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SONKO ET BOUGANE N’ONT JAMAIS RIEN APPORTÉ À CE PAYS

Yankhoba Diattara, dans cet entretien qu’il a accordé, n’a pas tarder d’égratigner Ousmane Sonko et Bougane Guèye Dany

El hadj Mamadou THIAM  |   Publication 03/08/2021

La pandémie dite du coronavirus a fini de prendre en otage les plus grandes puissances mondiales. Mais elle a aussi mis en avant l’importance du numérique, dans une période où les économies sont fortement touchées. Et ce n’est pas Yankhoba Diattara qui dira le contraire. Dans cet entretien qu’il a accordé à L’AS, le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications a magnifié le rôle de son département, notamment avec le télétravail devenu un véritable outil de travail et de maintien de l’activité économique. Le protégé d’Idrissa Seck s’est aussi prononcé sur les prochaines Locales, sa relation avec le président du CESE, sans oublier d’égratigner Ousmane Sonko et Bougane Guèye Dany.

Quel rôle joue le numérique dans le développement d’un pays ?

A mon avis, ce secteur constitue un levier catalyseur sur lequel l’économie mondiale compte pour exister. D’une manière globale, de tout temps, le numérique ou l’informatique a joué un rôle extrêmement important dans le développement des nations. Le numérique, il faut le rappeler, c’étaitla communication au début. On avait l’habitude de dire nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Et aujourd’hui, on parle du numérique. C’est donc l’évolution technologique qui est à ce niveau. C’est aujourd’hui une opportunité pour l’humanité. Etje pense que la pandémie du coronavirus a montré l’importance du numérique dans le développement de l’humanité, d’une manière globale. De ce point de vue-là, aujourd’hui, on se rend compte de plus en plus, que le numérique joue un rôle catalyseur. Il booste et atténue les chocs liés aujourd’hui à la crise sanitaire. C’est pourquoi il faut saluer la vision du chef de l’Etat qui est en train de travailler pour doter le Sénégal d’infrastructures numériques de dernière génération. C’est le cas avec le Data Center et les autres infrastructures qui sont en train d’être mises en place pour que le Sénégal soit au niveau, mais aussi puisse répondre aux standards internationaux, en termes de gestion de gouvernance numérique.

Votre département a eu à jouer un rôle clé lors des deux premières vagues de coronavirus. Qu’en est-il de la celle-ci….

Nous sommes en train de travailler pour la stratégie d’accompagnement des Sénégalais. Je dois rappeler quand même que pour la première vague, il y a eu une initiative heureuse au niveau du ministère.Il s’agit d’une initiative que nous avions dénommée « Daan Covid ». Aujourd’hui, nous avons fait l’évaluation et nous sommes en train de travailler pour relancer ou lancer la nouvelle approche que nous allons dénommer «Diamarlo ak Covid». Les opérateurs ont répondu, ainsi que le secteur privé. Je dois saisir mon collègue de la Santé pour que nous puissions stabiliser les actions phares que nous allons mener pendant cette troisième vague. La pandémie a impacté tout le monde. Aucun secteur n’a été épargné. Mais je dois dire que le numérique a été un support pour les autres secteurs. Grace au numérique, nous avons quand même réussi à maintenir l’activité économique au niveau mondial. Au Sénégal, le télétravail avait permis à l’activité économique de se poursuivre. Jusqu’à présent, il y a des entreprises qui ont maintenu ce système.Aujourd’hui, le gouvernementl’a institué comme un outil de travail et de maintien de l’activité économique.Nous sommes en train de travailler pour la mise en place d’applications pouvant permettre à certaines administrations de continuer leurs activités. C’est ça l’avantage du numérique. Cela réduit les contacts, tout en favorisant la distanciation sociale. Cela peut aider à bloquer ou à freiner la propagation du virus.

L’emploi des jeunes est au cœur de vos activités et vous aviez signé un partenariat avec la DER. Qu’est-ce qu’il en est aujourd’hui ?

