ZIGUINCHOR,TOUT FEU TOUT FLAMME !
Un policier mortellement fauché par le dragon de police, des blessés et des arrestations : c’est le bilan de violents affrontements entre manifestants pro Sonko et forces de l’ordre.

Un policier mortellement fauché par le dragon de police, des blessés et des arrestations : c’est le bilan de violents affrontements entre manifestants pro Sonko et forces de l’ordre. La mort de l’agent de police Khassime Diedhiou a été confirmée par un communiqué de la police. Une situation tendue toute la journée à Ziguinchor où le gaz lacrymogène se mêlait à la fumée des pneus brûlés par les manifestants qui ont barricadé la quasi-totalité des axes routiers de la ville.
Ala volonté des partisans du leader de Pastef de s’ériger en bouclier devant son domicile, la police et la gendarmerie ont déployé des hommes sur le terrain pour casser cette dynamique des jeunes manifestants. La situation a vite dégénéré avec des fronts ouverts un peu partout par les jeunes dans la ville. Les alentours du domicile d’Ousmane Sonko, épicentre des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, la tension est restée vive toute la journée du lundi. Un policier a été mortellement fauché par le « dragon » de police, un autre blessé par le même véhicule de police est interné à l’hôpital. Une dizaines de blessés et des arrestations sont également à adjoindre à ce lourd bilan de la journée. Les nuages de fumée attestent bien de la situation tendue qui a régné hier, lundi, dans la capitale du sud. Les blessés parmi lesquels certains grièvement ont été évacués à l’hôpital. .
Au centre-ville, ce sont les militaires qui ont été déployés dans certaines artères pour seconder la police Les forces de l’ordre ont d’ailleurs eu du mal à déloger les manifestants massés devant le domicile de leader du Pastef Ousmane Sonko. Les renforts de la gendarmerie n’y ont rien fait. Les « protecteurs » de Sonko sont restés devant le domicile déterminés, disent-ils, à protéger leur leader. Point d’apparition d’Ousmane Sonko.
Les manifestants ont maintenu la cadence jusqu’en soirée plongeant Ziguinchor et sa ville dans une tension vive qui rappelle les manifestations de Mars 2021. La vive tension a plongé Ziguinchor dans une paralysie du système éducatif. Pas de cours, la plupart des commerces ont fermé. Et la ville présentait l’image d’une ville morte.