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18 septembre 2025
VÉRIFICATION PARRAINAGE : KARIM WADE GAGNE UNE BATAILLE
Le candidat du PDS passe avec brio l'épreuve des parrainages. Maintenant, il lui reste à prouver qu'il est bel et bien électeur, une condition sine qua non pour être éligible.
Lors du dépôt du dossier de candidature de Karim Wade, Oumar Sarr avait laissé entendre qu'il ne faisait pas confiance au Conseil constitutionnel et que le dossier de son candidat n'était pas en sécurité au greffe de ladite instance. Mais au regard du verdict rendu au terme de la vérification des parrainages du candidat de Karim Président 2019, le maire de Dagana pourrait bien changer d'avis au sujet de la fiabilité du Conseil constitutionnel et pour cause.
Contrairement à ce qu'il craignait, les parrainages qu'il avait déposés pour le compte de son candidat ont été acceptés à hauteur de 60 000, pour près de 6000 invalidés. En d'autres termes, Karim Wade passe avec brio l'épreuve des parrainages. Maintenant, il lui reste à prouver qu'il est bel et bien électeur, une condition sine qua non pour être éligible.
Le lutteur à la retraite Yékini donne son point de vue sur le combat Modou Lô-Balla Gaye, prévu le 13 janvier. Pour rappel, Il est proche du premier et a affronté le second.
VÉRIFICATION PARRAINAGE : PAPE DIOP RECALÉ
Le Conseil constitutionnel, qui a vérifié les parrainages du leader de Bok Gis Gis ce samedi, a invalidé 15.000 du stock de 66.800 parrainages collectés par "Bok Gis Gis".
Ça ne passe pas pour Pape Diop. En effet, le Conseil constitutionnel, qui a vérifié les parrainages du leader de Bok Gis Gis ce samedi, a invalidé 15.000 du stock de 66.800 parrainages collectés par Bok Gis Gis "pour autres motifs". Résultat : Pape Diop est loin du minimum de parrainages requis.
PARRAINAGE : PIERRE GOUDIABY ATEPA ET GUIRASSY RECALÉS
Le mandataire de Pierre Goudiaby Atepa Mbaye Sylla Khouma, n'a pas voulu pipé mot, à sortie samedi après midi du Conseil constitutionnel où il pris part à la vérification des signatures du parrainage de leur candidat.
A la question de savoir si leur parrainage a été validé, M. Khouma répond. :"Je n'ai rien à voir dire. Je suis fatigué, j'ai faim. De toute façon, nous sommes confiants, nous reviendrons mercredi le PV", a-t-il réagi, laissant ainsi un doute sur la validation de leur parrainage.
Quant au mandataire de Moustapha Guirassy; Mamadou Cissokho, il a déploré le "manque de sérieux, la confusion et le tâtonnement".des 7 sages du Conseil constitutionnel. "Nous avons commencé la vérification et quand nous sommes arrivés dans la région de Saint-Louis, ils (les 7 sages) ont constaté qu'il n'y avait pas le nom du mandataire de la région et non pas voulu continuer".
Et d'ajouter: "A cause d'une seule région, ils disent qu'ils ne sont pas à mesure de continuer la séance de vérification", a déploré M. Cissokho révélant qu'ils avaient déposé 55. 343 signatures.
Des mandataires dont celui d'Abdoul Mbaye viennent de faire leur entrée au Conseil constitutionnel.
MUSÉE DES CIVILISATIONS NOIRES
Son inauguration, le 6 décembre dernier, consacre l’année 2018 comme l’aboutissement d’un rêve panafricain dont l’idée avait été évoquée pour la première fois à Paris en 1925.
L’inauguration du Musée des civilisations noires (MCN), le 6 décembre dernier, consacre l’année 2018 comme l’aboutissement d’un rêve panafricain dont l’idée avait été évoquée pour la première fois à Paris en 1925.
L’idée du projet du Musée des civilisations noires a été émise par des intellectuels africains dont le Sénégalais Lamine Senghor lors du premier Festival mondial des arts nègres en 1966, à l’initiative du premier sénégalais Léopold Sédar Senghor, Dakar ayant été alors été désignée pour l’abriter.
La pose de la première pierre du MCN n’est finalement intervenue que sous le règne de l’ancien président Abdoulaye Wade, en décembre 2011. Les travaux ont dépassé quelque deux ans plus tard, en décembre 2013.
Par le plus grand des hasards, l’inauguration du MCN a coïncidé avec le débat sur la restitution des objets d’art africains conservés en France.
L’exposition inaugurale du musée des civilisations noires s’était d’ailleurs enrichi d’une centaine d’objets d’arts "prêtés" par la France au Sénégal, en attendant la restitution de la totalité des biens culturels du pays.
