La Cour constitutionnelle du Gabon a proclamé les résultats des Législatives largement favorables au parti d’Ali Bongo, certes, mais entraînant la fin des fonctions du Gouvernement au moment où le chef de l’Etat est en convalescence au Maroc.
C’est dans la nuit de jeudi à vendredi que la Cour constitutionnelle du Gabon a proclamé les résultats des Législatives d’octobre. Cette décision a entraîné la fin des fonctions du Gouvernement de ce pays d’Afrique Centrale. Le Parti démocratique gabonais (PDG) d’Ali Bongo n’a laissé à l’opposition qu’une vingtaine de sièges sur les 143 que compte l’Assemblée nationale.
L’actuel Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, devra présenter sa démission à Ali Bongo qui doit désigner un nouveau chef de Gouvernement. Toutefois, la loi fondamentale stipule que l’actuel Gouvernement assure l’expédition des affaires courantes jusqu’à la formation d’un nouveau Gouvernement. La présidente de la Cour Constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, a indiqué que le nouveau président de l’Assemblée nationale sera élu le 11 janvier 2019.
Ce verdict des urnes tombe au moment où le Président, Ali Bongo Ondimba, est en rééducation au Maroc où il séjourne depuis le 29 novembre 2018. Ce séjour marocain est intervenu après une période de soin de plus d’un mois, qui faisait suite à un accident vasculaire cérébral contracté par le dirigeant, le 24 octobre 2018, à Riyad où le fils et successeur d’Omar Bongo participait à un forum.
LE NUMÉRIQUE, UNE AUBAINE POUR LE CONTINENT
Jibin Cao : « Placer l'Afrique au cœur de l'innovation digitale, un pari gagnant »
Le numérique possède la capacité d'être un des principaux moteurs de croissance et de création d'activité dans les prochaines décennies en Afrique. Déjà, les possibilités offertes par les services à distance révolutionnent la vie quotidienne des sociétés du continent. Une tribune de Jibin CAO, le President Afrique du Nord du géant chinois, Huawei Technologies.
Aujourd'hui, le continent africain connaît un développement rapide, porté par une dynamique entrepreneuriale et une volonté clairement marquée de s'inscrire dans le mouvement général qui voit émerger de nouvelles forces économiques. La raison majeure de ce basculement est clairement identifiée : en dépit de la volatilité des cours des matières premières, des crises, du changement climatique, des difficultés à diversifier des économies traditionnellement exportatrices, c'est véritablement le développement du secteur digital qui, couplé à la croissance des investissements directs étrangers, a été l'un des principaux moteurs de la croissance africaine des dix dernières années. Selon le rapport GSMA 2018 sur l'économie numérique africaine, les technologies mobiles ont contribué à hauteur de 7,1% du PIB de l'Afrique subsaharienne, soit 110 milliards de dollars. L'écosystème de l'économie mobile soutenait en 2017 près de 3 millions d'emplois, et contribuait au financement du secteur public à hauteur de 14 milliards de dollars[1].
Moteur de croissance
Avec un taux de souscription unique aux services mobiles de 44%, dont un tiers de smartphones, l'équation numérique en Afrique s'est totalement transformée en quelques années. La plus grande diffusion de smartphones permet l'apparition de plus nombreux services, l'accès aux paiements mobiles, à l'information en continu, à des échanges de données en hausse constante, créant autant d'opportunités pour de nouvelles applications mobiles et l'extension des écosystèmes digitaux africains.
Le numérique possède la capacité d'être un des principaux moteurs de croissance et de création d'activité dans les prochaines décennies en Afrique. Déjà, les possibilités offertes par les services à distance révolutionnent la vie quotidienne des sociétés du continent. Les plus connues sont les applications de paiement dématérialisé, qui permettent de désenclaver les populations souffrant d'un déficit d'infrastructures de transport, qui peuvent ainsi voir croître leurs activités professionnelles avec des clients et des fournisseurs à distance.
Mais, plus important encore, le numérique aide à préparer l'avenir : avec la pénétration croissante d'internet, c'est toute l'économie du savoir qui se trouve à la portée des populations. Une connexion internet permet désormais d'accéder aux formations à distance des meilleures universités, et rend possible les transferts de connaissances qui seront la clé du développement économique de demain. La télémédecine rend plus simple l'accès aux diagnostics, même pour les populations isolées, les agriculteurs pourront bientôt avoir à portée de main tous les paramètres utiles à leur activité, météo, cours des productions agricoles, techniques modernes. Et ceci vaut pour toutes les industries nécessaires au renforcement des économies africaines.
