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CES TROIS PERSONNALITES QUI REFUSENT LE CONFINEMENT POLITIQUE

Abdoul Mbaye, Moustapha Diakhaté et Thierno Bocoum haussent le ton pour fustiger les défaillances dans la gestion de la crise sanitaire.

Mamadou Mbakhé NDIAYE  |   Publication 01/04/2020

Au Sénégal, le Covid-19 a fini par mettre tout le monde dans le sens de la politique de l’Etat pour enrayer la pandémie. Mais trois personnalités politiques semblent ne pas accepter cette ‘’pensée unique‘’. Il s’agit de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, de l’ancien député Thierno Bocoum et de l’ancien collaborateur de Macky Sall Moustapha Diakhaté. Dans un contexte où toute voix discordante est jugée mal venue, ces trois hommes politiques haussent le ton pour fustiger les défaillances dans la gestion de la crise sanitaire.

L’humoriste et chroniqueur de RFI Mamane a soutenu récemment, avec un sarcasme dont lui seul a le secret, qu’avec le Coronavirus, toutes les autres maladies se sont mises à l’infinitif comme quand deux verbes se suivent. C’est-à-dire qu’elles sont reléguées au second plan. Au Sénégal aussi, le débat contradictoire semble être à l’infinitif avec la maladie du Coronavirus qui a fini par cristalliser toutes les attentions.

 L’enjeu en vaut la chandelle probablement. Sensibilisation, soutien à l’Etat sont les seuls maître-mots qui méritent d’être dits. Mais ce monologue gouvernemental n’a pas que des thuriféraires. En effet, l’ancien ministre et proche collaborateur du Président Macky Sall n’a rien perdu de sa verve malgré la pandémie. Il continue à critiquer sévèrement les actions du gouvernement. Il est par exemple foncièrement contre le projet de loi d’habilitation soumis à l’Assemblée nationale pour adoption.

 Sur sa page Facebook, il soutient que le Président Macky Sall n’a pas besoin de prendre des ordonnances sur la sécurité, la continuité et le fonctionnement optimal de l’Etat à moins qu’il ne veuille, par ce projet de loi d’habilitation, légaliser la dictature du régime politique sénégalais. « Il faut CONFINER la Loi d’habilitation dans le seul cadre BUDGETAIRE de la riposte contre le coronavirus et ses effets économiques, sociaux et sanitaires. Le Sénégal n’est pas confronté à une guerre civile ou à une insurrection mais à un péril sanitaire, social et économique. Il s’agit d’une pandémie aux conséquences désastreuses nécessitant une mobilisation de ressources financières à la hauteur des défis et enjeux actuels et à venir », s’alarme l’ancien président du groupe Benno Bokk Yaakaar devenu un virulent opposant de Macky Sall.

Dans cette contribution dont le titre est : « Et si Macky Sall voulait abolir la Démocratie et l’Etat de droit » et qui en dit long sur l’objectif recherché, il indique : « Les crédits ouverts par la Loi de finances de l’année 2020 ne pouvaient pas prendre en charge l’épidémie du coronavirus et ses multiples conséquences. C’est pourquoi il est tout à fait acceptable, comme le stipule l’exposé des motifs, l’élaboration d’une Loi des finances rectificative ou d’un projet de la Loi d’habilitation, pour prendre en charge « certaines de ces mesures, d’ordre économique, budgétaire, social, sanitaire qui relèvent du domaine de la loi des Finances 2020 ».

Trouvant fondée la décision du président de la République de solliciter la représentation nationale d’une habilitation à prendre des ordonnances ne devant porter que sur la gestion budgétaire pour l’année 2020. Mais selon lui, ce qui pose problème, c’est lorsque la Loi d’habilitation est étendue à son application à « la sécurité, à la continuité et au fonctionnement optimal de l’Etat ».

