LE PSE VERT CHERCHE À SE STRUCTURER
Mise en œuvre de la politique environnementale de l’état

Pour une bonne mise en œuvre de la politique environnementale du Sénégal, il faut un cadre fédérateur des actions définies dans le cadre du Pse Vert. L’avis est du coordonnateur du pole structuration du Bureau opérationnel du suivi du Plan Sénégal émergent (Bos), Khalil Rahmane Ndiaye. Il intervenait hier, jeudi 16 décembre 2021, lors d’une rencontre d’échange entre les acteurs concernés par la mise en œuvre.
Le coordonnateur du pole structuration du Bureau Opérationnel de Suivi (Bos) du Plan Sénégal émergent, Khalil Rahmane Ndiaye, plaide pour une harmonisation des actions entreprises dans le cadre du Pse Vert. Il s’exprimait hier, jeudi 16 décembre 2021, lors d’une rencontre d’échange entre les acteurs en charge de la mise en œuvre du plan.
Selon lui, «beaucoup d’actions ont été engagées sans forcément qu’il y ait un cadre fédérateur». Et, dit-il, «il y a la nécessité d’avoir ce cadre». Il estime aussi que les acteurs ont l’obligation de définir une façon consensuelle de travail, une flexibilité dans la démarche qui doit être scientifique. Il est aussi important, d’avoir des orientations stratégiques et des résultats. Le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal émergent, Abdou Karim Fofana, pour sa part, trouve que plusieurs facteurs justifient la structuration du Programme Pse vert. Il s’agit, selon lui, «d’une contribution aux initiatives pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques». Ensuite, poursuit-il, «le programme contribue à la gestion durable des ressources naturelles et à la préservation des écosystèmes».
Enfin, conclut-il, «le Pse vert se veut également un levier de création d’emplois verts et de promotion d’une économie circulaire». D’autres initiatives allant dans le sens de l’opérationnalisation de cet important programme sont engagées dans plusieurs départements sectoriels, sans nécessairement une mise en cohérence à l’échelle nationale. Il s’avère, par conséquent, nécessaire, «de créer un cadre fédérateur de ces initiatives en vue de proposer une feuille de route claire et consensuelle pour une mise en œuvre efficace», insiste-t-il.
Dans sa mise en œuvre, le programme compte s’appuyer sur 6 domaines prioritaires que sont l’énergie, la foresterie, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’industrie et l’urbanisme et la construction. Le but est la création d’emplois respectueux de l’environnement dans ces domaines.