opposition va résister, en cas de rejet de la candidature de Khalifa Sall de la liste définitive qui sera rendue publique par le Conseil constitutionnel.
FIN DU CAUCHEMAR SUR LA TRANSGAMBIENNE !
Le pont de la Gambie (fleuve) est devenu une réalité. Inauguré aujourd’hui, lundi 21 janvier, par les président Adama Barrow (Gambie) et Macky Sall (Sénégal)
Le pont de la Gambie (fleuve) est devenu une réalité. Inauguré aujourd’hui, lundi 21 janvier, par les président Adama Barrow (Gambie) et Macky Sall (Sénégal), il constitue un pas important dans le désenclavement des régions du Sud dont les populations étaient confrontées à d’énormes difficultés pour rallier Dakar ou les autres parties du Nord du pays, à cause des tracasseries et lenteurs au bac. Attendue depuis les indépendances, la réalisation de cet ouvrage, dont les études de faisabilité ont été bouclées depuis 1998, a pris énormément de retard à cause des atermoiements de l’ancien président gambien Yahya Jammeh, qui voyait en ce pont une menace pour la sécurité de son régime, de la Gambie. Même s’il a accepté le démarrage des travaux, avec la pose de la première pierre de cette infrastructure, le 20 février 2015, par le Premier ministre sénégalais Mahammed Boun Abdallah Dionne et la Vice-présidente de la Gambie Isatou Njie-Saidy, c’est l’avènement du président Barrow au pouvoir qui a donné un coup de fouet aux travaux.
LA CONTINUITE TERRITORIALE DESORMAIS UNE REALITE
Le président de la République Macky Sall et son homologue gambien, Adama Barrow, inaugure, ce lundi 21 janvier, le pont de la Gambie. Cette vielle doléance des populations du Sud, vise à réduire notamment les contraintes majeures à la continuité de la chaîne de transports et de fluidité du trafic. Selon toujours les initiateurs, la construction du pont permettra d’assurer de façon permanente le franchissement du fleuve Gambie et de jouer un rôle décisif dans le développement et l’interconnexion des réseaux routiers nationaux et régionaux. Il y a aussi l’amélioration du cadre de vie des populations vivant de part et d’autre de l’ouvrage et assurer au trafic de poids lourds les normes de sécurité requises.
Le renforcement de la libre circulation des personnes et des biens entre le Sénégal, la Gambie et les autres pays voisins sont d’autres objectifs poursuivis en réalisant l’ouvrage. Le renforcement de la coopération entre les deux pays fait aussi parti des attentes. Le pont de la Gambie répond aussi à la volonté d’accorder une importance à la construction d’infrastructures de transports à caractère régional et continental, indiquent les responsables de l’Ageroute. L’amélioration des conditions de circulation sur le réseau routier gambien et, en particulier, entre les deux rives du fleuve Gambie sont d’autres attentes. Une réduction importante de la longueur des itinéraires et des durées de parcours entre les parties du Sénégal (du Nord et au Sud), de la Gambie sont des possibilités que confère le pont. Outre la construction de cet ouvrage, le projet intègre aussi la réalisation des accès au pont et leur raccordement sur la (route) transgambienne, de sections de routes nouvelles dans la mangrove et la construction de deux airs de péages.
FICHE TECHNIQUE DU PONT DE FARAFENNI
Le pont de Farafenni est constitué d’une chaussée de 7.00 m de largeur (2 voies de circulation). Il dispose d’une largeur de 0.30 m pour le marquage latéral de la chaussée et la mise en place d’un caniveau fil d’eau pour le drainage (des eaux) de l’ouvrage. Les trottoirs sont intégrés dans l’infrastructure. Les barrières de sécurité sont faites de métal. Les travaux sont réalisés par le groupement d’entreprises Corsan/Arezki, pour un montant de 67.408.547 dollars US, soit environ 38.689.135.550 F CFA. Le pont de la Gambie vient donc se substituer aux deux bacs motorisés d’une capacité d’environ 80 tonnes chacun qui sont la propriété de la Gambie.
