Le président de la République se veut clair sur l’élaboration du plan d’actions prioritaires de la phase 2 du Plan Sénégal émergent : « Le plan a été conçu, partagé et validé avec l’ensemble des acteurs ». En parlant ainsi, le président fait montre de la démarche participative et inclusive du document. Pas si sûr que tous les acteurs ont été saisis. Qu’à cela ne tienne. Macky Sall croit, dit-il, aux « vertus de la consultation car elle permet de « croiser les idées, de partager les expériences et surtout pour le gouvernement de bénéficier des regards extérieurs détachés des contraintes de la gestion au quotidien ».
Dans ce sillage de concertation, l’Etat dégage les urgences principales de la phase 2 du PSE : la poursuite de la réforme du système éducatif, de l’administration générale et de celle fiscale. « Pour bâtir le progrès, chaque enfant doit avoir la chance d’aller à l’école. Aussi, les usagers du service public ont droit à des prestations diligentes et efficaces. Il nous faut donc plus une administration de développement qu’une administration de commandement », soutient Macky devant les Ptf. Sur la question relative à la justice fiscale, Macky déclare : « nous avons intérêt à travailler pour que toute personne physique ou morale assujettie à l’impôt le paye et s’en acquitte là où la richesse est créée. Cela est particulièrement valable pour les industries extractives ». Dans cette optique, le président de la Réplique invite le ministre des Finances à procéder à une accélération avec vigueur des réformes pour faire plus et mieux. « Les réformes, j’y tiens particulièrement, monsieur le ministre de l’Economie », tonne t-il
PSE 2 : MACKY MISE SUR LE SECTEUR PRIVE
Pour la mise en œuvre du PSE 2 en vue d’améliorer l’environnement des affaires, Macky Sall mise sur le secteur privé. « Nous voulons mettre le secteur privé au cœur de nos réalisations futures. L’appel à l’investissement privé sera l’une de nos priorités essentielles. Pour ce faire, nous engagerons les réformes nécessaires pour une croissance plus forte et inclusive, avec un taux de croissance de 9% sur la période 2019-2023 », a relevé le président devant un Mansour Kama qui affiche son satisfécit et parle de défi.
La Bad casque 1358 milliards de F Cfa, la Bm 180 millions de dollars
Le vice-président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a annoncé une enveloppe de 1358 milliards FCfa pour la phase du PSE. Ce montant représente, selon lui, 41% du montant sollicité par le Sénégal. Quant à la Bm, en plus d’accueillir la 8ème édition du Groupe consultatif, elle s’engage pour un financement de 180 millions de dollars, pour approfondir ces réformes dans les domaines de l'énergie et de l'économie numérique, ainsi que dans les secteurs de l'agriculture, du foncier et favoriser une croissance inclusive.
PSE 2 Paris débloque 1,5 milliard d’euros
Le ministre français de l’Economie et des Finances a annoncé une enveloppe de 1,5 milliard d’euros pour la contribution à la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires. Bruno Lemaire a relevé que « la France sera au rendez-vous par des actes. Nous ne sommes pas au rendez-vous des promesses mais des financements ». Il ajoute : « pour les cinq années à venir, deux points me semblent essentiels. D’abord, les réformes structurelles restent absolument clé pour transformer en profondeur le pays : la fiscalité, l’administration publique, la formation. Il est essentiel de garder le train de réformes. Ensuite, que la dépense publique aille dans les secteurs qui génèrent de la croissance ». « C’est un choix politique du président Emmanuel Macron. Vous aurez des prêts concessionnels pour le développement, des financements orientés vers des secteurs prioritaires. Nous allons augmenter nos dons directs à hauteur de 250 millions d’euros. Le soutien financier est clair parce que nous croyons à votre stratégie économique », dit-il.
PRESIDENTIELLE DE 2019 Bruno Lemaire «vote» Macky
Dans son allocution de déclaration de soutien au Sénégal dans le cadre de la mise en oeuvre du PSE 2, le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Lemaire, donne rendez vous au président Macky Sall au printemps 2019. Autrement dit : il viendra au Sénégal juste après les élections présidentielles du 24 février 2019, sachant que le printemps débute le 20 mars. « C’est avec beaucoup de bonheur que je vous fais ces annonces au nom du gouvernement français et du président de la République. Le deuxième bonheur pour moi l’année prochaine, sera de vous rendre visite au printemps prochain au Sénégal », ditil en conclusion de son discours. Ce qui n’a pas laissé indifférent Macky Sall qui soulignera : je vous considérerai comme mon marabout. On se verra …au mois d’avril ».
