Dakar, 29 nov (APS) - L’ambassadeur des Emirats arabes unis au Sénégal, Mohamed Salem Alrashdi, assure que les relations de coopération et d’amitié entre son pays et le Sénégal "montent en puissance d’année en année, et gagnent en volume et en diversité dans un rythme soutenu".
"Les relations entre les Emirats arabes unis et la République du Sénégal montent en puissance d’année en année, et gagnent en volume et en diversité dans un rythme soutenu", a-t-il déclaré.
Le diplomate s’exprimait à l’occasion de la célébration de la 47è édition de la fête nationale de son pays, une cérémonie organisée à l’esplanade du Monument de la Renaissance africaine, en présence du ministre sénégalais des Forces armées, Augustin Tine.
Etaient également présents, des officiels sénégalais et des diplomates de pays étrangers.
Selon l’ambassadeur des Emirats arabes unis au Sénégal, les séries d’échanges de "haut niveau" qui ont rythmé les relations entre les deux partenaires, sont "l’illustration parfaite de l’excellence des relations d’amitié et de coopération" entre les deux pays.
"Je suis convaincu, à la lumière des actions déjà réalisées et des projets en cours d’exécution, que la coopération bilatérale entre les Emirats arabes unis et le Sénégal est plus que jamais un partenariat d’avenir, au service de l’édification d’un partenariat stratégique globale à la hauteur de l’amitié multiséculaire qui lie nos deux pays", a-t-il dit.
L’ambassadeur a rappelé la dernière visite au Sénégal du ministre des Affaires étrangères de son pays, son Altesse Sheikh Abdullah Ben Zayed, ponctuée par la signature d’une "nouvelle convention de financement d’un montant de 13 millions de dollars" destinés à un projet d’électrification de 100 villages de l’intérieur du Sénégal.
Le ministre sénégalais des Forces armées, Augustin Tine, a de son côté magnifié "les bonnes relations de coopération et d’amitié" entre le Sénégal et les Emirats arabes unis et les peuples des deux pays.
"Nos deux pays entretiennent des relations fondées sur la paix et la solidarité que les deux peuples partagent", a ajouté M. Tine, selon qui deux pays collaborent de la même manière au plan international.
DAKAR PRÊT À ACCUEILLIR SES OEUVRES D’ART
Le Sénégal dispose du Musée des civilisations noires, construit pour un coût de 20 milliards de francs CFA, ainsi que du matériel correspondant estimé à 4 milliards CFA.
Saint-Louis, 29 nov. (APS) - Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a redit jeudi à Saint-Louis, que le Sénégal était disposé à recevoir les objets d’art conservés dans les musées français et qui seraient identifiés comme étant originaires du pays.
"[Notre pays] est prêt à accueillir et recevoir les œuvres de son histoire qui se trouvent en France, dans le cadre du retour des œuvres africaines en terre africaine, proposé par les autorités françaises", a-t-il souligné.
Le ministre de la Culture s’exprimait lors de l’ouverture de la première édition du Salon national du livre et de lecture, axé sur le thème : "Penser terroir, agir territoire pour la promotion du livre et de la lecture".
Emmanuel Macron a reçu le 23 novembre, le rapport de deux chercheurs, l’historienne de l’art française Bénédicte Savoy et l’économiste sénégalaise Felwine Sarr.
Ces chercheurs proposent notamment un changement de la loi française sur le patrimoine pour restituer à l’Afrique une partie de son patrimoine.
"Quel que soit le mode de retour, le Sénégal est prêt, sur le plan technique et matériel, avec toutes les bonnes ressources humaines", a martelé M. Coulibaly.
Il rappelle que le Sénégal dispose du Musée des civilisations noires, construit pour un coût de 20 milliards de francs CFA, ainsi que du matériel correspondant estimé à 4 milliards CFA.
L’ouverture du Salon national du livre a noté la présence du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, de l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Amadou Diop, du parrain, l’ancien ministre de la Culture, Makhily Gassama.
Etaient également présents, Chritiane Taubira, ancienne ministre française de la Justice, Alioune Badara Bèye, président de l’Association des écrivains du Sénégal (AES), ainsi que plusieurs hommes de culture.
Selon M. Coulibaly, la tenue de cette première édition constitue une première étape pour "impulser la politique du livre et de la lecture, qui rapproche d’avantage le livre et les populations, en particulier les jeunes".