BAC DE FARAFENNI : Souvenirs de traversées conflictuelles
Avant la construction du pont de Farafenni, la traversée du bac de la Gambie faisait l’objet de beaucoup de frustrations, aussi bien chez la population, les voyageurs que les transporteurs. De nombreux blocus de la traversée ont eu lieu. Le 20 avril 2014, aux environs de 19 heures, les autorités policières du poste frontalier de Keur Ayib avaient refusé l’accès, en territoire sénégalais, à un véhicule immatriculé en Gambie mais appartenant à un Sénégalais. Et pour cause, les autorités policières gambiennes en faisaient de même surtout pour les véhicules dont les chauffeurs ne détiennent pas d’ordre de mission.
Auparavant, le 23 juillet 2002, la frontière sénégambienne a été fermée au trafic. Le Syndicat national des chauffeurs et transporteurs du Sénégal, dirigé par Alassane Ndoye, après une réunion à Keur Ayip et Karang, les dimanche 21 et lundi 22 juillet de la même année, avait décidé d’interdire à tout véhicule de transport gambien d’accéder en territoire sénégalais. Les syndicalises se sont ainsi opposés à l’application des accords de Dakar du 18 juillet 2002 décrétant la libre circulation d’un territoire à un autre, des véhicules de transport des deux pays. Tout est parti d’un mouvement d’humeur des chauffeurs sénégalais suite à la multiplication par deux des tarifs de la traversée du bac. Un blocus qui a eu des conséquences désastreuses sur les relations entre les deux pays.
Ce n’est pas fini; en 2016, les transporteurs ont remis ça. En effet, la frontière a été progressivement fermée à partir du 15 février. Cette fois également, le différend est né de la hausse unilatérale par la Gambie du prix imposé aux camions entrant sur son territoire: de 4.000 à 6.000 F CFA, il était désormais demandé gros porteurs sénégalais de débourser jusqu’à environ 400.000 F CFA, selon le tonnage de la cargaison, une fois en territoire gambien. Le blocus obligeait les transporteurs sénégalais à faire un détour par Tambacounda pour rallier la région sud, soit environ 600 km de plus par rapport à la transgambienne.
Le contournement de la Gambie a eu des répercussions sur la mobilité au Sud du pays. Les bus et autre véhicules de transports en commun avaient augmenté les prix du transport. Pire, il fallait montrer patte blanche pour décrocher un ticket du bateau, à cause de l’affluence, la demande étant largement supérieure à l’offre. A signaler qu’après plusieurs semaines de fermeture, Banjul avait annoncé la levée de la mesure, mais les transporteurs sénégalais s’y étaient opposés, réclamant notamment la construction d’un pont sur le fleuve Gambie pour améliorer les conditions de ce passage en territoire gambien. C’est finalement le 25 mai 2016 que la circulation est redevenue normale.
GORA KHOUMA, SECRETAIRE GENERAL DE L’UNION DES ROUTIERS DU SENEGAL : «La construction du pont est une demande de la corporation»
Les transporteurs attendent avec impatience l’ouverture et la mise en service du pont de Farafenni. Gora Khouma, le secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal, syndicat affilié à la Cnts/Fc, joint au téléphone par la rédaction, exprime toute sa satisfaction pour la matérialisation du projet qui était une vieille doléance des acteurs du transport. «La construction du pont est une demande de la corporation. Le bac portait énormément de préjudices aux Sénégalais, y compris les Gambiens. On y perdait beaucoup de temps. En plus, il y avait une dictature des Forces de sécurité gambiennes. Il n’y avait pas de sécurité, encore moins de confort, au bac. Le pont nous permettra de rouler sans stop en Gambie», dit-il.
Le syndicaliste qui révèle avoir porté plainte contre l’ancien président gambien, Yahya Jammeh, à cause des nombreux blocus, se réjouit du fait que les présidents Adama Barrow et Macky Sall ont été consentants pour la réalisation de l’ouvrage, Ce projet bénéfique pour les populations dus Sud du pays, mettra un terme à tous les voyages par contournement de la Gambie. Une feuille de route sur la gestion de l’infrastructure n’a pas été notifiée aux transporteurs. N’empêche, Gora Khouma juge que le pont est d’une grande utilité. «Nous ne pouvons pas parler de la tarification car, pour le moment, on n’a pas encore reçu de feuilles de routes fixant les modalités de gestion du pont. On est en train d’attendre (de voir) si les véhicules vont payer pour la traversée ou bien si le tarif du bac sera maintenu. Même si on reconduit les tarifs qui existaient à l’époque et que la traversée se fasse sans aucune difficulté, nous sommes preneurs», déclare-t-il.
DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE
L’économiste principal du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Isiyaka Sabo a fait part samedi à Diamniadio, dans la banlieue dakaroise, la volonté de son organisation de soutenir le processus d’émergence de l’Afrique.
L’économiste principal du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Isiyaka Sabo a fait part samedi à Diamniadio, dans la banlieue dakaroise, la volonté de son organisation de soutenir le processus d’émergence de l’Afrique.
"Nous allons continuer à soutenir les différents pays africains dans la formulation et la mise en œuvre de la stratégie d’émergence", a déclaré M. Sabo, en marge de la cérémonie de clôture de la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA3), sous la présidence du Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Il a expliqué que cet appui se fera à travers l’initiative "le Lab sur l’émergence", "une sorte de laboratoires où, les gens réfléchissent pour créer des solutions novatrices permettant de relever les défis africains sur l’émergence".
L’autre volet, a fait l’économiste en chef du PNUD, consiste à s’engager sur l’élaboration des rapports sur l’état d’émergence en Afrique pour donner la situation.
"Nous pensons que c’est une contribution essentielle, intellectuelle pour accompagner tout ce processus", a estimé Isiyaka Sabo, par ailleurs, membre du comité scientifique de la CIEA3.
Dans cette perspective, il a invité les Etats et le secteur privé, à travailler en synergie pour le développement et le bien- être des populations, ajoutant que l’objectif "est de répartir les rôles pour que chacun sache ce qui lui incombe".
"L’Etat sait organiser, mettre les stratégies, la sécurité alors que le business est dévolu au secteur privé", a précisé l’économiste.
"Il faut voir comment aider, investir plus, transformer les matières premières en Afrique, créer des chaînes de valeur et plus d’emplois en vue de faire croître la productivité", a-t-il plaidé.
"BRADAGE DES TERRES À LOUGA"
Des habitants des villages de Ndaldagou, Potou et Gabar 2, dans la commune de Léona (Louga), ont marché samedi pour protester contre une situation qui prend de l'ampleur.
Des habitants des villages de Ndaldagou, Potou et Gabar 2, dans la commune de Léona (Louga), ont marché samedi pour protester contre le "bradage" de leurs terres, a constaté l’APS.
Des jeunes, vieux, femmes et enfants, arborant des foulards rouges, ont participé à la marche pour inviter les autorités du pays à mettre fin au "bradage’’ de leurs terres d’habitation et de culture et réclamer leur restitution.
Escortés par des éléments de la gendarmerie, ils ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "laissez nos terres", "ne touchez pas à nos terres", "nos terres, non vies", ou encore "ma parcelle, mon avenir".
Ils ont poursuivi leur mouvement, à pas lents, jusqu’au village de Gabar 2, point de chute de la marche.
Le Chef de village de Gabar, Mouhamadou Diop s’est félicité du bon déroulement de la marche.
"Nos terres sont notre seule richesse. Elles sont aussi l’avenir de nos enfants, mais, il se trouve qu’elles sont en train d’être bradées et venues à des étrangers à nos détriments", a-t-il déploré, soulignant avoir recensé 485 jeunes qui n’ont pas de parcelles d’habitation.
Selon Mouhamadou Mamoudoune Diop, un jeune de la localité, la municipalité a tracé un plan de lotissement sans prendre en compte les infrastructures de base, (poste de santé, cimetière ou école).
Le maire de Léona, Mamadou Bâ a récusé ces accusations et assurant que les lotissements dans ces différentes localités ont été réalisées en commun accord avec le chef du village.