Dans ce contexte de révolution numérique d'un continent, la prise en compte d'une responsabilité sociale et durable est notre principal défi. Par exemple, dans le domaine des smart cities, Huawei possède l'expérience et la capacité de construire des infrastructures TIC performantes qui changent la donne et placent les utilisateurs et leur environnement au cœur de l'équation. Nous attachons une grande importance à la formation des talents locaux et, conjointement avec les gouvernements, nous soutenons les universités, les entreprises et les parties prenantes éducatives pour créer un écosystème de talents.
Solutions de calcul haute performance
En 2018, nous avons lancé une série de programmes de développement des talents en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne grâce au Huawei Network Institute qui soutient les universités notamment en Égypte, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Côte d'Ivoire, au Cameroun et au Sénégal. Des milliers d'étudiants se voient ainsi proposer des possibilités d'apprentissage, de formation et des stages dans notre entreprise ou chez nos partenaires. À l'avenir, nous renforcerons encore notre coopération avec les gouvernements, les universités et les entreprises pour mieux connecter les talents africains aux chaînes de valeurs mondiales et faciliter leur déploiement au delà du continent.
Et cela commence à porter ses fruits : actuellement, Huawei déploie des solutions de calcul haute performance (HPC) au Maroc et dans la bibliothèque égyptienne d'Alexandrie. En Algérie, nous avons construit le plus grand cloud privé industriel du pays. En Côte d'Ivoire et au Cap-Vert, nous sommes des partenaires des gouvernements dans leur vision des villes intelligentes et des solutions de villes durables.
Ainsi, être connecté devient un droit fondamental pour les populations. À ce titre le développement des réseaux leur permettra de bénéficier du dividende digital dans le secteur de l'éducation, de l'accès aux financements ou aux soins. En Afrique particulièrement, l'économie numérique devient un nouveau modèle structurant, en utilisant les nouvelles technologies comme levier pour le progrès social, la modernisation d'un état ou la croissance d'un pays.
Mais les marges de progression énormes: selon une étude de Huawei réalisée sur plus d'une centaine de pays dans le monde, on estime qu'un palier d'investissement supplémentaire de 16 à 20% dans le secteur des nouvelles technologies induit directement un point de croissance supplémentaire pour le pays.
La 5G dès 2021 en Afrique
Au-delà des avantages directs liés au rattrapage technologique, s'ajoute un deuxième effet d'entraînement, ou pour ainsi dire, un rattrapage au carré. En effet, le continent africain bénéficie des nouvelles avancées technologiques de plus en plus vite, et bientôt en temps réel. Grâce aux nouveaux acteurs du numérique, qui proposent aujourd'hui des terminaux et des réseaux bien plus abordables, la vitesse d'adoption des nouvelles technologies est destinée à se réduire substantiellement. Aujourd'hui, les réseaux mobiles africains préparent leur transition à la 3G, cependant que les pays industrialisés inventent déjà la 5G. Dès 2021, les premiers services 5G devraient être lancés sur le continent[2].
Cela signifie plus d'échanges, des systèmes de transmissions plus complexes et une capacité à imaginer les services qui seront la norme demain. Voici le rôle d'un acteur comme Huawei en Afrique : accompagner les entreprises dans la production, le transport, le financement et l'accès à l'énergie pour améliorer la productivité, les rendements opérationnels tout en maîtrisant les coûts.
L'Afrique accélère et le rythme de l'innovation n'attend plus. Au cours des prochaines années, le continent pourrait devenir l'un des centres émergents de l'innovation numérique mondiale.
Près de 396 éléphants ont disparu en 2018 au Kenya contre 727 éléphants en 2017. C'est ce qu'a annoncé ce jeudi 27 décembre le Kenya Wildlife Service dans un communiqué rendu public. L'agence publique a également fait cas de la régression du braconnage au cours de l'année contribuant ainsi à la chute du nombre des éléphants disparus.
