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REFORME DE L’HYDRAULIQUE RURALE, LE STATU QUO PERDURE

Sud Quotidien En Collaboration avec Osiwa passe en revue la réforme de l'hydraulique rurale

Fatou NDIAYE  |   Publication 16/08/2021

L’Etat a initié depuis 2014 un changement sur le monde de gestion de l’eau dans le monde rural. Seulement, la réforme tarde à être effective à cause de la réticence d’acteurs à la base. L’Office des forages ruraux du Sénégal (OFOR) mène actuellement une évaluation qui, à terme, déterminera la suite à donner au projet.

Au total 625 forages et 401 châteaux d’eau ont été construits dans le milieu rural entre 2014 et 2020 en vue de faciliter l’accès des populations à l’eau potable, avait déclaré le directeur des études et de la planification de l’Office des forages ruraux (OFOR), Lamine Ka. Lors d’un webinaire Water Forum Portugal Sénégal organisé par l’ambassade du Portugal au Sénégal. C’était le 6 juillet dernier. Mieux, avait-il indiqué, «l’OFOR a aussi réalisé au cours de cette période 14829 branchements domiciliaires, 4542 bornes fontaines et 476 abreuvoirs pour le cheptel. Un réseau d’eau de 7339 km dans le monde rural a été impacté positivement pour l’amélioration des conditions de vie de 1.528.560 personnes». Ces efforts dans le domaine de l’accès à l’eau sont aussi avancés par le ministre de l’- hydraulique et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, qui disait en décembre dernier, lors de son passage à l’Assemblée Nationale, que le taux d’accès est passé de 81% en 2011 à près de 95% en 2020. Ces chiffres cachent toutefois un malaise dans le secteur. La gestion de l’hydraulique en milieu rural connait des difficultés à cause de la réforme initiée sur le système de distribution et qui n’est pas approuvée par des acteurs.

En effet, en 2014, l’Etat a pris des mesures pour confier la distribution de l’eau dans le monde rural. C’est ainsi qu’à travers l’Office des forages ruraux (OFOR), il a introduit une entreprise privée dans la gestion qui était autrefois confiée à des groupements locaux dénommés Associations des usagers des forages ruraux (ASUFOR). L’entreprise choisie par l’Etat a la charge d’assurer l’alimentation en eau en qualité et en quantité. Pour certains, réformer la distribution de l’eau dans le monde rural est d’une impérieuse nécessité.

Les causes : une nébuleuse dans la gestion, une emprise totale sur les forages et un approvisionnement incorrect.

«On accueille la réforme avec beaucoup de joie. Il y avait beaucoup de problèmes de gestion chez nous à Bambey Serere. Une équipe qui a fait plus de 15 ans, sans aucun bilan, c’est catastrophique ! » s’exclame Amath Diouf. En outre, ajoute-t-il, «dans le village, tout le monde est parent. Les gens n’ont rien fait pour les obliger à quitter. Ils sont allés même jusqu’à confisquer le forage». Actuellement, «c’est un flou total qui entoure la gestion du forage de sa localité que l’Asufor ne compte pas céder à la société privée désignée par l’autorité», poursuit-il.

Ailleurs, c’est un avis contraire qui est fait sur la réforme. Moussa Ndao est le gérant du forage de Satte à Keur Samba Kane. «Les populations locales devraient être consultées au départ. On n’a jamais eu de problèmes auparavant. Les bases devraient être claires dès le départ. Les forages qui ont des difficultés de gestion devraient être concernés parles autres», dit-il en opposition au projet. Pis ajoute-t-il, «la hausse du m3 et la hausse des frais des branchements à cause de la réforme ne sont pas pour faciliter les choses ». Selon toujours Moussa Ndao, « l’opérateur choisi doit davantage impliquer les populations dans la gestion des forages ».

Le secrétaire général de l’Asufor de Kayar, Souleye Sow, abonde dans le même sens que Moussa Ndao. A son avis, le changement de gestionnaire n’est pas une chose bonne car la décision n’était pas inclusive. «Elle est mal formulée et mal pensée. Les gens se sont basés sur le postulat selon lequel les Asufor ne marchent pas. Elles ne sont pas gérées par des professionnels de l’eau. Il y a un manque de transparence dans la gestion», avance-t-il. La délégation de l’exploitation à l’Aquatech a occasionné la hausse du prix du m3. «Partout où les forages ont été repris surtout dans la zone de Thiès, la première chose à constater a été l’augmentation du prix du m3 et il n’y a pas une uniformisation du prix».

