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L’IMPOSSIBLE SURVEILLANCE EFFICACE DES MERS !

Malgré un impressionnant dispositif de surveillance mis en place par la Marine nationale dans les eaux territoriales sénégalaises qui s’étendent jusqu’à 24 km au large, des milliers de migrants continuent toujours d’échouer sur les côtes marocaines ...

Pape NDIAYE  |   Publication 08/09/2023

Malgré un impressionnant dispositif de surveillance mis en place par la Marine nationale dans les eaux territoriales sénégalaises qui s’étendent jusqu’à 24 km au large, des milliers de migrants continuent toujours d’échouer sur les côtes marocaines et espagnoles. D’autres engloutis dans l’océan atlantique à un rythme effréné qui s’accorde à reconnaitre qu’aucune Marine au monde ne peut surveiller de manière efficace les mers et les océans. Et surtout dans les eaux internationales qui n’appartiennent à aucun Etat et ne sont encadrées par aucune législation. D’où l’absolue liberté de navigation des bateaux et des pirogues attestant que le phénomène « Barça ou Barsakh » a de beaux jours devant lui…

Le Sénégal, à l’instar des pays riverain ayant un littoral, dispose d’eaux territoriales qui s’étendent sur 24 kilomètres. Dans ces eaux territoriales, il exerce sa pleine souveraineté en matière de police et de défense. Et surtout en matière d’économie maritime couvrant toutes les activités liées à la mer à savoir la pêche, le transport, l’extraction des ressources pétrolières etc. Au-delà de la limite de ces eaux territoriales sénégalaises commence la Zone Économique Exclusive (Zee) qui est une bande de mer ou d’océan située entre les eaux territoriales et les eaux internationales sur laquelle l’Etat du Sénégal dispose de l’exclusivité d’exploitation des ressources (pétrole, produits halieutiques etc.) Selon un officier de la Marine nationale à la retraite, cette zone économique s’étend sur 400 kilomètres. « Dans cette zone dite zone économique exclusive, l’État côtier, le Sénégal en l’occurrence, a des droits souverains aux fins d’exploration, d’exploitation, de conservation des ressources naturelles. Par exemple à partir de la baie de Hann ou de Yoff jusqu’à 400 kilomètres au large, seul l’Etat du Sénégal peut y exercer une économie maritime. Maisil ne peut pas empêcher la libre circulation des bateaux étrangers publics ou privés. De même que les pirogues de pêche et autres chalutiers » explique notre spécialiste tout en précisant qu’à partir de cette zone (Zee) débutent les eaux internationales dites « haute mer » ayant une largeur de 700 kilomètres. Un espace maritime de « non droit » qui n’est sous l’autorité d’aucun État. En effet, la superficie des eaux internationales est tellement immense qu’elle couvre 70 % de la surface du globe (370 millions de Km2).

 Et tous les marins au monde vous le diront, il est impossible d’effectuer une surveillance efficace dans la Zone Economique Exclusive (Zee) avec ses 400 km à plus forte raison les eaux internationales (700 km). Même les marines française, britannique, italienne, américaine, chinoise, marocaine et espagnole qui ont recours à des moyens coûteux à savoir des aéronefs et des satellites n’y parviennent pas totalement. « Parce que la haute mer est généralement considérée comme un « bien public mondial » couvrant un peu plus de la moitié de la surface planétaire et 70 % des océans. Une mer ouverte à tous les États, qu’ils soient côtiers ou sans façade littorale. Une pirogue d’émigrants en provenance de la Gambie ou de la Mauritanie peut contourner les eaux territoriales sénégalaises surveillées par la Marine nationale pour aller jusqu’aux eaux internationales avant de faire cap vers les côtes espagnoles ou marocaines » explique cet ancien officier de la Marine nationale. Pourtant face à cette impossible mission de surveillance des mers et des océans, la Marine sénégalaise parvient tant bien que mal à accomplir sa mission sur les routes migratoires dites « Barça ou Barsakh ». Aussi bien dans les eaux territoriales qu’au niveau des eaux internationales, des centaines de pirogues de migrants clandestins ont été interceptées depuis le début de l’année par les patrouilleurs de la marine nationale. Et pas plus tard qu’avant-hier, ils ont stoppé le voyage de 242 migrants irréguliers à 200km au large de nos côtes. Donc en moins de deux semaines, plus de 1.500 voyageurs irréguliers ont été secourus par la Marine nationale.

Transbordement clandestin en haute mer !

