HADJIBOU SOUMARE DEMANDE UNE SUSPENSION DE TOUT LE PROCESSUS
Pour cause, l'ancien Premier ministre et son camp trouvent que, parmi leurs parrains rejetés par le Conseil constitutionnel pour défaut de présence dans le fichier électoral, des milliers de parrains y figurent bel et bien

La coalition "Hadjibou 2019" demande, à travers un communiqué, la suspension de tout le processus de contrôle des parrainages.
Il n'est pas question pour les candidats à la candidature, recalés par le système de parrainage par le Conseil constitutionnel, d'abdiquer sans pour autant avoir le cœur net sur le contrôle qui leur a barré la route. Ou du moins, la coalition "Hadjibou Soumare" entend abattre toutes ses cartes pour qu'on regarde le contrôle qui a été fait par le Conseil constitutionnel, concernant les parrainages.
Dans une note parvenue à la rédaction hier, vendredi 4 janvier, la cellule de communication du candidat à la candidature Cheikh Hadjibou Soumare demandent aux « 7 Sages » de « suspendre tout le processus de vérification des candidats. Plus que leur titre de juges, leur position de Sages les y oblige devant des preuves matérielles hautement certifiées ». Sur les raisons de la demande formulée, la coalition "Hadjibou 2019", recalée pour défaut de parrainage, reste persuadée que des erreurs auraient été faites par les membres du Conseil constitutionnel.
En effet, Hadjibou Soumaré et compagnie informent que beaucoup de leurs parrains déclarés « non électeurs » figurent bel et bien sur le fichier électoral. Se basant sur une vérification effectuée par leurs propres experts, ils diront que ces dernières « révèlent que dans la région de Dakar, pour les 5275 non électeurs relevés par le Conseil constitutionnel, des milliers existent bel et bien dans le fichier électoral, certifiés par le logiciel conçu en régie par la coalition ».
Pour prouver ses allégations à l'équipe des « 7 Sages » et des sept personnalités de la société civile, membres de la commission de vérification des parrainages, la coalition dit être prête à fournir la ressource humaine nécessaire.
Dans la note, Hadjibou Soumaré et compagnie révèlent que leurs « équipes techniques sont disposées à collaborer activement avec le Conseil constitutionnel et la société civile devant ses erreurs manifestes d’appréciation ».