Comme l’année dernière, le trio composé de l’Egyptien Mohamed Salah, du Sénégalais Sadio Mané et du Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang sont en courses pour le Ballon d’Or africain. Les autres lauréats qui se sont illustrés dans les autres catégories seront aussi primées lors de cette prestigieuse cérémonie qui a, selon les organisateurs, pris une nouvelle dimension.
L es sommités du football africains se sont donné rendez vous ce mardi 8 janvier à Dakar pour la cérémonie des Caf awards 2018 qui sera organisé à 19h au Centre Abdou Diouf de Diamniadio. Ce sera l’occasion de décerner le nom du meilleur footballeur africain de l’année 2018. Vainqueur de la dernière édition, Mohamed Salah, le seul égyptien à remporter ce trophée, le est encore en lice et sera en concurrence ave le Sénégalais, son dauphin de la précédente édition et non moins partenaire de Sadio Mané au club de Liverpool. Le trio gagnant est complété par le Gabonnais Pierre Emerick Aubameyang, actuel meilleur buteur du championnat anglais. Le «Pharaon» qui a réussi à qualifier son équipe pour le Mondial s’est sans doute ouvert la voie à un second trophée, à son actif, à 26 ans.
Elu récemment footballeur africain BBC de l’année, Salah a terminé la dernière saison avec 32 buts et 10 passes décisives en championnat, 10 buts et 4 passes décisives en Ligue des champions. Le Sénégalais Sadio Mané, a également réalisé l’une de ses saisons les plus abouties au cours de l’année 2018. Avec les Reds de Liverpool, il compte en 2018 dix buts et sept passes décisives en Premier League et dix buts et une passe décisive en Ligue des champions. Classé en troisième position en 2016 et en deuxième position en 2017, le joueur âgé de 26 ans, garde toutes ses chances pour s’installer sur le podium. S’il est élu, il sera le deuxième Sénégalais à remporter cette distinction individuelle, après El Hadji Diouf. Quant à la vedette gabonaise, Aubameyang, il briguera pour la cinquième ce trophée après avoir été nominé dans le top trois africain (2011, 2012, 2013, 2014, 2015). Cette saison, il s’est, après 20 journées, installé en tête de classement des buteurs avec 14 buts. Depuis le lancement de ce trophée en 1992, seuls le Sénégalais El Hadji Ousseynou Diouf (2001, 2002), l'Ivoirien Yaya Touré (2011, 2012) et le Camerounais Samuel Eto’o (2003, 2004) ont réussi à remporter le trophée africain plusieurs fois d’affilée.
Tout est fin prêt pour l’organisation de ce grand événement. « Tout est cerné pour cet événement de dimension exceptionnelle », assure Antony Bafoe, secrétaire général adjoint de la Caf, chargé du développement et du football, lors de la conférence organisé hier, lundi en marge de de la visite d’une délégation de l’instance dirigeante du football africain à l’île de Gorée. Après la dernière édition, le Africa Awards 2018 prendra, selon Constant Omari, deuxième vice-président de la Caf, une nouvelle dimension lors de cette édition à Dakar. «Après la dernière édition, on a décidé de confier l’organisation de cette fête africaine au Sénégal qui pouvait remplir le cahier de charge. Pour cette organisation, les Etats sont largement associés », confirmant l’apport financier du gouvernement pour les Cafs awards.
Pour Me Augustin Senghor, cet événement dépasse le cadre financier et fête la jeunesse africaine. « Le président Macky Sall a compris que le football africain a besoin des Etats pour organiser. Il faut un budget. Le montant donné par le Sénégal est loin du compte par rapport au budget de la Caf. Nous devons apprendre à valoriser ce qui doit être valorisé au lieu d’insister sur des montants », a souligné Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football et membre de la Caf. L’apport du Sénégal pour cette cérémonie, révèle-t-on, s’élève à 500 millions de FCfa.