EXPLOITATION DU GISEMENT DE GAZ ENTRE LE SENEGAL ET LA MAURITANIE Macky Sall à Nouakchott, ce vendredi, pour la signature de l’ensemble des actes
Le chef de l’Etat a annoncé lundi, à Paris, qu’il se rendra vendredi à Nouakchott pour signer avec son homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz l’"ensemble des actes" relatifs à l’exploitation du gisement de gaz découvert à la frontière entre les deux pays. « […] dès vendredi, nous allons signer l’ensemble des actes […] qui vont marquer la clôture du dossier", a annoncé le président Sall, soulignant que les travaux pour l’exploitation de ces ressources pourraient démarrer début 2019. Il présidait, dans la capitale parisienne, le huitième Groupe consultatif pour le Sénégal, portant sur le financement de la phase 2 dudit Plan Sénégal émergent (PSE). Pour rappel, la Mauritanie et le Sénégal ont signé au mois de février dernier un Accord de coopération intergouvernemental (ACI) portant sur l’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyin (GTA) se trouvant à la frontière maritime entre les deux pays.
LES BAILLEURS CASQUENT 7356 MILLIARDS F CFA
Groupe consultatif de Paris pour le financement de la phase 2 du Pse
IBRAHIMA BALDE (ENVOYE SPECIAL A PARIS) |
Publication 18/12/2018
Alors que le Sénégal sollicitait 2850 milliards F Cfa, les partenaires financiers casquent 14 milliards de dollars, soient plus de 7356 milliards F Cfa, compte non tenu des conventions de financement signées. La 8ème édition du Groupe consultatif pour la deuxième phase du Plan d’actions prioritaires du PSE sur la période 2019-2023 a été clôturée sur une note de satisfecit du chef de l’Etat, Macky Sall.
L a moisson a été bonne, dira-t-on. Le Sénégal a récolté 14 milliards de dollars, soient plus de 7356 milliards F Cfa, compte non tenu de conventions de financement signées en marge, pour un besoin de financement exprimé de 2850 milliards FCfa. Les partenaires techniques et financiers de l’Etat ont pris ces engagements hier, lundi 17 décembre, à Paris, dans le cadre de la 8ème édition du Groupe consultatif du Sénégal. Une confiance renouvelée, selon Macky Sall. Ce succès de mobilisation des ressources financières a été obtenu grâce aux réalisations de la première phase du Plan Sénégal émergent. Ainsi, le Sénégal obtient une adhésion de la deuxième phase du Plan d’actions prioritaires du PSE sur la période 2019-2023. Il s’agit de promouvoir le numérique, créer un élan d’industrialisation du tissu économique, entreprendre des actions fortes pour la capture du dividende démographique. Le ministre de l’Economie Amadou Bâ indique la poursuite du renforcement significatif du capital humain et l’amélioration continue de l’environnement des affaires.
LES PROJETS EXECUTES A BONNE DATE
Soutenant que le PAP 2 est une accélération des initiatives pour tendre vers la croissance, Macky Sall précise que « tous les projets inscrits dans le PAP seront exécutés à bonne date, avec efficacité, efficience et transparence » pour « une stratégie d’accélération de notre émergence ». Et d’ajouter : « Nous allons poursuivre cette politique en l’accompagnant de réformes. Le secteur du primaire sera boosté, en plus d’une réforme sur l’éducation et l’administration publique ».
CAPITAL HUMAIN, INCLUSION SOCIALE ET EQUITE TERRITORIALE : Macky vante le PSE 1
Pour mobiliser des ressources pour le financement de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent, il fallait bien démontrer l’utilisation efficiente et efficace de l’argent injecté par les partenaires financiers et techniques. Le président Macky Sall n’en déroge pas et tire un bilan satisfaisant des 6 606 milliards de FCFA mobilisés entre 2014- 2018, répartis en 173 conventions signées. Dans son discours, il a mentionné les investissements qui ont été faits sur la construction de nouvelles universités, le renforcement des filières scientifiques et surtout une orientation plus accentuée vers l’enseignement technique et la formation professionnelle avec le programme de formation duale : école et entreprise. En acte concret, il cite l’érection progressive d’un réseau de lycées et d’instituts d’enseignement technique et professionnel, pour orienter au moins 30% des élèves du cycle fondamental vers l’apprentissage aux métiers. S’agissant de l’inclusion sociale et de l’équité territoriale, Macky Sall a rappelé le lancement des initiatives majeures, notamment la couverture maladie universelle qui a atteint les 47% de taux de couverture de maladies, avec l’installation de 675 mutuelles de santé sur les 552 communes. Et de poursuivre : 316 000 ménages en 2017 sont bénéficiaires du programme des bourses de sécurité familiale destiné aux couches vulnérables. Pour chuter, le président de la République est revenu sur la loi instaurant l’obligation de déclaration de patrimoine de l’ensemble des présidents d’institutions, des ministres, des ordonnateurs de dépenses publiques et administrateurs de crédit d’un montant égal à au moins 1 milliard FCfa. Une manière de vanter sa politique de transparence et gouvernance publique, « garantie » souvent exigée par les institutions internationales pour obtenir des financements. Qui plus est, la modification du Code général des impôts avec la baisse de l’impôt sur le revenu, la baisse substantielle des droits d’enregistrement sur les transactions immobilières, ainsi que sur les actes de création ou d’augmentation de capital des sociétés, l’exonération de la Tva sur les acquisitions de matériels faite par les entreprises agricoles et la baisse de la Tva pour le secteur touristique. « Mon option volontariste de la transparence sera maintenue et renforcée. Je suis convaincu que la transparence n’est pas seulement une exigence de l’Etat de droit mais aussi un levier de performance économique et de protection sociale », dit-il.