Au nombre de ces objets prêtés, figure le célèbre sabre du résistant et marabout sénégalais El Hadji Oumar Tall, qui a été l’attraction de cette exposition centrée sur l’humain.
Le Sénégal à travers son ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a d’ailleurs demandé la restitution de tous ses biens culturels actuellement conservés en France.
Cette nouvelle perspective résulte de la remise, le 23 novembre dernier, d’un rapport commandé par le président français Emmanuel Macron, dont les conclusions plaident pour une évolution de la législation française permettant de restituer aux Etats africains qui en feront la demande, tout ou partie des 90.000 objets d’art collectés en Afrique Subsaharienne par la partie française entre 1885 et 1960, du temps de la colonisation.
L’historienne d’art française Bénédicte Savoy et l’universitaire et écrivain sénégalais, Felwine Sarr, avaient été chargés par le président français, le 5 mars dernier, d’une mission consistant à étudier les conditions de la restitution à des pays africains d’œuvres d’art se trouvant en France.
Avec la remise de leur rapport, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a souhaité que les conclusions des deux experts puissent ouvrir la voie à "un dialogue serein et apaisé" sur le rapatriement des biens culturels africains gardés en France.
La question de leur restitution avait été déjà posée par l’ancien directeur général sénégalais de l’UNESCO, Amadou-Mahtar M’Bow, en 1978. Un travail avait été fait par un groupe d’experts, qui a été rendu en 1980.
Outre ce sujet majeur, l’actualité culturelle de l’année 2018 a été aussi marquée par la 13ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art), du 3 mai au 2 juin dernier, une édition qui a vu la subvention publique allouée à cet évènement passer de 500 millions de francs CFA à 1 milliard.
Le chef de l’Etat Macky Sall a par ailleurs annoncé la construction d’un "Palais des arts" avec la rénovation de l’ancien Palais de justice situé au Cap Manuel, dans la capitale sénégalaise.
Ce bâtiment avait d’ailleurs abrité l’exposition officielle ou "In" de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar en 2016 et 2018.
"Les plans d’étude ont été déjà réalisés", avait-il dit lors de l’inauguration du Musée des civilisations noires, avant d’évoquer la construction, "dès le second semestre de 2019", du Mémorial de Gorée.
Le cinéma n’a pas été en reste en 2018, avec la relance des Rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK), désormais dénommées "Rencontres cinématographiques internationales de Dakar".
Après une pause de plus de dix ans, une édition de reprise s’est tendu en novembre dernier (23-28), laquelle vient consacrer une politique de relance du cinéma sénégalais engagée depuis 2013, avec l’alimentation du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) à hauteur de 1 milliard de francs CFA.
Ce coup de pouce au secteur intervient au lendemain du sacre du Sénégal au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) où le Sénégal venait de remporter son premier "Etalon d’or de Yennenga", récompense suprême de la manifestation, grâce au long métrage "Tey/Aujourd’hui" du cinéaste sénégalais Alain Gomis.
La subvention allouée au FOPICA a ensuite été doublée pour la porter à 2 milliards de francs CFA pour 2018 après le deuxième "Etalon d’or de Yennenga" du Sénégal obtenu 4 ans plus tard par le même réalisateur par l’entremrise de son film "Félicité" de Alain Gomis en mars 2017.
Le cinéma avait donné le ton de sa bonne année dès janvier, "Félicité" ayant été retenu parmi les 9 films de la short-list de la catégorie "Meilleur film long métrage de fiction en langue étrangère" de la 90ème édition des Oscars du cinéma aux Etats-Unis.
Le long métrage d’Alain Gomis était en compétition avec 91 autres films venus du monde entier.
Il y a eu ensuite les cinq prix remportés en septembre dernier par le jeune réalisateur Moly Kane lors de l’édition 2018 du festival "Clap Ivoire" à Abidjan en Côte d’Ivoire.
L’année 2018 a terminé avec plein de promesses, liées notamment à la sortie du film "Yao" du réalisateur français Philippe Godeau, projeté le 13 décembre à Dakar et tourné au Sénégal de février à avril 2018, avec comme acteur principal le Français Oumar Sy, d’origine sénégalaise.
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DÉCÈS DE L'ÉCRIVAN SEYDOU BADIAN
Le malien, auteur du célèbre ouvrage "Sous l'orage", est mort vendredi soir à 90 ans
Rentré au Mali après des études de médecine à l'Université de Montpellier, en France, Seydou Badian Kouyaté a ensuite été nommé ministre de l'Économie rurale et du Plan, puis ministre du Développement.
