KIMELABALOU ABA DU GIABA ADOUBE LE SÉNÉGAL
Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme

Le 3ème forum des parties prenantes du Giaba sur les nouvelles problématiques mondiales de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et leurs enjeux pour les Etats membres du Giaba s’est tenu à Saly Portudal, station balnéaire située à 70 km de Dakar. Kimélabalou Aba, le Directeur général du Giaba, est revenu sur les grands axes et orientations de la rencontre.
Selon lui, ‘’le Sénégal est l’un des meilleurs élèves du Giaba et dans tous les compartiments, dans tous les aspects de la lutte, y compris la corruption. Le Sénégal fait des efforts même si ce n’est pas une lutte qui est facile. Mais le pays continue à faire des efforts pour l’éradiquer sinon atténuer ce phénomène de ma corruption’’.
A l’en croire, le partage des informations sur les réalisations et les défis auxquels il est exposé avec ses Etats-membres est au centre des préoccupations. Les objectifs à savoir dans la Lbc/Ft, selon lui, restent d’’’exposer les différentes réalisations en matière d’évaluation mutuelle et surtout les résultats enregistrés par les Etats-membres du Giaba, engager les parties prenantes de notre communauté à une synergie d’actions afin d’une mise en œuvre effective et efficace des mesures de Lbc/Ft. Mais aussi et surtout, assurer une forte coopération entre les acteurs engagés dans cette lutte afin de pouvoir éradiquer le terrorisme à travers l’assèchement des sources de financements’’.
Passant en revue les résultats obtenus, il a fait état du premier cycle des évaluations depuis les années 2013-2014. Le second cycle est en cours depuis 2016 avec le Ghana. Ainsi, il a révélé neuf (9) rapports d’évaluation mutuelle et d’autres rapports d’évaluation mutuelle sont en cours. Malgré des difficultés relevées, le Giaba s’évertue, selon lui, au déroulement d’ateliers de renforcement de capacités permettant aux acteurs nationaux pour exécuter leurs missions. En ce sens, il a évoqué l’opérationnalité des Centif pour des enquêtes financières fructueuses. Parlant de l’Ofnac, le Dg du Giaba a apprécié le travail fait.
A l’en croire, les conclusions des rapports de l’Ofnac vont intéresser les parties prenantes dans la lutte contre la corruption. Le Dg du Giaba, a rappelé : ’’le Giaba n’a pas un pouvoir de police. A travers les rapports d’évaluation mutuelle et les rapports de suivi, le Giaba ne formule que des recommandations pour permettre à ces Etats, de prendre des mesures pour corriger les lacunes qui ont été identifiées dans ces rapports. Mais le Giaba a, à son niveau, un mécanisme qui permet d’inscrire les Etats sur la liste grise et c’est une mesure qui est contraignante et qui oblige les Etats à faire des efforts pour remédier aux insuffisances constatées dans les rapports d’évaluation mutuelle dans leurs dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme’’. Le Dg a eu une pensée pieuse à l’endroit de toutes les victimes tombées dans la lutte BC et le Ft.