VIDEOÀ MIXTA, NOUS TRAVAILLONS, MAIS ON NOUS STIGMATISE
Pendant longtemps, Mixta la célèbre Cité où des appartements s’arrachent comme de petits pains, a fait les choux gras de la presse frileuse de buzz. Des cas de drogue, de prostitution, de délinquance et autres problèmes de mœurs, ont été souvent révélés

Pendant longtemps, Mixta la célèbre «Cité de la paix» où des appartements s’arrachent comme de petits pains, a fait les choux gras de la presse frileuse de sensationnel. En effet, le nom de cette cité dite de « la paix» a, en vérité, connu très peu de Paix durant des années. C’est plutôt une cité mouvementée.
Des cas de drogue, de prostitution, de délinquance et autres problèmes de mœurs ont été fréquemment et distillés dans les médias. Ces fléaux se sont posés avec une telle acuité que finalement le nom de cité Mixta évoque, en quelque sorte Sodome et Gomorrhe, villes bibliques pécheresses que Dieu détruit cause de ses péchés, notamment la débauche.
Malgré la difficulté, la déléguée de quartier, Aida Guiralut Goudiaby, l’une des premiers habitants du quartier, n’a pas baissé les bras. Elle se bat avec hargne et abnégation pour soigner l’image de la cité ternie par ces histoires sordides. Aida Guirault met tellement d’énergie pour que la cité puisse mérite son nom de cité de la paix. Dans cet entretien avec AfricaGlobe Tv et AfricaGlobe.net, elle assure tout va pour le mieux dans la cité.
Mais chaque fois que de besoin, elle ne manque pas de préciser que Mixta n’a pas le monopole des mauvaises mœurs. Aida Guirault n’a de cesse de clamer que tous les maux qui exposent Mixta dans les médias existent dans tous les quartiers de Dakar et même en pire. D’ailleurs si les problèmes à Mixta sont connus c’est justement parce qu’à Mixta, justement parce que ces problèmes sont attaqués frontalement. Et ce ne sont que les résultats obtenus qui fuitent dans les médias. En d’autres termes, Mixta n’a pas selon son déléguée le monopole des problèmes de mœurs. En revanche son cadre de vie enchanteur attire plus de curiosité et fait vendre la presse à sensation qui ne s’en prive pas outre mesure.
De la cité Mixta, elle s’en occupe comme son foyer privé, résolvant nuitamment les différents entre résidents et externes, organisant les femmes vers l’autonomisation, tentant de driver des infrastructures de base vers la cité. Dans cette entrevue avec AfricaGlobe Aïda Guirault Goudiaby assure que la paix est revenue dans la cité mais le combat pour une paix durable continue.