LA MODERNISATION DES ACTEURS PRONEE
La région ouest africaine fait face souvent à une insécurité alimentaire qui cause d’énormes dégâts.

Un atelier de formation a réuni, hier à Dakar, des organisations socioprofessionnelles et des acteurs privés des pays d’intervention du Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2rs), sur l’utilisation des outils de commerce en ligne (bourse virtuelle, E-commerce et M-commerce). Cette rencontre permettra aux acteurs d’être plus modernes et de pouvoir travailler enligne.
La région ouest africaine fait face souvent à une insécurité alimentaire qui cause d’énormes dégâts. Cette situation résulte de plusieurs facteurs comme l’excédent ou le déficit de production dus parfois à un manque d’informations des acteurs. Face à cette situation, le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (Cilss) a organisé un atelier sur l’utilisation des outils de commerce en ligne. La pandémie du Covid19 a montré que les entreprises, de même que les acteurs intervenant dans la sécheresse au Sahel, doivent s’adapter au travail en ligne.
Selon le secrétaire permanent du Cilss, Aliou Diouf, les acteurs bénéficient des informations collectées par les experts du Cilss dès l’instant qu’ils sont en ligne. «L’objectif est de contribuer à une croissance inclusive et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et d’accroître, sur une base durable, la productivité et les productions agro-sylvopastorales et halieutiques au Sahel.
L’intégration commerciale est un puissant levier de croissance, de développement et de réduction de la pauvreté. C’est pourquoi les pays africains se sont engagés à Malabo, en 2014, à tripler d’ici 2025 le niveau des échanges intra-africaines de produits et services agricoles», affirme monsieur Diouf. Il ajoute par ailleurs que des actions ont été menées à divers niveaux, «mais les défis à relever pour venir a bout des besoins en matière d’intégration du commerce régional interpellent les différents acteurs, notamment les puissances publiques et les acteurs privés. Pour venir à bout de l’insécurité alimentaire, il faut des programmes à long terme». Précisant que l‘insécurité alimentaire n’est pas seulement de produire, Aliou Diouf trouve qu’on peut produire et se retrouver en excédent ou en déficit. «Il faut des stratégies innovantes comme travailler en ligne. C’est beaucoup plus avantageux et moins compliqué. Avant, on le faisait sur papier, donc il est temps de se moderniser», déclare-t-il.