DEUX TROIS
Le 23 juin est célébré dans la division par des acteurs entreprenants et décisifs. Par la jeunesse qui avait été aux premières loges et faire avorter le projet sinistre de Wade d’un ticket et d’un quart bloquant.

Le 23 juin est célébré dans la division par des acteurs entreprenants et décisifs. Par la jeunesse qui avait été aux premières loges et faire avorter le projet sinistre de Wade d’un ticket et d’un quart bloquant.
Les étudiants et les élèves, les commandos intrépides de cette mouvance spontanée qui comptait dans ses rangs la presse, les rappeurs, Y en a marre et d’autres jeunes très courageux et quelques politiciens opportunistes en diable ont fait de cette journée une des plus belles pages de notre démocratie.
Et comme d’habitude, les véritables héros ont gardé le silence, laissant la parole à ceux qui en ont le plus besoin et qui ne se sont guère privés pour s’exprimer sur tous les tons et dans tous les supports. Personne n’ignore que le Président a freiné des quatre fers pour mettre en branle les recommandations des Assises. D’ailleurs, ceux qui sont restés avec lui savent pertinemment ce que Macky pense des Assises.
Partir ou rester est un toujours un dilemme. Quitter le pouvoir la tête haute n’est pas donné à n’importe qui. Ils sont alors chassés et souvent humiliés, les politiciens, qui se muent souvent en opposants virulents et parfois violents jusqu’aux prochaines retrouvailles !
Le Président a toujours joué dans ce registre qui lui a souri jusqu’à présent. L’on s’étonne aujourd’hui de voir célébrer le 23 juin à la fois par le pouvoir et par l’opposition, chaque partie réclamant une prétendue paternité de cet événement vieux d’une dizaine d’années. Les chapelles idéologiques ne semblent plus être de mise sous nos cieux puisque les conditions politiques du moment exigeaient le regroupement opportuniste de partis aux doctrines diamétralement différentes.
Macky le libéral était allé démarcher les socialistes, les marxistes et beaucoup d’autres mouvements pour pouvoir gagner et gouverner ensemble. Ce qui a créé le Benno qui crapahute, tangue mais vit bon an mal an.
Le 23 juin est bien derrière nous et aujourd’hui, ce qui nous importe par-dessus tout, c’est le dernier ou le troisième mandat. Partir ou rester, la grande aventure !