L’AFRIQUE DU SUD "N’A RIEN DEMANDÉ À LA CAF POUR ABRITER LA CAN 2019"
Selon le dirigeant sud-africain, président du Comité d’organisation de la Coupe du monde 2010, avec la nouvelle formule de la CAN, l’Afrique du Sud est prête à mettre ses installations répondant aux standards internationaux.
L’Afrique du Sud "n’a rien demandé" à la Confédération africaine de football (CAF) pour abriter la CAN 2019, si ce n’est de vouloir mettre à la disposition du football africain une plateforme de haut niveau pouvant permettre d’abriter dans un délai court la plus grande fête du football continental, a déclaré à l’APS, le président de sa Fédération Danny Jordaan.
"Nous n’avons rien demandé à la CAF, mais tout le monde sait que l’Afrique du Sud a organisé en 2010 un événement de niveau mondial resté dans les annales comme la meilleure coupe du monde de ces dernières années", a rappelé le président de la SAFA.
Selon le dirigeant sud-africain, président du Comité d’organisation de la Coupe du monde 2010, avec la nouvelle formule de la CAN, l’Afrique du Sud est prête à mettre ses installations répondant aux standards internationaux "à la disposition de la CAF pour organiser cette première édition de la coupe d’Afrique des nations qui va se jouer à 24 équipes".
Danny Jordaan s’est entretenu avec l’APS en marge d’une visite à Gorée ce lundi, en compagnie d’une délégation pour les "CAF Awards" prévus ce mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).
L’Afrique du Sud et l’Egypte ont fait acte de candidature pour l’organisation de la CAN 2019, qui a été retirée au Cameroun en novembre dernier.
Sans citer de sources, des médias avaient annoncé que l’Afrique du Sud aurait demandé à la CAF de lui céder une ’’grosse part’’ de ses droits télé pour abriter la prochaine phase finale de la CAN.
Danny Jordaan a déclaré qu’il n’en est rien. "Nous avons soumis tous les documents et nous attendons la décision de la CAF", a indiqué le président de la SAFA, également membre du Comité exécutif de l’instance dirigeante du football africain.
Le Comité exécutif de la CAF va tenir une réunion extraordinaire ce mercredi à Dakar pour désigner le pays hôte de la prochaine CAN, la première qui sera jouée avec 24 pays.
PALUDISME : RÉUNION DES AUTORITÉS SÉNÉGALAISES ET GAMBIENNES
Une rencontre transfrontalière sur la stratégie de lutte contre le paludisme, annonce un communiqué est prévue à Kolda.
Une rencontre transfrontalière réunira mardi à Kolda des autorités sénégalaises et gambiennes sur la stratégie de lutte contre le paludisme, annonce un communiqué reçu à l’APS.
Cette rencontre, organisée dans la foulée d’une autre qui a eu lieu à Farafégné, en Gambie, prépare une "vaste campagne harmonisée de distribution de MILDA [Moustiquaires Imprégnée à longue Durée d’Action], notamment dans les villages frontaliers".
Prévue en avril 2019, elle est organisée sous l’égide du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), dans le souci de consolider les relations entre les deux pays dont les peuples sont unis par l’histoire, la culture et la géographie
PAR OMAR AROUNA
MULTIPLE PHOTOS
KAREN BASS, MADAME AFRIQUE DU CONGRÈS AMÉRICAIN
EXCLUSIF BENINPLUS - Quand il s’agit du continent au Congrès Américain, c’est elle - Lors de son premier mandat, la présidente du sous-comité sur l'Afrique, avait notamment œuvré pour l'élargissement de la disposition de la loi sur l'AGOA
Le 116ème Congrès s'est officiellement réuni jeudi dernier, les démocrates prenant le contrôle de la Chambre des représentants pour la première fois en huit ans. Et, avec le pouvoir nouvellement acquis par les démocrates et la première fois que les républicains sont minoritaires depuis près de dix ans, les équipes des deux partis ont connu des remous.