La perte des éléphants a considérablement diminué cette année au Kenya. Selon un communiqué publié ce jeudi par le Kenya Wildlife Service (KWS), le nombre de disparition des éléphants dans le pays est passé de 727 en 2017 à 396 éléphants en 2018, soit une chute de près de 45,52%. L'Agence étatique a imputé cette remarquable avancée aux efforts des autorités gouvernementales, qui ont renforcé la lutte contre le braconnage, intensifier les sensibilisations et ont endurci la loi contre le braconnage et la commercialisation des produits d'ivoire.
En effet, récemment, un célèbre trafiquant d'ivoire a été condamné par la justice kényane à vingt ans d'emprisonnement. De quoi décourager les braconniers du pays. Résultat, annonce le KWS, le braconnage a également grandement chuté de 50%, passant de 80 cas enregistrés en 2017 à 40 cas en 2018.
Au nom du tourisme
Les causes de décès des éléphants au Kenya sont multiples. Selon le KWS, la disparition de ces grands herbivore est due à la maladie, à la sécheresse, à la noyade, aux luttes territoriales et à la vieillesse, aux conflits homme-faune et aux accidents. Mais le Kenya est plus que jamais engagé à mettre fin au facteur humain afin de garantir la survie de cette espèce animale.
Cette détermination des autorités kényanes en dehors des motivations environnementales s'expliquent par l'importance de la faune sauvage pour l'économie du pays. Beaucoup de touristes de divers pays européens, américains et asiatiques choisissent la destination Kenya en pensant visiter une fois sur place les parcs et réserves animalières du pays. Ainsi la faune constitue un pilier du secteur touristique qui représente la deuxième source de revenu du pays après l'agriculture. Le secteur a rapporté en 2017 par exemple 1,2 milliard de dollars.
LE PONT DE FARAFAGNÉ BIENTÔT OPÉRATIONNEL
Les travaux portant sur la construction du pont sur le fleuve Gambie à Farafagné vont prendre fin "au plus tard le 10 janvier" prochain, annonce le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Dakar, 28 déc (APS) - Les travaux portant sur la construction du pont sur le fleuve Gambie à Farafagné vont prendre fin "au plus tard le 10 janvier" prochain, annonce le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
"L’entreprise AREZKI, chargée des travaux, a informé que tout le matériel et les matériaux de revêtement sont sur place et s’engage à terminer lesdits travaux au plus tard le 10 janvier 2019", lit-on dans un communiqué reçu des services du ministère des Infrastructures.
Selon le texte, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, en charge de ce secteur, s’est rendu jeudi à Farafagné, en Gambie, pour visiter les travaux du pont, en compagnie du directeur général de l’AGEROUTE, Ibrahima Ndiaye, et de ses techniciens.
A l’issue de cette visite, Abdoulaye Daouda Diallo a noté "avec une très grande satisfaction" l’achèvement de l’essentiel des travaux du pont pour lequel il reste juste la pose du tapis d’enrobé et la signalisation, rapporte le communiqué.
Il ajoute que pour bien illustrer l’achèvement du pont, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a traversé le fleuve Gambie en empruntant de bout en bout le pont qui permet notamment de faciliter les déplacements entre la partie sud du Sénégal et le nord de la Gambie.
Après la visite des travaux, le ministre avec sa délégation se sont rendus à Banjul, la capitale gambienne, pour tenir une réunion avec son homologue gambien, Bay Lamine Diop, renseigne le texte.
"Au cours de cette réunion, il a rappelé d’abord l’importance que le président de la République du Sénégal", Macky Sall, "accorde à l’achèvement de ce pont et a félicité le ministre gambien, l’entreprise AREZKI et les différents acteurs pour la réalisation de cet ouvrage d’art de haute qualité qui constitue un symbole d’intégration régionale de nos deux pays", indique le communiqué.
Le futur pont de plusieurs centaines de mètres, entre les localités gambiennes de Farafegni et Soma, devrait faciliter le transport des personnes et des marchandises entre le nord et le sud du Sénégal, pays à l’intérieur duquel se trouve le territoire gambien.
La Banque africaine de développement (BAD) a financé la construction de ce pont dont les travaux ont été lancés en 2016.
Pendant plus d’une décennie, sous le magistère du président Yaya Jammeh, le gouvernement gambien a souvent fait valoir ses droits de propriété sur le fleuve Gambie pour imposer des taxes jugées surélevées par les transporteurs sénégalais.
