VIDEOABDOU FALL DEMANDE À MACKY SALL DE S'IMPLIQUER DANS LA CRISE DE L'ÉCOLE
L'ancien ministre a indiqué dimanche, qu’il n’y a pas aujourd’hui chantier plus important que celui de la refondation de l’école sénégalaise pour redresser le système éducatif »

Selon Abdou Fall, président du Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (Apix), le chef de l’Etat, Macky Sall devrait s’impliquer personnellement dans la résolution de la crise que traverse actuellement l’école sénégalaise. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 28 mars, l’ancien ministre de la Santé sous le régime libéral du président Wade par ailleurs médiateur de l’éducation, faisant remarqué que « nous vivons dans un monde gouverné par le savoir » a indiqué « qu’il n’y a pas aujourd’hui chantier plus important que celui de la refondation de l’école sénégalaise pour redresser le système éducatif ».
Poursuivant son propos, Abdou Fall toujours au micro de notre confrère Baye Oumar Gueye dit faire partie de « ceux qui disent que le chantier de la refondation de l’école sénégalaise, seul le président de la République peut le porter ». « Ce chantierlà, c’est lui qui doit le lancer et y impliquer toutes les couches nationales : les syndicats, les jeunes, les étudiants pour que l’on développe une campagne nationale de solidarité en faveur de ceux qui n’ont pas encore accès au savoir. On ne peut pas accepter au 21e siècle qu’on est plus de 50% des Sénégalais qui n’ont jamais lu et écrit de leur vie », a-t-il martelé.
Par ailleurs, se prononçant sur les récentes manifestations violentes qu’a connues notre pays, Abdou Fall estimant qu’il s’agit d’un « problème éminemment sérieux » soutient que «les citoyens se sentent de plus en plus exclus de la gouvernance du monde».
Poursuivant son propos, l’ancien ministre de la Santé sous le régime libéral du président Abdoulaye Wade de plaider ainsi pour une refondation de la gouvernance globale du monde qui est, selon lui, « aliénée par une recherche effrénée du profit au détriment des logiques d’équité et de solidarité qui devraient sous-tendre l’action de l’Etat ». «Il faut qu’on ré-humanise l’économie et la politique. Le contraste, c’est qu’autant le monde accumule des richesses à des niveaux jamais connus, autant la disparité et les inégalités ont pris des proportions que le monde n’a jamais connues», a-t-il conclu.