SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
14 juin 2025
DÉMISSION DE CERTAINS MEMBRES, CAPS/TAXAWU SENEGAAL PREND ACTE
Malgré la démission de vingt-six cadres refusant un rapprochement avec l'ancien régime, CAPS/Taxawu Senegaal reste fidèle à ses convictions. Le mouvement réaffirme son engagement et félicite les membres qui continuent de défendre ses valeurs.
Tout en regrettant le départ de certains membres, la Cellule des cadres (CAPS) de Taxawu Senegaal tient à féliciter chaleureusement tous ceux qui continuent de défendre, avec conviction, les valeurs portées par le mouvement.
En effet, vingt-six cadres et responsables de la plateforme présidée par Khalifa Sall ont annoncé leur départ, invoquant leur refus de s'aligner sur un rapprochement avec l'ancien régime. Ils souhaitent ainsi marquer leur volonté de cohérence politique.
La CAPS/Taxawu Senegaal réaffirme son engagement ferme au sein de Taxawu Senegaal, déterminée à poursuivre son combat pour la démocratie, la liberté, la prospérité et la solidarité. Le mouvement souligne que le militantisme politique est un engagement de conviction, résistant même aux défaites électorales.
Dans un communiqué, la CAPS/Taxawu Senegaal informe que le processus d’évaluation de l'élection présidentielle de mars 2024, mené de manière inclusive avec toutes les instances du mouvement, est désormais achevé. Il précise qu’aucune discussion ni rapprochement avec d’autres partis politiques n’a été envisagé.
Le communiqué rappelle que chaque militant est libre de quitter le mouvement, mais insiste sur la nécessité d'assumer cette décision avec intégrité. La CAPS/Taxawu Senegaal exhorte ses membres à rester mobilisés et à continuer de contribuer activement au sein de Taxawu Senegaal.
CASAMANCE, 500 MINES ET ENGINS EXPLOSIFS ENLEVÉS
Depuis 2007, ces dispositifs explosifs ont été éliminés sur une surface dépassant 2 millions de mètres carrés. Les efforts de sécurisation se poursuivent, avec encore 101 localités à déminer.
Ziguinchor, 28 août (APS) – Les activités de déminage conduites par l’Etat en Casamance ont permis d’enlever 500 engins explosifs et mines antipersonnel depuis 2007, sur 2.118.125 mètres carrés, a révélé, mercredi, le directeur du Centre national d’action antimines au Sénégal (CNAMS), l’ambassadeur Papa Maguèye Diop.
“500 engins explosifs et mines antipersonnel ont été enlevés en Casamance, et 2.118.125 mètres carrés sont à ce jour déminés”, a-t-il indiqué à des journalistes, en marge d’une rencontre portant sur la problématique du déminage en Casamance.
“Aujourd’hui, 54 localités et 139 zones de la Casamance sont déminées. Il reste 101 localités non déminées” dans le nord Sindian, à Nyassia, à Sédhiou et au sein du parc national de Basse-Casamance, a indiqué M. Diop.
Les mines ont causé en Casamance “au total 870 victimes, civiles et militaires”. Parmi ces victimes, “186 personnes civiles qui sont nos cibles prioritaires sont pris en charge par le CNAMS”, a souligné le directeur du Centre national d’action antimines au Sénégal.
“Un travail a été fait. Des réalisations ont été faites depuis 2007 par l’État du Sénégal malgré les défis restants”, a ajouté l’ambassadeur Papa Maguèye Diop, selon lequel un programme de déminage sera très bientôt lancé dans la zone de Bignona plus précisément, dans le nord-Sindian.
“Les partenaires ont envie de nous aider. Nous sommes rassurés que des partenaires soient prêts à nous aider. Depuis l’avènement des nouvelles autorités, notre espoir s’est multiplié”, a-t-il déclaré.
Selon lui, les nouvelles autorités, arrivées à la tête du Sénégal début avril dernier, “ont la ferme volonté de prendre à bras le corps le problème du déminage en Casamance”.
Il assure que le gouvernement sénégalais “est prêt à prendre en charge le budget du CNAMS”, mais il lui suggère de recourir aussi à la coopération internationale.
“C’est la convention d’Ottawa qui dit aux pays riches d’aider les pays qui n’ont pas assez de moyens à avoir les moyens de déminer leur territoire”, a t-il rappelé.
Papa Maguèye Diop a fait savoir que sa structure est en train de renforcer ses agents par le biais de formations visant à relever leur niveau technique pour “mieux affiner” le travail sur le terrain.
