ARMEE, DES ETOILES A PRENDRE ?
Dans quelques semaines, le général Amadou Anta Guèye (Cheds) est appelé à rejoindre la 2 section. Il sera plus tard suivi dans sa retraite par le général Bara Cissokho.

Dans quelques semaines, le général Amadou Anta Guèye, directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds) est appelé à rejoindre la 2 section. Il sera plus tard suivi dans sa retraite par le général Bara Cissokho, actuel chef de l’état-major particulier du président de la République. Pour le remplacement de ces deux valeureux officiers, des étoiles sont-elles à prendre ?
D’ici à novembre prochain, le président de la république Macky Sall, chef suprême des Armées, va sans doute user de ses pouvoirs discrétionnaires pour nommer deux officiers supérieurs (colonels) au grade de général de brigade. Donc quatre étoiles à scruter d’abord, et à prendre après ?
Pour les deux premières, c’est le remplaçant du général Amadou Anta Guèye, directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds) appelé à rejoindre la 2e section, qui les mettra sur ses épaulettes. Le général Guèye partira en juillet prochain à l’âge de 60 ans comme tout officier-général. Autrement dit, il fera valoir ses droits à la retraite après plusieurs décennies de bons et loyaux services rendus aux armées. Quelques mois plus tard, et précisément en novembre prochain, l’amiral (général) Cheikh Bara Cissokho, actuel chef de l’état-major particulier du président de la république mais rendu célèbre pour avoir été 12 ans durant l’aide de camp du président Abdoulaye Wade, intégrera le prestigieux cercle des généraux « 2s » comme on dit. Attention !
Pour ce coup-ci, nous ne faisons là que de la spéculation dans la perspective des nominations aux emplois civils et militaires. Car « le Témoin » sait que, généralement, dès lors qu’un officier-général part à la « retraite », il est remplacé à quelques semaines ou mois de son départ. Et qui dit deux partants dit forcément deux remplaçants qui ne peuvent manquer d’être des généraux. Hélas, comme d’habitude, et pour ce qui est d’étrenner des étoiles, il y a toujours beaucoup d’appelés mais peu d’élus !
Seulement, il est heureux de constater que nos brillants colonels ont tous compris que la nomination au grade de général relève du pouvoir discrétionnaire du président de la république. Il est vrai comme le disait napoléon : « Chaque soldat porte son bâton de maréchal dans sa giberne ». Cet adage bien de chez les militaires signifie que tout soldat inspire devenir, un jour, officier-général. Il ne reste donc plus pour nos colonels qu’à prier pour être dans les grâces discrétionnaires du président de la république afin qu’un jour, ils puissent porter, eux aussi, des étoiles sur leurs épaulettes ! Ces étoiles qui font tant rêver…