UN SENEGAL DE TOUS ET POUR TOUS
Dans cette dynamique de réalisation de projets de croissance économique, d’inclusion sociale, d’équité territoriale et de gouvernance publique, Macky estime que « ces initiatives s’inscrivent dans la vision dite le Sénégal de tous et pour tous ». Avant d’ajouter : « Ce concept n’est pas juste un slogan commode. Il traduit une volonté mûrement réfléchie de consolider les fondements de la cohésion sociale par une croissance inclusive et solidaire qui bénéficie à chaque segment de la population et à chaque portion du territoire. Notre souci est que la croissance ne reste pas une fin en soi ; mais qu’elle serve à endiguer l’exclusion et les inégalités sociales. En dépit de tous nos efforts, l’emploi des jeunes est un défi majeur »
FAIBLESSES DU SYSTEME EDUCATIF, DYSFONCTIONNEMENT DE L’ADMINISTRATION FISCALE… Macky Sall liste les freins au développement
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d'actions prioritaires 2014-2018 du Plan Sénégal émergent (Pse), le Sénégal a enregistré des avancées significatives, notamment un taux de croissance moyen annuel de 7%, des investissements conséquents sur le capital et une palette de programmes pour la promotion de l’inclusion sociale et de l’équité territoriale. Il n’en demeure pas moins que ces efforts sont anéantis par trois contraintes majeures au développement du Sénégal mentionnées dans un rapport rendu public par l’Organisation de coopération et développement économiques (Ocde). Il s’agit, selon l’organisation des faiblesses du système éducatif, du dysfonctionnement de l’administration fiscale et de la faible efficacité de l’Etat à impulser suffisamment le changement. « Ce diagnostic correspond à nos réalités. Il faut le reconnaître. Il regroupe les observations que j’ai souvent faites à nos services », reconnaît le président de la République devant les partenaires techniques et financiers. En citant le rapport, Macky Sall explique que « les faiblesses du système éducatif entravent la capacité du Sénégal à soutenir l’économie avec une main d’œuvre qualifiée, pénalisant ainsi la compétitivité des entreprises, la productivité des travailleurs ». Selon lui, cette faiblesse du système éducatif s’explique par exemple par la « nouvelle orientation que nous voulons imprimer à l’école sénégalaise par le renforcement du quantum horaire des filières scientifiques et du programme d’apprentissage aux métiers ». Indiquant le dysfonctionnement de l’administration fiscale dans sa capacité à consigner la mobilisation des ressources nécessaires au financement des réformes et l’incitation au développement de l’activité économique, Macky Sall regrette, en faisant référence au rapport, « la faible efficacité de l’Etat à impulser suffisamment le changement ». « Le rapport note aussi que l’administration centrale est solide et compétente mais son fonctionnement est relativement lent ; ce qui freine l’avancée des réformes et la délivrance des documents officiels pour les entreprises et la fourniture de diverses prestations », insiste-t-il.
JUSTE SERA FAITE
L’enquête de la CPI sur les exactions en République centrafricaine se poursuit
Déclaration du Procureur de la CPI, Fatou Bensouda, à la suite des récentes arrestations des suspects concernant la situation en République centrafricaine : « Notre enquête sur la conduite de toutes les parties au conflit se poursuit ».
Le mercredi 12 décembre, j’ai salué l’arrestation du deuxième suspect résultant de notre enquête en République centrafricaine (« RCA ») depuis août 2012. L’arrestation de M. Patrice-Edouard Ngaissona fait suite à l’arrestation de M. Alfred Yekatom et à sa remise à la Cour pénale internationale (la « Cour » ou la « CPI ») en novembre de cette année.
J’ai accueilli ces arrestations comme des étapes importantes vers la réalisation de mon mandat de poursuite consistant à demander des comptes aux responsables des crimes les plus graves en RCA, quelle que soit le camp du conflit où ils se trouvent. Ces arrestations ne mettent pas fin à notre travail en RCA.