La direction démocrate est un groupe varié, représentant un nombre record de femmes et de minorités que leur nouveau caucus apporte au Capitol Hill - Nancy Pelosi reprend sa place en tant que première femme présidente de l’histoire de la Chambre, avec quatre autres postes à pourvoir occupés par une femme ou personne de couleur. Les républicains, cependant, ont un groupe de dirigeants composé presque entièrement d'hommes blancs.
Quand il s’agit de l’Afrique au Congrès Américain, la seule personne qui compte c’est la Représentante Karen Bass, Présidente du caucus noir du Congrès et Présidente des sous-comités sur l'Afrique, la santé mondiale, les droits de l'homme et organisations internationales
La Représentante Karen Bass a été réélue à son cinquième mandat, représentant le 37ème district du Congrès en novembre 2018. Elle siège au Comité de la Chambre sur les affaires étrangères où elle préside la Sous-commission sur l'Afrique, la santé mondiale, les droits mondiaux de l'homme et les organisations internationales.
La Représentante Bass est également la présidente du Caucus noir (CBC) du 116e Congrès. Au cours de son quatrième mandat, la Représentante Bass a consolidé les positions de leadership sur le renforcement des relations des États-Unis avec l’Afrique.
Pour ce qui concerne l’Afrique, lors de son premier mandat, l’élu du Congrès, Bass a agi rapidement pour réunir les législateurs, les groupes de défense des droits et les dirigeants internationaux afin d’élargir la disposition de la Loi sur la croissance et les perspectives économiques en Afrique (AGOA). Cette disposition soutient la stabilité, le développement et la croissance économique des pays d'Afrique subsaharienne en protégeant les emplois dans le secteur de l'habillement et en offrant certains des meilleurs marchés aux entreprises américaines pour la vente de leurs biens et services.
Avant de siéger au Congrès Américain, Karen Bass, avait marqué l’histoire lorsque l’Assemblée de la Californie l’avait élue à sa 67e présidence, la catapultant pour devenir la première femme afro-américaine de l’histoire des États-Unis à siéger dans ce puissant rôle législatif. L’élu du Congrès Bass a présidé la plus grande crise économique de la Californie depuis la Grande Dépression.
Omar Arouna est ancien ambassadeur du Bénin aux Etats-Unis
MÉTÉO : DES PICS DE 34 À 36°C PRÉVUS À L’INTÉRIEUR DU PAYS
Selon les prévisionnistes, ‘’au cours de la journée du mardi, le ciel s’éclaircira progressivement sur la moitié nord du pays’’, tout en demeurant ’’passagèrement nuageux’’ au sud.
Le temps chaud va prédominer à l’intérieur du pays lors des prochaines 24 heures, ‘’surtout sur les régions Centre où les pics de la journée avoisineront 34° à 36°C’’, indique l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
Par contre, la chaleur sera moins marquée sur les régions proches du littoral et les localités Sud, annonce l’ANACIM qui tablent sur de bonnes visibilités.
La fraîcheur nocturne et matinale sera de mise sur l’ensemble du territoire avec des températures minimales qui oscilleront entre 16 et 22°C.
Selon les prévisionnistes, ‘’au cours de la journée du mardi, le ciel s’éclaircira progressivement sur la moitié nord du pays’’, tout en demeurant ’’passagèrement nuageux’’ au sud.
SILENCE ASSOURDISSANT D’ALI BONGO
Putsch manqué au Gabon en l’absence du président en rééducation et convalescent au Maroc
L’inquiétude quant à la bonne santé d’Ali Bongo refait surface au Gabon, avec la tentative de coup d’Etat qui a échoué, ce lundi 7 janvier 2019, suivie d’un silence radio du Président, en convalescence au Maroc. Pourquoi le chef de l’Etat gabonais n’a-t-il toujours pas réagi ?