Il est vrai que si les garde-côtes parviennent à intercepter des embarcations dans nos eaux territoriales, d’autres ont réussi à leur échapper jusqu’à rallier les iles Canaries. Pour y parvenir, passeurs, piroguiers et voyageurs ont changé depuis quelques temps de mode opératoire. Si avant, des dizaines voire des centaines de candidats étaient entassés dans une pirogue au départ de nos côtes, ces temps-ci, pour tromper le dispositif de surveillance de la Marine, nous renseigne-ton, la plupart des migrants se font passer pour des pêcheurs artisanaux en se prévalant d’un droit de pêcher ou de naviguer en toute liberté dans les eaux territoriales et internationales. Dans ces conditions, évidemment, on voit mal comment nos braves marins pourraient leur interdire d’exercer leurs activités régulières de pêche. Toujours est-il que ces piroguiers vrais passeurs et faux pêcheurs mettent à contribution de petites pirogues pour acheminer par groupes d’une dizaine de personnes les candidats à l’émigration clandestine dans de grandes pirogues mouillant en haute mer. Et le tour est joué ! Un mode opératoire voire de transbordement confirmé par T. Seck, un ancien piroguier-passeur demeurant à Hann-Plage à Dakar. « Vous savez, le secteur de la pêche artisanale occupe une importante place dans les politiques et stratégies de développement économique de l’Etat du Sénégal. Sans doute pour éviter une bavure militaire, les éléments de la marine nationale ne peuvent guère interdire aux pêcheurs d’aller en mer, fussent-ils suspects compte tenu des importantes rations alimentaires qu’ils stockent dans leurs embarcations. Juste pour dire que c’est quasi-impossible de surveiller tout le territoire maritime. Donc pour déjouer la surveillance en mer et contourner les patrouilles dans les eaux sénégalaises, les piroguiers et les passeurs optent pour la méthode du « transbordement » en haute mer » indique notre interlocuteur. Comme l’avait si bien expliqué le contre-amiral (général) Abdou Sène, chef d’Etat-major de la Marine nationale (Cemmarine), à travers une interview exclusive dans nos colonnes, la Marine sénégalaise mène des missions de l’Etat en mer en assurant une surveillance permanente de notre espace maritime dont la superficie est de 212.000 km2 afin de protéger les ressources animales ou minérales qui s’y trouvent et de lutter contre toute activité illicite ou illégale dans cette Zone économique exclusive. Sans oublier la longueur de nos côtes qui s’étend sur plus de 700 kilomètres à surveiller. A l’analyse, c’est quasi impossible de mettre en permanence des patrouilleurs pour surveiller tous les points départs de migrants qui sont en plus clandestins. Comme quoi, toutes les populations doivent contribuer à l’effort de surveillance des zones de départ. Et pour que le dispositif de la Marine nationale soit beaucoup plus efficace, il faudrait du renseignement précis sur les départs des pirogues c’est-à-dire briser l’omerta en collaborant avec les forces de défense et de sécurité. Car dénoncer d’éventuels départs clandestins « Barça ou Barsakh », c’est sauver des vies !

ENTRE MER ET OCEAN, TOUT UN OCEAN DE DIFFERENCES !

La différence entre une mer et l’océan est la taille. Car les mers sont bien plus petites que les océans. En plus, elles sont généralement fermées et se trouvent entre la Terre et les océans. Bref, les mers serpentent les terres tandis que les océans entourent les continents et les séparent. Par exemple, l’océan Atlantique sépare les continents américain, européen et africain. Il occupe une zone d’environ 106 millions de km2 et il a une profondeur maximale de 7.750 mètres. D’un point de vue des échanges commerciaux, c’est l’océan le plus important. Quant à l’océan Pacifique, c’est le plus grand des cinq océans. Il occupe environ 180 millions de km2 et sa profondeur maximale est de 10 000 mètres. Il est situé entre l’Asie, l’Amérique et l’Océanie. Pour revenir à la géographie maritime de l’Afrique, le Sénégal dispose d’une importante façade maritime (Dakar) qui donne sur l’océan Atlantique. Plus précisément, les Sénégalais ont accès à l’océan et non à la mer.

A propos des mers, elles sont de grandes étendues d’eau salée qui peuvent être reliées ou non à un océan et le sont généralement d’ailleurs. Les mers sont sauf exception plus petites que les océans et moins profondes que ces derniers. Elles n’ont généralement pas d’exutoire naturel et sont situées à proximité de la Terre qu’elles relient aux océans. Exemple, la Méditerranée, qui est l’une des plus grandes mers continentales intérieures de la planète, avec une superficie d’environ 2,51 millions de kilomètres carrés, est située entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. La mer Baltique est située au nord-est de l’Europe et a une superficie d’environ 420 000 km2 etc. Les mers se jettent dans les océans comme celle d’Arabie qui donne sur l’océan Indien ou la Méditerranée qui se débouche sur l’océan Atlantique.

En termes de vie, les mers sont plus poissonneuses que les océans. On comprend alors pourquoi nos pêcheurs désertent nos eaux territoriales (océan Atlantique) pour aller squatter les mers d’autrui.  (Source : Géo-Magazine)

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