«UN ENGAGEMENT DANS LE SILENCE EST SYNONYME DE DESENGAGEMENT»
«Chaque prêtre ne prêche que pour sa chapelle», comme le dit l’adage. Dans cette optique, la Convergence des Cadres Républicains (Ccr) a organisé une conférence-débat autour de l’ouvrage d’Abdou Latif Coulibaly : «Sénégal, l’histoire en marche»

La Convergence des cadres républicains a organisé une rencontre, hier, pour explorer l’ouvrage de leur frère de parti, Abdou Latif Coulibaly. Cette conférence était une tribune pour parler de bilan et de perspectives au sein de l’Apr mais aussi des actions politiques avec le président de la République, Macky Sall.
«Chaque prêtre ne prêche que pour sa chapelle», comme le dit l’adage. Dans cette optique, la Convergence des Cadres Républicains (Ccr) a organisé une conférence-débat autour de l’ouvrage d’Abdou Latif Coulibaly : «Sénégal, l’histoire en marche». L’auteur du livre a été le conférencier. A l’en croire, ce n’est pas de la propagande, mais juste un témoignage sur les progrès que le Sénégal a enregistrés. «J’ai participé à une action gouvernementale et j’ai eu la chance d’être un observateur pendant 7 ans. Ce livre est le fruit de mon observation», souligne-t-il avant d’ajouter : « un engagement dans le silence est synonyme de désengagement». Selon Abdou Latif Coulibaly, ce livre résiste à toutes ces images négatives et aux idées toutes faites sur la gouvernance de Macky Sall et de ses collaborateurs. Il refuse de croire que le destin de l’Afrique est en péril.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, Coordonnateur de la Ccr, par ailleurs, ministre de la Santé et de l’Action Sociale, l’heure était venue de démontrer que le Sénégal est en marche. «Il me semble important aujourd’hui de savoir effectivement à partir de ce livre que le Sénégal des profondeurs a bougé en termes de lignes de démarcation, en termes de progrès. Il faut dire aussi que le Sénégal des zones urbaines a beaucoup évolué. Autrement dit, la problématique de l’équité a traversé le bouquin de notre camarade», dit-il. Dans la présentation de son œuvre, Abdou Latif Coulibaly a fait des rappels historiques d’évènements politiques au Sénégal avant de revenir sur le contexte dans lequel Macky Sall est venu au pouvoir. Il estime que les arbitres de ce débat sont des journalistes et la société civile. Toutefois, il dit ne pas comprendre la position de certains acteurs de la presse au Sénégal et à l’étranger.
Ainsi, n’a-t-il pas manqué de démonter l’enquête menée par la chaîne BBC sur les hydrocarbures du Sénégal impliquant le frère du président de la République, Aliou Sall accusé de corruption. Dans ce contexte marqué par le débat public sur la gouvernance du Président Macky Sall, le coordonnateur de la Ccr invite ses camarades à monter au créneau pour défendre le «bilan positif» de leur leader. Et le député Abdou Mbow d’ajouter : «La meilleure réponse au débat, c’est d’organiser des rencontres de ce genre». Abdoulaye Diouf Sarr assure que cela se fera de façon périodique. « Nos cycles de conférences-débats vont démarrer parce que c’est dans les cercles de cette nature qu’on peut véritablement apporter la preuve que le Sénégal marche pour éviter toute interférence qui peut quelque part dénaturer la réalité», dit le maire de Yoff.