L’objectif de la décentralisation de l’animation du livre à Saint-Louis, à travers ce salon, s’inscrit dans le cadre de la "territorialisation des politiques publiques", a-t-il indiqué.
Il "s’agit, à travers la culture, de contribuer à la transformation structurelle des bases de l’économie, à la promotion du capital humain, à la bonne gouvernance et à l’Etat de droit", a souligné le ministre de la Culture.
Le livre, a souligné le ministre de la Culture, "est un outil indispensable pour l’acquisition de savoir et de savoir-faire, mais aussi pour la formation de la personnalité".
Dakar, 29 nov (APS) - Le Front social et démocratique de résistance nationale (FRN, opposition) a tenu jeudi après-midi à Dakar une marche, pour notamment exiger son accès au fichier électoral et dénoncer ce qu’il considère comme une discrimination dans la distribution des cartes d’électeur pour la présidentielle du 24 février 2019.
Les membres du Front, composé de partis de l’opposition, ont marché de la place de l’Obélisque au rond-point Doudou Ndiaye "Rose’’, devant la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique).
Ils ont battu le pavé sur l’avenue de Gaulle, arborant des banderoles portant toutes leurs revendications ayant trait en particulier au fichier électoral et au retrait des cartes d’électeur.
Le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (PDS), Oumar Sarr, l’un des porte-paroles du jour, a appelé l’opposition à faire un bloc pour ainsi réclamer la mise sur pied d’une "entité indépendante et consensuelle’’ chargée d’organiser l’élection présidentielle du 24 février.
Le maire de la commune de Dieuppeul-Derklé, Cheikh Guèye, de la coalition "Taxawou Sénégal ak Khalifa’’, a lui déploré une "distribution discriminatoire’’ des cartes d’électeur.
"Nous exigeons une distribution sans discrimination des cartes d’électeur qui dorment dans les préfectures ou sous-préfectures’’, a-t-il martelé.
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, intervenant mardi lors de la plénière de l’Assemblée nationale consacre à l’examen du projet de budget de son département pour l’exerice 2019, a assuré qu’il n’existe qu’un seul fichier électoral au Sénégal et non trois comme le laissent croire l’opposition.
Au sujet des préoccupations portant sur la fiabilité du fichier électoral, il a rassuré les députés en rappelant les conclusions du rapport de l’audit du processus électoral commandité par l’Union européenne (UE), en février 2018.
Les auditeurs commis à cette tâche ont selon lui conclu comme suit leur rapport : "Par conséquent, nous pouvons déclarer que le fichier, quoique perfectible, est cohérent, de bonne qualité et constitue une base solide pour l’organisation des prochaines élections".
Le ministre de l’Intérieur s’est aussi prononcé sur la demande des candidats déclarés à la présidentielle de disposer du fichier électoral.
Aly Ngouille a rappelé à cet égard les dispositions du Code électoral stipulant que la Commission électorale nationale autonome (CENA) est chargée de "veiller à ce que la liste des électeurs par bureau de vote, soit remise quinze jours au moins avant la date du scrutin, aux candidats et aux listes de candidats, sur support électronique et en version papier’’.
S’agissant des cartes d’électeur, il a suggéré aux acteurs politiques "d’inciter les membres et sympathisants de leurs partis à retirer leur carte d’électeur pour pouvoir exercer leur droit de vote".
Selon lui, présentement, "8 millions de cartes sont produites dont 6.500.000 livrées", ces documents sont remises à la Direction générale des élections [DGE], par la Direction de l’Automatisation des fichiers [DAF], qui les achemine dans les différents lieux de retrait, a-t-il dit.
La marche du Front social et démocratique de résistance nationale s’est déroulée sous une forte escorte policière, sans aucune échauffourée ni débordement.
Jeudi prochain, une autre manifestation est prévue devant le ministère de l’Intérieur, a annoncé Oumar Sarr.
BAABA MAAL RÉCOMPENSÉ PAR LA FONDATION "MUSIC IN AFRICA’’
Dakar, 29 nov (APS) - Le musicien sénégalais Baaba Maal a reçu jeudi des mains de la présidente de la Fondation "Music in Africa’’, Aïcha Dème, le "Prix Music in Africa Honorary Award 2017", en récompense de sa contribution à l’industrie musicale du Sénégal et du continent africain.
