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74 DECES EN 2020 DUS AUX COMPLICATIONS OBSTETRICALES

L ’avortement clandestin qui est une interruption d’une grossesse avec expulsion complète ou non du produit de conception avant la 22emeSA, qu’il soit spontané sans intervention ou provoqué avec l’intervention pour interrompre la grossesse

Denise Zarour MEDANG  |   Publication 22/03/2021

Selon le docteur El Hadji Thierno Mbengue, chef de la division santé de la mère et du nouveau-né au ministère de la Santé et de l’action sociale, 74 décès sont liés aux complications obstétricales directes à l’avortement en 2020 au Sénégal et la morbidité se situait dans cette même période entre 10 – 50%. Ce qui l’amène à dire qu’un décès dû à un avortement clandestin est un décès évitable. Pour arriver à revoir à la baisse le taux de mortalité et de morbidité des avortements, un plaidoyer est fait par plusieurs entités de la société pour l’autorisation de l’avortement médicalisé. Et c’est dans ce cadre que le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) a tenu un atelier samedi dernier à Dakar sur « la question des avortements clandestins ».

L ’avortement clandestin qui est une interruption d’une grossesse avec expulsion complète ou non du produit de conception avant la 22emeSA, qu’il soit spontané sans intervention ou provoqué avec l’intervention pour interrompre la grossesse, demeure une préoccupation majeure pour les autorités sanitaires. Il est pratiqué dans le public comme dans le privé ou encore dans les maisons sans le respect des protocoles de soins établis pour la prise en charge d’un avortement. Un acte qui fragile la lutte pour le recul de la mortalité et de la morbidité maternelle et néonatale.

Selon le docteur El Hadji Thierno Mbengue, chef de la division santé de la mère et du nouveau-né au ministère de la Santé et de l’action sociale, rien que pour l’année 2020, 74 décès sont liés directement aux complications obstétricales à l’avortement. « Le risque de décès après l’accouchement est très important et les causes sont l’hémorragie, l’infection, les traumatismes utérins et les lésions intra-abdominales», a avancé docteur Mbengue. Et de renseigner : « l’impact sur le système de santé est de 34 à 57% des admissions en service de gynécologie et 50% des budgets hospitaliers».

Au Sénégal, une étude réalisée par l’Institut Guttmacher publiée en avril 2015 estime en moyenne le nombre d’avortement provoqué au Sénégal à 51 500 pour l’année 2012 et que plus de la moitié d’entre eux aboutissent à des complications, notamment des cas de décès maternels et des séquelles à vie.

Selon le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) qui est l’initiateur de cet atelier sur l’avortement clandestin, face à la montée des cas d’avortement, il urge de travailler pour des mécanismes de sorties de crise qui sont là et qui attentent la volonté politique. « Le Sénégal a signé et ratifié un bon nombre d’instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux relatif aux droits de santé sexuelle et reproductive, notamment le protocole de Maputo, mais peine à respecter ses engagements à cause d’un cadre juridique qui n’est pas favorable à l’accès à l’avortement médicalisé » a déclaré Mbagnick Diouf, vice-président du Remapsen.

Et de poursuivre : « l’article 305 du code pénal, le code de déontologie des médecins sont les obstacles à l’accès à l’avortement médicalisé ». Aujourd’hui, plusieurs acteurs de la lutte comme l’Association des juristes du Sénégal s’accordent à dire : « quand la loi est encadrée, il y a une réduction de la mortalité ».

D’où l’appel pour l’entrée en vigueur du protocole de Maputo qui a été ratifié par le Sénégal et qui, dans son article 14, protège les droits reproductifs de la femme, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste, et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus.

Pour rappel, concernant les objectifs de développement durable (odd), les pays soumissionnaires sont appelés à réduire de trois quarts de la mortalité avant l’échéance et le Sénégal doit être à 80 décès pour 100Mille naissances vivantes, car en 2015 le Sénégal était à 336 décès pour 100mille naissances vivantes, selon des statistiques du ministère de la santé et de l’action sociale.

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