Que se passe-t-il au Gabon ? Une question qui reste entière. L’on aura juste appris, d’après quelques images, suivies de quelques déclarations, qu’un coup d’Etat a été tenté par des mutins, qui auraient fini par être arrêtés. Simulacre ou réalité ? Seules les hautes institutions gabonaises détiennent la réponse. Car jusqu’ici, celui qui était censé rassurer son peuple, garde le silence, depuis le Maroc où il suit sa rééducation, après un accident vasculaire cérébral contracté à Riyad, en Arabie Saoudite, le 24 octobre 2019. Bien évidemment, il s’agit du tout puissant Ali Bongo, nouveau chef de file de la famille Bongo, après le décès de son père, Omar Bongo, qui a passé 40 ans au pouvoir, dans ce pays d’Afrique Centrale, avant de céder son moelleux fauteuil à son fils.
Attendu ce lundi, durant toute la journée, pour édifier son peuple, et lui porter un message fort de réconfort, d’assurance et de perspectives, Ali Bongo a été, aux yeux des Gabonais, absent. Aucune trace du Président, dont la seule et unique sortie depuis sa maladie, reste celle du 31 décembre 2018 au soir, alors qu’il sacrifiait au traditionnel discours à la Nation. Lequel discours, qui a duré un peu plus de 2 minutes, aura été le plus court de l’histoire du Gabon, et sans doute, du monde entier. Ce discours, tailladé, a été un prétexte pour le gouvernement gabonais pour fermer la page concernant les questions autour de l’état de santé du Président Bongo. Sauf qu’avec le silence du dirigeant, 24 heures après le putsch manqué, comme cela a été annoncé, toutes les questions sont les bienvenues quant à la bonne santé du dirigeant de ce pays d’Afrique Centrale.
Au-delà des questions autour de la santé du chef de l’Etat gabonais, d’autres questions sont légitimes, dans un pays où le directeur de Cabinet du Président est peint comme un « dangereux personnage ». Brice Laccruche Alihanga, puisque c’est de lui qu’il s’agit, accusé de malversations de toutes sortes, serait-il capable d’une mise en scène de coup d’Etat pour étouffer ces scandales à son actif révélés par une blogueuse ? Mystère. Toujours est-il que dans un pays dirigé par un Président qui « peut être brutal, diabolique, sans état d’âme », pour reprendre Robert Bourgi, ex-conseiller d’Omar Bongo, tout est possible.
SAINT-LOUIS ET SES POTENTIALITÉS ÉCONOMIQUES
La région de Saint-Louis (nord) dispose d’un important potentiel économique ’’insuffisamment’’ exploité, a soutenu le ministre du Commerce, Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME, Alioune Sarr.
La région de Saint-Louis (nord) dispose d’un important potentiel économique ’’insuffisamment’’ exploité, a soutenu le ministre du Commerce, Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME, Alioune Sarr.
"La région de Saint-Louis dispose de nombreuses ressources et potentialités économiques qui sont insuffisamment exploitées pour apporter un impact à la hauteur des attentes au développement économique régional, mais aussi à l’économie nationale, voire dépasser ces deux caps pour aller conquérir les marchés internationaux", a-t-il dit.
Le ministre s’exprimait lundi lors du lancement de la première édition de la foire internationale de Saint-Louis sur le thème "Enjeux et perspectives régionaux dans l’atteinte des objectifs du PSE".
Cette manifestation est initiée par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (CCIA) de Saint-Louis. La cérémonie d’ouverture a noté la présence des autorités administratives, coutumières et des acteurs économiques du nord.
Alioune Sarr a souligné que cette foire est une "initiative innovante pour la promotion économique et commerciale de la région de Saint-Louis, au vue de son important potentiel économique’’. Selon lui, la région nord regorge d’importantes ressources et des atouts réels pour "promouvoir tous les acteurs économiques".
"Cette foire de Saint-Louis offre aux acteurs économiques, une vitrine d’expositions des produits artisanaux, industriels, d’agriculture, d’élevage, de pêche et de services, et aménage en même temps, des espaces de communication et d’échanges entre les acteurs sur les questions de développement de la région", a relevé Alioune Sarr.