Comme je l’ai dit clairement et à plusieurs reprises dans le passé, les enquêtes de mon Bureau sur la conduite de toutes les parties au conflit en RCA se poursuivent. Il s’agit de crimes présumés relevant de la compétence de la Cour et commis par toutes les parties au conflit, y compris les groupes armés Séléka et Anti-Balaka.
Le mandat de mon Bureau est, de manière indépendante et impartiale, d’enquêter sur des crimes présumés qui ont détruit la vie de tant d’hommes, de femmes et d’enfants en RCA. Je cherche à assurer la justice et la responsabilité de tous les côtés. C’est ce que le mandat de mon Bureau exige ; c’est ce que méritent les victimes et c’est ce à quoi mon Bureau s’est pleinement engagé et s’efforce de parvenir.
J’encourage les populations de la RCA à être patientes. Conformément au mandat de mon Bureau, nous restons inébranlables dans cette quête d’une justice impartiale au profit de tous les habitants de la République centrafricaine.
Enfin, j’insiste sur le fait que mon Bureau reste saisi de la situation en RCA et continue de suivre de près la situation sur le terrain.
Je suis préoccupée par les perspectives de nouvelles violences en RCA. Nous n’hésiterons pas à prendre des mesures nécessaires dans le cadre de notre mandat et des moyens.
Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et du crime d’agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment au Burundi, en Côte d’Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. La Chambre préliminaire II de la Cour est saisie de la demande d’autorisation d’ouvrir une enquête sur la situation en République islamique d’Afghanistan déposée par le Procureur. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations au Bangladesh/Birmanie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela.
Kaolack, 17 déc (APS) - Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a invité lundi à Kaolack les télévisions à développer des contenus locaux dans leurs programmes.
Babacar Diagne qui a invité les télévisions à mettre en place des programmes avec des contenus tirés des réalités locales, a déploré le ‘’mimétisme’’ dans certaines télévisions qui véhiculent des croyances développées par les Occidentaux.
Selon lui, les télévisions occidentales font croire par exemple que les Africains sont les plus grands migrants vers l’Europe alors que cela est ‘’faux’’ car les pays de l’Est et le Moyen Orient sont les plus grands pourvoyeurs de l’Europe en matière de migration.
Lors d’une visite à la Télévision du Saloum (TVS) en compagnie de son promotteur, l’homme d’affaires Serigne Mboup, le président du CNRA a relevé que ‘’80 pour cent des émigrés africains sont dans la légalité contrairement à une idée bien répandue chez les Européens’’.
’’Les télévisions reprennent sans les analyser ces genres d’idées qui donnent de fausses informations sur l’Afrique et sa population contribuant ainsi à donner une mauvaise image d’eux’’, a t-il déploré.
Pour remédier à ce phénomène, Babacar Diagne estime qu’il faut développer du contenu à ‘’partir des réalités socio-économiques de nos pays à l’image de ce que tente de faire la TVS’’.
’’Cette télévision parle beaucoup des réalités de son terroir et mérite d’être accompagnée pour entrer notamment dans la TNT et s’ouvrir d’autres horizons en terme d’audience’’, a-t-il dit.
En compagnie de Serigne Mboup, également président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack, M. Diagne a aussi visité l’espace Cœur de ville où plusieurs projets tendant à rendre la ville de Kaolack plus visibles sont en cours.
Il était accompagné également des conseillers Djiby Diakhaté et Lucky Patrick Mendy récemment nommés au CNRA.
Pour Babacar Diagne, la télévision ne se limite pas à la diffusion d’émissions musicales ou religieuses, invitant les rédactions à réfléchir au contenu de leurs programmes.
’’Certes la religion est une bonne chose et la musique également fait partie de la vie mais la télévision ne doit pas limiter à la diffusion de la musique ou d’émissions religieuses’’, a dit M. Diagne.
NOUVELLE VISION DES MIGRATIONS
Le DG de l’OIM plaide pour des "migrations sûres, régulières et dignes pour tous’’
Dakar, 18 déc (APS) - Le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), António Vitorino, a réitéré son appel à garantir des "migrations sûres, régulières et dignes pour tous", dans son message à l’occasion de la Journée internationale des migrants, commémorée ce mardi.
"Nous réitérons notre appel à agir pour sauver des vies en garantissant des migrations sûres, régulières et dignes pour tous", écrit-il, en rappelant que la migration "est le grand enjeu de notre époque".
"Traiter tous les migrants avec dignité est ce qui doit guider notre action avant toute autre chose quand nous intervenons sur la scène migratoire – une question difficile en cette époque de difficultés pour la communauté internationale – car notre avenir en dépend. Mais aussi notre présent", fait valoir António Vitorino, récemment porté à la tête de l’OIM.
Selon lui, la migration "est une force pour la dignité car elle permet à chacun de choisir de sauver sa vie, de se protéger, de s’instruire ou de se libérer".
