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16 septembre 2025
MÉTÉO : UN TEMPS ENSOLEILLÉ AU COURS DES PROCHAINES 24H
Le temps chaud se maintiendra sur l’ensemble du pays particulièrement sur les régions Sud, Est et Centre où les températures maximales tourneront autour de 38° à 41°C.
Un temps ensoleillé prédominera sur l’ensemble du territoire au cours des prochaines 24h, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) dans son bulletin de prévision à courte échéance.
Le temps chaud se maintiendra sur l’ensemble du pays particulièrement sur les régions Sud, Est et Centre où les températures maximales tourneront autour de 38° à 41°C, lit-on dans le document transmis à l’APS mardi.
L’ANACIM indique que la fraîcheur nocturne et matinale sera ressentie sur le pays avec des valeurs de températures minimales comprises entre 14 à 21°C.
Les visibilités seront généralement bonnes et les vents seront de secteur Nord à Nord-est et d’intensités faibles à modérées, ajoute l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie.
GABON : LE NOUVEAU GOUVERNEMENT A PRÊTÉ SERMENT
Prestation devant le chef de l’Etat, pour qui il s’agissait donc de la première sortie publique depuis son hospitalisation.
La cérémonie a duré moins d’une heure. C’était dans la salle d’apparat du palais présidentiel au deuxième étage. Seule la presse officielle avait accès à la salle. Les autres journalistes étaient au rez-de-chaussée, dans une pièce où aucune image de la cérémonie n’était diffusée.
Le Premier ministre est passé devant le pupitre lire le serment avant de jurer. Tous les autres ministres se sont succédé juste pour jurer sans avoir lu la formule.
Après le passage des 38 ministres, la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, a déclaré recevable le serment. Puis Ali Bongo, assis sur un fauteuil roulant, a dit le dernier mot : « L’audience solennelle de prestation de serment des membres du gouvernement est levée. »
« C’est un ouf de soulagement pour l’économie gabonaise qu’il soit parmi nous. Je demande aux opérateurs économiques d’être rassurés. Le président de la République et le Premier ministre sont aux commandes du pays », a pour sa part exulté le ministre de l’Economie Jean-Marie Ogandaga. « On a eu l’émotion de l’avoir parmi nous », a renchéri le ministre Francis Nkéa.
Ali Bongo doit vite retourner au Maroc car il suit un programme intensif de rééducation, ce qui lui permet de très vite récupérer, a affirmé un de ses proches.
-DOUTES-
Mais la discrétion dans laquelle s’est déroulée cette prestation de serment relance le débat sur l’état de santé du président Bongo, estime Marc Ona de la société civile.
MAINTENANCE HOSPITALIÈRE
"Nous avons vu une meilleure implication des décideurs dans la prise en charge de la maintenance hospitalière parce qu’elle est quelque chose d’essentiel pour relever le plateau technique de nos hôpitaux".
Le directeur des établissements de santé, Mor Dia a fait état mardi d’une "meilleure implication" des décideurs dans la prise en charge de la maintenance hospitalière, soulignant que celle-ci est essentielle pour le relèvement du plateau technique des hôpitaux.
"Nous avons vu une meilleure implication des décideurs dans la prise en charge de la maintenance hospitalière parce qu’elle est quelque chose d’essentiel pour relever le plateau technique de nos hôpitaux", a-t-il dit.
M. Diaw intervenait lors d’un atelier d’évaluation finale de la sensibilisation des directeurs d’hôpital sur l’importance de la maintenance des équipements biomédicaux.
"La dernière phase qui a été initiée en 2014 a permis de recentrer le projet sur le renforcement des capacités de ces techniciens, mais aussi sur la sensibilisation des décideurs qui sont les directeurs généraux des hôpitaux choisis dans les dix pays bénéficiaires du projet", a-t-il expliqué.
Selon lui, "il est important que la JICA ait accepté de faire l’évaluation qui va permettre de réorienter la demande qualité au niveau des hôpitaux".
Dans cette perspective, le directeur des établissements de santé a insisté sur la nécessité de renforcer le centre de ressources pour la maintenance hospitalière.
Il a par ailleurs rappelé qu’en 2019, avec l’appui des partenaires, un centre de recherche en maintenance hospitalière a été créé au niveau de l’hôpital général de Grand-Yoff.
"Nous espérons avec l’appui de la JICA déployer des moyens pour renforcer ce centre de ressources et si possible le délocaliser à l’hôpital de Fann, qui a plus d’espace, pour en faire un grand centre", a-t-il dit. Il a dit que le centre sera utilisé par le Sénégal et les pays francophones bénéficiaires du projet.
FESPACO 2019
Le comité d’organisation de la 26eme édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) annonce 20 films longs métrages de fiction en compétition officielle pour l’Etalon d’or de Yennenga.
Le comité d’organisation de la 26eme édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), en conférence de presse à Paris, a dévoilé mardi, la liste des 20 films longs métrages de fiction en compétition officielle pour l’Etalon d’or de Yennenga, a appris l’APS.
Les vingt films retenus pour le prochain FESPACO, prévue du 23 février au 2 mars à Ouagadougou, proviennent de 16 pays du continent.
