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18 septembre 2025
PATTE D'OIE : 20 MARAÎCHERS ARRÊTÉS POUR UTILISATION DE L'EAU DE FOSSES
Ils perforaient les tuyaux de l’office Nationale de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour arroser avec l’eau des fosses septiques leurs jardins potagers.
Le service d’hygiène, qui a effectué une descente à Patte d’Oie Builders, a arrêté plus de 20 jardiniers. Ils perforaient les tuyaux de l’office Nationale de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour arroser avec l’eau des fosses septiques leurs jardins potagers.
Il s’agit, selon Senego, de salades et de légumes souillés notamment des tomates et oignons….
Cette eau contient des bactéries, des virus, des parasites. Elle est très dangereuse pour la santé pouvant entraîner des maladies très graves.
AFTU : MENACE DE PARALYSIE DU TRAFIC
En Assemblée Générale, les travailleurs de l’Association de financement des professionnels du transport urbain ( Aftu) ont dénoncé leurs mauvaises conditions de travail. Ils menacent d’aller en grève.
Le secteur du transport est sous la menace d’une paralysie. En Assemblée Générale, les travailleurs de l’Association de financement des professionnels du transport urbain ( Aftu) ont dénoncé leurs mauvaises conditions de travail. Ils menacent d’aller en grève.
« Ce sont plusieurs années sans contrat ni allocations familiales. Nous travaillons à des heures excessives », pestent-ils, repris par Zik Fm. Ils vont saisir le Cetud pour trouver des solutions à leurs doléances. A défaut, ils menacent de passer à la vitesse supérieure.
"AND GUEUSSEUM" SUSPEND SON MOT D'ORDRE DE GRÈVE
L'appel de ce vendredi du président de la République, l'invitant à lever son mot d'ordre de grève, n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. En effet, l'Alliance "And Gueusseum" a répondu favorablement à cette demande.
L'appel de ce vendredi du président de la République, l'invitant à lever son mot d'ordre de grève, n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. En effet, l'Alliance And Gueusseum a répondu favorablement à cette demande et dit s'attendre, dans un communiqué, à l'ouverture des négociations sur les régimes indemnitaires et l'application des accords résiduels. Aussi, Mballo Dia Thiam et compagnie ont suspendu la grève et levé le boycott des vaccinations.
VÉRIFICATION PARRAINAGE : KARIM WADE GAGNE UNE BATAILLE
Le candidat du PDS passe avec brio l'épreuve des parrainages. Maintenant, il lui reste à prouver qu'il est bel et bien électeur, une condition sine qua non pour être éligible.
Lors du dépôt du dossier de candidature de Karim Wade, Oumar Sarr avait laissé entendre qu'il ne faisait pas confiance au Conseil constitutionnel et que le dossier de son candidat n'était pas en sécurité au greffe de ladite instance. Mais au regard du verdict rendu au terme de la vérification des parrainages du candidat de Karim Président 2019, le maire de Dagana pourrait bien changer d'avis au sujet de la fiabilité du Conseil constitutionnel et pour cause.
Contrairement à ce qu'il craignait, les parrainages qu'il avait déposés pour le compte de son candidat ont été acceptés à hauteur de 60 000, pour près de 6000 invalidés. En d'autres termes, Karim Wade passe avec brio l'épreuve des parrainages. Maintenant, il lui reste à prouver qu'il est bel et bien électeur, une condition sine qua non pour être éligible.
Le lutteur à la retraite Yékini donne son point de vue sur le combat Modou Lô-Balla Gaye, prévu le 13 janvier. Pour rappel, Il est proche du premier et a affronté le second.
VÉRIFICATION PARRAINAGE : PAPE DIOP RECALÉ
Le Conseil constitutionnel, qui a vérifié les parrainages du leader de Bok Gis Gis ce samedi, a invalidé 15.000 du stock de 66.800 parrainages collectés par "Bok Gis Gis".
Ça ne passe pas pour Pape Diop. En effet, le Conseil constitutionnel, qui a vérifié les parrainages du leader de Bok Gis Gis ce samedi, a invalidé 15.000 du stock de 66.800 parrainages collectés par Bok Gis Gis "pour autres motifs". Résultat : Pape Diop est loin du minimum de parrainages requis.
PARRAINAGE : PIERRE GOUDIABY ATEPA ET GUIRASSY RECALÉS
Le mandataire de Pierre Goudiaby Atepa Mbaye Sylla Khouma, n'a pas voulu pipé mot, à sortie samedi après midi du Conseil constitutionnel où il pris part à la vérification des signatures du parrainage de leur candidat.
A la question de savoir si leur parrainage a été validé, M. Khouma répond. :"Je n'ai rien à voir dire. Je suis fatigué, j'ai faim. De toute façon, nous sommes confiants, nous reviendrons mercredi le PV", a-t-il réagi, laissant ainsi un doute sur la validation de leur parrainage.