Souleye Sow d’ajouter, en outre qu’avec la réforme de l’hydraulique rurale, la société Aquatech ne faisait pas d’investissements. «L’opérateur Aquatech ne fait pas de branchements. Il compte toujours sur les branchements sociaux de l’Etat. Ce qui n’est pas une bonne chose. A Kayar, nous faisons presque 400 branchements par an. Si un repreneur est incapable de le faire, ça pose problème». Le constat qui a été fait et qui a motivé la création de l’Ofor est que des organisations à la base qui s’occupent de l’exploitation de l’eau ne sont pas souvent en mesure de faire des réparations en cas de panne. Ce qui coûte à l’Etat plusieurs milliards. Aussi, le réseau n’était pas aux normes. Il y avait un problème de transparence dans la gestion, en plus des difficultés de rentabilité. L’évaluation décidée parle président de République sur les problèmes évoqués parles usagers est toujours en cours. A l’issue de celle-ci, des recommandations seront émises.

NDIAME DIOP, DIRECTEUR DE L’EXPLOITATION ET DE CONTROLE DE L’OFOR : «Ceux qui dénigrent la réforme n’ont aucune légitimité pour parler au nom des populations»

C’est la troisième phase de la réforme qui est en train d’être mise en œuvre. Elle est profonde et touche à la fois le côté institutionnel (création de l’Ofor) et la professionnalisation de l’exploitation. Ce sont sur ces deux leviers que l’Etat a voulu s’appuyer pour améliorer les conditions d’accès en eau des populations en milieu rural. Il s’agit aussi d’avoir une gestion rationnelle des ouvrages. Tout ce qu’on a fait depuis le début, nous l’avons fait en concertation avec l’ensemble des acteurs.

En 2014, nous avons fait le tour du Sénégal pour expliquer cette réforme que l’Etat compte mettre en œuvre. Après la mise en place de l’Ofor également, à chaque fois, qu’on veut démarrer une délégation de service public, nous avons convoqué des séries de rencontres. Personne ne peut dire que je ne suis pas au courant. Nous avons à chaque fois présenté la démarche de l’Etat, les modalités de mise en place, les enjeux et les objectifs. Maintenant, il y a de mauvaises volontés. Il y a des gens qui veulent faire une campagne de d’information. Ça se comprend. Ce sont des groupes de personnes qui, à un certain moment, monopolisaient la gestion des forages. C’est normal que quand on veut les enlever de leurs postes, qu’ils posent des problèmes. Des fois, ceux qui dénigrent la réforme n’ont aucune légitimé pour parler au nom des populations. Il y a trop d’enjeux financiers et parfois même politiques.

Concernant le tarif, c’est plus compliqué. Avec la mise en place de la réforme, on avait demandé à chaque Asufor de fixer un tarif. Il s’agissait de fixer un tarif qui pourrait permettre de faire fonctionner les installations mais aussi de garantir le renouvellement des équipements et assurer les réparations en cas de panne. Elles devaient réfléchir sur la base d’un compte d’exploitation prévisionnel. Chaque Asufor avait son propre tarif. C’est cette situation que l’Ofor a trouvée sur place. L’Etat veut aller vers une uniformisation des tarifs comme c’est le cas en milieu urbain. L’eau est homologuée. Elle fait partie des denrées pour lesquels l’Etat fixe les tarifs par arrêté interministériel. Etant donné que les tarifs des Asufor n’étaient pas uniformes, c’est normal qu’on ait des problèmes. Certains sont en deçà du tarif appliqué, d’autres au-dessus. Ceux qui sont en deçà disent que le prix du m3 a augmenté : d’autres le contraire. On ne pouvait pas fixer un tarif qui puisse enrager tout le monde. Ce n’est pas l’opérateur qui fixe le tarif. C’est l’Etat qui a pris la décision. L’opérateur n’applique que le prix édicté»

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