Ces derniers ont boycotté le territoire de la Gambie pendant plusieurs mois, en 2016, à cause du décuplement, par les autorités de ce pays, de la taxe à payer pour travers le cours d’eau.
Après son élection à la magistrature suprême, en 2016, le président gambien Adama Barrow avait pris l’engagement de soutenir la construction du pont prévu sur le fleuve Gambie pour faciliter le déplacement des populations entre les régions du nord et celles du sud du Sénégal.
Le pont sur le fleuve Gambie devrait être inauguré le 21 janvier par les présidents sénégalais et gambien.
LA JEUNESSE, SOCLE DE TOUT FONDEMENT DURABLE
‘’On ne peut en effet, et nous le savons tous, rien fonder de durable qui ne s’appuie sur l’énergie, la passion et la capacité de dépassement de la jeunesse’’, selon Mbagnick Ndiaye
Dakar, 28 déc (APS) – Le ministre de l’Intégration africaines, du NEPAD et de la Francophonie, Mbagnick Ndiaye, a déclaré jeudi, à Dakar, que rien de durable "ne peut être fondé sans l’énergie, la passion et la capacité de dépassement de la jeunesse’’.
‘’On ne peut en effet, et nous le savons tous, rien fonder de durable qui ne s’appuie sur l’énergie, la passion et la capacité de dépassement de la jeunesse’’, a-t-il notamment dit en décorant deux personnalités africaines pour leur contribution au rayonnement de la Francophonie.
Il élevait au grade d’Officier dans l’Ordre national du Lion, le Burkinabè Jacques Boureima Ki, secrétaire général de la Conférence des ministres de l’Education des pays de la Francophonie (CONFEMEN) en fin de mission, et le Nigérien Mahaman Lawan Seriba, ancien directeur du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF).
Selon M. Ndiaye, les chefs d’Etat et de Gouvernement de la Francophonie ‘’ont bien compris (…) que l’Afrique était l’avenir de la Francophonie en songeant, bien entendu, aux promesses immenses de sa jeunesse’’.
‘’Au Sénégal, le président Macky Sall, dans toutes ses réalisations et quel que soit le secteur, tient à mettre en exergue la contribution et l’épanouissement de la jeunesse’’, a-t-il souligné.
S’adressant aux récipiendaires, il a dit qu’ils étaient une fierté pour l’Afrique et pour la communauté francophone.
‘’Puisse donc votre exemple inspirer les jeunes francophones et au-delà, les jeunes du monde entier’’, a-t-t-il lancé.
PROTECTION DE L’HUILE D’ARACHIDE LOCALE GARANTIE
Le gouvernement, par le biais du ministère du Commerce, a pris ‘’toutes les dispositions nécessaires’’ pour protéger le commerce de l’huile d’arachide locale d’une éventuelle ‘’concurrence déloyale’’ au Sénégal, a assuré le ministre de l’Agriculture
Mbassis (Foundiougne), 28 déc (APS) - Le gouvernement, par le biais du ministère du Commerce, a pris ‘’toutes les dispositions nécessaires’’ pour protéger le commerce de l’huile d’arachide locale d’une éventuelle ‘’concurrence déloyale’’ au Sénégal, a assuré le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck, vendredi, à Mbassis, dans le département de Foundiougne (ouest).
‘’Le ministère du Commerce a pris toutes les dispositions en faveur de la protection de la production domestique d’huile d’arachide, pour éviter qu’il y ait une concurrence déloyale’’, a déclaré M. Seck à l’étape de Mbassis, un village spécialisé dans la culture de l’arachide.
‘’Nous sommes conscients du fait qu’on ne peut pas développer la filière arachide sans préserver notre ressource nationale, l’huile d’arachide produite au Sénégal’’, a-t-il souligné en présence des producteurs et des notables de ce village.
Papa Abdoulaye Seck assure que le gouvernement a décidé de soutenir les initiatives visant à ‘’raffiner, conditionner et vendre l’huile d’arachide produite au Sénégal par les huiliers’’.
‘’Des dispositions vont être prises’’ par l’Etat en vue de la protection de cette huile produite localement, promet-il, sans donner des précisions sur les mesures en question.
Selon M. Seck, 30 % de l’huile d’arachide produite au Sénégal doit être consommée sur le marché national qui, pendant longtemps, était approvisionné en huile végétale importée.
Il effectue, depuis plusieurs jours, une tournée d’évaluation de la campagne agricole 2018-2019.