Quant au mandataire de Moustapha Guirassy; Mamadou Cissokho, il a déploré le "manque de sérieux, la confusion et le tâtonnement".des 7 sages du Conseil constitutionnel. "Nous avons commencé la vérification et quand nous sommes arrivés dans la région de Saint-Louis, ils (les 7 sages) ont constaté qu'il n'y avait pas le nom du mandataire de la région et non pas voulu continuer".
Et d'ajouter: "A cause d'une seule région, ils disent qu'ils ne sont pas à mesure de continuer la séance de vérification", a déploré M. Cissokho révélant qu'ils avaient déposé 55. 343 signatures.
Des mandataires dont celui d'Abdoul Mbaye viennent de faire leur entrée au Conseil constitutionnel.
MUSÉE DES CIVILISATIONS NOIRES
Son inauguration, le 6 décembre dernier, consacre l’année 2018 comme l’aboutissement d’un rêve panafricain dont l’idée avait été évoquée pour la première fois à Paris en 1925.
L’inauguration du Musée des civilisations noires (MCN), le 6 décembre dernier, consacre l’année 2018 comme l’aboutissement d’un rêve panafricain dont l’idée avait été évoquée pour la première fois à Paris en 1925.
L’idée du projet du Musée des civilisations noires a été émise par des intellectuels africains dont le Sénégalais Lamine Senghor lors du premier Festival mondial des arts nègres en 1966, à l’initiative du premier sénégalais Léopold Sédar Senghor, Dakar ayant été alors été désignée pour l’abriter.
La pose de la première pierre du MCN n’est finalement intervenue que sous le règne de l’ancien président Abdoulaye Wade, en décembre 2011. Les travaux ont dépassé quelque deux ans plus tard, en décembre 2013.
Par le plus grand des hasards, l’inauguration du MCN a coïncidé avec le débat sur la restitution des objets d’art africains conservés en France.
L’exposition inaugurale du musée des civilisations noires s’était d’ailleurs enrichi d’une centaine d’objets d’arts "prêtés" par la France au Sénégal, en attendant la restitution de la totalité des biens culturels du pays.
Au nombre de ces objets prêtés, figure le célèbre sabre du résistant et marabout sénégalais El Hadji Oumar Tall, qui a été l’attraction de cette exposition centrée sur l’humain.
Le Sénégal à travers son ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a d’ailleurs demandé la restitution de tous ses biens culturels actuellement conservés en France.
Cette nouvelle perspective résulte de la remise, le 23 novembre dernier, d’un rapport commandé par le président français Emmanuel Macron, dont les conclusions plaident pour une évolution de la législation française permettant de restituer aux Etats africains qui en feront la demande, tout ou partie des 90.000 objets d’art collectés en Afrique Subsaharienne par la partie française entre 1885 et 1960, du temps de la colonisation.
L’historienne d’art française Bénédicte Savoy et l’universitaire et écrivain sénégalais, Felwine Sarr, avaient été chargés par le président français, le 5 mars dernier, d’une mission consistant à étudier les conditions de la restitution à des pays africains d’œuvres d’art se trouvant en France.
Avec la remise de leur rapport, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a souhaité que les conclusions des deux experts puissent ouvrir la voie à "un dialogue serein et apaisé" sur le rapatriement des biens culturels africains gardés en France.
La question de leur restitution avait été déjà posée par l’ancien directeur général sénégalais de l’UNESCO, Amadou-Mahtar M’Bow, en 1978. Un travail avait été fait par un groupe d’experts, qui a été rendu en 1980.
Outre ce sujet majeur, l’actualité culturelle de l’année 2018 a été aussi marquée par la 13ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art), du 3 mai au 2 juin dernier, une édition qui a vu la subvention publique allouée à cet évènement passer de 500 millions de francs CFA à 1 milliard.
Le chef de l’Etat Macky Sall a par ailleurs annoncé la construction d’un "Palais des arts" avec la rénovation de l’ancien Palais de justice situé au Cap Manuel, dans la capitale sénégalaise.
Ce bâtiment avait d’ailleurs abrité l’exposition officielle ou "In" de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar en 2016 et 2018.
"Les plans d’étude ont été déjà réalisés", avait-il dit lors de l’inauguration du Musée des civilisations noires, avant d’évoquer la construction, "dès le second semestre de 2019", du Mémorial de Gorée.
Le cinéma n’a pas été en reste en 2018, avec la relance des Rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK), désormais dénommées "Rencontres cinématographiques internationales de Dakar".
Après une pause de plus de dix ans, une édition de reprise s’est tendu en novembre dernier (23-28), laquelle vient consacrer une politique de relance du cinéma sénégalais engagée depuis 2013, avec l’alimentation du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) à hauteur de 1 milliard de francs CFA.
Ce coup de pouce au secteur intervient au lendemain du sacre du Sénégal au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) où le Sénégal venait de remporter son premier "Etalon d’or de Yennenga", récompense suprême de la manifestation, grâce au long métrage "Tey/Aujourd’hui" du cinéaste sénégalais Alain Gomis.