“Nous voulons, en nous acheminant vers la ligne droite, développer des capacités nationales de déminage”, a-t-il dit, ajoutant ”être en mesure de terminer le déminage en mars 2026”.
Toutefois, il a relevé que ”c’est une question de sécurité. On ne va pas se précipiter pour terminer”.
“Nous voulons avoir des moyens et faire le travail. Maintenant, D’ici mars 2026, nous voulons avoir les moyens de faire le travail. Si les autorités nous donnent des moyens, on a le matériel qu’il faut, nous pourrions terminer, et on se projette sur autre chose. Mais nous n’allons pas bâcler le travail”, a insisté l’ambassadeur Papa Maguèye Diop.
VENTE AUX ENCHÈRES DE VÉHICULES, LA DOUANE ÉVOQUE DES FAUSSAIRES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
Selon la Direction Générale des Douanes, ces avis trompeurs, visant à escroquer les citoyens, ne proviennent pas de ses services. Elle insiste sur le fait que toute vente réelle se fait uniquement par les canaux officiels et en personne.
La division de la communication et des relations publiques de la Direction Générale des Douanes (DGD) indique, ce mercredi, dans un communiqué rendu public, que les avis de vente aux enchères de véhicules publiés sur réseaux sociaux n’émanent pas de ses services.
« Suite aux avis de vente aux enchères de véhicules attribués à la Douane et publiés d’une manière récurrente sur les réseaux sociaux, la Direction générale des Douanes informe le public que lesdits avis sont faux et n’émanent pas de ses services. Ce sont des faussaires qui sont derrière ces publications aux fins d’arnaquer d’honnêtes citoyens du pays », précise le document.
Publications aux fins d’arnaquer d’honnêtes citoyens du pays
La douane informe par ailleurs qu’une procédure est d’ailleurs en cours avec « les services compétents en matière de cybercriminalité pour démasquer ces malfrats et les traduire devant la justice ».
En outre, souligne la DGD, une vente aux enchères publiques en douane ne se fait jamais par WhatsApp ou en ligne ou par n’importe quel autre moyen de paiement électronique.
« Il n’y a ni intermédiaire, ni courtier, ni inscription préalable et surtout aucun rond à donner ou envoyer à qui que ce soit. Il n’y pas de plate-forme pour les ventes aux enchères. Les avis sont diffusés via les radios, la presse écrite et affichés devant les locaux de la structure qui organise (Bureau, Subdivision…) ou à l’entrée du siège de la DGD », insiste-t-elle.
Le DG des Douanes "ne signe jamais une vente aux enchères"
La même source renseigne que :« pour participer à une vente aux enchères, il suffit d’une présence physique le jour de la vente au lieu indiqué et l’offre la plus avantageuse sera retenue pour l’acquisition du matériel ».
« Le paiement se fait après validation de l’offre. Dès que vous voyez un avis sur une page Facebook ou WhatsApp ou un quelconque média social, sachez que c’est une arnaque et veuillez vérifier tout au moins l’information. Pour savoir que c’est une arnaque c’est simple. Demandez à visiter le dépôt pour voir la marchandise (véhicules si ce sont des véhicules qui sont dans l’avis) car c’est permis par les textes qui encadrent la vente. Et pour visiter, il n’y a aucun franc à payer ni par transfert ni sur place », souligne le communiqué, précisant que le DG des Douanes « ne signe jamais une vente aux enchères ».
« C’est du ressort des autres démembrements de l’Administration des Douanes. Informez-vous et renseignez-vous auprès des unités ou services des Douanes. Prenez 30 secondes de votre temps pour vous informer et éviter ainsi de vous faire arnaquer », préconise la Douane.
LE DG DE L’APIX RELÈVE LES MANQUEMENTS DES ENTREPRISES DE LA ZES DE SANDIARA
M. Bathily a signalé d’importants écarts dans les conditions de travail et les normes environnementales, soulignant que ces critères étaient essentiels pour l’octroi des agréments.
Le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily, a déclaré, mercredi, avoir relevé des “manquements” dans les conditions de travail et les normes en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement des entreprises installées dans la zone économique spéciale (ZES) de Sandiara (ouest).
“Nous avons constaté des manquements dans les entreprises installées dans la zone économique spéciale de Sandiara, concernant les conditions de travail, d’hygiène, de sécurité et d’environnement”, a dit M. Bathily.