Il faut dire que le chef de l’Etat avait mis en place un fonds d’appui au numérique.Il était de 3 milliards l’année dernière. Et cette année, le président de la République l’a emmené à 15 milliards. Et je pense que cela est lié au fait que le chef de l’Etat est convaincu que le numérique peut être un secteur pourvoyeur d’emplois C’est pourquoi nous avons signé avec la DER une convention d’accompagnement et d’appui des jeunes. Aujourd’hui, nous avons aussi au niveau du ministère réorganisé certains services, pour créer un service dédié à l’encadrement et à l’accompagnement des jeunes. Les Startups seront accompagnées, soutenues et encadrées. Ce que nous avons constaté, c’est qu’il y a beaucoup de jeunes sénégalais qui excellent, qui sont très brillants, qui ont des idées novatrices. Certains avaient des idées pertinentes, mais le problème d’accompagnement se faisait toujours sentir. Mais le chef de l’Etat a permis d’avoir un fonds pour accompagner ces jeunes afin qu’ils puissent développer leurs activités. Et ça, c’est très important. Pour cela, il l’a ramené à 15 milliards. Il y avait aussi le problème d’encadrement. Vous me donnez l’occasion de saluer les centres d’incubation, mais aussi saluer l’idée du chef de l’Etat de renforcer les centres d’incubation. Nous avions remarqué que 90% des startups étaient à Dakar et Thiès. Aujourd’hui, grâce au projet Smart Sénégal que nous avons lancé et qui doit abriter les pôles emplois, dans chaque département du pays, nous aurons un centre d’incubation qui permettra aux jeunes, dans le cadre du numérique, d’être encadrés, de bénéficier des financements, grâce aux financements décentralisés par le chef de l’Etat. C’est un plan extrêmement important dans le domaine du numérique. Cela nous permet d’évoquer la question de l’emploi et de l’employabilité des jeunes. Le Chef de l’Etat a lancé le programme «XëyuNdawgni». Et à ce niveau-là, le chef de l’Etat a fait confiance à notre département en nous demandant d’abriter, d’héberger le guichet unique qui va constituer le pôle emploi des jeunes. Dans le cadre de Smart Sénégal, il y avait un volet Smart territoire qui consistait à la construction, dans chaque département du pays, d’un espace dédié au numérique. C’est une révolution administrative. C’est une marque de confiance et nous sommes en train de travailler pour que d’ici le 15 août, l’ensemble des pôles, dans les 46 départements, puisse être disponible. Demain déjà (NDL : aujourd’hui), nous allons faire l’axe Mbour-BambeyDiourbel pour lancer trois pôles emplois. Nous avons une quinzaine qui est présentement fonctionnelle. Et nous espérons d’ici le 16 août que l’ensemble des pôles seront fonctionnels au niveau national.

Concrètement, en quoi consiste le pôle emploi tant vanté par le chef de l’Etat?

Le pôle emploi consiste à réunir, regrouper en un seul endroit l’ensemble des instruments mis en place par le chef de l’Etat pour accompagner les jeunes. Lors du Conseil présidentiel sur l’emploi et l’employabilité des jeunes, les jeunes avaient demandé au chef de l’Etat que l’ensemble des infrastructures ou instruments mis en place pour les accompagner soient regroupés autour d’une seule entité. Et aujourd’hui, les pôles emplois vont permettre à l’Etat de réunir l’ensemble des instruments mis à la disposition des jeunes pour les accompagner. Que ça soit ANPEJ, FFFPT pour la formation, que ça soit la DER pour le financement, l’ensemble des instruments seront regroupés autour du pôle emploi, au niveau de l’espace Sénégal service, dans chaque département. Cela permettra aux jeunes, quand ils entrent dans un pôle emploi, de pouvoir trouver l’ensemble des instruments mis à leur disposition pour les accompagner dans leurs projets.

Nous sommes à quelques mois des élections locales. Comment appréhendez-vous ce rendez-vous ?

Tout rendez-vous électoral est un rendez-vous important. Cela fait aussi partie de la marche de notre démocratie. C’est un moment fort dans la vie de la nation. Nous l’aborderons avec beaucoup de sérénité, mais aussi avec beaucoup de confiance et d’espoir. En tout cas au niveau de la coalition Benno Bokk Yaakaar, de la coalition de la majorité présidentielle, nous sommes très confiants. Nous travaillons, selon les orientations de nos leaders, pour que nous puissions aborder ces élections dans la sérénité. Mais les aborder surtout dans l’unité et la solidarité. Et sur ce plan, nous sommes confiants que nous trouverons, selon les orientations de nos leaders, les compromis nécessaires pour que nous puissions présenter dans toutes les localités une liste consensuelle, mais aussi victorieuse. Nous sommes convaincus que nous sommes largement majoritaires dans ce pays. Et ces élections seront l’occasion de le démontrer.

Avec les nombreux départs, peut-on aujourd’hui dire que Yankhoba Diattara est le numéro 2 de Rewmi ?

Vous savez, nous avons connu plusieurs départs. Mais vous savez, moi, je n’ai jamais été dans une logique de positionnement dans le parti Rewmi. J’estime que le Rewmi est notre patrimoine. Je suis un fils du Rewmi, je suis un enfant du président Idrissa Seck, je suis un de ses fils et il en a eu plusieurs. Certains ont abandonné le père, mais moi je reste convaincu qu’on n’abandonne pas un père. Un père, si nous voulons la bénédiction, nous devons le suivre, se mettre à sa disposition, suivre ses orientations, car un père ne veut que du bien pour ses enfants.