"Elle permet à des millions de personnes de choisir la participation plutôt que l’isolement, l’action plutôt que l’inaction, l’espoir plutôt que la peur, et la prospérité plutôt que la pauvreté. Nous devons valoriser ces choix en les respectant. Nous les respectons en traitant avec dignité ceux qui les font".
"Nous aussi, nous avons le choix, poursuit-il. Celui de répondre aux espoirs des migrants en les acceptant ; de répondre à leurs ambitions en leur offrant des perspectives. Le choix de les accueillir plutôt que de les rejeter. Nous devons aussi respecter et écouter ceux qui, aujourd’hui, ont peur des changements que la migration entraîne dans leur vie".
Le DG de l’OIM note que ces peurs, fondées ou non, "sont réelles et méritent d’être prises en compte avec dignité", avant d’ajouter : "Si nous ne donnons pas à tous les citoyens l’assurance que leurs choix sont, eux aussi, respectés, nous risquons de laisser échapper une véritable occasion de progrès".
Dans cette perspective, l’adoption, début décembre, du "Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières par une majorité écrasante d’États Membres des Nations Unies réunis à Marrakech est un pas en avant sur la voie de la dignité pour tous, d’un discours sur la migration plus équilibré et d’une vaste coopération sur les questions migratoires", a-t-il estimé.
"Le Pacte mondial réalise un équilibre délicat entre la souveraineté des nations et la sécurité, et la dignité que nous exigeons pour tout être humain". Il "souligne la nécessité, pour tous les États, d’assurer des migrations bien gérées, et qu’aucun État ne peut y parvenir seul", ajoute M. Vitorino.
Il estime à quelque 258 millions de personnes aujourd’hui, le nombre de migrants internationaux, auxquels s’ajoutent 40 millions de personnes actuellement déplacées à l’intérieur de leur propre pays en raison d’un conflit.
Sans compter que chaque année, "des millions d’autres (18,8 millions en 2017) sont contraintes de quitter leur foyer en raison d’une catastrophe liée au climat ou d’un aléa naturel".
Aussi l’OIM réaffirme-t-elle que "la migration est un moteur de progrès et de développement non seulement pour les migrants, mais aussi pour les pays de transit et, surtout, pour les communautés d’accueil dans les pays de destination".
L’édition 2018 de la Journée internationale des migrants a pour thème ‘’Des migrations dignes’’.
Alors que le retour de Karim Wade, candidat à la Présidentielle de 2019, au Sénégal, est soumis à des conditions exigées par le Président Macky Sall, le roi du Maroc, Mohammed VI jouerait les bons offices pour éviter que les choses ne s’embrasent.
A Dakar,
Le roi Mohammed VI médiateur dans le conflit qui oppose le Président du Sénégal, Macky Sall, à Karim Wade, fils de l’ancien chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade ? C’est l’information fournie par la presse sénégalaise. Selon les journaux de ce pays d’Afrique de l’Ouest, Karim Wade et Macky Sall se seraient rencontrées à Paris, en marge du Groupe consultatif, pour voir comment arrondir les angles. Et ce, grâce à la médiation du Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, mais aussi et surtout, celle de Mohammed VI, roi du Maroc.
Dans le but d’éviter la tension que pourrait engendrer une descente imminente de Karim Wade au Sénégal, comme annoncé, le souverain du Maroc aurait proposé une offre de séjour au fils de l’ancien Président du Sénégal. Sauf que Karim Wade aurait décliné cette offre. Le journal Rewmi, qui cite ses sources, indique que Karim Wade pourrait débarquer à Dakar à tout moment, parce que déterminé à lever tout obstacle à sa candidature à la prochaine Présidentielle sénégalaise, qui se jouera le 24 février 2019.
S’il revient au Sénégal sous peu, Karim Wade, exilé à Dubaï depuis son élargissement de prison, violerait le protocole de Doha, qui stipulerait que Wade-fils devait rester loin du Sénégal jusqu’en 2021. Au cas contraire, il va subir, comme l’a annoncé le Président Sall, une contrainte par corps, pour devoir au trésor public, une somme d’environ 130 milliards de FCFA. Laquelle somme, Doha serait prête à payer. Affaire à suivre.
UNE UTILISATION ’’EFFICACE ET EFFICIENTE’’
Macky Sall assure ses interlocuteurs de la bonne gestion des 7356 milliards de francs récoltés par le Sénégal à l’issue de son 8e Groupe consultatif à Paris
Dakar, 17 déc (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a promis lundi que les 7356 milliards de francs (14 milliards de dollars amériocains) récoltés par le Sénégal à l’issue de son 8e Groupe consultatif à Paris, feront l’objet d’une utilisation ’’efficace et efficiente’’.