Il a fait part de son constat à la presse, à la fin d’une visite effectuée dans les ZES de Diass (ouest) et de Sandiara, en compagnie du directeur général des douanes, Mbaye Ndiaye.
“Nous allons continuer à vous aider”
“Ce sont des points sur lesquels nous veillerons davantage. Nous leur avons accordé (aux entreprises installées dans les ZES) des avantages. En contrepartie, elles sont tenues de se conformer à la loi”, a ajouté le directeur général de l’APIX.
Cette agence gouvernementale chargée également de la promotion des zones économiques spéciales va effectuer des “missions d’évaluation” des entreprises installées dans ces espaces industriels. “Nous allons effectuer des missions d’évaluation auprès de ces entreprises, tout en les rassurant, parce que notre vocation est aussi d’instaurer la confiance”, a assuré Bakary Séga Bathily.
“Comme l’a rappelé le directeur général des douanes, l’État du Sénégal fait beaucoup d’efforts en termes d’avantages fiscaux et douaniers. Les entreprises ne doivent pas profiter de ces avantages sans respecter la législation nationale. À l’APIX, nous veillerons sur cela”, a-t-il soutenu.
“Il y a des activités qui se développent, et des emplois ont été créés. La règlementation douanière est généralement respectée mais il y a des choses à améliorer. Tout n’est pas rose, en ce qui concerne les normes environnementales”, a réagi le directeur général des douanes.
Mbaye Ndiaye déduit de la visite des entreprises de la ZES de Sandiara que “les conditions de travail” de leurs employés “ne sont pas conformes aux normes internationales”.
“C’est bien de créer des emplois”, a-t-il dit, tout en relevant que leur impact sur l’environnement n’est pas négligeable.
“Que les travailleurs soient dans de bonnes conditions de travail, que les normes environnementales et sécuritaires soient respectées. Nous avons suffoqué là-bas ! Ce n’est pas bon d’y travailler pendant [plusieurs] heures”, s’est écrié M. Ndiaye après la visite de l’une des entreprises de la ZES de Sandiara.
Bakary Séga Bathily a eu une réaction similaire lors de la visite d’une autre entreprise. “C’est un bon projet, que nous apprécions. Nous allons continuer à vous aider. Par contre, nous avons relevé de grands écarts, concernant les conditions de travail, les normes environnementales, etc. Elles font partie des critères d’évaluation sur la base desquels nous vous avons octroyé un agrément”, a dit M. Bathily à un chef d’entreprise, en présence de ses employés.
“Nous allons vous envoyer une mission, qui sera chargée de vous assister, concernant les normes environnementales. Après cela, nous allons procéder à une évaluation”, a-t-il ajouté en s’adressant au même entrepreneur.
“Nous allons mettre en place une procédure d’évaluation de toutes les entreprises installées” dans les ZES, a insisté le directeur général de l’APIX, ajoutant : “Nous allons procéder à des évaluations, pas pour sanctionner [négativement] mais pour apporter des améliorations et permettre à ces entreprises de se développer.”
Solance Industries et Hercules Global Sarl, deux entreprises de la ZES de Sandiara, ont reçu la visite des directeurs généraux de l’APIX et des douanes.
“Diminuez vos marges afin que vos produis soient accessibles pour les Sénégalais”
Mame Cheikh Diop, le responsable administratif et directeur commercial de Solance Industries, spécialisée dans la fabrication des batteries auto et solaires, a dénoncé la “concurrence déloyale” de certains fabricants et vendeurs de batteries.
“L’administration douanière est en train de faire de son mieux pour vous aider. Vous bénéficiez d’exonérations… Mais en raison du principe de la liberté de commerce, nous ne pouvons pas bloquer les importations de batteries”, lui a répondu le directeur général des douanes.
“Diminuez vos marges afin que vos produis soient accessibles pour les Sénégalais”, a poursuivi Mbaye Ndiaye en s’adressant au directeur administratif de Solance Industries.
Selon son directeur commercial, cette entreprise emploie environ 200 personnes et écoule ses batteries dans plusieurs pays ouest-africains, dont la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Mali.
La société Hercules Global Sarl fabrique de l’huile moteur, des pneus et des emballages.
COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 28 AOÛT 2024
Le Président de la République a annoncé la dissolution du HCCT et du CESE dans le cadre d'une révision constitutionnelle visant à optimiser les dépenses publiques et améliorer la gouvernance.
