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PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ABDOU FALL

INTERROGER LE NOUVEAU CYCLE DÉMOCRATIQUE

C'est précisément pour avoir pratiqué et éprouvé sur une si longue période ce modèle dit de "multipartisme intégral" qu'il y a bien lieu aujourd'hui d'engager une réflexion et un débat sérieux sur les acquis à consolider et les travers évidents à corriger

Abdou Fall  |   Publication 13/03/2019

La page de l’élection présidentielle qui vient d'être tournée a été notamment marquée par l’acharnement de l'opposition sénégalaise à convaincre d'un climat de tension purement artificielle savamment entretenue par des habiletés à se servir des médias et des réseaux sociaux pour créer une bulle qui, à force d'être alimentée, a fini par renvoyer à une certaine réalité dans des segments non négligeables de l'opinion.

Avec son prolongement dans l'opinion internationale, il s'est progressivement installé l'idée que le Sénégal s'acheminait vers une élection à haut risque de perturbations et de désordres alors que rarement le pays n'aura été aussi stable et le peuple aussi serein face à une échéance électorale aussi décisive pour son avenir.

Il faut dire que l'affaire Karim Wade a largement pesé sur le premier mandat du président Macky Sall ; Moins le dossier judiciaire en tant que tel, que le poids du personnage Abdoulaye Wade qui s'est substitué au fils pour déplacer le débat sur le champ politique et porter le combat à sa place avec le soutien de son parti, ses alliés et ses amis du Sénégal et de l'étranger.

A ce face-à-face singulier est venu se greffer le dossier Khalifa Sall, toujours sous le registre des fautes de gestion, encore une fois inscrites volontairement dans le rôle des "contentieux politiques ".

Il a été cependant remarquable qu'en dépit de l'intense campagne médiatique entretenue avant et après les élections dans le pays et sur l'international, le Sénégal n'en a pas moins poursuivi sa marche dans la voie de la construction démocratique d'une nation résolument engagée dans ses tâches de développement.

Le fonctionnement de l'Etat et des institutions, de l'appareil de production, et du système démocratique du pays n'ont connu à aucun moment des entraves de nature à gêner leur marche normale.

Toutes les élections ont été tenues à date et jusque là, aucun élément de preuve tangible d'atteinte aux droits et libertés des citoyens et des partis n'a été brandi.

Au total, cette élection a  encore une fois confirmé la maturité du citoyen - électeur ainsi que la robustesse de nos institutions qui ont fait preuve d'une capacité de résilience reconnue par tous les Sénégalais de bonne foi et par l'ensemble des observateurs électoraux nationaux et internationaux. Le double mouvement de regroupement des forces politiques qui prouve la pertinence de l'option du parrainage ainsi que les scores honorables réalisés par les challengers du président Macky Sall constituent cependant des données nouvelles qu'il convient naturellement  de prendre en compte.

Le PDS, sans candidat à l'élection, n'en continue pas moins d'occuper une position de centralité en raison précisément du poids politique de son leader et de son statut de principale force de l'opposition parlementaire.

C'est dans le contexte de ce décor ainsi campé qu'il serait intéressant d'interroger l’évolution du nouveau cycle démocratique du Sénégal indépendant, amorcé en 1974 avec le président Senghor et consolidé depuis l'avènement du président Abdou Diouf en 1981 dans le cadre du multi-partisme intégral.

II est arrivé le moment d'une évaluation objective et sans complaisance de notre trajectoire démocratique pour définir les bases d'un nouveau consensus qui questionne certes la gouvernance de nos institutions mais qui s’attache tout autant à mettre l'accent sur les obligations de toutes les parties, en particulier  l'opposition, les médias et  la société civile dans la définition de  règles convenues de nature à garantir les équilibres entre droits et devoirs, libertés et responsabilités.

Avec l'expérience vécue ces quarante dernières années d'un régime de libertés absolues en faveur des citoyens, des partis, des médias et associations, une évaluation sereine, rigoureuse et responsable devrait pouvoir s'imposer en vue du perfectionnement de notre système démocratique dans la perspective de son encadrement et de la redéfinition des responsabilités qui s'imposent à l'ensemble des parties prenantes au jeu démocratique.

Il faut avoir l'honnêteté de reconnaître que toutes les luttes démocratiques menées ces quarante dernières années dans notre pays ont concouru à l'élargissement des espaces de libertés dans toutes les sphères de l’espace public sans toutefois insister outre mesure sur les obligations propres à chacune des parties prenantes au jeu démocratique.

Mais au plan normatif comme dans la pratique, nous avons construit un modèle de démocratie de référence qui a largement fait ses preuves et reconnue comme telle dans le monde entier.

Et c'est précisément pour avoir pratiqué et éprouvé sur une si longue période ce modèle dit de "multipartisme intégral" qu'il y a bien lieu aujourd'hui d'engager une réflexion et un débat sérieux sur les acquis à consolider et les travers évidents à corriger.