Ce montant représente les engagements des partenaires au développement en faveur du Plan d’actions prioritaires 2019-2023 du Plan Sénégal émergent (PSE), une stratégie de développement mise en oeuvre depuis 2014 sous l’impulsion du chef de l’Etat.
Selon un communiqué de presse qui présente le Groupe consultatif de Paris comme d’’’un succès jamais égalé’’, le total des engagements pris au cours de la journée se chiffre à 7356 milliards de francs CFA, alors que le Sénégal ne sollicitait que 2850 milliards de francs.
Le cumul de ces engagements ne tient pas compte des conventions de financement signées en marge de la journée, relève le texte.
Après l’annonce de la mobilisation de ce montant, le chef de l’Etat a promis que ‘’le Sénégal va utiliser encore cette fois-ci de façon efficace et efficience ces ressources’’.
Il a précisé qu’elles seront utilisées ‘’dans le cadre de l’accélération de notre émergence’’, soulignant que le Sénégal, qui s’est montré ’’digne de la confiance des partenaires’’, le sera davantage encore cette fois-ci.
Il s’est réjoui des progrès accomplis par le pays ’’grâce au génie de son peuple’’ et aux ’’engagements’’ des partenaires au développement, lesquels sont allés, lors de la première phase du PSE, au-delà de leurs promesses.
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CONSEIL INSTITUTIONNEL : KHLIFA SALL A DÉPOSÉ SA CANDIDATURE
Un pas de franchi pour l'ancien maire de Dakar. En prison pour une affaire qui attend d'être vidée, Khalifa Sall peut espérer prendre part à la présidentielle dont le premier tour est prévu le 24 février 2019.
Ses émissaires ont déposé auprès du greffe du Conseil constitutionnel, sa déclaration de candidature et au sortir de cet exercice, ont brandi le document qui leur a été remis.
Ledit document n'est cependant rien d'autre qu'un récépissé de dépôt de déclaration de candidature de Khalifa Sall...
Ses partisans à l'image Barthélémy Dias, maire de Sacré-Cœur sont confiants malgré les mises en garde. Le Conseil constitutionnel doit publier la liste des candidats à la présidentielle le 19 janvier. Ce qui fait dire au premier magistrat de Mermoz que le temps est le meilleur allié de Khalifa Sall, mais aussi l'unique adversaire de Macky Sall.
Le président de l’Assemblée nationale est en deuil. Moustapha Niasse a perdu, hier, sa mère Adja Abysatta Thiam qu’il chérissait tant. Elle a quitté ce bas monde, hier, dans l’après-midi. Adja Abysatta Thiam résidait à Keur Madiabel. La défunte était centenaire. Elle a vécu exactement 104 ans. Malgré son âge avancé, Adja Abysatta Thiam avait voté à la présidentielle de 2012 à 97 ans, en faveur de son fils, Moustapha Niasse, candidat à l’époque. L'enterrement est prévu mercredi 19 décembre 2018 à Keur Tapha à 17 heures sauf changement, car le président de l’Assemblée nationale est hors du pays. Il est attendu à Dakar aujourd’hui dans la soirée. «L’As» présente ses condoléances à Moustapha Niass et à sa famille.
Macky présente son maître en politique
Le chef de l’Etat continue de faire la promotion de son ouvrage :«Le Sénégal au coeur». Hier peu de temps après la rencontre du groupe Consultatif, il s’est rendu dans un hôtel situé dans la banlieue parisienne pour présider la cérémonie de dédicace de son ouvrage. Il y avait du beau monde. Devant un public qui lui est acquis, Macky Sall est revenu sur les différents thèmes développés dans son ouvrage. Parlant de son initiation en politique notamment de sa formation de maoïste, il a présenté à l’assistance, son oncle Abdoul Samba Ndiaye qui l’a initié aux idées de la gauche. Jusqu’ici inconnu du grand public, le mentor politique a pris, aujourd’hui, de l’âge. Ce dernier a eu droit à un standing ovation de la part des militants apéristes de Paris. Macky Sall était accompagné du ministre Cheikh Kanté, de la présidente du CESE Aminata Tall, du président du groupe parlementaire Bby Aymerou Gningue, du ministre des Affaires étrangères Sidiki Kaba. Il y avait aussi le ministre Mankeur Ndiaye, le ministre Mamadou Talla.
Manifestation de l’opposition à Paris
L’opposition a pris l’habitude de rendre mouvementés les passages du Président Macky Sall à Paris. Hier, des membres de l’opposition sénégalaise ont tenté de manifester devant le siège de la Banque Mondiale où se tenait le Groupe Consultatif de Paris. En nombre réduit, ils n’ont pu se faire entendre surtout que la Police les a tenus à l’écart. L’Apr qui s’attendait à une telle initiative a pris les devants en organisant une contremanifestation.