Il a ajouté que cette grande rencontre commerciale favorise également "la valorisation de l’énorme potentiel agricole de la région de Saint-Louis, placée à juste raison, comme un des greniers du Sénégal".
Au regard des performances de la région, tant sur la production rizicole, agricole, halieutique et pastorale, Saint-Louis "dispose d’une production et d’une offre exportable qui remplit les critères de qualité et d’une compétitive", a fait savoir M.Sarr.
La valorisation du secteur économique comme l’industrie, la pêche, le tourisme et l’artisanat, donne largement à Saint-Louis ‘’la place d’une économie de proximité, créatrice de richesse et d’emplois (...)".
Le ministre du Commerce a noté que cette foire recoupe parfaitement la vision du chef de l’Etat, Macky Sall, à travers le PSE, dont l’un des axes, est articulé sur la transformation structurelle de l’économie nationale et la création de richesses et d’emplois.
Cet axe du PSE, a-t-il expliqué, vise aussi "la consolidation des moteurs de la croissance et le développement de nouveaux secteurs, créateurs d’inclusion sociale et à forte capacité d’exportation et d’attraction d’investissements, pour la promotion du territoire et de l’émergence de pôles économiques viables sur l’ensemble du pays".
"Des synergies sont nécessaires pour construire de véritables pôles économiques aptes à prendre la transformation des produits agricoles et la prise en charge des plateformes logistiques et les infrastructures de commercialisation", a prôné le ministre.
"Les initiatives des chambres consulaires sont fortement encouragées tant en ce qui concerne la promotion des produits et des entreprises, l’organisation de manifestation économique, comme cette foire de Saint-Louis, mais aussi le renforcement de l’encadrement des acteurs économiques", a-t-il encore plaidé.
BELLE PERFORMANCE DU ROYAUME CHÉRIFIEN
Lutte contre le changement climatique : le Maroc parmi les cinq pays les plus engagés au monde
L'Indice de performance de changement climatique 2019 rendu public ce dimanche 06 janvier 2019 a placé le Maroc en très bonne position dans le monde. Le royaume chérifien est classé deuxième pays le plus performant, occupant le 5e rang mondial. Cet indice prend en compte divers paramètres dont l'efficacité de la «politique climatique».
Le gouvernement marocain vient de voir ses efforts en matière de lutte contre le changement récompensés. Dans le classement de l'Indice de performance de changement climatique 2019 (IPC-2019) rendu public ce dimanche 6 janvier 2019, le Maroc se positionne au 5e rang mondial, devenant le 2e pays le plus performant de l'indice cette année. Selon le rapport, ce classement obtenu par le Royaume chérifien se justifie par des efforts consentis ces cinq dernières années pour considérablement augmenter la part des énergies renouvelables et développer de nouvelles capacités d'énergie renouvelable.
Le Maroc a réussi à connecter la plus grande centrale solaire au monde et plusieurs nouveaux parcs éoliens au réseau électrique et est «sur une bonne voie d'atteindre son objectif de 42% de capacités d'énergie renouvelable installées en 2020 et de 52% en 2030», ont relevé les auteurs du rapport IPC-2019.
«Mention Bien» dans les catégories «émissions de GES» et «politique climatique»
Le Royaume chérifien a également consenti d'importants efforts, notamment sur le volet émissions de gaz à effet de serre (GES) et contributions définies au niveau national (Nationally Defined Contributions, NDC) où le pays atteint un niveau très faible. Ce qui lui a valu une note «bien» dans la catégorie des «émissions de GES».
Dans la catégorie de la «politique climatique», le Maroc a réitéré les mêmes performances recevant également une note «bien». Grâce à une stratégie à long terme pour 2050, le Maroc espère devenir un acteur de premier plan au niveau international, indique-t-on.