Des domaines, pense-t-il, qui relèvent de la constitution ou qui sont déjà pris en charge par le législateur dans d’autres Lois existantes. «Adopter tel que présenté le Projet de Loi d’habilitation en y maintenant la sécurité, la continuité et le fonctionnement optimal de l’Etat, serait une grave menace sur la Démocratie et l’Etat de droit. Pire, il s’agirait d’une véritable régression démocratique, un véritable coup d’Etat juridique que d’autoriser le chef de l’Etat, au prétexte qu’il y a urgence du Covid-19, à contourner la Constitution, les Lois et l’Assemblée nationale, pour agir sur TOUT par ordonnance », prévient l’homme politique.

A l’en croire, la Loi d’habilitation doit se limiter aux seules questions concernant le programme économique, social et sanitaire lié à la lutte contre le Coronavirus. Par conséquent, préconise-t-il, la Représentation nationale doit extirper du Projet de Loi la référence aux questions relatives à «la sécurité, la continuité et le fonctionnement optimal de l’Etat.

De son avis, l’enjeu étant d’éviter la réédition des mauvaises expériences de l’Opération « une femme, un gramme d’or », les Plans Jaxaay et Orsec. Des inquiétudes qui manifestement font tache d’huile parce que l’ancien parlementaire et président du mouvement AGIR semblent avoir les mêmes réserves. « Pourquoi mettre dans un même projet de loi, une loi d’habilitation et une loi de prorogation de l’Etat d’urgence ? » s’interroge M. Bocoum qui souligne que ce sont deux lois différentes qui sont séparément traitées par la Constitution sénégalaise.

Pour l’ancien membre du Rewmi, quand la première loi est prise en compte par l’article 77 de la Constitution, la deuxième loi quant à elle est prise en compte par l’article 69 de la Charte fondamentale. Et aucune disposition constitutionnelle, rappelle-t-il, ne lie les deux domaines.

Continuant à énumérer ses interrogations, il lance : «Pourquoi ce décalage entre le discours du président de la République et le projet de loi d’habilitation ? Le 23 mars 2020, le président de la République, dans son adresse à la nation, avait déclaré : « Conformément à l’article 77 de la Constitution, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de loi habilitant le président de la République à prendre, pour une durée de trois mois, des mesures relevant du domaine de la loi, afin de faire face aux impératifs d’ordre budgétaire, économique, social, sanitaire et sécuritaire de la lutte contre le Covid-19.»

Pourquoi les mesures sociales n’ont pas été adjointes au projet de loi alors qu’elles avaient été énumérées parmi les mesures entrant dans le cadre de la loi d’habilitation par le président de la République ? Pourquoi l’article 1er du projet de loi d’habilitation n’a pas précisé que les impératifs étaient liés au COVID-19 comme l’avait si bien précisé le président de la République ?

Par ailleurs, l’ancien parlementaire pense aussi, du point de vue de la hiérarchie des normes juridiques, que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne peut pas prendre le dessus sur la Constitution qui stipule en son article 64 : «Le vote des membres de l’Assemblée nationale est personnel. Tout mandat impératif est nul. Un autre homme rame aussi à contre-courant du discours établi. Il s’agit de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. Même s’il a envoyé une correspondance au Président Macky Sall pour saluer certaines mesures que ce dernier a prises et pour donner des solutions pour ne pas sombrer dans une crise économique, il a refusé de jouer le jeu des communicants du Palais. Voulant sortir manifestement des sentiers battus, il n’a pas fait le déplacement pour rencontrer le Président Macky Sall.

Donnant les raisons dans les colonnes du journal Enquête, l’ancien directeur de la banque de l’Habitat renseigne : « J’ai été annoncé au Palais par la presse, et donc non pas invité mais convoqué. J’ai choisi de ne pas m’y rendre car, pour ce qui me concerne, je me place dans une logique qui met l’efficacité avant l’apparat. » D’autant que pour lui, le Sénégal est dans un contexte d’une telle gravité que les autorités elles-mêmes appellent à une réduction maximale des contacts sociaux.

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