Comment se porte le compagnonnage entre votre parti Rewmi et l’APR, le parti au pouvoir ?

 Il faut rappeler que le président Idrissa Seck a répondu à l’appel du chef de l’Etat. Dans un contexte particulier, qui est toujours d’actualité, il avait fait un appel à la Nation, pour que ses fils et ses filles puissent se retrouver autour de l’essentiel. L’essentiel, c’est de préserver notre pays, de continuer à mutualiser nos forces pour faire face au défi auquel nous sommes confrontés. Le président Idrissa Seck a bien voulu répondre à cet appel patriotique du chef de l’Etat pour rejoindre la coalition. Ils se sont donné la main pour travailler, bâtir le pays, mais aussi pour mutualiser leurs intelligences. Et depuis notre arrivée, je pense que Rewmi contribue de manière patriotique à la gestion du pays. Et cela, en partageant ses idées et sa vision. Mais aussi à contribuer au débat public et institutionnel, à travers le Conseil économique social et environnemental (CESE). C’est cet engagement patriotique que nous voulons renforcer auprès du chef de l’Etat. Et le chef de l’Etat également, très attentif, nous met à l‘aise, met à l’aise le président Idrissa Seck. Il l’écoute, il prend en compte ses idées et ses avis. Et ça, c’est ce que nous demandons. Nous ne demandons qu’à travailler, servir notre pays. Mais où est donc Idrissa Seck … Le président Idrissa Seck est en Europe, plus précisément en France. Mais moi je communique régulièrement avec lui. Il va bien, il est avec sa famille. Il avait pris quelques jours de vacances. Le travail du CESE est assez soutenu, mais il a pris quelques jours. Mais nous sommes en contact régulièrement. Vous savez, le président Idrissa Seck est quelqu’un de particulier. Lui, il est dans la sobriété, dans la discrétion. Tout le monde le sait, il parle peu.

Quelle lecture faites-vous des dernières sorties de Ousmane Sonko et de Bougane Guèye Dany ?

Pour le cas de Ousmane Sonko, je voulais même dire « Sonkonavirus » (rires). Sonko, il est comme le virus. Il mute, il évolue et il change. Prenez l’évolution de l’argumentaire de Sonko. Il mute, il évolue, il s’adapte en fonction des malheurs des citoyens. Or, le président Idrissa Seck avait dit qu’on ne surfe pas sur le malheur des Sénégalais. Il préfère contribuer à la recherche de solutions, que d’utiliser le malheur des citoyens pour se positionner. Et nous, nous sommes dans la recherche de solutions. Nous ne sommes pas dans une dynamique de saborder les efforts déployés par les autorités. Aujourd’hui, nous sommes dans un contexte mondial extrêmement difficile. Aucun pays n’a la solution ou n’a aujourd’hui une solution, par rapport à la Covid-19. Aucun système de santé ne résiste aujourd’hui à ce virus. C’est le moment de la réflexion, de la mutualisation des intelligences, de la synergie d’actions pour que nous puissions faire face. Le virus n’épargne personne. Il ne connaît pas l’opposant, ni l’homme au pouvoir. Le virus, il est foudroyant, surtout le variant Delta. Ce qui est attendu des patriotes, ce sont des solutions. Moi je doute même du patriotisme de Ousmane Sonko. Ce qui est attendu des citoyens responsables, c’est vraiment de contribuer aux efforts du gouvernement par la sensibilisation. Depuis le début, le président Idrissa Seck a voulu répondre à cela. Il disait que l’eau qui sert à éteindre le feu n’a pas besoin d’être filtrée. Ça, c’est fort. C’est ce que nous attendions, des Sonko et autres Dany. Ce sont d’ailleurs de jeunes leaders qui viennent d’arriver et qui veulent profiter d’un contexte, d’une situation pour se positionner. Mais ce sont des gens qui n’ont jamais rien apporté à ce pays. Je pense que ces gens n’ont pas de leçons à donner. Ousmane Sonko avait violé les interdictions. En plein couvre-feu, il se permettait de faire des sorties nocturnes. Donc d’aller faire la fête. Ça, c’est extrêmement grave. Lui, il n’a pas droit à la parole. Il n’a pas de leçon à donner à qui que ça soit. Ce que nous attendions de lui et autres, c’est de sensibiliser les Sénégalais, de les inviter à la vaccination.

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