"C’est en 2015 que nous avons loti 400 parcelles à Gabar2. Cela fait plus de trois ans que nous octroyons ces terres. Nous avons fixé les frais de bornage à 100 000 FCFA pour récupérer l’argent investi et actuellement, il en reste moins de 250 parcelles", a expliqué M. Bâ.
Selon le maire, "la loi ne dit pas qu’il faut donner une parcelle à chaque habitant, ni que les terres leur appartiennent exclusivement".
"Quand un habitant de Louga veut une terre dans cette localité et qu’il paye les droits et les frais de bornage, il est en droit d’en disposer", a-t-il dit, soulignant que la mairie leur a octroyé 25 parcelles.
IDRISSA GANA GUÈYE AU PSG
Thiago Silva a validé la piste menant à l’international sénégalais d’Everton, une des priorités du club parisien pour renforcer son milieu de terrain.
Le capitaine du Paris-Saint-Germain (élite française), Thiago Silva a validé la piste menant à l’international sénégalais d’Everton, Idrissa Gana Guèye, une des priorités du club parisien pour renforcer son milieu de terrain.
"Je ne le connais pas beaucoup. Je sais que c’est un joueur de haut niveau parce que le PSG ne va pas chercher des joueurs qui ne sont pas au niveau de l’équipe", a dit le Brésilien, invité ce dimanche du magazine, Téléfoot de la chaîne française Tf1.
"S’il vient, on va essayer de l’intégrer le plus rapidement possible. Bien sûr que tous les bons joueurs sont les bienvenus à Paris", a indiqué le défenseur central.
Avec le départ annoncé de l’international français Adrien Rabiot et de la blessure de l’Italien Marco Verrati en championnat ce samedi contre Guingamp, le PSG a plus que jamais besoin de renfort au milieu de terrain.
En plus du milieu de terrain international sénégalais, l’entraîneur allemand du PSG, Thomas Tuchel a activé deux autres pistes menant à l’Allemand Julian Weigl mais aussi et surtout à l’Argentin Léandro Paredes.
Si Everton demande la somme de 40 millions d’euros pour l’international sénégalais, les Russes du Zenith ont demandé 55 millions d’euros pour libérer leur Argentin de 24 ans, selon le quotidien sportif français, l’Equipe dans son édition de ce dimanche.
LES «7 SAGES» ECARTENT KHALIFA ET KARIM
Le quinté dans le désordre est partagé entre Macky Sall, Issa Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Me Madické Niang.
Khalifa Sall et Karim Wade ne participeront pas à l’élection présidentielle de février prochain. Ainsi en a décidé le Conseil constitutionnel qui a rendu publique hier, dimanche 20 janvier, la liste définitive des candidatures validées au scrutin de février.
Le scrutin présidentiel du 24 février prochain connait désormais ses candidats en lice. Pour cause, le Conseil constitutionnel a publié dans la soirée d’hier, dimanche 20 janvier 2019, la liste définitive des prétendants au fauteuil présidentiel. Après l’épreuve de vérification des listes de parrainage qui avait fini par invalider la candidature de vingt sur les vingt-sept personnalités politiques ou autres cherchant à briguer les suffrages des Sénégalais, les sept juges constitutionnels devaient se prononcer hier, dimanche, sur la suite à réserver aux recours des candidats qui avaient franchi l’étape du parrainage mais non celle de la liste provisoire du 13 janvier dernier.
Cette liste provisoire invalidait non seulement la candidature de Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, emprisonné dans le cadre de l’affaire dite de la régie d’avance de la ville de Dakar, mais aussi celle de Karim Wade, le candidat du Pds en exil à Doha depuis sa sortie de prison par grâce présidentielle et dit « non-inscrit sur les listes électorales par les services du ministre de l’Intérieur. A l’issue de ses délibérations d’hier, dimanche, le Conseil constitutionnel a maintenu son quinté gagnant dans le désordre. Ousmane Sonko de Pastef/Les Patriotes, Macky Sall, le président en exercice, Madické Niang de « Madické 2019», Issa Sall du Pur et Idrissa Seck de Rewmi, seront au rendez-vous du 24 février en tant que candidats. Quant à Khalifa Sall et Karim Sall qui avaient introduit des recours pour contester l’invalidation de leur candidature, ils ont été définitivement recalés par les «7 Sages», leurs requêtes ayant été déclarées irrecevables.