A la suite du coup d'État mené par Moussa Traoré en 1968, il est déporté à Kidal, dans le nord du pays, avant de s'exiler au Sénégal voisin, où il vivra pendant plusieurs décennies.
Candidat à l'élection présidentielle de 1997, contre le président sortant Alpha Oumar Konaré, Seydou Badian Kouyaté retire sa candidature en raison d'une "mauvaise organisation des élections".
Il est l'auteur de "Sous l'orage", son premier roman, paru en 1957, qui l'a surtout rendu célèbre. Ce livre enseigné dans de nombreux pays depuis sa parution est consacré au conflit des générations, "la tension (…) créée par l'école occidentale entre les jeunes et les anciens" en Afrique.
Le romancier malien, auteur des paroles de l'hymne national de son pays, faisait partie de la première génération de romanciers africains, avec le Sénégalais Cheikh Hamidou Kane, le Guinéen Camara Laye ou l'Ivoirien Bernard Dadié.
"C'est un éminent écrivain"
Écrivain très populaire au Mali, Seydou Badian Kouyaté est aussi l'auteur de trois autres romans, "Le Sang des masques" (1976), "Noces sacrées" (1977) et "La Saison des pièges" (2007).
Le Grand Prix des Mécènes lui a été décerné en 2017 les GPAL, les Grands prix des associations littéraires, pour l'ensemble de son œuvre littéraire.
Seydou Badian Kouyaté critiquait les pays occidentaux, leur reprochant de "toujours voulu contrôler les pays africains". Panafricaniste, il a toujours prôné "les Etats-Unis d'Afrique".
Il a critiqué l'intervention française dans le nord du Mali, estimant qu'elle n'a pas permis au pays de se débarrasser des islamistes, dont les violences persistent dans le pays.
"C'est un éminent écrivain. Ses romans sont enseignés dans tout le continent africain. Il a toujours servi de conseiller et de guide pour la nouvelle génération d'écrivains africains", a déclaré samedi le président de l'Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, sur la radio privée sénégalaise RFM.
ÉQUIPE NATIONALE
Aliou Cissé reste jusqu'en 2021 et touche 15 millions. Et le ministère des Sports a impliqué l'Agent judiciaire dans la négociation du nouveau contrat.
Ceux qui parlaient d'avenant jusqu'à la fin de la prochaine Can en juin pour l'entraineur national Aliou Cissé, en place depuis le 5 mars 2015, ont tout faux. Du moins si l'on en croit le journal sportif Record dans sa parution de ce samedi.
Non seulement il reste en place jusqu'en 2021 et bat le record de longévité sur le banc des Lions, mais il a vu son salaire revu sensiblement à la hausse, car passant de 9 à 15 millions de Fcfa. Idem pour son adjoint Régis Bogaert dont le traitement est multiplié par 2, c'est à dire qu'il perçoit maintenant 5 millions. Le préparateur des gardiens, l'ancien international Tony Sylva, que d'aucuns considérait comme le parent pauvre, il passe de 500.000 à 1,5 million.
Pour parer à toute éventualité, notamment au cas où l'objectif assigné à Cissé et compagnie ne serait pas atteint, à savoir jouer la finale de la prochaine, le ministère des Sports a impliqué l'Agent judiciaire dans la négociation du nouveau contrat.
KHALIFA PASSE L'ÉTAPE DU PARRAINAGE
Le candidat de la coalition Taxawu Sénégal a validé son seuil minimum requis avec plus de 57.000 signatures contre 9.000 rejetées, dans le cadre de l'élection présidentielle du 24 février 2019
Le candidat de la coalition taxawu Sénégal akk Khalifa Sall a validé son parrainage avec plus de 57 000 signatures contre 9 000 rejetées, dans le cadre de l'élection présidentielle du 24 février 2019. L'annonce a été faite ce samedi matin par son coordonnateur national Idrissa Diallo, à sa sortie du Conseil constitutionnel.
"Nous sortons du Conseil constitutionnel où nous avons obtenu la validation du parrainage du candidat Khalifa Sall", a-t-il déclaré à la presse. Il a cependant déploré des dysfonctionnements dans la procédure de vérification, estimant que cela a été fait de manière précipitée. Idrissa Diallo a par ailleurs souhaité que la loi s'applique à ceux qui ont fait des doublons de signatures.
"FAUX DENTISTES"
9 individus qui s'activaient depuis 1978, dans un cabinet clandestin d'à peine 5 m2, arrêtés pour les délits d'associations de malfaiteurs et exercice illégal de la médecine.