Ce prix lui avait été décerné "le 14 novembre dernier à Nairobi au Kenya, en reconnaissance de ce qu’il a apporté à son pays et à l’Afrique", a déclaré Mme Dème, lors de la cérémonie de remise au Goethe Institut de Dakar, en présence de nombreux acteurs de la musique sénégalaise.
Il y avait aussi des musiciens du "Dandé Lenol", groupe de Baaba Maal, ainsi que quelques-uns de ses amis.
Décerné pour la première fois, ce prix "célèbre la brillante carrière musicale de Baaba Maal au cours de ces trois dernières décennies’’, a ajouté la présidente de la Fondation ’"Music in Arica’’, une organisation panafricaine à but non lucratif.
"Au-delà de son apport énorme pour l’industrie musicale africaine, Baaba Maal est un artiste qui a toujours su sortir ce qu’il y a de plus beau dans notre culture, ce qui est très important", a-t-elle souligné.
L’engagement social et musical du lauréat a été aussi salué lors de cette cérémonie.
Le chanteur et musicien Baaba Maal, dédiant ce prix à toute la musique sénégalaise, estime que cette récompense constitue "un bonheur pour tous les artistes du Sénégal et du continent".
"C’est vrai que j’ai reçu beaucoup de prix dans ma carrière, mais c’est avec beaucoup d’émotion que je reçois celui-là", a dit le lead vocal du "Dandé Lénol".
Il salue "l’ouverture d’esprit" caractérisant la musique au Sénégal, avant d’inviter les jeunes artistes et musiciens africains à accompagner leur société et à défendre leur culture.
Le musicien kenyan Eric Wainaina, qui a fait un featuring avec Baaba Maal, a lui aussi reçu un "award d’honneur" de "Music in Africa" à Nairobi.
Ce prix initié pour la première fois sera désormais décerné chaque année à un musicien d’un pays africain différent.
De cette manière, il compte récompenser le "travail exceptionnel accompli par des artistes pour l’industrie musicale de leur pays et, plus généralement, du continent", selon ses promoteurs.
UNE INFRASTRUCTURE DE PLUS DE 2 MILLIARDS CFA
Ziguinchor : lancement des travaux du port de pêche de Boudody
Ziguinchor, 29 oct (APS) - Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime Oumar Guèye a posé jeudi la première pierre du port de pêche de Boudody, un quartier de Ziguinchor (sud), une cérémonie marquant le démarrage officiel des travaux de cette infrastructure cofinancée par le royaume des Pays-Bas et l’Etat du Sénégal à hauteur de 2,3 milliards de francs CFA.
"La construction de ce port est l’une des composantes du projet ORIO de développement du port de Ziguinchor, dont la première activité avait consisté au dragage et à l’aménagement du fleuve Casamance qui ont permis un approfondissement du chenal à une profondeur de 7 mètres contre 3,2", a déclaré Oumar Guèye.
"Le montant du projet est évalué à 2,319 milliards de francs CFA. La durée de construction sera de 12 mois", a-t-il ajouté au cours de cette cérémonie officielle, en présence d’autorités administratives et locales, de l’ambassadeur des Pays-Bas au Sénégal Theo Peters, de députés de la région, d’élus et de plusieurs acteurs du secteur de la pêche.
Les travaux de construction de l’ouvrage sont confiés à Eiffage Sénégal suite à un appel d’offres international, selon le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime.
Le port de pêche de Boudody à Ziguinchor sera composé d’un quai de palplanches de 90 mètres de long, d’un hangar de 900 mètres carrés équipé et muni de salles de conditionnement, d’une chambre froide positive de 100 tonnes, d’une salle de criée et de bureaux et vestiaires.
Il est aussi prévu sur ce site l’aménagement d’un terre-plein en pavés avec un parking pour les gros porteurs et la construction d’une guérite, de toilettes extérieures et d’une clôture.
Selon Theo Peters, les Pays-Bas comptent apporter au Sénégal leur expérience en matière de construction d’infrastructures portuaires.
"Avec Rotterdam, nous avons le plus grand port d’Europe. Il est le dixième port au monde. Nous allons apporter notre expérience pour renforcer la base logistique des infrastructures portuaires", a promis le diplomate.
Outre le dragage du fleuve Casamance déjà effectué, le projet ORIO, financé à hauteur de 4,5 millions d’euros par l’Etat du Sénégal et le royaume des Pays-Bas, prévoit la construction du port de pêche de Boudody, l’extension du port commercial de Ziguinchor, la construction d’un terminal en hydrocarbures et d’autres projets sociaux.