Au final, l’élection présidentielle de 2019 qui devra départager Macky Sall et ses quatre challengers se fera donc sans certains noms de la scène politico-médiatique dont Khalifa Sall, Karim Wade, Pape Diop, Malick Gakou, Abdoul Mbaye, Serigne Mansour Sy Djamil, Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Hadjibou Soumaré, Aïssata Tall Sall, Aïda Mbodj, Bougane Guèye Dany, Pierre Goudiaby Atépa …A l’exception des deux premiers cités, presque tous ces candidats à la candidature pour la présidentielle de février prochain avaient fait les frais de la loi sur le parrainage citoyen qui exigeait à tout candidat d’être parrainé par au moins 0,8 % de l’électorat sénégalais. Ou du moins, ils avaient été victimes du dispositif de contrôle des listes de parrains mis en place au niveau du Conseil constitutionnel. Un dispositif fortement contesté par les candidats en termes de fiabilité, de transparence et de régularité et qui avait fini par invalider la grande partie des signatures de parrains pour diverses raisons liées au phénomène des doublons et autre non inscription sur les listes électorales.
EN BREF...EN BREF...
RENCONTRE ENTRE L’OPPOSITION ET LA SOCIETE CIVILE, SAMEDI : La présidentielle, au menu des débats
En marge de l’organisation de l’élection présidentielle du 24 février prochain, le Collectif dit des 25 candidats (C25) a rencontré, samedi 19 janvier, la société civile. Cette première rencontre a essentiellement porté sur l’application de la loi sur le parrainage ayant conduit à l’élimination de 22 potentiels candidats. Selon le professeur Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile, un dialogue sérieux entre le pouvoir et l’opposition pourrait conduire à un processus électoral libre, apaisé et transparent. Pour Malick Gakou, coordinateur du C25, l’opposition et la société civile veulent œuvrer pour renforcer la démocratie et assurer une élection transparente au Sénégal.
EN MEETING A LA PLACE DE NATION, SAMEDI : Sonko tance ses détracteurs
En meeting à la Place de la Nation samedi, Ousmane Sonko, candidat du Pastef à l’élection présidentielle du 24 février a répondu à ses détracteurs qui l’indexent dans une sulfureuse affaire de gros sous, de nébuleuse foncière voire de financement occulte, via la compagnie pétrolière canadienne Tullow oil. Devant ses militants, le leader de Pastef/les Patriotes dira, à l’endroit de ses pourfendeurs : « Leurs seules et uniques armes se résument à la diabolisation, à la calomnie et aux insultes. Je les comprends bien, un adage bien de chez nous dit une bouche ensanglantée ne saurait débiter autre chose que des insanités », dit-il. Et d’affirmer dans la foulée qu’il n’a peur de rien, ajoutant que la peur s’est plutôt agrandie du côté du pouvoir. Revenant sur les débuts du parti créé en 2014, l’ancien inspecteur radié de la fonction publique par le pouvoir en place notera: « Nous étions un minuscule groupe de parfaits anonymes, des étudiants et de hauts cadres de l’administration publique et du privé qui ne pouvaient compter ni sur la notoriété ni sur des moyens financiers pour porter notre ambition : Notre seule arme était notre forte conviction ».
LA LISTE DÉFINITIVE DES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE EN EXERGUE
La publication, par le Conseil constitutionnel, dimanche, de la liste définitive des candidats retenus pour le premier tour de l’élection présidentielle, prévu le 24 février prochain, est largement commentée par les quotidiens ce lundi.
La publication, par le Conseil constitutionnel, dimanche, tard dans la soirée, de la liste définitive des candidats retenus pour le premier tour de l’élection présidentielle, prévu le 24 février prochain, est largement commentée par les quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le Conseil constitutionnel a confirmé la liste provisoire de cinq candidats qu’il avait publiée le 13 janvier. Il s’agit notamment du président de la République sortant, Macky Sall, et des opposants, Idrissa Seck, Cheikh Issa Sall, Madické Niang et Ousmane.