L’Afrique du sud mettra en compétition deux films de même que la Tunisie, le Burkina Faso sera représenté par trois films et des pays comme le Maroc, l’Algérie, le Mali, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mozambique, entre autres, prendront part à l’événement avec chacun un film.
Aucun film sénégalais n’est sur cette liste des longs métrages fictions.
Le Sénégal détenteur du dernier trophée, la plus haute distinction du FESPACO, l’Etalon d’or de Yennenga avec le film ‘’Félicité’’ de Alain Gomis en 2017, ne pourra pas défendre son titre.
Les autres catégories longs métrages documentaires, courts métrages fictions et documentaires et films d’école seront connues dans les prochains jours, selon le comité d’organisation.
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision fêtera cette année son jubilé d’or marquant le cinquantenaire de l’évènement (1969-2019). Le thème retenu est ‘’mémoire et avenir des cinémas africains’’.
Après l’Egypte en 2015 et la Côte d’Ivoire en 2017, le Rwanda est le pays invité d’honneur. Le visuel révélé récemment met en perspective la manifestation avec cette photo de l’actrice burkinabé d’origine sénégalo-guinéenne et ivoirienne, Maïmouna Ndiaye, symbolisant le panafricanisme.
FESPACO 2019 : Liste des 20 films fictions long métrage retenus pour la compétition officielle
1-‘’Five fingers for Marseilles’’ de Michael Matthews (Afrique du Sud)
2-‘’Sew the winter to my skin’’ de Qubeka Jahmil X.T (Afrique du Sud)
3-‘’Ila Akhir ezzaman (Jusqu’à la fin des temps)’’ de Yasmine Chouikh (Algérie)
4-‘’Desrances’’, d’Apolline Traoré (Burkina Faso)
5-‘’Duga (Les charognards)’’ d’Abdoulaye Dao et Hervé Eric Lengani (Burkina Faso)
6-‘’Hakilitan (Mémoire en fuite)’’ d’Issiaka Konaté (Burkina Faso)
7-‘’Miraculous Weapons (Les armes miraculeuses)’’ de Jean-Pierre Bekolo (Cameroun)
8-‘’Résolution’’ de Boris Oué et Marcel Sagne (Côte d’Ivoire)
9-‘’Karma’’ de Khaled Youssef (Egypte)
10-‘’Keteke’’ de Peter Sedufia (Ghana)
11-‘’Rafiki’’ de Wanuri Kahui (Kenya)
12-‘’Barkomo (La grotte)’’ d’Aboubacar Bablé Draba et Boucary Ombotimbé (Mali)
13-‘’Indigo’’ de Selma Bargach (Maroc)
14-‘’Mabata Bata’’ de Joao Luis Sol de Carvalho (Mozambique)
15-‘’Hakkunde’’ d’Oluseyi Asurf Amuwa (Nigeria)
16-‘’The Mercy of the jungle’’ de Joel Karekezi (Rwanda)
17‘’Akasila’’ de Hajooj Kuka (Soudan)
18-‘’T-Junction’’ d’Amil Shivji (Tanzanie)
19-‘’Fatwa’’ de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)
20-‘’Regarde-moi (Look At Me)’’ de Nejib Belkadhi (Tunisie)
PRODUCTION DE RIZ À KOLDA
La Société de développement agricole et industriel (SODAGRI) table pour la campagne agricole 2018-2019 sur une production rizicole de 270 000 tonnes dans le bassin de l’Anambé (Kolda, sud).
La Société de développement agricole et industriel (SODAGRI) table pour la campagne agricole 2018-2019 sur une production rizicole de 270 000 tonnes dans le bassin de l’Anambé (Kolda, sud), a appris l’APS de son directeur général, Moussa Baldé.
"Nous attendons une production estimée à 270.000 tonnes de riz cette année. Elle était de 180.000 tonnes la saison précédente. Cette hausse s’explique par l’augmentation substantielle des semences certifiées, la distribution du matériel agricole et le bon comportement de l’hivernage cette année", a-t-il dit lors d’un entretien avec l’APS.
Les producteurs du Bassin de l’Anambé qui exploitent 4000 hectares sur un potentiel de 5000 ha, sont en pleine période de récoltes avec des rendements moyens de 5 tonnes à l’hectare.
Les récoltes vont se poursuivre jusqu’en fin janvier en attendant le démarrage de la culture du riz de contre saison, en raison du prolongement de l’hivernage jusqu’en novembre dans la région de Kolda.
Le Directeur général de la SODAGRI dit en outre s’attendre à 85 000 ha au niveau du riz pluvial dans les vallées, bas-fonds et plateaux avec un rendement moyen de 3 tonnes à l’hectare.
"Nous comptons saturer le bassin de l’Anambé avec l’exploitation des 4000 ha et pour le pluvial strict dans les vallées, bas-fonds et plateaux, on prévoit 100.000 ha hors aménagement dans toute notre zone d’intervention", a fait savoir Moussa Baldé.
Dans le cadre du projet Tiers Sud, a-t-il ajouté, la SOADAGRI va réhabiliter le secteur G du Bassin de l’Anambé avec 1200 ha et 600 dans les régions de Kolda, Tambacounda et Kédougou.