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 28 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur l’organisation de la 130ème édition du Grand Magal de Touba et l’importance stratégique du développement maitrisé des cités religieuses. Il a adressé ses chaleureuses félicitations au Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et à la communauté mouride.
Le Chef de l’Etat a également félicité le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, l’Administration territoriale, l’ensemble des services de l’Etat et des Forces de Défense et de Sécurité pour toutes les mesures prises en vue du bon déroulement de l’évènement malgré les fortes pluies enregistrées durant cette période d’hivernage. Il a indiqué au Premier Ministre la priorité qu’il accorde au développement des cités religieuses du Sénégal, notamment la ville de Touba, deuxième agglomération du pays en termes de population après la capitale nationale, Dakar.
Le Président de la République a rappelé au Gouvernement que Touba devra bénéficier d’un programme spécial d’aménagement et de développement urbain intégrant des volets importants relatifs à l’amélioration des réseaux d’assainissement et des systèmes d’approvisionnement en eau potable.
Par ailleurs, en prélude à la célébration prochaine du Maouloud, il a demandé au Gouvernement de mobiliser les services compétents de l’Etat ainsi que les moyens logistiques adéquats afin d’assurer une bonne organisation des commémorations de la naissance du Prophète Mouhammad (PSL) sur l’étendue du territoire national.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil avoir convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire sur un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce texte propose la dissolution du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution. Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET.
Evoquant la question du renforcement de la place de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans la dynamique du PROJET, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’accélérer, sous la supervision du Premier Ministre et en liaison avec tous les acteurs, le processus inclusif de transformation de notre système d’enseignement supérieur et de recherche. Il a signalé la nécessité d’une évaluation prospective des réformes et programmes issus des décisions des concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur d’août 2013. Il s’agit, à partir de cet exercice d’introspection, de repenser en profondeur la politique nationale d’enseignement supérieur, sur la base des résultats et performances du système éducatif national dans sa globalité.
Le Chef de l’Etat a abordé les questions liées aux enjeux, défis et besoins économiques et sociaux majeurs auxquels fait face notre Nation, ainsi que l’urgence de professionnaliser les formations afin d’adapter notre système d’enseignement supérieur au monde de l’emploi.
Ainsi, a-t-il demandé au Ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche d’engager sans délai avec les ministères et acteurs concernés, l’élaboration consensuelle et consolidée d’une stratégie nationale de développement de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en intégrant fondamentalement la montée en puissance du Numérique et de l’Intelligence artificielle. Il a souligné la nécessité d’actualiser la loi n° 2015-02 du 06 janvier 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal afin d’asseoir une gouvernance universitaire au niveau des standards internationaux.
A cet effet, le Président de la République a demandé au Gouvernement de réfléchir sur un modèle économique pour les universités publiques et pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation en général. Dans cet esprit de transformation, il a souligné l’impératif d’une optimisation des dépenses en veillant à la cohérence de la carte universitaire, avec un accent particulier sur les curricula, les infrastructures, les équipements, les enseignants, les étudiants, les personnels administratif, technique et de service. A cet égard, il a indiqué la nécessité de renforcer les missions et les moyens d’action de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur (ANAQ-Sup), entité qui doit mieux superviser les formations et les diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieur notamment privés.
Dans le même élan, le Chef de l’Etat a insisté sur l’urgence d’un Plan maitrisé de recrutement d’enseignants dans le supérieur en assurant l’amélioration continue du taux d’encadrement des étudiants ainsi que la gestion juste du cas préoccupant des vacataires en service dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics. Enfin, il a demandé au Gouvernement de mieux développer et valoriser la recherche et l’innovation dans les Universités.
Revenant sur le lancement historique réussi du premier satellite du Sénégal
GAINDESAT 1A le 16 août 2024, aux Etats-Unis, le Président de la République a adressé ses vives félicitations au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et à l’ensemble de l’équipe du projet pour le travail exceptionnel accompli et l’engagement collectif exemplaire qui ont permis cette innovation majeure dans la politique spatiale du Sénégal. Il a demandé au Ministre en charge de la Recherche et de l’Innovation de maintenir le cap des investissements pour consolider les performances réalisées dans le développement du spatial, en mobilisant davantage l’Agence sénégalaise d’Etudes spatiales (ASES) et toute l’expertise nationale autour des impacts de ce projet majeur qui intègre notre doctrine endogène d’un Sénégal souverain.