Les éléments de la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane ont arrêté, le 26 décembre dernier, 9 individus qui s'activaient depuis 1978, dans un cabinet clandestin d'à peine 5 m2, pour les délits d'associations de malfaiteurs et exercice illégal de la médecine. Originaires d'un pays limitrophe du Sénégal et exerçant dans un cabinet dentaire sis au centre-ville, plus précisément à la rue Moussé Diop, ils ont été déférés, hier vendredi, au Parquet de Dakar. Selon Enquête, qui donne l'information, les mis en cause sont tombés suite à une information signalant aux pandores leurs activités douteuses.
Après vérification, il s'avère qu'ils étaient organisés en deux groupes. Le premier était chargé des prothèses, moyennant la somme de 3000 Fcfa la dent. Alors que l'autre prodiguait des soins, prescrivait des ordonnances et extrayait les dents dans d'exécrables conditions. Face aux enquêteurs, ils ont reconnu les faits, soutenant s'approvisionner dans des structures agréées. Des investigations menées par la SR, il ressort que la vente du matériel de prothèses dentaires est libre, alors que celle des accessoires est réglementée. Auditionnée, une victime de la bande a déclaré avoir vu une partie de sa langue arrachée par un outil utilisé par l'un des faux dentistes.
PAR AMADOU TIDIANE WONE
RESTONS ZEN !
Moins du tiers des parrainages déposés par Hadjibou Soumaré ont fait l'objet de « rejet pour autres motifs" - Le mettre parmi les « recalés », c'est aller trop vite en besogne !
Information, désinformation et politique font si bon ménage que, malheureusement, la confusion, le mélange des genres ou la manipulation pure et simple des esprits s’érigent en règle. Il arrive alors qu'au réveil et en parcourant la presse, l'on soit surpris par le traitement d' informations dont on a été un des protagonistes. C'est le cas ce samedi 29 décembre 2018.
À titre d'exemple, la titraille de plusieurs organes de presse tendant à affirmer que quelques candidatures auraient été « recalées » suite à l’étape de vérification des listes de parrainages. Cette étape, de simple vérification mécanique de la conformité de la liste des parrains présentés au fichier électoral n'est pas un stade de confirmation ou d'invalidation d'une candidature.
À ce stade du processus les motifs de rejets, par la machine, peuvent relever de l' identification de « doublons". C' est le cas le plus simple. Le candidat puise alors dans sa réserve et remplace les cas en question. Il y'a, et c'est plus compliqué, ce que l'on a appelé « rejet pour autres motifs »sans préciser lesquels. Les juges du Conseil Constitutionnel vont devoir notifier aux candidats concernés les motifs légaux du rejet de tel ou tel parrainage. Cette étape va ouvrir la phase contentieuse du processus dans la mesure où les candidats concernés vont pouvoir user de toutes les voies de recours, en droit, pour se défendre. Au demeurant, le Conseil Constitutionnel a précisé que : « L'obtention du minimum requis ne présage pas de la recevabilité ». Autrement dit, l'étape de vérification n'est pas décisive !
Pour ce qui concerne le candidat Cheikhe Hajibou Soumare, moins du tiers des parrainages déposés ont fait l'objet de « rejet pour autres motifs". Il convient donc d'attendre la notification du Conseil Constitutionnel pour en savoir davantage. Mais d'ores et déjà , toutes les dispositions sont prises pour parer à toute éventualité. Rien n'est encore joué. Loin s'en faut ! Alors le mettre parmi les « recalés », c'est aller trop vite en besogne ! Restons Zen !
Le jeu politique étant aussi un jeu de dupes, la tendance à saper le moral de l’adversaire est de bonne guerre. Le Quotidien National ( ?) Le Soleil titre à la Une, avec photos à l'appui : « Présidentielle 2019 : Macky Sall s'entoure de 15 avocats"…. Pour préparer quels contentieux ? Ou simplement pour bander les muscles afin de rassurer ses troupes ? Mais enfin nous sommes prévenus : La cavalerie se prépare. « À chacun de comprendre Ce que l'on ne lui a pas dit ! » traduction laborieuse d'une expression ouolof savoureuse.
Cela étant dit on peut s'interroger sur la validité de la signature d'un parrain qui aurait signé plusieurs fois et pour différents candidats. La loi l'interdit. Ne serait-il pas judicieux d'annuler purement et simplement tous les cas de doublons pour tous ? Sans préjudice des sanctions pénales prévues en cas de parrainages multiples. Cela dissuaderait à l'avenir tous les marchands de signatures qui ont monnayé leur parrainage plusieurs fois.
En tout état de cause, l'évaluation du système du parrainage après les élections devra corriger les nombreux disfonctionnements relevés par les uns et par les autres. À défaut de le supprimer purement et simplement si son inutilité est avérée.