Un marché pour l’aménagement de 400 ha de vallées et bas-fonds dans la région de Kolda, a été lancé dans le cadre du Projet Pôle de de développement de la Casamance (PPDC) et du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation dans le Sahel (PARIIS) avec l’aménagement de 300 ha, a-t-il fait savoir.
Moussa Baldé, par ailleurs président du Conseil départemental de Kolda, a souligné que le slogan "Kolda nourrit Kolda’’ est bien une réalité grâce à l’engagement des producteurs et à l’augmentation de la production de riz dans toute la zone d’intervention de la SODAGRI.
VIDEO
SIMONE GBAGBO SATISFAITE DE L'ACQUITTEMENT DE SON ÉPOUX
« On a mis fin à l’injustice, il va rentrer chez lui, retrouver sa famille, son parti et son pays. Il doit être lavé de toute cette humiliation »
Il fallait s’y attendre et c’est le contraire qui allait surprendre. De nombreux fidèles de Laurent Gbagbo n’ont pas pu retenir la joie qu’ils ont éprouvée après que la Cour pénale internationale a prononcé l’acquittement de leur leader.
Et charité bien ordonnée commençant par soi-même, c’est bien l’ancienne première dame qui, depuis la résidence a exulté de joie. « On a mis fin à l’injustice, il va rentrer chez lui, retrouver sa famille, son parti et son pays. Il doit être lavé de toute cette humiliation », a confié ce mardi Simone Gbagbo.
Poursuivi par la CPI pour crimes de guerre en lien avec les violences post-électorales de 2010 et 2011, Laurent Gbagbo a été acquitté ce mardi après un séjour de sept ans en prison. Poursuivi pour les mêmes chefs d’accusation, son ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé a bénéficié lui aussi de cette mesure.
Mais, c’est demain mercredi que l’ex-président ivoirien (2002-2011) et son co-accusé seront fixés sur son sort, le temps pour l’accusation de préparer une réponse à la décision de la cour.
avec africanews
BÉDIÉ DANS L'ATTENTE DE SON FUTUR ALLIÉ
«Gbagbo va rentrer et reprendre tous ses droits civiques»
Réagissant à l'acquittement et la libération de Laurent Gbagbo, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, estime que l'ex-président ivoirien «va rentrer» dans son pays pour y «reprendre tous ses droits civiques.
C'est devant les caméras de la télévision France 24 que l'ancien chef de l'Etat, Henri Konan Bédié (1993-1999) a livré ses impressions à la suite de la libération annoncée de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé par la CPI.
Pour M. Bédié, il n' y a pas de raison que Laurent Gbagbo (73 ans), « déclaré innocent», ne regagne pas son pays.
«Pourquoi il ne rentrerait pas? Il va rentrer et va reprendre tous ses droits civiques », admet-il. Poursuivant, Henri Konan Bédié explique que « le tribunal qui devrait prononcer sa preuve de culpabilité ou non vient de statuer. Il a prononcé un acquittement donc il est innocent», insiste M. Bédié.
Mardi, les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont décidé, à la majorité, d’acquitter et de mettre en liberté immédiate l'ex- Président Laurent Gbagbo et son ministre Charles Blé Goudé, au motif que l’accusation n’a pas pu démontrer les preuves des charges de crime contre l'humanité alléguées contre eux, après deux ans de procès.
LA REQUÊTE DE MARTIN FAYULU N'EST PAS LA BIENVENUE
Contentieux électoral en RDC : le ministère public rejette l'option du recomptage des résultats de la présidentielle
Africanews.com |
John Ndinga Ngoma |
Publication 16/01/2019
Selon le ministère public, la Cour constitutionnelle de RDC devrait rejeter l’option de recomptage des voix exigée par Martin Fayulu. En cause : défaut de procès-verbaux, estime l’avocat général.
Comme prévu, la Cour constitutionnelle de RDC a débuté ce mardi 15 janvier l’examen des recours introduits par des candidats « lésés » à la présidentielle du 30 décembre. Parmi eux, Martin Fayulu Madidi qui estime que sa victoire a été volée au profit de Félix Tshisekedi qui a été proclamé vainqueur par la commission électorale avec 38 % des voix.
Dénonçant un « putsch électoral » et revendiquant un score de 61 %, le candidat de la coalition Lamuka exige dans sa requête introduite à la Cour constitutionnelle, entre autres un recomptage manuel des voix.
Seulement voilà. À l’audience de ce mardi 15 janvier, Fayulu n’a pas fourni à la cour des procès-verbaux et des fiches des résultats issus du travail de compilation réalisé par ses équipes. À en croire le ministère public, c’est suffisant pour que l’instance judiciaire rejette l’option du recomptage manuel des voix.
« Refusant de produire les procès-verbaux et fiches des résultats qu’il prétend détenir, la demande de la requérante non seulement viole l’article 74 de la loi électorale, mais aussi met les quatre juges dans l’impossibilité de procéder à la vérification d’usage préalable au recomptage manuel », a expliqué l’avocat général.