Macky snobe l’opposition
Hier à la fin des travaux du groupe Consultatif, le chef de l’Etat a été interpellé sur les critiques de l’opposition qui estime qu’il n’a pas le droit d’engager le Sénégal parce qu’il serait en fin de mandat. Macky Sall a répondu : «aujourd’hui (Ndlr : hier) c’est un jour de joie et de victoire. Je ne vais pas être là à polémiquer. Qu’on nous laisser savourer notre victoire d’abord. On verra quoi répondre après», a-t-il ironisé. Décidément, rien ne pouvait gâcher la soirée du chef de l’Etat rendue belle par les 7356 milliards FCFA promis par les Partenaires techniques et financiers (Ptf) pour financer la phase 2 du PSE.
Saidou Nourou Bâ nouveau membre de la Cena
Par décret, le président de la République a procédé au remplacement du défunt coordonnateur du Forum Civil, Mouhamadou Mbodj qui était en même temps membre de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Il a été remplacé par l’ancien ambassadeur, Saidou Nourou Bâ. L’ancien diplomate prêtera serment demain à 12 h 30 devant le Conseil constitutionnel. Saidou Nourou Bâ intègre l’organe de supervision et de contrôle du processus électoral après une longue carrière de diplomate. Macky Sall avait porté son choix sur sa personne pour présider la Commission ad hoc chargée d’étudier les incidences de la révision constitutionnelle sur le Code électoral communément appelée «Commission sur le parrainage». Il a été aussi facilitateur dans le cadre des concertations sur le processus électoral.
Ordre des architectes
Le secteur l'architecture, comme de nombreux domaines, est confronté à l'envahissement de personnes exerçant ce métier sans en avoir les diplômes requis et être inscrits à l'Ordre des architectes. Une situation qui révoltent les architectes. Dans un communiqué, les camarades de Pierre Goudiaby Atepa ont rappelé les conditions qu'il faut remplir pour exercer ce métier. Selon l'Ordre, il faut être de nationalité sénégalaise, avoir son domicile professionnel au Sénégal, être de bonne moralité, jouir de ses droits civiques, civils et de famille, être titulaire du diplôme d'architecture dont les modalités sont fixées par décret ou tout autre diplôme admis en équivalence. D'ailleurs, la cérémonie de prestation publique de serment des derniers architectes inscrits à l'ordre se tient aujourd'hui au Tribunal de Grande Instance de Dakar où sont attendues d'importantes communications sur le sujet.
Casier judiciaire de Karim Wade
Après le dépôt de la candidature de Karim Wade, Oumar Sarr est revenu sur l’éligibilité de ce dernier. Evoquant le casier judicaire de Wade-fils, il dira «qu’il n’y a nulle part dans la loi où on demande des casiers judicaires vierges. On nous demande de déposer des copies du casier judiciaire». Il admet qu’il est mentionné dans le casier judiciaire de Karim Wade une condamnation politique de la Crei. Cependant, il précise que la Crei a dit que Karim Wade garde tous ses droits civiques et politiques, en dépit de ses condamnations. S’agissant de la carte d’identité de Karim Wade, il affirme que ce dernier a reçu sa pièce, mais il est mentionné en verso qu’il n’est pas inscrit sur les listes électorales. Oumar Sarr estime que la candidature et l’inscription sur les listes électorales ne sont pas liées, si l’on se base la Constitution. «Ce sont les politiciens de l’Apr qui le disent», tonne Oumar Sarr qui a émis des craintes quant à la sécurité de leur dossier déposé au Conseil constitutionnel.
Le ministre des Sports et le stade Lat-Dior
Le ministre des Sports Matar Bâ a visité hier les chantiers de réhabilitation du stade Lat-Dior. A l’en croire, la visite a permis d’avoir espoir que sous peu la jeunesse de Thiès disposera d’une belle infrastructure sportive. En dehors de la jeunesse de Thiès, c’est tout le Sénégal qui aura une alternative par rapport à la réception des équipes nationales. Selon le ministre des Sports, qui était accompagné de Mbaye Faye Directeur Général de la Compagnie Sénégalaise de Travaux Publics (CSTP/SA) et Mme Socé Diop Directrice de l’Agences des Constructions Bâtiments et Edifices Publics, dès le retour du Président Macky Sall de Paris, une date sera retenue pour l’inauguration officielle du stade. Et avec le stade Lat-Dior et les autres projets de réhabilitation concernant Demba Diop, Caroline Faye, Aline Sitoë Diatta et la construction du stade olympique de Dakar dit-il, le combat contre le manque d’infrastructures sportives est en train d’être gagné.