La subvention allouée au FOPICA a ensuite été doublée pour la porter à 2 milliards de francs CFA pour 2018 après le deuxième "Etalon d’or de Yennenga" du Sénégal obtenu 4 ans plus tard par le même réalisateur par l’entremrise de son film "Félicité" de Alain Gomis en mars 2017.
Le cinéma avait donné le ton de sa bonne année dès janvier, "Félicité" ayant été retenu parmi les 9 films de la short-list de la catégorie "Meilleur film long métrage de fiction en langue étrangère" de la 90ème édition des Oscars du cinéma aux Etats-Unis.
Le long métrage d’Alain Gomis était en compétition avec 91 autres films venus du monde entier.
Il y a eu ensuite les cinq prix remportés en septembre dernier par le jeune réalisateur Moly Kane lors de l’édition 2018 du festival "Clap Ivoire" à Abidjan en Côte d’Ivoire.
L’année 2018 a terminé avec plein de promesses, liées notamment à la sortie du film "Yao" du réalisateur français Philippe Godeau, projeté le 13 décembre à Dakar et tourné au Sénégal de février à avril 2018, avec comme acteur principal le Français Oumar Sy, d’origine sénégalaise.
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DÉCÈS DE L'ÉCRIVAN SEYDOU BADIAN
Le malien, auteur du célèbre ouvrage "Sous l'orage", est mort vendredi soir à 90 ans
Rentré au Mali après des études de médecine à l'Université de Montpellier, en France, Seydou Badian Kouyaté a ensuite été nommé ministre de l'Économie rurale et du Plan, puis ministre du Développement.
A la suite du coup d'État mené par Moussa Traoré en 1968, il est déporté à Kidal, dans le nord du pays, avant de s'exiler au Sénégal voisin, où il vivra pendant plusieurs décennies.
Candidat à l'élection présidentielle de 1997, contre le président sortant Alpha Oumar Konaré, Seydou Badian Kouyaté retire sa candidature en raison d'une "mauvaise organisation des élections".
Il est l'auteur de "Sous l'orage", son premier roman, paru en 1957, qui l'a surtout rendu célèbre. Ce livre enseigné dans de nombreux pays depuis sa parution est consacré au conflit des générations, "la tension (…) créée par l'école occidentale entre les jeunes et les anciens" en Afrique.
Le romancier malien, auteur des paroles de l'hymne national de son pays, faisait partie de la première génération de romanciers africains, avec le Sénégalais Cheikh Hamidou Kane, le Guinéen Camara Laye ou l'Ivoirien Bernard Dadié.
"C'est un éminent écrivain"
Écrivain très populaire au Mali, Seydou Badian Kouyaté est aussi l'auteur de trois autres romans, "Le Sang des masques" (1976), "Noces sacrées" (1977) et "La Saison des pièges" (2007).
Le Grand Prix des Mécènes lui a été décerné en 2017 les GPAL, les Grands prix des associations littéraires, pour l'ensemble de son œuvre littéraire.
Seydou Badian Kouyaté critiquait les pays occidentaux, leur reprochant de "toujours voulu contrôler les pays africains". Panafricaniste, il a toujours prôné "les Etats-Unis d'Afrique".
Il a critiqué l'intervention française dans le nord du Mali, estimant qu'elle n'a pas permis au pays de se débarrasser des islamistes, dont les violences persistent dans le pays.
"C'est un éminent écrivain. Ses romans sont enseignés dans tout le continent africain. Il a toujours servi de conseiller et de guide pour la nouvelle génération d'écrivains africains", a déclaré samedi le président de l'Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, sur la radio privée sénégalaise RFM.
ÉQUIPE NATIONALE
Aliou Cissé reste jusqu'en 2021 et touche 15 millions. Et le ministère des Sports a impliqué l'Agent judiciaire dans la négociation du nouveau contrat.
Ceux qui parlaient d'avenant jusqu'à la fin de la prochaine Can en juin pour l'entraineur national Aliou Cissé, en place depuis le 5 mars 2015, ont tout faux. Du moins si l'on en croit le journal sportif Record dans sa parution de ce samedi.
Non seulement il reste en place jusqu'en 2021 et bat le record de longévité sur le banc des Lions, mais il a vu son salaire revu sensiblement à la hausse, car passant de 9 à 15 millions de Fcfa. Idem pour son adjoint Régis Bogaert dont le traitement est multiplié par 2, c'est à dire qu'il perçoit maintenant 5 millions. Le préparateur des gardiens, l'ancien international Tony Sylva, que d'aucuns considérait comme le parent pauvre, il passe de 500.000 à 1,5 million.
Pour parer à toute éventualité, notamment au cas où l'objectif assigné à Cissé et compagnie ne serait pas atteint, à savoir jouer la finale de la prochaine, le ministère des Sports a impliqué l'Agent judiciaire dans la négociation du nouveau contrat.