VIDEOLUTTE : BARA NDIAYE PRÊT À CORRIGER COBRA 2 LE 22 AOÛT
Jeune dans l’arène, Bara Ndiaye nourrit de grandes ambitions. Il rêve d’atteindre le niveau des grandes gloires, décrocher de gros contrats de 200, voire 300 millions afin «d’aider surtout sa mère» qu’il aime profondément et à qui il rend hommage.

Le 22 août prochain, Bara Ndiaye a «un combat capital» qui le mettra aux prises avec Cobra 2. A cet effet, le jeune lutteur Fassois s’entraine activement pour mettre toutes les chances de son côté. Ce 12 juillet 2021, aux environs de 12h, c’est après ses exercices de fitness sis dans une salle dédiée sur la VDN que nous le rencontrons. Bara est assis sur un des bancs érigés sous l’autopont. Pour son combat du mois prochain, il affiche une confiance à toute épreuve. Dans cet entretien accordé à AfricaGlobe tv (voir vidéo), il jure de gagner ce combat face à son adversaire arguant être plus fort que ce dernier. « Je suis plus fort que lui, mon coach est plus fort que son coach », déclare-t-il
Par cette matinée de mardi le soleil poursuit sa course vers le zénith. Nous sommes à Sacré-Cœur 3 en face d’une célèbre école de formation, très précisément, sous le nouvel autopont récemment aménagé à quelques encablures du cimetière Saint-Lazare de Béthanie.
C’est ici sur cette place publique clairsemée que nous apercevons Bara Ndiaye. Tout de noir vêtu, calme et murmurant quelques paroles tel un méditant, il affiche une certaine sérénité. Il On aperçoit le mouvement discret de ses lèvres mais on n’entend nulle parole.
Trouvé dans ce cadre pittoresque, ouvert et plaisant, nous ne soupçonnions qu’on avait affaire à un lutteur. Quand nous l’abordons et le prions de répondre à un micro-trottoir sur la vaccination, Bara n’a pas eu la moindre hésitation. Il s’y est lancé illico presto.
C’est après cette intervention que nous découvrons le lutteur de par son propre aveu. Sollicité, à nouveau, pour un entretien express en bonne et due forme, il se lance Dans cet entretien il raconte son parcours en tant que lutteur et ses ambitions dans ce sport. Jeune dans l’arène, Bara Ndiaye nourrit de grandes ambitions. Il rêve de décrocher les gros contrats de combat de 200, voire 300 millions afin «d’aider sa famille et surtout sa mère» qu’il aime profondément et à qui il rend hommage.
Selon lui, c’est une mère aimante qui le pousse avec d’autres à la victoire. «Ma mère est très bien. C’est une lionne», dit-il. Pourtant, Bara se rappelle que lorsqu’il a voulu se lancer au début dans la lutte, il y a quelques années, sa mère n’avait jamais été d’accord. Elle s’était farouchement opposée à ce choix. Il a fallu la médiation et la diplomatie soutenues de son père, décédé en 2014, auprès de sa mère avant que cette dernière ne finisse par lui donner son onction. Depuis lors, le jeune lutteur trace son chemin en s’inspirant de ses devanciers tels Yekini et Cie. Déterminé, Bara Ndiaye ambitionne d’atteindre le niveau des grandes gloires
Bara Ndiaye fait un plaidoyer pour que l’État organise mieux le secteur de la lutte aide le secteur de la lutte notamment les promoteurs. Cela a d’autant plus de sens que selon lui dans ce sport, les lutteurs ne sont pas les seuls bénéficiaires. Beaucoup d’autres activités économiques se greffent à la lutte d’où l’urgence de soutenir ce sport mythique du Sénégal.