A. DIOP EST ABUSEE SEXUELLEMENT, POIGNARDEE ET LAISSEE POUR MORTE
Elle succombe à ses blessures à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni

Attaquée par un malfrat alors qu’elle était seule dans un domicile à Dianatou (Touba) où elle faisait le ménage, A. Diop n’a malheureusement pas survécu. Elle a rendu l’âme après avoir été internée pendant trois jours à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba.
Les conditions dans lesquelles la petite domestique A. Diop a perdu la vie ont été atroces. Âgée à peine de treize ans, cette pauvre innocente originaire de Linguère a été surprise par un malfaiteur, le 20 décembre dernier, alors qu’elle était seule dans la maison de sa patronne située au quartier Dianatou où elle faisait le ménage.
Armé d’un poignard, l’individu a forcé le portail de la maison avant de se retrouver nez à nez avec la jeune fille complètement tétanisée. Ensuite, il l’a conduite dans la chambre à coucher de la propriétaire des lieux qu’il a fouillée de fond en comble. N'ayant rien trouvé, le visiteur indélicat entre dans une colère noire et se rue sur A. Diop qu’il roue de coups. Obnubilé par les formes généreuses de la gamine, il décide alors d’assouvir ses fantasmes sur elle. Mais la petite lui oppose une résistance avant de céder sous la menace du poignard brandi par le malfaiteur.
Réussissant tant bien que mal à imposer sa force, l’individu satisfait sa libido. Craignant que sa victime ne le dénonce parce qu’ayant vu son visage, il la poignarde sauvagement avant de prendre la fuite, la laissant pour morte et gisant dans une mare de sang. C’est une des voisines qui a découvert A. Diop, le corps ensanglanté et complètement inerte.
Alertés, les sapeurs-pompiers ont débarqué une demi-heure plus tard pour évacuer la victime vers l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba où elle a aussitôt été prise en charge. Malheureusement, au bout de trois jours de soins, A. Diop a succombé à ses blessures, plongeant ainsi toute la population de Touba dans l’émoi et la consternation. La police de Dianatou a ouvert une enquête pour mettre la main sur le cambrioleur-meurtrier.