773,2 MILLIARDS MOBILISES DONT 740 PAYES
Le président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds «Force Covid-19», le Général François Ndiaye, a présenté hier, vendredi 16 juillet 2021, le rapport final des activités dudit Comité.

Le Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds «Force Covid-19» a remis son rapport d’activité au président de la République, Macky Sall. C’était hier, vendredi 16 juillet 2020. Il est ressorti des conclusions de l’équipe du Général François Ndiaye que 773,2 milliards de FCFA ont été mobilisés. Le payement des dépenses s’évalue à 740 milliards de FCFA.
L e président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds «Force Covid-19», le Général François Ndiaye, a présenté hier, vendredi 16 juillet 2021, le rapport final des activités dudit Comité. Dans son allocution, il a annoncé «qu’à l’heure du bilan, le Programme de Résilience économique et social (Pres), instrument d’intervention de l’Etat dans la vie économique et sociale du pays pendant la pandémie, affiche un taux d’exécution de 74% ; ce qui est appréciable au regard du contexte». Et «les ressources mobilisées s’élèvent à 773,2 milliards FCFA et les montants payés à 740 milliards FCFA».
105 MILLIARDS DEPENSES POUR LA RIPOSTE DANS LA SANTE, AU 31 MARS 2021, CONTRE 64,4 MILLIARDS INITIALEMENT BUGETISES
Le budget de la santé a dépassé le montant initialement prévu. «Avec une enveloppe initiale dédiée de 64,4 milliards FCFA, les dépenses liées à la riposte dans le secteur de la santé ont atteint 105 milliards, à la date du 31 mars 2021. Ces dépenses ont permis de renforcer nos capacités d’accueil à travers le territoire, dans un contexte de gratuité totale des soins aux patients testés positifs à la Covid-19», a-t-il dit. Selon toujours le président du Fonds «Force Covid-19», «pour la sécurisation de l’approvisionnement régulier du pays en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de première nécessité, le comité considère que la situation des stocks a été satisfaisante au cours de la période en revue malgré les faibles capacités de stockage physique». Dans son allocution, le Général François Ndiaye a aussi estimé qu’«au-delà de la mobilisation rapide des ressources du fonds, il y a lieu de souligner que la souplesse des procédures dérogatoires a été un facteur de succès de la mise en œuvre des opérations. C’est ainsi que tous les crédits budgétaires nécessaires à la couverture de la totalité des dépenses étaient disponibles. S’agissant de la sauvegarde de la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois, les entreprises ont eu recours au dispositif de report des échéances et au recouvrement de leurs créances».
LA DISTRIBUTION DES VIVRES ET LE SOUTIEN A LA DIASPORA, L’UNE DES OPERATIONS LES PLUS ABOUTIES ET LES PLUS COMPLEXES…
Dans son exposé, François Ndiaye est aussi revenu sur la distribution des denrées alimentaires. «La prise en charge des couches les plus vulnérables et celles fortement impactées par la crise dont une partie vivant à l’étranger, a permis de constater une exécution des crédits alloués à 94,39%», a-t-il dit. Avant d’ajouter : «la mise en œuvre du filet social, à travers la distribution des kits alimentaires, destiné à apporter une assistance à 1.100.000 ménages, a été l’une des opérations les plus abouties et les plus complexes du fait de la multitude d’acteurs et intervenants dans le processus. Elle représente aussi, un dispositif ayant permis d’éprouver, dans une dynamique, le triptyque : urgence, célérité et transparence.»
«LE COMITE N’A PAS AGI DANS UNE VOLONTE DE DENONCER, MAIS DANS UNE OBLIGATION DE RENDRE COMPTE…»
Par ailleurs, François Ndiaye annonce l’archivage et la diffusion des pièces justificatives. «Par souci de transparence et pour renforcer l’information des populations, à la suite de plus d’une centaine de diffusions et interventions sur les réseaux sociaux, les stations de radios et de télévisions, toutes les pièces justificatives des dépenses afférentes au «Force Covid-19» feront l’objet d’une consultation et d’une évaluation citoyenne au siège du Comité, du 28 juillet au 28 septembre 2021, avant leur archivage pour d’autres besoins, notamment la création d’un répertoire des bonnes pratiques en cas de survenance de pandémie ou crise similaire». En plus de cette posture, «un film documentaire retraçant les activités du Comité permettra de mieux comprendre le travail et mesurer les résultats obtenus. Cette démarche est une preuve que le Comité n’a pas agi dans une volonté de dénoncer, mais dans une obligation de rendre compte dans le seul souci d’améliorer la conduite d’actions en situation de crise comme il a été le cas lors de cette pandémie».