«L’INDEMNISATION DES SINISTRES DU PAVILLON VERT EST PROBLEMATIQUE MAIS ELLE SE FERA»
Ousmane Guèye, président du conseil d’administration du Cices (Pca)

La 27e Fidak (Foire internationale de Dakar) se tiendra du 29 novembre au 16 décembre 2018. Plus de 26 pays sont attendus à cet événement. Pour cette année, le thème est ainsi libellé : « La compétitivité des petites et moyennes entreprises (pme) des pays en développement, face aux défis de la mondialisation… ». Le président du conseil d’administration du Cices (Centre international du commerce extérieur du Sénégal) revient à cette occasion sur les grandes innovations de la 27e FiDaK mais aussi sur les difficultés auxquelles fait face le CiCes. il a aussi abordé le problème de l’indemnisation des sinistrés du pavillon vert.
La 27e Fidak se tient dans un contexte marqué par les élections à venir et à un moment de croissance économique et de déroulement de grands projets pour le Sénégal émergent. « Il n’y a pas d’innovations majeures cette année. Sinon, nous avons échangé sur le déroulement de l’événement Et il y a, à l’heure actuelle, 26 pays qui vont participer à cette 27ème édition de la Fidak.
Pratiquement, tous les continents vont être présents » a confié à la presse le Pca du CiCes. et pour la première fois dans l’histoire de la Fidak, des exposants de la grande Bretagne et du Népal seront de cette édition. Ce qui est incontestablement une preuve de l’ouverture de notre pays au niveau mondial. il y aura aussi un village sur la biodiversité. a quelques jours de l’ouverture de la Fidak, le Cices en est à 90 % de remplissage des stands. et cerise sur le gâteau, tous les pavillons ont été aménagés. si les autres pavillons sont au complet, celui dit Brun est vide. « C’est un pavillon destiné aux ministères techniques. Malheureusement, le remplissage pose problème. Alors que ce sont des gens qui ont des facilités de paiement.
Et c’était l’occasion rêvée, à quelques mois des élections, pour que ces ministères viennent mettre l’accent sur les réalisations du président de République », s’est désolé M. Guèye. La Fidak, qui était auparavant une biennale, ouvre maintenant ses portes chaque année à l’instar des foires de beaucoup de pays africains. Cependant, fait savoir le M. Guèye, le CICES connait quelques difficultés. « Le volet exportation n’est plus une prérogative du CICES car, en 2005, nous avons créé l’Agence sénégalaise pour la promotion des exportations (ASEPEX).
La deuxième difficulté, c’est que le CICES a, dans ses missions, la vocation de gérer les foires internationales. Et pourtant, dans toutes les régions il y a des foires internationales alors que, encore une fois, la prérogative d’organiser ces foires internationales est dévolue au Cices. Il faut que tout cela change », demande M. Guèye. Cependant, fait-il savoir, l’organisation d’une foire tous les ans devient problématique dès lors que cela nécessite beaucoup de charges
LES SINISTRES DU PAVILLON VERT SERONT INDEMNISES
se prononçant sur le projet de parc d’expositions de l’etat pour accueillir des foires et salons, M. Guèye annonce qu’il est en construction, mais ignore la structure qui l’aura la charge tout en souhaitant que cela soit dévolu au Cices qui, selon lui, est un patrimoine national. sur l’indemnisation des victimes de l’incendie du pavillon Vert, intervenu il y a quelques années, le président du conseil d’administration du Cices indique que c’est problématique tout en faisant savoir que sa structure est également victime dans cette affaire. « Le CICES est sinistré car ses constructions ont été détruites à 100 % lors de l’incendie et c’est le CICES qui a mobilisé des fonds pour reconstruire le pavillon Vert. Malgré cela, les gens pensent que seuls les exposants victimes de l’incendie sont des sinistrés », dit-il. pour le pca du Cices, l’indemnisation a été posée et elle a été chiffrée. « L’Etat est en train de voir avec l’agence judiciaire de l’Etat et le ministère du Commerce pour définir les modalités devant permettre d’indemniser toutes les victimes. «En tout cas, on est à ce niveau » informe M. Ousmane Guèye, histoire de rassurer les sinistrés tout en précisant qu’au niveau des responsables du Cices, ils ne peuvent fixer de jour ou de délai pour une éventuelle indemnisation.