La juridiction a dans le même temps rejeté les recours qui avaient été introduits par d’autres candidats après l’invalidation de leur candidature, à l’image de Khalifa Ababacar Sall et de Karim Maïssa Wade.
’’Confirmation du cinq majeur’’, mentionne Enquête dont la Une est illustrée de photos des candidats retenus par le Conseil constitutionnel, étalant chacun un large sourire.
’’Aucune surprise. Le Conseil constitutionnel, comme on pouvait s’y attendre, a envoyé balader les requérants qui l’avaient saisi aux fins de revenir sur sa décision initiale du 13 janvier’’, souligne le journal dans ses colonnes.
’’Cinq prétendants pour le trône’’, affiche de son côté le journal L’AS qui s’intéresse aux raisons invoquées par la juridiction pour invalider les candidatures de l’ancien maire de Dakar et du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
’’Le Conseil constitutionnel a soutenu que, même si le rabat d’arrêt (recours juridique) peut être formé contre un arrêt de la Cour suprême, il ne peut être assimilable à un deuxième pourvoi en cassation qui aurait pour objet d’amener les Chambres réunies, compétentes pour en connaître, à exercer un contrôle normatif ou disciplinaire sur l’arrêt rendu par l’une des Chambres de la Cour suprême’’, fait savoir la publication, qui reprend les motivations invoquées par le Conseil constitutionnel.
S’agissant du recours en validation de la candidature de Karim Wade, la juridiction a motivé son irrecevabilité par le fait que le Code électoral ’’n’ouvre le droit à réclamation qu’aux seuls candidats et qu’Oumar Sarr, son mandataire, n’était pas habilité à le faire’’, croit savoir le journal.
Ces deux candidats déclarés à ce scrutin ont la particularité d’avoir écopé des condamnations judiciaires qui leur enlèvent le droit de briguer les suffrages des Sénégalais.
Karim Wade a notamment écopé d’une condamnation à six ans de prison et à une amende de 138 milliards de francs par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), tandis que l’ancien responsable socialiste de la capitale purge actuellement une peine de cinq ans pour ’’escroquerie’’, entre autres, dans sa gestion de la Caisse d’avance de sa mairie.
A ce sujet, Sud Quotidien s’exclame : ‘’Khalifa et Karim mis à l’écart !’’. ‘’Ces deux prétendants au fauteuil présidentiel ne participeront pas à l’élection présidentielle de février. Ainsi en a décidé le Conseil constitutionnel qui a rendu public la liste définitive des candidatures validées au scrutin de février’’, indique le journal.
La même information est rapportée par Le Témoin qui rend compte également des réactions suscitées par l’arrêt définitif de la liste des candidats. ‘’Il n’y aura pas d’élection dans ce pays’’, fulmine l’avocat Amadou Sall, un responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS, oppostion).
Ce à quoi, Seydou Guèye, membre du parti au pouvoir (Alliance pour la République, APR), rétorque : ‘’Je comprends l’amertume de Me Sall’’. A ce propos, Me Khoureyssi Ba, un conseil de l’ex-maire de la capitale qualifie l’éviction de son client de ‘’la plus grande conspiration politique de l’histoire du Sénégal’’.
’’Le miracle n’a pas eu lieu’’, affiche de son côté Walf Quotidien qui s’attendait visiblement à une invalidation définitive des candidatures de Khalifa Sall et de Karim.
’’Le miracle tant attendu par les candidats recalés et qui avaient déposé un recours n’a pas eu lieu. Le Conseil constitutionnel a juste confirmé la décison qu’il avait prise la semaine dernière en ne validant que cinq candidatures sur vingt-sept. C’est maintenant officiel. Seuls Macky Sall, Issa Sall, Madické Niang, Idrissa Seck et Ousmane Sonko prendront part à la présidentielle du 24 février’’, fait observer le journal.
A ce propos, Le Quotidien use d’images et de chiffres pour résumer cette actualité en affichant à sa Une les photos des cinq candidats retenus par le Conseil conseil constitutionnel, accompagnées du jeu de mots : ’’Cinq sur cinq, Karim et Khalifa déboutés’’.