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QUAND LE SÉNÉGAL AVANCE À RECULONS

Comment rationaliser un système politique qui compte désormais 430 partis ? Dans un pays où la majorité des formations ne respecte même plus les obligations légales élémentaires, la tâche s'annonce particulièrement ardue

Nando Cabral GOMIS  |   Publication 08/01/2025

Agitée par le président Bassirou Diomaye Faye lors de son discours du 31 décembre dernier, la rationalisation du système politique sénégalais n’a cessé d’intéresser les différents régimes qui se sont succédé à la tête de l’Etat sénégalais. Souvent inscrite au menu des concertations politiques sur la revue du processus électoral, organisées la veille de chaque élection, la question de la rationalisation des partis politiques et leur financement à travers la modification de la Loi n° 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques a toujours buté sur des divergences presque irréconciliables entre acteurs.

Le président Bassirou Diomaye Faye réussira-t-il là où Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall ont échoué relativement dans le cadre de la rationalisation du système politique sénégalais.

En tout cas, lors de son discours à la Nation, prononcé le 31 décembre dernier, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a exprimé sa ferme volonté « d’apporter plus de lisibilité, plus de transparence et plus de rationalisation » dans le système politique sénégalais marqué aujourd’hui par une pléthore de partis politiques.

En effet, de quatre formations légalement reconnues sous le régime du président Senghor, le nombre de partis politiques a explosé en passant à 45 à la fin du régime Diouf, à 188 au cours des12 ans de présidence de Abdoulaye Wade avant d(atteindre aujourd’hui la barre des 430 formations sous la gestion du Président Macky Sall, si on en croit Alioune Badara Diouck, porte-parole de l'Alliance des forces de progrès (Afp).

L’équation de la non-application effective de la loi n° 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques

Cette hausse vertigineuse du nombre de partis politiques au Sénégal s’explique en grande partie par la non-application effective de la Loi n° 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques, au-delà de la fin de l’idéologie politique qui semble, aujourd’hui, laisser la place à un engagement militant basé sur la recherche de l’intérêt crytopersonnel favorisant ainsi le phénomène de la transhumance politique. En effet, cette loi, qui a été modifiée en 1989 avec l’introduction de dispositions interdisant « tout financement provenant de l’étranger » sous peine de dissolution pour tout parti qui reçoit directement ou indirectement des subsides de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal », fixe un certain nombre d’obligations à respecter sous peine de dissolution. Parmi celles-ci, on peut citer l’obligation de déclarer, chaque année, au plus tard dans les huit jours qui suivent la date anniversaire du récépissé de ses statuts, les prénoms, noms, professions et domiciles de ceux qui, à un titre quelconque, sont chargés de son administration. On y relève également la déclaration sans délai de toute modification apportée à ses statuts au ministre de l’Intérieur qui dispose du pouvoir de refuser toute modification non conforme aux obligations prescrites par la présente loi.

Il y a aussi l’obligation de déposer chaque année, au plus tard le 31 janvier, le compte financier de l’exercice écoulé en faisant apparaître que le parti politique ne bénéficie d’autres ressources que celles provenant des cotisations, dons et legs de ses adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion de manifestations.

Le respect de ces obligations permet aux partis politiques d’avoir accès aux médias publics notamment la Radiodiffusion Télévision du Sénégal pour la diffusion de leurs communiqués de presse, la couverture de leurs manifestations statutaires mais aussi de se faire inviter à participer à des émissions à caractère politique, sous la forme de débats ou de tables rondes.

Cependant, aucune de ces dispositions n’est respectée dans les faits. Quasiment, tous les partis politiques au Sénégal ne tiennent pas de congrès annuels encore moins ne transmettent aux services du ministère de l’Intérieur leurs états financiers. A cela, il faut ajouter la problématique de la participation aux élections. En effet, l’immense majorité des formations politiques créées au cours de ces dernières années ne font pas de la conquête et la conservation du pouvoir leur finalité. Ils servent plutôt d’escalier au leader dans le cadre de la mise en œuvre de son agenda personnel.

Des concertations sans impacts

Véritable serpent de mer du système politique sénégalais, la question de la rationalisation des partis politiques et celle leur financement a toujours a été brandie par les différents régimes qui se sont succédé ces dernières années à la tête de l’Etat sans que cela ne soit traduit en acte Il en est ainsi de la question de modification de la Loi n° 81-17 du 6 mai 1981 dont l’adaptation au contexte politique sénégalais actuel a toujours été bloquée par les différentes majorités arrivées au pouvoir. Inscrite parfois au menu des concertations des acteurs politiques sur la revue du processus électoral, organisées à la veille de chaque élection, elle n’a jamais fait l’objet de consensus. Conséquence, les partis politiques continuent de pousser comme des champignons après la pluie dans des conditions qui restent perplexes.

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