Rappelons que les résultats de l'IPC mettent en lumière les progrès en matière de protection et de performance climatiques dans 56 pays évalués et l'Union européenne (UE). Les classements sont faits en tenant compte de 14 indicateurs dans 4 catégories : «émissions de GES», «énergie renouvelable», «consommation d'énergie» et «politique climatique». Dans le classement de cette année, la Suède est premier Top performant suivi du Maroc et de la Lituanie. Quant aux pays comme la France ou l'Allemagne, ils sont classés parmi les pays à performance intermédiaire, alors que les Etats-Unis sont parmi les derniers avec les pires scores.
LES LÉGENDES AFRICAINES BATTENT LES LIONS DE 2002, 3-2
Dakar, 7 jan (APS) - L’équipe des légendes de la CAF, regroupant d’anciennes stars du football africain, a battu (3-2) celle des Lions de la génération 2002, lundi soir à Dakar, en match de gala organisé en l’honneur de l’ancien attaquant vedette sénégalais Jules Bocandé, décédé en 2012.
Les buts de l’équipe de la Confédération africaine de football ont été marqués par le Ghanéen Michaël Essien, auteur d’un doublé, et l’Ivoirien Drogba. Salif Diao et Mamadou Diallo ont marqué pour le Sénégal.
Ce match s’est joué au stade Léopold Sédar Senghor, à Dakar, en présence notamment du président libérien George Weah, ancienne star du football et seul Africain à avoir remporté en 1995 le Ballon d’or récompensant le meilleur joueur évoluant en Europe.
Outre Weah, plusieurs personnalités du football africain et mondial ont assisté à cette rencontre, dont le président de la FIFA, la Fédération internationale de football, Gianni Infantino, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad.
Etaient également présents, le ministre des Sports du Sénégal, Matar Bâ et le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, entre autres personnalités.
Ce match s’inscrit dans le cadre des "CAF Awards", une manifestation de la Confédération africaine récompensant chaque année les meilleurs footballeurs africains et dont l’édition 2018 se tient au Sénégal, mardi, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).
Les "CAF Awards" remontent à 1992, avec l’instauration du trophée destiné au "footballeur africain de l’année", l’initiative a été depuis étendue à d’autres catégories avec notamment l’introduction du prix récompensant la meilleure joueuse.
Le Sénégalais El Hadji Diouf (2001, 2002), l’Ivoirien Yaya Touré (2011, 2012) et le Camerounais, Samuel Eto’o (2003, 2004) sont les seuls à avoir remporté le prix deux fois d’affilée.
L’attaquant sénégalais de Liverpool, Sadio Mané, son coéquipier, l’Egyptien Mohamed Salah et le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang sont les trois finalistes du "Ballon d’or africain 2018". L’Egyptien avait remporté le titre l’année dernière dans ce même lot de finalistes.
L’entraîneur des Lions, Aliou Cissé, est en course pour le titre d’entraîneur de l’année, de même que le technicien français Hervé Renard (sélectionneur du Maroc) et l’entraîneur de l’Espérance de Tunis, Moine Chaabani.
PAR ABDELMALEK ALAOUI
VERS UNE «GUERRE CIVILE MONDIALE» ?
En ce début d'année 2019, comme peut-être jamais dans l'histoire de l'humanité, le rôle, la légitimité ainsi que les attributions des classes politiques sont remises en question à travers la multiplication des mouvements de contestation populaires...
La Tribune Afrique |
Abdelmalek Alaoui |
Publication 08/01/2019
En ce début d'année 2019, comme peut-être jamais dans l'histoire de l'humanité, le rôle, la légitimité ainsi que les attributions des classes politiques sont remises en question à travers la multiplication des mouvements de contestation populaires, à l'instar des « gilets jaunes » en France. Plus grave, les fondements même de la démocratie telle que nous la connaissons sont ébranlés avec la montée de revendications disparates sur fond d'avènement des réseaux sociaux, de crise du capitalisme, et de quête de sens de citoyens en perte de repères. En bref, l'Homo Politicus est entré en confrontation avec la Vox Populi, avec comme issue possible une « guerre civile mondiale ».
