LA CDS FIXE SES CONDITIONS À BBY AU SUJET DES LOCALES
Coalition de partis de gauche, la Cds entend tout mettre en œuvre pour permettre à la majorité présidentielle de remporter les prochaines locales

Dans le but de mieux se positionner au sein de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar pour les élections locales du 23 janvier 2022, la confédération pour la Démocratie et le Socialisme (cds) élabore déjà ses stratégies. Ainsi, à l’issue d’un séminaire préparatoire sur ces prochaines joutes électorales, tenu avant-hier, le Pr Pape Demba Sy et ses collègues réclament de la diversité dans le choix des candidats.
Coalition de partis de gauche, la Cds entend tout mettre en œuvre pour permettre à la majorité présidentielle de remporter les prochaines locales. Mais cela doit se faire, selon le Pr Pape Demba Sy, dans le respect de la diversité. «L’intelligence de ce mot d’ordre signifie que dans toutes les localités où un candidat de la Cds offre un profil pouvant faire gagner la coalition, cette dernière devrait accompagner cette candidature et aider à la faire triompher. La Cds demande à ses composantes d’y travailler de toutes leurs forces, partout, dans chaque commune et département du pays.
La Confédération pour le Démocratie et le Socialisme leur assigne comme tâche préalable de renforcer leur unité, dans toutes les communes, pour que triomphe son projet, au bénéfice exclusif du Sénégal et des Sénégalais», affirment Pr Pape Demba Sy et ses camarades dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Pour eux, Bby doit préserver son hégémonie sur le plan politique et donc gagner le plus de collectivités. Pour gagner, ajoutent Pape Demba Sy et Cie, une condition est impérative. Il s’agit de l’union dans toutes les localités car autrement, il y a des risques de défaites pouvant reconfigurer les rapports de forces et induire des conséquences désastreuses pour le pays.
Analysant par ailleurs les contours de cette prochaine échéance électorale, les membres de la Cds estiment que l’apaisement n’est pas encore au rendez-vous. «Et ceci, en dépit des résultats de l’audit indépendant du fichier et de l’évaluation du processus électoral concluant à la fiabilité de ce fichier et à la régularité du processus », se désolent ils.
En outre, les séminaristes pensent que des segments importants de la majorité présidentielle, minés par leurs contradictions, ne prennent pas encore la juste mesure des dangers qui guettent le régime et le pays, ne semblant pas réaliser que les élections territoriales et législatives de 2022 constituent, quelque part, le 1er tour de l’élection présidentielle de 2024.
Si l’objectif est de préserver la paix et la stabilité dans les périodes préélectorales, électorales et postélectorales, souligne la Cds, la majorité doit s’atteler sans tarder aux tâches suivantes. Il s’agit d’identifier et travailler à résorber les frustrations dans tous les secteurs (jeunesse, travail, foncier, etc.) ; c’est-à-dire œuvrer à la pacification de tous les fronts en apportant des solutions concertées et justes aux problèmes qui se posent, de parachever les travaux des commissions du dialogue national, autres que celle politique, de poursuivre sans relâche la lutte contre la pandémie, en donnant l’exemple pour le respect des mesures barrières et l’extension de la vaccination et de continuer à mettre en œuvre les politiques publiques répondant aux préoccupations des populations, à l’amélioration de leurs conditions de vie (eau, électricité, routes, assainissement, etc.).