Face à l’accélération inquiétante du phénomène de l’érosion côtière dans plusieurs localités du Sénégal, le Chef de l’Etat a indiqué que malgré les actions menées, elles restent insuffisantes pour accroître durablement la résilience devant les risques et menaces qui s’accentuent. Dès lors, il a invité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à présenter en Conseil des ministres et à vulgariser la nouvelle Stratégie nationale de Prévention et de lutte contre l’érosion côtière. Cette stratégie incitative et prospective doit être assortie d’un plan d’action d’urgence global et de plans spécifiques ciblés pour les zones les plus menacées. Il convient, d’ores et déjà, d’envisager dans les zones à risques, le relogement adéquat des populations sinistrées ou fortement exposées.
Abordant son agenda diplomatique, le Président de la République a informé qu’il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4ème sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.
Dans sa communication, le Premier Ministre, tout en relevant les efforts continus déployés par le Gouvernement pour la sécurisation des populations, a jugé utile d’assurer le renforcement du dispositif, face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines.
Le Premier Ministre a ensuite invité les Ministres et Secrétaires d’Etat à assurer le suivi étroit de l’exécution des plans sectoriels du second semestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs, à l’aune des directives présidentielles, des orientations ressorties des rencontres interministérielles ainsi que des préoccupations des populations et des acteurs économiques.
Revenant sur les décisions et mesures ressorties des réunions, comités et Conseils interministériels organisés depuis la mise en place du Gouvernement, le Premier Ministre a engagé les Ministres à rendre compte de leur prise en charge satisfaisante.
Par ailleurs, le Premier Ministre a fait part au Conseil qu’il a procédé à l’installation, respectivement les 16 et 19 août 2024, du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du Massacre de Tirailleurs sénégalais à Thiaroye en 1944 par les troupes coloniales françaises et de la Commission d’examen des contrats conclus dans les domaines stratégiques au cours des dernières années.
Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil de la poursuite de la matérialisation de la directive présidentielle sur la rationalisation des dépenses publiques, par une lettre circulaire portant sur la réglementation de l’usage des consommables informatiques et des appareils électroniques dans les bâtiments administratifs. Cette mesure, combinée à la suppression du budget 2024 de tout programme jugé non essentiel et aux initiatives en cours ou projetées généreront des économies substantielles à réorienter vers des dépenses plus stratégiques. Ces actions portent notamment sur la récupération des biens soustraits du patrimoine bâti de l’Etat et du parc automobile, le déploiement de l’énergie solaire au niveau des édifices administratifs et techniques, le polissage de la masse salariale, la rationalisation des subventions et missions à l’étranger des agents de l’Etat, la dissolution d’institutions non essentielles et le projet de mise en place d’un dispositif de centralisation des achats de matériels et mobiliers de l’Administration.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
* Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
* Monsieur Sékou Oumar SAGNA, Administrateur civil, matricule de solde n°642 560/I, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Ousmane Diégue Diame FAYE, appelé à d’autres fonctions.
* Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde n°610 931/B, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Industrie et du Commerce.
Le Ministre de la Formation professionnelle,
Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
UN SENTIMENT DE PEUR S’INSTALLE CHEZ DES SÉNÉGALAIS APRÈS UNE SÉRIE DE MEURTRES
L’annonce du double meurtre à Pikine Technopole a plongé les populations dans une peur grandissante. Les inquiétudes des parents et l'insécurité persistante dans le pays suscitent des appels pressants à l'action des autorités.
L’annonce du double meurtre survenu la semaine derrière à Pikine Technopole continue de traumatiser la conscience des sénégalais. Un fait qui n’est certes pas nouveau mais installe une peur profonde chez les parents qui, à longueur de journée, sont obligés de quitter leurs domiciles pour se rendre au travail.
Ce sentiment de peur qui se reflète sur les visages des populations témoigne de la gravité d’une situation d’insécurité totale dans le pays depuis des années et dont sont victimes les sénégalais.
Retrouvés dans le jardin de la place de l’indépendance, des jeunes dames, l’air pensif et inquiet, expriment leur sentiment de peur par rapport aux agressions dans les rues mais sont plus effrayés par le sort de leurs enfants dont la garde, à la maison, est souvent confiée à des filles de ménage.