Peut-être faut-il y voir un signe. A chaque sortie d'un nouveau roman de Michel Houellebecq, une rupture majeure se produit dans l'hexagone. Il y a quelques années, son opus « soumission », qui traitait notamment de la place de l'Islam en France et de la thèse du « grand remplacement » chère à l'extrême droite, sortait quelques jours avant les attentats de Charlie Hebdo, alimentant ainsi toutes les thèses complotistes qui ont depuis fait florès. Cette fois, c'est juste après la sortie de « Sérotonine » que l'acte VIII des « Gilets jaunes », de loin le plus violent, s'est déroulé, ironie du sort, sur le pont Leopold Sedar Senghor, chantre de la négritude et de la coexistence des cultures. Or, si la ligne de fracture profonde entre la « France périphérique » et Paris se retrouve au cœur de l'actualité du monde francophone, elle est surtout le révélateur du fossé qui sépare désormais le politique du peuple.
Révolution Facebook
De fait, comme l'analyse l'essayiste Laurent Alexandre dans un raccourci lumineux : « La révolution jaune est doublement causée par l'IA, qui marginalise les classes moyennes et qui permet d'organiser la révolte via les réseaux sociaux qu'elle pilote. Facebook est le nouveau cocktail Molotov mais on ne sait pas qui le lance ».
En bref, trop focalisée sur Twitter, la classe supérieure et les politiques -qui en font partie- a perdu pied avec le peuple, actif quant à lui sur Facebook, et elle n'a donc pas vu venir la profonde inquiétude issue des ruptures de la quatrième révolution industrielle couplée à la défiance désormais systémique de tout pilotage par le haut, fusse-t-il issu des urnes.
Le politique est donc désormais confronté à la quadrature du cercle : d'un côté, il lui faut être agile et rapide, en phase avec les évolutions brutales et les volte-face imprévisibles d'une économie de plus en plus dépendante de la technologie et de moins en moins productrice d'emplois. De l'autre, le peuple lui commande d'attendre, de le consulter, de faire des Référendum d'Initiatives Citoyenne (RIC), d'augmenter le pouvoir d'achat tout en baissant les impôts, de diminuer la facture de l'essence tout en sauvant la planète. Face à cela, les hommes et les femmes politiques ne disposent que d'outils issus de l'« ancien monde » : ils promettent des mesures, jurent la main sur le cœur d'être à l'écoute, courent les plateaux télé et multiplient les interviews. Las, le peuple n'entend plus, ne croit plus, il veut renverser la table, et « reprendre » le pouvoir d'entre les mains de ceux qu'il ne voit désormais que comme des privilégiés et des nantis aux avantages indus.
Réinventer la gestion publique
Face à ce moment déterminant dans l'histoire du monde, où le politique est à nouveau face au peuple de manière frontale, le mode de réponse des dirigeants conditionnera la manière dont le monde évoluera. Ceci s'applique plus particulièrement à l'Europe et l'Afrique, deux continents particulièrement exposés aux turbulences contemporaines, et dont les destins sont intimement liés. En effet, la crise migratoire a tendu un peu plus les extrêmes des opinions publiques européennes, contribuant à densifier et accélérer les mouvements de contestations nationalistes et populistes. Au sud de la Méditerranée, des contre-chocs des « printemps arabes » se font sentir, comme récemment en Tunisie, exacerbant les crises économiques que traversent nombre de pays africains. Dans ce contexte, nul n'est à l'abri d'une contamination globale de la contestation, ce qui plongerait les deux continents dans une incertitude dont personne ne peut dire quel serait le dénouement.
La responsabilité des politiques en ce moment particulier est donc immense, tout comme celle des leaders des différents mouvements contestataires. Ces derniers doivent, s'ils souhaitent que soit réinventé collectivement un nouveau mode de gestion publique, obliger les politiques à se reconnecter avec le peuple, et eux-mêmes doivent intégrer les canaux normés démocratiquement que sont les partis ou créer leurs propres mouvements. Ce n'est qu'en alignant les intérêts de ces deux communautés que pourra être évitée une future guerre civile mondiale.