Sous ce rapport, la loi électorale sur le système de parrainage intervient comme une décision de grande portée qui a révélé toute sa pertinence lors de la présidentielle du 24 Février pour avoir consacré et permis la tenue d'une élection calme, sereine, et organisée dans la rigueur et la plus grande transparence.

Parmi les effets positifs induits par la pré-sélection occasionnée par le parrainage, on a noté les dynamiques de regroupements salutaires pour donner davantage de lisibilité aux citoyens sur la configuration du champ politique partisan.

Le droit positif de notre pays consacre fondamentalement la liberté d'association qu'il ne peut être envisagé de remettre en question. Il n'en reste pas moins qu'on a aussi parfaitement le devoir et la responsabilité d'en encadrer la pratique si des formes d'usage inconsidéré deviennent de nature à entraver le droit des citoyens à un vote organisé et crédible.

Le droit des partis à concourir aux suffrages ne peut en aucun cas primer sur le droit des citoyens à un vote libre, paisible et serein.

Tout autant que les partis politiques, les médias, le mouvement social syndical, les organisations socio-professionnelles, les syndicats patronaux, les groupements de cadres des administrations et commis de l’Etat, les universitaires, les acteurs de la société civile sont, entre autres, autant d'acteurs majeurs, parties prenantes au quotidien de la prise de parole publique, du débat et du jeu démocratique.

Dans chacune de ces sphères, y compris dans les communautés religieuses, des formes de concertation adaptées doivent pouvoir être envisagées en vue de redéfinir ensemble les bases d'un nouveau consensus sur le perfectionnement de notre modèle démocratique dans une perspective de construction d'une société de confiance, unie et solidaire, ayant foi en elle même pour réussir le pari d'une émergence aujourd'hui largement à sa portée.

Cette démarche serait d'autant plus opportune qu'elle interviendrait dans un contexte historique d'essoufflement manifeste du modèle libéral de démocratie représentative dont l’occident a décidé de faire la norme. La crise de ce modèle n'épargne aujourd'hui aucune nation, en Europe en particulier où partout des courants radicaux antidémocratiques gagnent de plus en plus en poids et en influence dans des sociétés pourtant réputées évoluées.

C'est pourquoi, il est du devoir impérieux des dirigeants et des membres des organisations politiques et sociales parties prenantes de la coalition Benno Bokk Yaakaar de mesurer les  responsabilités qui sont les leurs dans la préservation et  le renforcement du bloc politique hégémonique qui a permis au Sénégal d'engager durant cette décennie les importantes  réformes économiques et sociales qui viennent de bénéficier du soutien aussi massif du peuple Sénégalais à travers la victoire éclatante  du président Macky Sall lors du scrutin du 24 Février dernier.

La modernisation du champ politique appelle un débat de fond au sein de la coalition BBY sur les conditions de consolidation de cette alliance salutaire pour la stabilité du Sénégal en envisageant son évolution vers une union organique fédératrice des forces politiques et sociales qui la composent tout en reconnaissant à chaque entité sa propre identité.

En lançant en 1975 le débat au sein des courants nationalistes et des mouvements gauche de l'époque sur l'idée de l'adoption de la formule de la  " double appartenance " qui devait permettre à chaque entité politique de garder son autonomie organisationnelle tout en adhérant au mouvement fédérateur, les initiateurs du projet politique du rassemblement national démocratique (RND) le Pr Cheikh Anta Diop et Maitre Babacar Niang posaient déjà l'exigence de travailler sur la constitution d'un grand bloc politique unifié autour d'une plate-forme de développement prise en charge dans l'unité et sur une base démocratique par l'ensemble des forces de changement.

C'est cette vision qui a inspiré les initiateurs du projet "Alliance Pour la République" (APR) dont la conception fondamentalement unitaire et fédératrice a permis au président Macky Sall d'avoir réussi le coup de génie des stratégies de vastes rassemblements qui lui ont permis à deux reprises de conquérir le pouvoir et de réussir le pari d'une entente politique enrichissante et durable au sommet de l'Etat.

Les partenariats politiques intelligents qui ont rendu possible ces performances unitaires exceptionnelles dans une démocratie ouverte méritent d'être consolidés sous des formes organisationnelles supérieures à inventer.

Dans le contexte actuel de l'évolution de notre nation qui est en train de jeter les bases solides de son émergence au même moment où nous accédons à un nouveau statut de pays pétrolier et gazier, l'APR et la coalition BBY portent sur leurs épaules la responsabilité historique d'accompagner l'accomplissement des nouvelles offres politiques du président Macky Sall qui viennent de faire l'objet d'un large plébiscite de nos compatriotes.

Au lendemain de cette belle et éclatante victoire, le nouveau challenge est de réussir le pari de l'unité renforcée pour aller vers de nouvelles conquêtes avec 2035 comme horizon.

Des assises de toutes les parties prenantes de la nouvelle majorité pour statuer sur ces sujets de fond dans la perspective d'une plate-forme et d'un pacte national pour l’Emergence seraient bien entendu rafraîchissantes pour la majorité, le pays et la démocratie.

afall@seneplus.com    

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