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par Nioxor Tine

DIALOGUE OU CONFRONTATION ?

Il est difficile de comprendre les atermoiements des ténors de BBY sur la nécessité de revoir leur copie. Il ne leur est plus possible de gouverner comme ils l’ont fait durant le premier mandat, car la base sociale de leur régime est en train de rétrécir

Nioxor Tine  |   Publication 02/08/2019

Drôle de pays !

D’un côté, les autorités politiques proclament leur volonté inébranlable de tenir un dialogue avec les forces vives de la Nation. De l’autre, elles accroissent la tension ambiante, en brimant les libertés d’expression et de manifestation et en emprisonnant, à tour de bras, des citoyens, surtout coupables de continuer à exiger la transparence dans la gestion des ressources publiques, au-delà des arguties juridiques concoctées par un ministre zélé et son procureur.

Cette manière de faire est en train de décrédibiliser le processus de concertation ainsi que les acteurs politiques, qui lui sont favorables. À ne considérer que le dialogue politique, portant principalement sur les questions électorales, son opportunité et sa pertinence sont profondément remises en cause par les tentatives de report unilatéral des prochaines élections locales et le refus obstiné de la coalition au pouvoir, d’abroger la loi scélérate sur le parrainage.

Que dire alors de cette atmosphère délétère que nous vivons depuis le hold-up électoral du 24 février dernier ?

Il est clair que nous vivons une crise sociopolitique manifeste, qui ne constitue qu’un retour de manivelle d’une pseudo-victoire électorale, obtenue au forceps et reposant sur des engagements faits durant la campagne électorale, que la situation économique du pays ne permet plus de tenir. Il en est ainsi des postes juteux des transhumants, des promesses d’emploi aux militantes apéristes de la banlieue, aux jeunes de Fatick et même aux marrons du feu.

La majorité est aussi victime du « syndrome du dernier mandat » lié au fait que la seule personne capable de fédérer les forces disparates de Benno Bokk Yakaar, à savoir, le président de la république ne peut plus rempiler et voit donc son autorité s’étioler, à mesure qu’approche la date fatidique des présidentielles de 2024.

De fait, la situation est caractérisée par d’inquiétants soubresauts au sein du pouvoir de Macky Sall, confronté à la quadrature du cercle sur le scandale Pétrotim, sans oublier des prémisses de plus en plus irréfutables d’un ajustement structurel inéluctable. Et comme pour corser l’addition, des phénomènes étranges, à forte connotation mystique se déroulent sous nos yeux d’africains superstitieux, depuis l’incendie mystérieux de la voiture présidentielle jusqu’à la disparition prématurée d’éminentes personnalités politiques de la majorité, en passant par les multiples frondes au sein de cercles très proches du président.

Mais ne nous y trompons pas !

Les causes de la défiance populaire, qui gagne en ampleur, n’ont rien de surnaturel. Elles ont trait au renchérissement du coût de la vie, dont la récente hausse du carburant est emblématique. Elles relèvent également de la dette intérieure, qui étouffe les entreprises du bâtiment, les établissements privés d’enseignement supérieur et beaucoup d’autres sociétés, auxquelles l’État doit beaucoup d’argent.

Au niveau du monde rural, les arriérés de bourses de sécurité familiale et les retards préoccupants de la pluviométrie augurent de lendemains cauchemardesques.

Ces difficultés économiques, qui n’épargnent que les cercles les plus proches du pouvoir, sont à l’origine de la détérioration du climat social, que les bureaucraties syndicales ont de plus en plus du mal à juguler, face au mécontentement des militants de base. Elles expliquent également l’insécurité croissante, avec de nouvelles formes de banditisme, auxquelles nos forces de sécurité ne sont pas préparées.

Face à ce tableau angoissant, très évocateur d’une explosion sociale imminente, il est difficile de comprendre les atermoiements des ténors de Benno Bokk Yakaar sur la nécessité de revoir leur copie.

Il ne leur est plus possible de gouverner comme ils l’ont fait durant le premier mandat, car la base sociale de leur régime est en train de rétrécir comme une peau de chagrin. Les masses fondamentales, longtemps envoûtées par les artifices de la communication présidentielle, ont de plus en plus l’impression d’être laissées pour compte par des politiques, dont les fruits attendus à l’entame de ce second mandat, sont loin d’avoir tenu la promesse des fleurs.

Elles attendent, de toute urgence, la rectification du processus électoral, la libération des prisonniers et otages politiques ainsi que la fin de l’impunité pour les hommes du pouvoir. Elles exigent aussi la refondation des institutions, une revalorisation de leur pouvoir d’achat, des solutions au chômage des jeunes, la réforme profonde des politiques publiques de santé, d’éducation, de sécurité, de transport...etc.

Elles ne comprennent pas l’attitude agressive des faucons du palais, - adeptes des libertés de répression et d’oppression à l’encontre de l’opposition - qui ne fait que favoriser une confrontation, qui pourrait être salutaire, si elle devait déboucher sur l’éviction de ce régime calamiteux et des perspectives d’une véritable alternative civile, pacifique au profit des masses laborieuses.

Malheureusement, en lieu et place d’un front unitaire reposant sur un programme alternatif, l’opposition offre le visage de la division, du culte des messies et des manœuvres politiciennes, à forte connotation crypto-personnelle. Elle devrait se ressaisir et faire preuve de plus de responsabilité, d’autant que notre pays est devenu de fait un pays pétrolier et gazier, avec tous les risques attachés à ce nouveau statut.

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