Assise sur un banc un peu isolé par rapport aux autres, le regard orienté vers le ciel les mains croisées et tenant bien au sac à main, Maimouna Ndiaye qui habite à Yarakh dit être très inquiète par rapport à ce qui se passe actuellement au Sénégal. La trentenaire vêtu des couleurs violet et blanc ajoute que « ce matin même au moment d’aller au travail, j’avais tellement peur de laisser mes enfants à la maison. En cours de route aussi, je n’arrêtais pas de regarder derrière moi par peur d’être agressé. C’est maintenant l’insécurité totale qui règne dans tout le pays que tu sois à la maison ou en dehors. »
Alpha Omar Diallo, guinéen résidant à Dakar, déplore le manque de sécurité noté ces dernières années au Sénégal. « On dirait que nous avons plus le droit de se promener librement dans les rues de Dakar à cause des agresseurs et c’est dommage parce que cela impacte le peuple. » Le jeune homme de poursuivre pour dire que « maintenant, tout le monde a peur de sortir alors qu’auparavant, on pouvait rester dehors jusqu’à 22 heures. Mais ces temps-ci, personne n’ose le faire parce qu’il n’y a plus de sécurité dans les rues et même les téléphones, on ne peut plus les manipulés dehors à cause des scooters. »
« Les agressions et les meurtres sont très fréquents ces derniers jours. Depuis que j’ai entendu l’assassinat de Aziz Dabala et de son neveu, je ne peux plus m’empêcher à penser à cela surtout les matins lors que je dois sortir de la maison et laisser derrière moi mes enfants. Je les regarde comme si je ne les reverrai plus jamais et c’est très grave », a renchéri Ndeye Maguette Sène habitant à Yoff.
La jeune dame, agent municipal à la mairie de Dakar, condamne de surcroit l’impunité au Sénégal. Pour elle, la loi portant application de la peine de mort devrait être restaurée au Sénégal afin que les faiseurs de mal puissent être punis à la hauteur de leurs actes.
C’est désormais la psychose qui s’installe chez pas mal de sénégalais qui ne cessent d’interpeler les autorités étatiques qui sont les garants de la sécurité du pays, à prendre leurs responsabilités face à ce fléau. « La responsabilité de l’État, c’est de restaurer la peine de mort parce qu’il y a beaucoup d’impunité au Sénégal», soutient-elle.
FATOU KINÉ DIAKHATÉ, UNE PASSION CATHARTIQUE POUR LA PEINTURE
Malgré son éloignement du pays natal, l’artiste peintre designer continue de s’exprimer avec le même engagement dont elle a toujours fait preuve dans la réalisation de ses œuvres inspirées de la sensualité féminine et des couleurs chaudes.
Paris, 28 août (APS) – Malgré son éloignement du pays natal à cause des soins qu’elle continue de suivre en France, l’artiste peintre designer Fatou Kiné Diakhaté continue de s’exprimer avec le même engagement dont elle a toujours fait preuve dans la réalisation de ses œuvres inspirées de la sensualité féminine et des couleurs chaudes.
Après avoir longtemps illuminé le Sénégal de son talent, c’est dans le pays de Mariane qu’elle a désormais l’occasion de donner la pleine mesure de son savoir-faire artistique.
Son œuvre est inspirée par la sensualité féminine et les couleurs chaudes, source de lumière, de tendresse et de chaleur, qui font la particularité du continent africain dont le devenir la préoccupe.
“Fat”, comme l’appellent les intimes, s’exprime avec les formes, les couleurs et la matière, qui “flirtent, créent des liens de solidarité et témoignent de la valeur du partage et de l’harmonie des peuples”.
La convergence qui en résulte “valorise davantage la condition de la femme dans notre combat quotidien qui nous lie à la vie”, affirme-t-elle.
Dans son travail, elle articule, d’un rythme vif, les couleurs et les formes qui sommeillent en elle pour mieux toucher la peinture, la matière, le design, grâce à ses créations artistiques
”Je suis originaire de la région du Sine-Saloum au centre du Sénégal, bercée par le fleuve et le delta du Saloum qui ont un passé historique, précisément de Kaolack, ville carrefour connue pour ses étés chauds et ses femmes de valeur”, confie-t-elle.
Fatou Kiné Diakhaté dit avoir passé son enfance auprès de sa grand-mère maternelle, qu’elle appelle affectueusement “sama Maam Boye” (ma grand-mère chérie), Maam Bineta Diouf (…)”.
Elle déclare que celle-ci l’a “éduquée avec des valeurs traditionnelles” du peuple sérère, telles le “jom”, le “fulla”, le “fayda”, le “gëm sa bopp”, “liggëy”, “yar”, “bëgue lou bax”, “set ak rafet”, autant de références au savoir-être et au savoir-vivre sénégalais.