Depuis jeudi, le ministre de l’Agriculture séjourne dans les régions de Fatick et Kaolack (centre), où il a visité plusieurs points de collecte de graines d’arachide, en compagnie de ses collaborateurs.
MARCHE POUR UNE PRÉSIDENTIELLE "TRANSPARENTE"
A l’appel du Front de résistance nationale (FRN), les manifestants, évalués à plusieurs milliers, sont partis de la place de l’Obélisque pour se diriger vers le boulevard du général de Gaulle, en direction de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise
Dakar, 28 déc (APS) - Des militants de l’opposition sénégalaise ont marché vendredi à Dakar pour réclamer la tenue d’un scrutin transparent à l’occasion de l’élection présidentielle du 24 février prochain.
A l’appel du Front de résistance nationale (FRN), les manifestants, évalués à plusieurs milliers, sont partis de la place de l’Obélisque pour se diriger vers le boulevard du général de Gaulle, en direction de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique), rapportent plusieurs médias locaux.
Dans la foule, on comptait plusieurs partisans de Khalifa Sall, l’ex-maire de Dakar condamné à cinq ans de prison en mars dernier, notamment pour escroquerie sur les deniers publics.
Certains se réclamaient de Karim Wade, fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, candidat désigné du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’élection présidentielle, mais également de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et du député Ousmane Sonko, entre autres responsables de l’opposition.
MM. Seck et Sonko, leaders des partis Rewmi et PASTEF sont également candidats au scrutin présidentiel.
"Non à la dictature", "Libérez les prisonniers politiques", pouvait-on lire sur des banderoles brandies par les manifestants, qui disent réclamer la libération de Khalifa Sall et le retour au bercail de Karim Wade, exilé au Qatar après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle à la suite de sa condamnation en mars 2015 à une peine de six ans d’emprisonnement et à une amende de 138 milliards de francs CFA.
Les manifestants réclament aussi la démission du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, jugé partisan et, selon eux, disqualifié de fait pour organiser des élections.
Cette marche a eu lieu au moment où le Conseil constitutionnel a commencé la vérification des listes des parrainages des candidats à l’élection présidentielle, la juridiction supérieure devant annoncer au plus tard le 21 janvier la liste définitive des candidats retenus.
Dakar, 28 déc (APS) - Le ministre des Sports a adressé une lettre de soutien et d’encouragement au défenseur sénégalais de Naples (Italie), Kalidou Koulibaly, victime de chants racistes lors du match entre l’Inter Milan et son club, mercredi.
‘’Comme tous vos compatriotes, je voudrais m’associer à l’élan unanime de sympathie pour vous exprimer ma solidarité et mon affection face au comportement raciste et d’un autre âge dont vous avez été victime à l’occasion du match opposant votre club, Naples, à l’Inter de Milan’’, écrit Matar Ba dans la lettre dont une copie est parvenue à l’APS.
Le ministre des Sports souligne que Koulibaly a ‘’fait montre de maturité, de discernement, de dignité et de sérénité’’. Son attitude ‘’honore toute la communauté sportive nationale, africaine et internationale’’, se réjouit Matar Ba.
‘’Vous avez compris que le sport est jeu, fraternité, solidarité, communion des cœurs et des esprits, mais dans le respect des règles édictées et connues de toutes les parties. Dans cet univers, il n’y a pas de place pour des contre-valeurs comme le racisme’’, ajoute-t-il.
M. Ba a saisi l’occasion pour ‘’renouveler’’ au footballeur son ‘’soutien indéfectible’’ pour tout ce qu’il incarne ‘’en tant que membre éminent de l’équipe nationale de football et, de ce fait, porte-étendard et repère de toute une jeunesse’’.
Les chants racistes des supporters de l’Inter ont été unanimement condamnés par le monde du football et ont suscité des réactions chez de nombreuses organisations sportives.
Jeudi, la Fédération sénégalaise de football a dénoncé et condamné ‘’avec la plus grande fermeté les propos racistes’’ dont a été victime Kalidou Koulibaly.
Ce vendredi, FIFPro, le syndical mondial des footballeurs, et l’UEFA ont publié un communiqué commun en réaction à cet ‘’incident raciste inacceptable’’. Koulibaly a reçu le soutien de plusieurs joueurs, dont celui du Portugais Cristiano Ronaldo.