Le ministre des Sports et le stade Lat-Dior (Bis)
Par ailleurs, le ministre Matar Bâ a annoncé que dès le mois de mars, la tutelle se battra pour que le stade Lat-Dior soit homologué par la Confédération Africaine de Football (CAF) afin qu’il puisse abriter des compétitions internationales. Il a aussi plaidé pour un accompagnement du stade municipal Maniang Soumaré en terme de travaux de réhabilitation car le gazon du stade Lat-Dior ne peut pas supporter un nombre infini de matchs. Matar Bâ a insisté aussi sur l’importance de l’entretien. A l’en croire, les directeurs de stade louent les infrastructures, sans prendre la peine de remplacer par exemple un carreau cassé avec les rentrées d’argent.
Démarrage des activités FEED sur le champ pétrolier SNE
Lundi, le pétrolier australien Woodside a fait savoir que les activités de conception technique préliminaire (FEED) de la phase 1 du champ SNE, au large du Sénégal, ont débuté. Elles permettront la prise de la décision finale d’investissement du projet à la mi-2019. Le démarrage des travaux fait suite à l'attribution du contrat d'alimentation sous-marine pour le développement offshore à Subsea Integration Alliance, une joint-venture de OneSubsea, Schlumberger et Subsea 7. En octobre dernier, renseigne Ecofin, FAR, le compatriote australien de Woodside, a quant à lui annoncé la soumission du plan de développement et d'exploitation du champ au gouvernement qui l’a approuvé. Le concept de développement du champ prévoit une installation flottante autonome de stockage et de déchargement de production (FPSO) avec une infrastructure sous-marine de support. Elle permettra aussi de produire du gaz. La phase 1 de SNE visera environ 230 millions de barils de ressources pétrolières pour un plateau de production prévu de 100 000 barils par jour, entre 2021 et 2022.
Tigo et Ericsson signent un accord stratégique
L’opérateur de téléphonie Tigo a signé hier un accord stratégique avec Ericsson pour la modernisation et l’expansion des infrastructures. Tigo compte ainsi renforcer la connectivité et les capacités de couverture de son réseau afin de construire le réseau du futur. Il est ainsi prévu le remplacement de tous les équipements radios de Tigo, un ajout de 50% du nombre de sites existants, une multiplication de la capacité internet et surtout le déploiement de la 4G et 4G+. Ces nombreux investissements démontrent l’ambition de Tigo de transformer le digital au Sénégal. Ce projet signé avec le leader mondial Ericsson consiste à couvrir plus de 1.400 sites à travers le Sénégal et permettre à Tigo de fournir les services numériques de dernière génération aux populations. La Présidente d’Ericsson au Moyen-Orient et Afrique, Rafiah Ibrahim affirme que «les solutions LTE de renommée d’Ericsson sécuriseront les performances et la qualité du réseau de Tigo tout en offrant une expérience unique à leurs abonnés». Quant aux Directeur général de Tigo, il dira que ces investissements participent à cette ambition de contribuer à l’émergence d’une économie intelligente.
Les étudiants de l’UGB décrètent une «journée noire» ce mardi
Il n’y aura pas cours aujourd’hui à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis. Pour cause, les pensionnaires de la deuxième institution universitaire du Sénégal se sont donnés rendez-vous au Tour de l’oeuf. Ils vont procéder à l’inauguration du «Monument Fallou Sène» construit à cet endroit. Il sera le lieu de convergence des étudiants. L’étudiant Fallou Sène a été tué le 15 mai 2018 par balle, suite aux échauffourées entre étudiants et forces de l'ordre. On signale que des étudiants qui étaient même en stage ont décidé de venir assister à cette inauguration.
Promovilles sensibilise les populations
Avec le club des randonneurs de Saint-Louis, Promoville a organisé une randonnée pédestre pour inviter les populations de Saint- Louis à prendre soin des infrastructures. Cette initiative est du Directeur régional de l’Ageroute, Mor Guèye Gaye. Elle a démarré au village artisanal et s’est terminée à la mosquée mouride sise aux Hlm. Elle a vu la participation du ministre Mary Teuw Niane, des autorités administratives, locales et de nombreux sportifs de la capitale du nord.
LIBERTÉ PROVISOIRE ENCORE REFUSÉE À MIKE TEIHO
Affaire du soldat français placé sous mandat de dépôt à Rebeuss.
La justice ne veut pas lâcher le militaire Français, Mike Teiho accusé d’avoir agressé Oumar Watt. Elle vient encore de lui refuser la liberté provisoire. Sa deuxième demande de liberté provisoire a été rejetée, d’après L’‘Observateur.
Le journal précise que son avocat a saisit la Chambre d’accusation pour obtenir sa libération. La requête a été introduite depuis lundi dernier. Teiho a été placé sous mandat de dépôt à Rebeuss depuis le 27 septembre dernier pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de travail de plus de 50 jours. Les faits se sont déroulés au mois de septembre dernier dans une discothèque.