Des termes wolof qui évoquent le sens de l’honneur, la dignité, le travail bien fait avec amour, la discipline, l’hygiène, le respect et le sens de la mesure.
“Très tôt, Maam Bineta m’a fait comprendre que j’ai des valeurs”, raconte Fatou Kiné Diakhaté, très fière d’avoir eu comme mentor Pierre Goudiaby Atépa pour qui elle ne tarit pas d’éloges.
”J’ai travaillé au cabinet de Pierre Goudiaby Atépa, qui est mon mentor et est le parrain de mon atelier FDéco. Il m’a inspiré le travail bien fait, à aller toujours vers l’excellence. Gëm sa bopp [croire en soi]”, insiste-t-elle.
Grâce à son atelier FDéco et son collectif d’artistes, elle a apporté sa touche personnelle à beaucoup de chantiers et de réalisations du président Abdoulaye Wade, qui a dirigé le Sénégal entre 2000 et 2012.
Ses fresques murales ornent par exemple certains endroits de la corniche de Dakar, dont la place du Souvenir africain, certaines de ses oeuvres peuvent s’admirer près de la “mosquée de la Divinité”, sans oublier ses décorations de toutes les cases des tout- petits du Sénégal. Autant dire que ses empreintes sont présentes partout au Sénégal, surtout dans la capitale sénégalaise.
A travers ses œuvres, Fatou Diakhaté dit entretenir une éternelle envie de cultiver le patriotisme.
Se définissant comme une artiste engagée depuis plus 30 ans, elle dit considérer l’art et la culture comme de véritables leviers de développement. Ils peuvent participer avec efficacité au développement culturel du pays, ainsi qu’à la formation et la sensibilisation des filles et des jeunes au Sénégal, fait-elle valoir.
”Mon atelier FDéco, avec son collectif d’artistes, a formé des jeunes artistes autodidactes et beaucoup d’étudiants de l’Ecole nationale des beaux-arts. Beaucoup ont fait leur stage à FDéco. Je peins des thèmes qui me tiennent à cœur : les violences faites aux femmes, le maintien des filles à l’école, l’égalité des chances, l’éducation, la protection de l’environnement”, détaille celle qui continue d’émerveiller Paris.
Elle considère le Sénégal comme “un pays spécial”, avec une “démocratie, des hommes politiques, des femmes de valeur et une belle jeunesse consciente”.
Elle dit travailler pour une bonne cohésion sociale, la sécurité, le développement afin d’avoir un pays plus rayonnant, plus prospère, où la santé, la paix, l’éducation, la formation, le travail et le pouvoir d’achat deviennent une réalité.
”Plus jamais de pirogues suicidaires !”, décrète Fatou Kiné Diakhaté depuis sa chambre médicalisée de Paris, devenue son univers artistique, car transformée en un atelier où se côtoient des chevalets pleins de tableaux et d’objets d’art.
”La peinture, c’est ma thérapie, elle est vitale pour moi”, affirme-t-elle.
ASSEMBLÉE NATIONALE, AYIB DAFFÉ DÉNONCE UNE DÉSINFORMATION POUR SEMER LA CONFUSION
Selon le député de Pastef, le président de la République a « strictement respecté l’article 63 de la Constitution qui lui donne le droit de convoquer une session extraordinaire à une date fixée et sur un ordre du jour déterminé ».
Ceux qui disent que la convocation de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye serait illégale ont tout faux. C’est le président du groupe parlementaire Yewi Askan wi qui l’a affirmé, ce mercredi. Ayib Daffé dénonce un « juridisme avec des arguties et arguments spécieux pour semer la confusion ».
Selon lui, le Président a « strictement respecté l’article 63 de la Constitution qui lui donne le droit de convoquer une session extraordinaire à une date fixée et sur un ordre du jour déterminé ».
Le député de rappeler que « son prédécesseur Macky Sall avait usé, sans polémique inutile, de la même prérogative pour convoquer par décret l’Assemblée nationale en session extraordinaire le 17 juillet 2023 à 10h ».
“Après l’ouverture de la séance dans les règles, l’Assemblée pourra délibérer et fixer les dates de la séance de la commission et de la séance plénière pour l’examen du projet de loi”, a-t-il conclu.
L'EX-COMMISSAIRE KEITA DANS LES LOCAUX DE LA DIC
Pour l’instant, rien n’est officiellement avancé comme objet de sa convocation. Mais, elle pourrait être liée à sa sortie sur une prétendue bagarre entre le président de la République et le premier ministre.
iGFM - (Dakar) Cheikhna Keita, l’ex-commissaire de police, est actuellement dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic).
La Division des investigations criminelles a servi une convocation à Cheikhna Keita.
L’ex commissaire de police, joint par nos soins, indique qu’il y est actuellement dans les locaux de la Dic.
Pour l’instant, rien n’est officiellement avancé comme objet de sa convocation. Mais, elle pourrait être liée à sa sortie sur une prétendue bagarre entre le président de la République et le premier ministre, au palais présidentiel.
CHEIKH TIDIANE DIÈYE EXPLIQUE LE PROGRAMME DES ”AUTOROUTES DE L’EAU”
Le programme vise à répondre de manière efficace à la problématique de l’eau aussi bien pour l’agriculture que pour les usages domestique, notamment dans les zones de Dakar, Thiès et Mbour.
Dakar, 28 août (APS) – Le programme des ”Autoroutes de l’eau” vise à répondre de manière efficace à la problématique de l’eau aussi bien pour l’agriculture que pour les usages domestique, notamment dans les zones de Dakar, Thiès et Mbour, a déclaré le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
‘’Les Autoroutes de l’eau, c’est une grande ambition pour le pays, et ce n’est qu’une approche de mutualisation aussi de toutes nos ressources et de nos compétences qui nous permettra d’aller plus vite’’, a-t-il dit.
Le ministre prenait part mardi à un conseil interministériel dédié à la gestion de l’hydraulique urbain et rurale, sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko.
”La mission est grande. Nous travaillons presque jour et nuit pour aller le plus vite possible pour qu’à l’horizon 2029, la première phase soit terminée”, a-t-il avancé.
Il a également évoqué ”le Grand transfert de l’eau (GTE)” du lac de Guiers pour ”l’alimentation en eau potable du Triangle Dakar-Thiès-Mbour et de la ville de Touba et l’irrigation des zones traversées”.
A l’en croire, le triangle Dakar-Thiès-Mbour, qui représente un profil de stress hydrique assez aggravé, justifie un certain nombre de projets qui vont être mis en en œuvre dans les prochains mois dans cette zone.
”Notre ambition suivant la vision du Président de la République et les directives du Premier ministre, c’est de faire en sorte que, dans une démarche phasée très inclusive et très participative, les années à venir, l’eau soit présente partout dans le pays (….)”, a t-il déclaré.
Amadou Diallo, coordonnateur de la Cellule de planification, de coordination des politiques et programmes du ministère de l’Hydraulique te de l’Assainissement, a fait une présentation sur le cadre général de l’hydraulique urbaine et rurale au Sénégal.
‘’Nous avons conduit une importante étude avec la Banque mondiale qui nous suggère le programme des Autoroutes de l’eau, qui vont permettre de régler la problématique de l’eau aussi bien agricole que domestique, à travers le transfert d’eau potable vers des usines de potabilisation’’, a-t-il expliqué.
M. Diallo signale que le projet comporte une sous-branche pour l’irrigation d’au moins 15 mille hectares de terres agricoles dans la zone des Niayes et quelques casiers sur le tracé principal de 170 km et 230 km sur les deux branches secondaires vers Touba et la zone des Niayes.
La première phase va cibler le périmètre Dakar-Thiès-Mbour, compte tenu du fait que c’est dans cette zone qu’est enregistrée la formation de plus de 50% du PIB. Cette zone concentre en outre les principales activités économiques du pays en plus de son important poids démographique.
”Dans cette zone, les besoins en eau explosent et si on ne fait pas des investissements très rapidement, on risque de connaitre des déficits de production”, a justifié le ministre.
Durant les différentes rencontres organisées, le ministère de l’Agriculture a identifié un certain nombre de projets et les périmètres susceptibles d’être valorisés.
‘’Ce projet va permettre de mobiliser 3,8 milliards de mètres cubes par an correspondant à près de 7 mille hectares pour développer les activités agricoles”, a fait valoir le coordonnateur de la cellule de planification.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a indiqué que les Autoroutes de l’eau sont à la mode, citant des pays comme le Maroc et l’Egypte. Selon lui, ”ce projet est plus qu’une nécessité, c’est vital même pour le développement de notre pays”.